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Les Frères K



Description ajoutée par Cacoethes-scribendi 2020-05-07T16:09:35+02:00

Résumé

Vibrante peinture des relations humaines au cœur de l’Amérique des années soixante, Les Frères K nous emporte avec tendresse dans les méandres de la famille Chance. Entre un père aux rêves brisés et une mère obsédée par la religion, entre sirènes de la liberté et fanatisme, les enfants devront choisir leur propre manière d’appréhender un monde en pleine effervescence. Si Everett, l’aîné rebelle, cherche à renverser toute forme d’autorité, Peter, l’intello bohème, tente plutôt de construire ses propres croyances, tandis qu'Irwin, l’innocent géant, suit simplement sa foi. Mais quand viendra le temps des guerres, celle du Vietnam, celle des certitudes et celle, plus intime, entre générations, tous souffriront.

Profondément drôle, émouvante et superbement écrite, l’histoire de ces deux décennies d’amour, de colère et de regrets nous entraîne aussi bien dans l’enfer militaire du Vietnam ou dans une Inde rocambolesque digne de Wes Anderson que dans le trou le plus perdu et humide du Canada. Contée par David James Duncan, la vie de cette famille – et son éclatement – est poignante d’universalité, elle parle de nos sœurs, de nos frères, de nos difficultés et de nos moments de grâce. Œuvre solaire qui accueille à bras ouverts et où l’on trouve délicatesse et humanité, Les Frères K est une ode à la bonté capable d’adoucir les instants durs du quotidien comme d’en révéler ses éclats éblouissants.

En 1965, David James Duncan a treize ans, son frère John, qui en a dix-sept, décède des complications d’une opération à cœur ouvert. C’est en hommage à ce grand frère, que David se lance – vingt ans plus tard – dans l ’écriture de son deuxième roman, avec l’envie de savoir comment John aurait abordé la guerre du Vietnam et les changements radicaux de son pays. Il crée alors trois aînés imaginaires avec lesquels il vivra les six années que prendront l’écriture de ce livre.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par NicolaK 2023-12-09T16:52:20+01:00

S’il y a bien quelqu’un qui ne se vante pas et ne rit jamais quand il est question de Papa ou de sport, c’est Grandamer. Je ne sais pas si c’est son anglitude, l’université ou Darwin, mais quand elle vivait avec nous l’an dernier, elle a nous dit à Everett et moi que le sport avait fait de Papa un raté. Naturellement, Everett a sorti les griffes : « Si Papa est un raté, a-t-il crié, qui paie l’horrible pâtée de Gomorrhe, hein ? » Grandamer a répondu que son chien s’appelait Isadora. « Alors comme ça, on chipote sur les noms, a lancé Everett. Ok. Si tu t’y connais aussi bien en base-ball, cite-moi trois joueurs célèbres ». Grandamer était juste assez agacée pour tenter sa chance. « Babe Ruth ! a-t-elle rugi. Lou Gehrig ! Et… euh… Oscar Unitas ! »

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-01-27T14:53:22+01:00
Or

Ce roman est clairement un livre que je n'aurais pas lu de ma propre initiative à la seule lecture du résumé. En effet, le baseball et la religion sont au centre de cette oeuvre de plus de 800 pages, deux thèmes pour lesquels je n'ai que peu d'intérêt.

Alors si je l'ai lu, c'est parce que les mots de Doriane (@Yaena sur Babelio) m'ont convaincue qu'entre ses lignes se cachait un roman lumineux et chaleureux, servi par de beaux personnages, touchants par leurs fragilités et leur histoire.

*

Une grande partie du récit se déroule aux Etats-Unis dans les années 60 et 70.

Ce que j'ai trouvé particulièrement réussi est le développement des personnages de l'enfance à l'âge adulte et la manière dont l'écriture, à hauteur d'enfant au début, s'adapte et évolue, devenant plus mature au fil de la lecture.

Les personnages sont magnifiquement incarnés, complexes dans leur psychologie. Leurs personnalités s'affinent progressivement, se développant remarquablement, notamment autour de relations familiales difficiles, complexes et tendues.

« Nous étions jeunes. Nous étions arrogants. Nous étions ridicules. Parfois nous allions trop loin. Nous étions stupides. Nous avions souvent des engueulades. Mais nous avions aussi raison. »

ABBIE HOFFMAN

Principalement raconté par Kincaid, le plus jeune fils de la famille Chance, elle propose un tableau assez exhaustif de la société américaine à travers son regard. Mais très étrangement, même si j'ai ressenti sa vivacité d'esprit, son empathie, son altruisme, sa capacité à cerner les gens, son humour teinté d'ironie et de tendresse, je n'ai pas eu l'impression de le connaître intimement, en tous les cas, pas autant que ses trois autres frères.

J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre ses frères avec qui on sent une proximité et un attachement : l'aîné, Everett, anarchiste, irrévérencieux, un rebelle au grand coeur ; Peter, intelligent, rêveur, absorbé dans ses livres ; et Irwin, le plus doux, croyant et sensible.

J'ai aimé voir grandir les enfants de la famille Chance, voir leur identité se dévoiler, leur personnalité s'affirmer pour trouver leur place au sein de leur famille et dans la société américaine.

Il me reste à parler des parents autour desquels s'articulent tous leurs enfants, leurs quatre garçons et leurs deux petites jumelles. Leur vie est cantonnée dans les extrêmes.

Hugh Chance, un joueur de baseball, voit sa carrière professionnelle détruite après un accident du travail qui va l'handicaper. Sa femme Laura est une adventiste du septième jour, une femme au fort caractère, intransigeante, dévouée à son église ; chaque jour plus fanatique et acharnée que jamais, elle tente d'entraîner toute sa famille dans sa « folie ».

Alors, en grandissant, chacun des enfants choisit son chemin qui apporte son lot d'épreuves. Toutefois, au final, la famille, l'amour, le courage et le sacrifice, seront les clés qui les uniront.

*

Les tensions familiales permettent de développer dès le début des thématiques fortes autour du baseball et de la foi jusqu'à l'extrémisme religieux, puis de voir se dessiner d'autres débats autour de la politique et des problèmes sociétaux, des questions morales, du libre arbitre et de la liberté d'expression.

*

C'est un livre très long, mais l'intrigue est bien rythmée et l'écriture est simple, fluide, plaisante à lire. Les seuls temps morts où j'ai décroché, et c'est très personnel, sont les passages où il était question de baseball. Mais ils s'estompent après la moitié du roman pour ne devenir que secondaires. Pourtant, ce thème est loin d'être inintéressant car le baseball est un des sports les plus emblématiques de l'Amérique et est très représentatif de la société et de la culture américaine.

Ce que je retiens principalement de ce roman est la force de l'écriture de David James Duncan : cette famille est terriblement dysfonctionnelle et pourtant, elle s'unit face aux drames. Cela se ressent aussi à la façon dont les voix secondaires se mêlent à celle de Kincaid.

L'auteur a cette habileté incroyable à accompagner l'action dramatique et à rendre fortes, les émotions de ses personnages. J'ai ressenti dans l'écriture de la tristesse, de la nostalgie, de la douleur et du chagrin, mais également de l'amour, de la tendresse, du respect et du courage.

*

Alors, malgré le fait que je n'y connaisse rien au baseball, que je n'aime pas du tout le sport, le destin de cette famille m'a touchée. Cette lecture m'a fait rire, elle m'a réconfortée et déprimée l'instant d'après. Parfois, mes yeux se sont embués de larmes devant tant de bêtise humaine.

Et puis, le dernier quart du roman est tout simplement magnifique, les drames qui se jouent sont excessivement prenants et émouvants.

Je suis séduite, encore une fois, malgré sa longueur, par ce roman de la très belle maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture et je vous encourage, si vous aimez les beaux pavés, les belles émotions, à rencontrer les Frères K.

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Commentaire ajouté par m-am-selle 2023-08-01T20:11:18+02:00
Diamant

Je me suis totalement laisser transporter par cette histoire. On suit l'évolution de cette famille, ses joies, ses peines... On ris, on tremble de colère, de peur. Et puis on pleure aussi.

Ce qui est retranscrit ici, c'est la vie, le lien entre les membres d'une même famille, l'amour envers et contre tout. C'est splendide, rayonnant.

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Commentaire ajouté par Blandine1 2021-07-22T14:01:20+02:00
Or

J'ai failli parfois l'abandonner durant la première moitié à cause de la religion (passion de la mère) et du baseball (passion du père) qui remplissent des pages et des pages, difficile pour les non américains dont c'est le sport favori. Six enfants, dont certains sont subjugués par les entraînements du père. Enfin, quand ils grandissent, le roman devient intéressant, de par leurs parcours différents, d'autant que nous sommes en période de guerre du Vietnam. le point fort est l'amour et la solidarité familiale.

Une chose me tourmente : ma lecture précédente est 4321 de Paul Auster, publié en 2017 aux USA. Celui de Duncan en 1992. On y trouve énormément de choses communes. C'est vrai qu'il y est question du même pays et de la même époque.

Un roman plein de tendresse, d'humour et d'humanité.

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Date de sortie

Les Frères K

  • France : 1996-06-01 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • The Brothers K - Anglais

Les chiffres

lecteurs 7
Commentaires 3
extraits 15
Evaluations 3
Note globale 7 / 10

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