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Les Audacieuses, Tome 6 : Danser avec le diable



Description ajoutée par TerverChante57 2023-02-23T11:21:45+01:00

Résumé

Une jeune femme qui tente d’échapper à sa destinée.

Le délai de Bonnie est presque écoulé. Dans l’absence de demande en mariage, son tuteur, le comte de Morven, l’oblige à épouser son cousin, Gordon Anderson. L’enjouée Bonnie n’aura d’autre choix que de se soumettre et d’accepter de passer le reste de sa vie dans les terres sauvages des Highlands d’Écosse, loin de ses amis et de la moindre chance de s’amuser. Mais elle profite de ses dernières semaines de liberté pour vivre comme s’il s’agissait de ses derniers jours sur terre et trouve le courage de montrer à l’homme qu’elle aime ce qu’elle ressent.

Un jeune homme bien décidé à prouver que son grand frère a tort.

Jérôme Cadogan, le petit frère du comte de Saint-Clair, est une canaille au bon cœur. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus ne sont pas le moins du monde gâchés par son nez cassé, par sa réputation d’aimant à problèmes, ni par sa tendance à tomber amoureux de femmes inappropriées. Ébranlé par un sermon cinglant de son grand frère le comte, il risque de se voir retirer la rente qui lui est allouée s’il ne se reprend pas. Déterminé à prouver qu’il peut être tout aussi mature et raisonnable que son frère, Jérôme jure de rester à l’écart de la boisson, de la fête et des ennuis.

Un scandale qui ne demande qu’à éclater.

Malheureusement, sa très chère amie Bonnie a d’autres idées en tête. Naviguant d’une bêtise à l’autre en sa compagnie, Jérôme a envie de s’arracher les cheveux et sait bien qu’il faut mettre fin à cette amitié avant que son frère ne l’étripe. Lorsqu’un gigantesque écossais vient réclamer Bonnie, Jérôme aurait dû pousser un soupir de soulagement… mais il s’avère que son cœur a fait une chose impardonnable : tomber amoureux de la femme la plus inappropriée de toutes.

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

— C’est ici que vous êtes, mon vieux, je vous ai cherché partout !

Bonnie dut se retenir de hurler de rire lorsque Jérôme sursauta après avoir reçu la tape franche qu’elle lui avait donnée dans le dos. Il la regarda, furieux, outré de la témérité du jeune homme qui prenait de telles libertés avec lui alors qu’ils n’avaient pas été présentés.

— Qui diable êtes-vous ? commença-t-il avant de s’interrompre.

Son visage perdit sa couleur en observant l’individu des pieds à la tête.

— B-Bonnie ? balbutia-t-il, visiblement horrifié.

— Vous ne m’aviez pas reconnue, n’est-ce pas ?

Bonnie s’empêcha d’effectuer une petite danse de victoire. Elle ne pouvait pas se permettre d’attirer l’attention sur eux.

— Bon sang de bonsoir, vous me ferez mourir, Bonnie Campbell, jura-t-il.

Puis il la regarda, bouche bée. Bonnie avait trouvé son air suffisamment horrifié quelques secondes auparavant, mais à présent, on aurait dit qu’il allait s’évanouir.

— Oh, Seigneur.

Sa voix était rauque, ténue.

— Vos cheveux ! Bonnie, qu’avez-vous fait à vos cheveux ?

Bonnie ressentit un soupçon de regret en levant la main sur ses cheveux coupés courts. Elle avait failli changer d’avis lorsque sa bonne avait éclaté en sanglots et l’avait suppliée de ne pas l’obliger à couper les épaisses tresses brunes. À la vue de ces dernières sur le sol de sa chambre, Bonnie aussi avait failli se mettre à pleurer, mais à quoi bon ? Jérôme ne s’était jamais extasié devant sa chevelure, il ne songeait pas à elle, pas de cette façon. Elle était l’un de ses compères et non pas une femme dont il admirait l’apparence, donc quelle différence cela faisait-il si elle se coupait les cheveux ? Mais là, devant son expression horrifiée, elle avait envie de pleurer. Arrêtez, se réprimanda-t-elle. Vous n’avez pas réussi à le séduire alors que vous étiez presque nue et allongée sur le dos ; vous couper les cheveux ne le fera pas vous désirer moins, nigaude.

— Les coupes courtes sont à la mode, répondit-elle d’un air provocateur, et je peux difficilement me faire passer pour un homme avec les cheveux longs, ne croyez-vous pas ?

Jérôme lui prit le bras et l’entraîna dans un coin tranquille où il s’affaira à la réprimander, avant d’essayer de revenir sur sa promesse. Bonnie lui tint tête et ne céda pas. Il lui avait fait une promesse, et il s’y tiendrait. Elle se fichait de sa réputation. Cela ne changerait rien. Morven lui avait dit qu’elle épouserait Anderson coûte que coûte. Elle le croyait. Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que ce bon vieux Gordy soit si dégoûté d’elle qu’il refuse le mariage, dot ou pas.

Jérôme poussa quelques jurons de plus. Bonnie lui rappela qu’il ne l’avait pas reconnue. Cela ne sembla pas l’apaiser d’un iota. Elle tenta de l’amadouer, saisit sa main et la pressa en disant :

— Ah, ne soyez pas ainsi. Nous allons nous amuser, je vous le promets.

Jérôme la contempla.

— Oh, je n’en doute pas, petite diablesse. Je me demande simplement combien de temps nous allons devoir en payer le prix, voilà tout.

— Cela en vaudra la peine, je vous le promets.

Le regard de Jérôme s’adoucit quelque peu et elle comprit qu’elle le tenait.

— Je sais, répondit-il avant de pousser un rire bref. Bon, dans ce cas, si je vais en enfer, autant le faire avec classe. Comment doit-on vous appeler, monsieur ?

— Bartholomé Camden, un cousin lointain du côté de votre mère, Jerry, mon vieux.

Jérôme ricana.

— Eh bien, cousin, je suis très heureux de vous connaître. Pourquoi ne pas partir d’ici et trouver un lieu un peu plus vivant ?

Bonnie lui sourit. Elle avait envie de l’enlacer : il avait choisi d’oublier ses inquiétudes et se mettait dans l’ambiance.

— J’ai cru que vous ne me poseriez jamais cette question, répondit-elle.

Jérôme avait le cœur au bord des lèvres depuis une heure, mais alors qu’il jetait un coup d’œil aux visages peu recommandables de ses amis autour de la table de jeu, l’organe décida de reprendre sa place. Bonnie lui sourit, un cigare entre les dents, et Jérôme dut réprimer son envie de ricaner.

Cholly ou plus exactement, Lord Chalfont, Mr Gideon Newman et l’honorable Algernon Fortescue—Algae pour les intimes, avaient tous acceptés Bonnie en tant que son cousin Bart sans sourciller. D’accord, au moment où ils les avaient retrouvés dans des débits de boissons douteux, ils étaient tous joliment imbibés, mais quand même — ces idiots sans cervelle étaient-ils aveugles ? Comment ne pas remarquer que c’était une femme ?

Sa peau était trop douce, trop parfaite, et son visage en forme de cœur, bien trop joli. Il savait qu’il existait de jolis garçons, mais sûrement pas dotés des courbes somptueuses de son impossible amie. Bonnie avait bandé ses seins, et avait tant serré le tissu que sa silhouette ressemblait désormais à celle d’un pigeon dodu. Il avait envie de rire à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. Ses mains le démangeaient de l’envie de retirer les bandages en la faisant tourner comme une toupie, de dénouer tout ce qui redonnait ses charmes. Ses paumes le démangèrent au souvenir d’avoir caressé les généreux attributs. Il passa la main sur son visage, de plus en plus agité, il avait trop chaud. Par tous les diables, il ne voulait même pas de Bonnie, pas comme cela. Il ne lui avait pas accordé un second regard lorsqu’elle était apparue avec ses amies, et sans son sens de l’humour outrageant et sa langue bien pendue, il aurait continué à l’ignorer. Mais voilà, il était là, à fantasmer sur sa poitrine. Il voulait embrasser, lécher et caresser les généreux appâts torturés après les avoir libérés de la prison ridicule dans laquelle elle les avait enfermés, et ensuite il…

Jérôme se racla la gorge et reporta son attention sur le jeu de cartes. Soyez sage, Cadogan. Il fit la grimace devant l’horrible main qu’il tenait, et jeta les cartes sur la table, dégoûté.

— Je me couche, soupira-t-il.

— Pas de chance, Jerry, murmura Bonnie.

Il jeta un regard mauvais à la pile de jetons bien rangés devant elle. Il ne voyait pas pourquoi il était étonné qu’elle leur fasse mordre la poussière. Elle était profondément démoniaque. Il la regarda tirer sur le cigare et lui faire un clin d’œil en soufflant un rond de fumée parfait dans sa direction. Il lui lança un regard furieux et attrapa la carafe de brandy avant qu’elle ne le fasse. Elle en avait déjà assez bu, et il n’osait pas imaginer ce qu’il pourrait se passer s’il l’autorisait à s’enivrer. Il y avait des limites à la dépravation. Permettre à une jeune femme innocente de se couper les cheveux, de se vêtir comme un homme et d’aller parier dans les tripots miteux comme celui dans lequel ils se trouvaient, c’était assez en une seule soirée pour paver sa route personnelle vers l’enfer, merci beaucoup.

Bonnie lui lança un regard un peu énervé, mais ne dit rien. À la place, elle s’affaira à soulager les amis de Jérôme des derniers pence qu’il leur restait. Algae grogna et se mit la tête entre les mains.

— Quelqu’un devra payer mon verre, dit-il en secouant la tête d’un air lugubre. Je suis ruiné.

— Moi j’vous dis, Jerry, déclara Cholly qui jeta ses cartes en grimaçant. Si vous avez d’autres cousins, rendez-nous donc service et laissez-les chez eux.

— Vous n’avez rien à craindre de ce côté-là, marmonna Jérôme. Venez, Bart, mon vieux. C’est assez d’excitation pour une seule nuit. Je ferais mieux de vous ramener, sinon nous allons tous les deux avoir des ennuis.

Jérôme ignora les plaintes de Bonnie. Il savait bien ce que le reste de la soirée allait leur réserver ; il avait vu Gideon faire signe à une jolie serveuse d’approcher. Il s’amusa malgré lui de l’expression choquée de Bonnie lorsque la femme s’avança d’un air confiant et s’installa sur les genoux de l’homme.

— Tout de suite, Bart, dit-il en souriant légèrement d’un air narquois.

Bonnie se leva et le suivit hors de l’établissement.

Il était plus de trois heures du matin lorsqu’ils arrivèrent à Holbrooke. Par miracle, il était parvenu à remettre le cabriolet à sa place et à rentrer les chevaux sans réveiller le moindre palefrenier.

— Eh bien, j’espère que vous êtes satisfaite, terrible créature, dit-il en faisant glisser le verrou de la porte du box et en se tournant vers elle.

— Oh, oui, Jérôme, merci. C’était si drôle, n’est-ce pas ?

Il rit malgré lui et secoua la tête.

— J’imagine que oui, à partir du moment où j’ai été certain que mes amis étaient complètement aveugles et encore plus idiots que je ne le croyais. J’ai bien cru avoir une crise cardiaque la première demi-heure, je peux vous le dire.

— Vous vous inquiétez trop, dit-elle en secouant la tête.

— Et vous, pas assez, murmura-t-il.

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J'avoue avoir été surprise sur le choix de l'auteur pour le couple. Je pensais à une personne avec un tempérament un peu plus calme pour pallier la fougue de Bonnie. Plus j'avançais dans l'histoire et plus je me rendais compte de mon erreur. Au vu de son passé il lui fallait de la joie. Jérôme était donc parfait pour son exubérance. Il a été parce que j'ai pleuré et ris avec eux et pour moi c'est la recette d'un bon roman.

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Date de sortie

Les Audacieuses, Tome 6 : Danser avec le diable

  • France : 2023-04-07 (Français)

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