Les Tuniques bleues, Tome 15 : Rumberley
Auteur
- Raoul Cauvin (Écrivain)
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extrait
Chester : Alors, toubib ? Vous aussi, vous avez répondu à l'appel de la mère patrie ?
Le docteur : Qui ? Moi ? Ah oui ! Oui oui ...
Chester : On a senti la patrie menacée et on a pris les armes ! Bravo, toubib ! J'aime des gens comme vous et moi !
Le docteur : Pas tout à fait !
Chester : Comment ça, pas tout à fait ?! Vous vous êtes engagé, tout de même ?!
Le docteur : Oui, mais comme médecin ! Ce n'est pas pareil !
Chester : Mais si, voyons c'est pareil ! Excepté que vous maniez le couteau, les pinces et la scie à la place d'un fusil, voilà tout ! Vous vouliez servir votre pays, non ?
Le docteur : Ben oui ... mais en même temps ... Je vais vous expliquer ... J'ai fait mes études de médecin, seulement, sorti de l'école, il me manquait la pratique. Alors, j'ai pris un engagement dans l'armée, histoire de me faire la main ! Vous comprenez ?
Chester : Euh ...
Le docteur : On voit bien que vous ne connaissez pas les civils ! Ils ne font jamais confiance aux nouveaux. Ils leur faut des hommes d'expérience ... Permettez ... Et pour ce qui est d'acquérir de l'expérience, croyez-moi, la guerre est une véritable aubaine avec des avantages sérieux !
Chester : Ah oui ? Lesquels ?
Le docteur : Si vous ratez votre coup et que le patient meurt, ça ne se remarque pas trop ... Il y en a des tas d'autres qui suivent ! Tandis que dans le civil, si vous additionnez vos échecs, vous perdez votre clientèle !
Chester : Mais alors, vous vous servez de nous comme cobayes ?
Le docteur : De moins en moins ! Voilà six mois que j'exerce, vous savez ! Les échecs commencent à se raréfier ! Ne bougez pas !
Afficher en entierCommentaires récents
Dans ce tome, il est question certes de la guerre, mais plus encore du sort des nombreux blessés, qui le sont parfois gravement.
L'idée de les envoyer dans un village proche est intéressante, bien qu'un certain accueil leur est réservé.
Un nouveau personnage fait son apparition, à savoir le capitaine de l’État-major Stilman.
Le dossier en fin de tome permet de comprendre la chronologie du début de cette guerre civile, les États concernés, ainsi que certains procédés de la BD.
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Sous couvert d'humour, l'auteur fait passer des messages qui font réfléchir sur la guerre et les comportements humains lors d'une crise... Bon album !
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Un album traitant la folie et la déshumanisation des guerres modernes . Beaucoup d'humour dans les situations et les dialogues. Un bon opus.
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Des situations absurdes s'enchaînent, toutes aussi hilarantes les unes que les autres. Il y a aussi une forme de dénonciation du processus de guerre, l'abandon des blessés était chose courante.
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Pas un de mes tome préféré , bien mais sans plus , mais nos deux compères reste bien drôle.
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Ce 15éme album est vraiment un classique du genre (un des meilleurs de la série), puisqu'il contient tous les ingrédients qui en font le succès : De l'humour avec des situations cocasses et des répliques hilarantes et de l'action hautement dosée. Sur ordre de l’état-major, Blutch et Chesterfield sont chargés de ramener des blessés nordistes dans la petite ville de Rumberley. A lire pour tout public
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Décidément ce Stark est vraiment surprenant de poursuivre la bataille même s'il a été blessé. Un album intéressant.
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Un tome qui met bien en valeur ce dément de Stark, quoi qu'il arrive il pourra toujours charger!
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Date de sortie
Les Tuniques bleues, Tome 15 : Rumberley
- France : 1986-04-01 (Français)
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Résumé
Sur le champ de bataille, le sergent, grièvement blessé, est ramené à l'infirmerie. Inquiet pour lui, le caporal vient prendre de ses nouvelles mais la rencontre se termine à nouveau par une dispute entre les deux compères.
A sa sortie de l'infirmerie, Blutch apprend que le général a l'intention de lever le camp malgré l'état des blessés. Blutch, furieux, fait irruption dans la cabane de l'Etat-Major pour en savoir plus.
Le général rassure aussi vite Blutch en lui affirmant qu'il n'a pas oublié les blessés et que ces derniers seraient conduits dans un petit village charmant pendant que l'armée va reconstituer ses forces plus au nord.
Mais ce que Blutch ne sait pas, c'est que le petit village en question est un patelin sudiste pas très accueillant.
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