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Enfants dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du "Club des râtés", comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue: ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans...
Ving-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l'enfance et l'âge adulte, l'oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l'auteur de Sac d'os nous convie à un fascinant voyage vers le mal, avec une des ses oeuvres les plus amples et les plus fortes.
Le bateau plongeait, oscillait, et prenait parfois l’eau, mais ne coulait pas ; les deux frères l’avaient bien imperméabilisé. J’ignore où il finit par s’échouer, s’il s’échoua jamais ; peut-être atteignit-il la mer et y navigue-t-il pour l’éternité, comme les bateaux magiques des légendes. Je sais seulement qu’il était toujours gaillard à chevaucher les remous de l’inondation lorsqu’il franchit les limites administratives de Derry (Maine), et par là même et pour toujours, celles de ce récit
Ça est probablement son meilleur roman, travaillé dans les moindres détails, d'un réalisme palpable. King a réussi à reproduire le contexte de l'enfance, que j'avais oublié, et à me faire peur au point de vouloir fermer le livre, et me coucher en priant pour ne pas faire de cauchemars. Mais ce n'est pas mon genre et j'ai dévoré les 800 pages avec la délectation toute particulière que je ressens quand je lis cet auteur. J'ai beaucoup aimé le traitement "tour à tour" des personnages, assez pratique. A ma grande surprise, j'ai ressenti de nombreuses émotions, dont la peur, et je me suis surprise à cauchemarder une ou deux nuits.
J'ai hâte de lire la suite, même si Derry me met de plus en plus mal à l'aise...
Classé "épouvante", mais est en réalité beaucoup plus riche ! Ce livre (je ne sais pas s'il faut le considérer comme un livre ou une trilogie) parle de la souffrance des hommes en général, de la marginalité incarnée par le "Club des ratés" à la violence physique, au racisme, à l'antisémitisme, l'homophobie, en passant par les femmes battues... bref, avant d'être un livre qui fait peur, c'est un livre émouvant. Malgré tout ça, il reste très positif puisque l'horreur du "Ça" est en permanence mise en parallèle avec l'amitié et la volonté des enfants...
La narration est très construite, elle m'a même paru lourde en comparaison de l'exercice de gymnastique qu'est "Le Faon" de Magda Szabó (lu un peu avant), mais en même temps, elle souligne le déroulement inexorable des événements.
Pour citer un autre livre, j'ai été amusée de le comparer à "Hypérion", qui est construit exactement de la même façon (en tout cas les deux premiers tomes), à savoir 7 personnages qui partent se battre contre quelque chose de terrifiant et dont l'histoire est dévoilée petit à petit.
Oh, et j'oubliais : de l'humour, PLEIN d'humour ! Comme quoi un livre d'épouvante peut être joyeux ! :P
Je l'avait tellement réclamé, j'ai pris 2 ou 3 semaines pour le lire et je l'ai terminé.
Que du bonheur !!! Il était comme même assez long, car ce livre contient 800 pages, bonne chance !
Néanmoins, je trouve que certains passages étaient longs et ne servaient pas à grand chose. Surtout que contrairement à ce que mon entourage m'a dit, je n'ai pas du tout frémi. Au contraire, je pouvais lire ça le soir.
En tout cas, Stephen King a su comment manipuler l'histoire et la rendre fantastique à lire.
C'est le meilleur livre d'horreur que je n'ai jamais lu.
J’ai toujours été fan de Stephen King, ne serait-ce que par admiration. Il s’agit quand-même d’une personne capable d’écrire une quantité astronomique de livres, de faire certains liens entre eux mais aussi de rester original (de mon point de vue). Il a cependant cette habitude de faire des longueurs dans ses chapitres, de pousser la description tellement loin que je ne recommande quasiment jamais ses œuvres à un lecteur non entraîné. Quand j’ai vu que le roman que j'allais commencer faisait 800 pages, j’ai eu un peu peur.
Et bien il ne fallait pas. Certes certains chapitres sont un peu longs à mon goût. Parfois, je n’en voyais pas la fin, et ne comprenais pas l'intérêt de nous emmener là, mais le tome un est construit de telle façon qu’au final on pardonne les longueurs de Stephen King. Chaque partie à son importance, chaque sous-partie d’un chapitre nous emmène un peu plus loin au côté du personnage. J’ai adoré la structure.
Je passe en spoil de peur de vous gâcher votre lecture.
Spoiler(cliquez pour révéler)Dans Ça, on suit plusieurs personnages d’une façon plutôt étonnante. On les découvre adultes et on les suit dans leur tête pour rencontrer les versions minimoys (enfants) d’eux. C’est une façon de jongler entre le passé et le présent que j’ai adoré. Stephen King a cette façon de nous faire glisser d’un moment à l’autre qui est extrêmement bien trouvé.
Spoiler(cliquez pour révéler)Pour les personnages, je crois que je resterais éternellement la groupie de Bill le Bègue. Je ne sais pas si cela tient au fait qu’on ouvre la danse avec la mort de George, qui m’affecte assez à vrai dire, ce qui fait que j’avais déjà une forte sympathie éternelle pour le grand-frère, mais il n’en reste pas moins mon personnage préféré du groupe.
Spoiler(cliquez pour révéler)Par contre, si vous vous attendez à avoir des réponses dans le tome un, vous allez être déçu. Pour moi, il s’agit d’une énorme mise en place (800 pages on le rappelle) du terrain de jeu de King. Actuellement, il nous laisse dans l’histoire quand tout commence.
Pour moi, ce fut une lecture incroyable. Je crains toujours de lire ses œuvres parce que bon, le style de King ne me plait pas toujours. Mais là, je suis totalement prise dans le truc, fascinée.
Mitigé et frustré. Il s'agit pratiquement et entièrement d'un tome d'exposition. L'intrigue se place tout doucement, et ne démarre qu'à peine, ce qui pour 800 pages peut sembler très long. Le côté horreur est très peu présent et sert surtout de prétexte pour mettre en lumière de nombreux personnages et thèmes: l'homophobie, le racisme, la grossophobie, le féminisme, les femmes battues, la religion, les classes sociales,... Les métaphores et l'imagerie de Stephen King sont toutefois très fortes. Sa plume est très travaillée et accessible. Ne soyez pas rebutés par le côté horreur qui n'est pas vraiment au centre de ce roman.
Un très bon livre, quoi que long pour moi qui suit très peux habitué au livre de plus de 300page. Ce pavée en 2 partie de 1000 page, offre de très bonne description un vrai pression, un dégoût pour l'humain aussi.
Devant j'ai pleurer, détester des personnes, trouver des descriptions dégoûtante. Une très bonne expérience.
Il m'auras fallu cependant plusieurs temps pour le lire.
J'ai attendu pour entamer ce Stephen King car les simples extraits du film à la télévision entre deux pubs ont suffit à me terroriser enfant.
Je n'ai toujours pas vu ce film, j'attends de finir le tome 2.
Ce qui est incroyable avec Stephen King c'est son génie à décrire ses personnages, je m'en régale à chaque roman.
On pense lire un roman d'épouvante, comme Shinning, et on se retrouve à découvrir tellement d'autres choses, la peinture d'une petite ville des Etats Unis, la vie de ces petits gamins livrés à eux-mêmes, le récit initiatique...
Et j'ai eu peur, là aussi Stephen King excelle, évidemment.
Voici un roman, une histoire dont j'ai beaucoup entendu parlé, étant plus jeune, je n'ai pas réussi à voir le film, je n'aime pas les clowns !
J'ai eu l'occasion de lire ce premier tome est j'ai adoré ! Comme souvent, l'auteur aime nous plongeait dans l'horreur avec des détails croustillants mais surtout beaucoup de psychologie.
J'ai hâte de découvrir le second volet où j'imagine de nombreux mystères vont être dévoilés.
Ce livre va bien au-delà du genre de l'épouvante. Il aborde également des thèmes tels que le courage, l'amitié et la perte de l'innocence de la jeunesse.
En le lisant, vous pourriez retrouver les émotions de votre enfance : les moments de bonheur mais aussi les difficultés à l'école, les doutes concernant l'avenir, les interrogations, les premiers émois et même un certain désintérêt.
Il s'agit avant tout d'un roman remarquable sur l'amitié et sur la force que procure l'union, surtout lorsqu'on est confronté à des persécutions à l'école ou à un clown terrifiant prenant l'apparence de vos plus grandes peurs.
Résumé
Enfants dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du "Club des râtés", comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue: ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans...
Ving-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l'enfance et l'âge adulte, l'oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l'auteur de Sac d'os nous convie à un fascinant voyage vers le mal, avec une des ses oeuvres les plus amples et les plus fortes.
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