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Commentaires de livres faits par maneva

Extraits de livres par maneva

Commentaires de livres appréciés par maneva

Extraits de livres appréciés par maneva

date : 02-02-2015
Le 7 juin 1983 un avion se pose sur l'aréoport de balice près de cracovie. Il en descend des passagers en provenance des Etat-Unis. Cyla Zacharowitz regarde autour d'elle à la recherche de quelqu'un, et son regard tombe sur un homme maigre. Il à trente neuf roses rouges dans la main, une pour chaque année passée depuis Auschwitz. "Tant d'années", se dit Cyla Zacharowitz. Ils se regardent. "Comme tu es devenu sérieux" dit-elle. Et Jerzy bielecki répond : "Mais toi tu n'as pas changé."
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Le soleil était depuis longtemps passé sous la ligne d'horizon, cédant la place à une myriade d'étoiles étincelant autour de la pleine lune. Les clients qui s'étaient fait de plus en plus nombreux au fil de la soirée s'étaient dispersés sur la plage et un groupe de musiciens se mit à jouer, donnant le signal de départ des festivités nocturnes de Waikiki. Outre le clair de lune, des guirlandes de lanternes colorées accrochées aux arbres et aux poteaux tenaient lieux d'éclairage. Les gens lançaient des cris de joies et s'assemblaient sur le sable pour danser avec des éclats de rire, un verre dans une main, celle de leur partenaire dans l'autre. Une vrai publicité d'agence de voyages. Une ambiance géniale.
Jax entrelaça leurs doigts.

- Viens !

Vanessa le suivit avec joie et se joignit avec lui à la foule des danseurs. Elle avait toujours aimé se retrouver au centre de la fête et se souvenait pas de s'être abstenue une seule fois de fouler le dance-floor à une soirée. La musique s'immisça dans son corps, l'incitant à onduler et à se déhancher en rythme. Elle aimait se mêler à la foule, se fondre dans une nuée de corps moites se frottant lascivement les uns contre les autres.
Dés qu'elle eut trouvé l'endroit qui lui convenait, elle se mit à bouger, aussitôt imitée par Jackson. Les hommes qui ont le sens du rythme ne sont pas légion, mais Jackson était du nombre. Il plaça une jambes entre les siennes pour remuer le bassin en même temps qu'elle, leurs hanches ondulant au rythme de la musique.
Vanessa noua ses doigts autour de sa nuque et renversa la tête en arrière pour croiser son regard.

- Non mais regardez-moi ça... Patrick Swayze en chair e en os !

- Danser, c'est comme faire l'amour. Il s'agit seulement de bouger en rythme avec son partenaire. De trouver un rythme à deux. C'est un peu comme faire l'amour debout, ajouta-t-il avant d'approcher ses lèvres de son oreille. Je pense avoir prouvé ma compétence dans ce domaine aujourd'hui, mais si tu veux que je te rafraîchisse les idées, je serai ravi de le faire.
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Petit à petit, un bruit de chute d'eau parvint à ses oreilles et elle aperçut la lumière au bout du tunnel de végétation dans lequel ils se trouvaient. Un frisson de curiosité mêlée d'impatience la traversa. Elle commençait peut-être à prendre goût aux surprises, finalement.

- Et voilà, annonça-t-il en la prenant par la main pour la faire franchir la fin du tunnel. Je te présente les chutes de Maris.

- Oh, Jackson !

Devant ses yeux éblouis, elle venait de découvrir un bassin d'eau claire cerné de hautes falaises drapées de végétation foisonnante, une chute d'eau majestueuse franchissant le sommet de l'une d'elles pour retomber en une gerbe d'écume spectaculaire et parsemée d'arcs-en-ciel issus de la réfraction de la lumière du soleil.

- Ton endroit préféré de l'île, dit-elle en tournant les yeux vers lui.

- Oui. C'est ici que je viens pour réfléchir et me détendre. Enfin les trucs habituels, quoi.

Elle rit et contempla la scène qui s'offrait à ses yeux.

- Je n'ai rien vu d'aussi époustouflant.

- Moi, si.

Le son de sa voix lui fit tourner les yeux vers lui et quand elle découvrit le regard ardent qu'il posait sur elle, la signification de sa réponse devint évidente. En temps ordinaire, elle aurait lancé une espièglerie du genre "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute", mais elle découvrit que sa gorge était complétement sèche et que son sens de la répartie semblait l'avoir abandonnée.
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- Reid, je...

Elle n'acheva pas sa phrase et il redouta soudain le pire.

- Qu'Est-ce que tu en penses ? C'est bon, tu sais, je suis prêt à entendre la vérité.

Elle tourna vers lui un regard embué de larmes.

- C'est magnifique. Tu as un talent incroyable, fit-elle en reportant son attention sur le dessin. Tu m'a rendu... belle.

Les pas de Reid résonnèrent dans le silence de la pièce quand il se rapprocha d'elle pour la prendre dans ses bras. Il porta une main à son visage et, de son pouce, effaça la larme qui coulait sur sa joue.

- C'est là où tu te trompes, Lucie. Il m'a fallu recommencer plusieurs fois pour réussir à capturer ta beauté.
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Leurs regards se croisèrent et ils s'immobilisèrent.

- Lucie ?

- Reid ?

Cela faisait au moins six ou sept ans qu'il n'avait pas revu la petite sœur de son meilleur ami. Avec son visage bouffi par les larmes et ses yeux rougis, il n'aurait pas été certain de la reconnaître. Mais la tache de rousseur en forme de cœur qui ornait le coin de son œil gauche l'avait trahie. On l'apercevait à peine derrière les grosses montures de ses lunettes rectangulaires.

- Oh, mon dieu, lâcha-t-elle en le prenant par la taille.

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas croisé un natif de Sun Valley et, en dehors du frère de Lucie, cette dernière était bien la seule qu'il avait envie de revoir. Il la serra dans ses bras et le parfum aux notes fleuries et printanières de sa chevelure, si différentes des essences lourdes et entêtantes qu'il avait l'habitude de sentir sur les femmes, effleura agréablement ses narines.
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Il ouvre la grande baie donnant sur la terrasse. Il fait encore très doux ce soir. Tandis qu'il se charge de verser le vin, j'aperçois les flashs par centaines qui illuminent la tour Eiffel, il est 23 heures juste. Je souris bêtement.

- Qu'est-ce qui t'amuse à ce point ? remarque-t-il.

- Quand j'étais jeunes, j'ai souvent rêvé que mon prince charmant m'emmenait tout là-haut, dis-je en désignant le sommet de la tour. Il mettait un genou à terre, me clamait son amour. Et à ce moment-là, la tour se mettait à étinceler.

- Et ? m'encourage-t-il, sérieux.

Je me retourne vers lui et j'accepte le verre qu'il me tend.

- C'est tout !

- Comment ça, c'est tout ? Pas d'applaudissements des touristes ? Pas de cheval blanc, de lit à baldaquin et de nuit d'amour ?

- Non, rien de tout ça. Dans mes rêves, il n'y a jamais personne d'autre. Je crois que je me moque tellement de ce que pensent les gens, leur avis, leur jugement m'est indifférent... alors pourquoi voudriez-vous que j'attende des applaudissements pour quelque chose qui ne regarde que moi ?

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- Dan? tu veux un verre? lance-t-elle vers la porte entrouverte.

Mon coeur fait un bond et je me fige une seconde... une seconde de trop.
La porte de la chambre s'ouvre, et le parfum dont les effluves si familiers auraient dû m'alerter dès que je suis entrée me heurte de plein fouet. Daniel s'arrête net sur le seuil et me dévisage, incrédule.

- Cali? souffle-t-il.

Mon prénom dans sa bouche m'affole. Je sens l'urgence de la fuite. Sans prendre le temps de m'excuser, je fais demi-tour et fonce vers la sortie. Il est cependant plus rapide que moi et se met en travers de mon chemin. Je voudrais récupérer mon bras, qu'il a empoigné si fortement qu'il me fait mal. Je lutte déjà contre les larmes et, heureusement pour moi, c'est la colère que je ressens qui est la plus forte, la colère de m'être stupidement fait avoir. Je réclame qu'il me lâche, mais il ne l'entend pas de cette oreille.

- Tu ne te sauveras pas deux fois de la même façon, me prévient-il.

La voix fluette de la blonde s'élève derrière nous.
- Dan? Il y a un problème? Tu connais cette fille?

Il ne relève pas et continue de me fixer intensément.

- Je vous en prie, monsieur Sitrange, j'ai...d'autres choses à faire.
- Ca, je m'en moque bien, rugit-il.
- Vous oubliez que je ne suis plus à votre service exclusif, j'aboie.
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Soudain, Martino se tait. Eh bien, il en tire, une tête! Qu'est-ce qu'il peut bien vouloir me dire?
- Mais euh... Avant, il y a quelqu'un qui aimerait te voir.
- Quelqu'un?
- Oui, juste là, dehors.
- C'est qui?
- Attends...
- Je ne risque pas de m'envoler, tu sais...
Je le regarde s'approcher de la porte et s'engager dans le couloir.

Quelques secondes plus tard, la silhouette d'un homme apparaît dans l'embrasure de la porte, une silhouette que je pourrais dessiner les yeux fermés. Cette ligne d'épaules, ce torse large...
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Nous restons allongés là, agrippés l'un à l'autre. Nous ne sommes plus deux. Telle une boule d'énergie vibrante, nos corps et nos âmes sont désormais soudés, et se mélangent à tout ce qui nous entoure. Nos deux cœurs battent à l'unisson avec le coeur de la terre.
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Une vague de chaleur déferla dans mes veines et mon corps se raidit impatiemment. Mes paupières se fermèrent et ses lèvres caressèrent les miennes une fois, puis une seconde, comme si elles devaient refaire connaissance. Ce contact léger, presque inexistant, était éprouvant au possible.
Cam bascula son poids sur son bras gauche et, de l'autre main, s'attarda sur ma joue. Il m'embrassa à la commissure des lèvres, puis de l'autre côté, avant de glisser sa paume dans le creux de ma nuque. Sa bouche traça un sillon le long de ma mâchoire, jusqu'à mon oreille. Un nouveau frisson me fit tressaillir, ce qui occasionna chez lui un ricanement grave et rauque. Il baisa de nouveau ce point sensible juste sous mon lobe, et un gémissement me naquit dans la gorge.
- Bonne nuit, Avery.
Puis il m'embrassa, il m'embrassa exactement comme il l'avait fait avant de rentrer chez lui le soir de notre premier rencard. Il m'embrassa tel un homme en manque d'oxygène qui n'aurait pu trouver son salut que dans ma bouche. La main derrière mon cou me maintint en place, et je restai dressé sur mes coudes pour l'encourager à me dévorer. C'était le seul terme approprié à notre baiser.
Cam me dévorait littéralement.
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Il semblerait que toute ma vie
Je n'aie fait que tomber,
Echouer,
Lutter,
Gardant à peine la tête hors de l'eau.
Et puis un jour,
Je t'ai vue, toi
Debout sous un arbre en fleur,
Tu refusais de pleurer,
Mais déjà j'avais vu
Le poids de la douleur dans tes yeux,
Et déjà j'avais voulu,
là sous cet arbre,
Te la prendre toute entière.
Mais je n'avais aucun mot pour te guérir,
Je n'en avais aucun pour me guérir moi,
Et maintenant que le destin à choisi
De nous unir l'un à l'autre,
Malgré les années entre nous,
Malgré le poids de la douleur
Derrière nos deux regards,
Malgré les fantômes qui nous suivent
Comme des âmes envoûtantes et brumeuses,
J'essaie encore de trouver les mots pour te guérir,
Pour prendre ton chagrin et le faire mien
Afin que tes beau yeux puissent sourire,
Afin que tu sois en paix.
Et maintenant que le destin a choisi
De nous unir l'un à l'autre,
Je ne peux pas résister à l'envoûtement de tes yeux,
La tentation de ta beauté,
L'enchantement de ta voix
Qui murmure mon nom
Dans le réconfort obscur de mes draps,
Je ne peux pas de résister, bébé,
Parce que je te succombe encore,
Je ne peux que te succomber.



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Au moment ou elle me tourne le dos, j'aperçois quelque chose qui me glace d'effroi. Sur son dos nu est dessiné le même tatouage que celui de Léonardo, ce symbole étrange en forme d'ancre, mais qui n'est peut être pas une ancre... Je me sens mal, qu'est-ce qu'il se passe, mon dieu ?

- Allô ? fait la belle inconnue en décrochant le combiné. Oui, c'est bien Lucrezia.

Un temps.

- Oh, salut Antonio.

L'associé de Léonardo. A l'entendre, on dirait qu'elle le connaît bien.

- Oui, je suis arrivée hier...

Lucrezia. Je regarde à nouveau son dos ou est gravée une vérité limpide, une vérité que je n'avais même pas soupçonnée mais qui maintenant, pour une raison étrange, me semble presque évidente. Lucrezia est la clé du mystère, l'élément qui me manquait depuis que j'ai commencé à tomber amoureuse de Léonardo.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Les mots de léonardo ramènent à la surface tous ces souvenirs du passé et les éclairent d'un jour nouveau. S'il m'a quitté, ce n'est pas parce qu'il s'était lassé de moi, mais parce qu'il s'attachait trop à moi. Il souffrait lui aussi, mais je l'ignorais.

- Mais alors, pourquoi es-tu revenu ? je lui demande d'un ton rageur, impuissante.

S'il n'était pas réapparu dans ma vie ce jour maudit, je serais encore innocente, je me laisserais bercer par l'illusion de pouvoir être heureuse.

- Parce que c'était plus fort que moi. Quand je t'ai vue, je suis resté comme paralysé pendant quelques secondes. Alors j'ai fait une espèce de pari avec le destin. J'ai mis ces graines de grenade dans ton assiette. Si tu comprenais ce qu'elles voulaient dire, si tu venais à moi, je prendrais ça comme un signe. Sinon, je te laisserais partir pour toujours. Tu connais la suite... J'ai tout fait pour me convaincre qu'au fond j'étais encore en train de m'amuser, que j'avais un petit faible pour toi, rien de plus. En réalité, je me cherchais juste une excuse pour me sentir autorisé à te revoir encre, et encore... jusqu'à cette dernière nuit. J'ai enfin compris que ça ne servait à rien de me mentir à moi-même. Et de te mentir à toi.
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Je repère notre voiture qui s'avance dans le virage. Je dois agir rapidement. J'ai un plan très vague en tête, je grimace en me penchant en avant, une main sur le ventre.

- Ca va, Ben ? demande Will,les sourcils relevés.

- Oui, oui, dis-je en faisant un geste réconfortant. Mon ventre est un peu... Mon ulcère fait des siennes.

Max plisse les yeux:
- Tu as un ulcère ?

- Oui, fais-je en hochant la tête et en imitant une respiration hachée.

- toi. un ulcère, répète-t-il.

Je me redresse un peu.
- Il y a un problème ?

Il se gratte les sourcils et me scrute, sceptique.

- Je dois avoir un peu de mal à me faire à l'idée que le génial et puissant Bennett, dont la pression artérielle ne bronche jamais même dans les réunions les plus stressantes, lui qui se fout de l'opinion des autres (il se désigne, ainsi que Will et Henry)... même de la nôtre... ait un ulcère.

Notre voiture se gare devant nous au moment ou un taxi s'arrête devant Sara et Chloé.

- Eh bien, j'en ai un.
Nos yeux se rencontrent. Le chauffeur ouvre la portière et attend. Tout le monde attend, les yeux roulant de max à moi.
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- C'est rare que j'aie peur. J'ai eu peur le premier matin, quand j'ai ouvert les yeux et que tu n'étais plus là. J'ai eu peur quand tu m'as quitté, après vegas. J'ai eu peur quand j'ai cru que j'allais devoir annoncer à mon père que trenton était mort dans cet incendie. Mais quand je t'ai vue de l'autre côté des flammes, dans la salle...j'ai été terrifié. J'étais à quelques mètres de la sortie, la porte était là, toute proche... et je n'ai pas pu avancer.

Je redressai la tête pour le regarder.
- Comment ça? tu es fou?

- Rien n'a jamais été plus clair dans mon esprit qu'en cette minute. J'ai fait demi tour, j'ai retrouvé le chemin jusqu'à la pièce ou tu te trouvais. Plus rien d'autre n'avait d'importance. Qu'on s'en sorte ou pas, ce n'était pas le problème. Je voulais juste être avec toi, quoi qu'il arrive. La seule chose qui me fait peur, c'est la vie sans toi, Abby.
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La sonnerie de l'entrée bourdonna à nouveau.
- J'arrive! s'écria lyssa en terminant au pas de course sa traversée du salon.
Elle tourna la poignée et ouvrit la porte.
- C'est pour quoi? Je dois signer quelque ch...?
Elle n'acheva pas sa phrase. La tête penchée en arrière, elle contemplait un regard bleu saphir d'une intensité incroyable. Le type immense qui se tenait sur son seuil était d'une beauté à couper le souffle.
Elle en resta bouche bée.
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Je jette un coup d'oeil à l'horloge du tableau de bord, et la date éclairée en rouge. 5 mai. Il y a un an exactement, je regardais chloé descendre de l'avion de san diego, les épaules contractées par la douleur et la colère, parce que je lui avait fait porter le chapeau alors qu'elle m'avait couvert avec un client. Le jour suivant elle avait démissionné. Elle m'avait quitté. Je cligne des yeux, en essayant de déloger le souvenir de mon esprit. Je me rappelle qu'elle est revenue. Nous avons fait en sorte que cela fonctionne entre nous pendant les onze derniers mois et malgré toute ma frustration à cause de mon planning de travail. Je n'ai jamais été aussi heureux. Elle est la seule femme que j'aie jamais désiré.
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La morale exigerait que je sois choquée de cette proposition, que je me lève dignement et que je quitte séance tenante la table à laquelle j'ai commis l'imprudence de m'asseoir. Mais sa franchise me plaît.
Pour avoir pénétré l'intimité de cet homme si sensible sous la cuirasse, je sais qu'il souffre et s'inquiète. Par fidélité à la mémoire de son épouse, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son petit-fils.
Par ailleurs, philippe n'a pas manqué de m'attirer à distance. Il est comme son grand-père, séduisant et charismatique, ses messages sont emprunts d'une brillante érudition et d'une intelligence indéniable, saupoudrée d'un humour grinçant.
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- Allons chez moi, lui dis-je dans un murmure.
Mais non. Il me prend par la main et m'entraîne jusqu'à une volée d'arcades qui s'ouvrent d'un côté de la rue - presque un petit tunnel qui mène dans une cour fermée, plongée dans le silence. Il avance sans hésitation, comme s'il connaissait l'endroit. Sous ces arcades se trouve une vieille porte cochère encastrée dans un mur. Léonardo me plaque contre le bois et m'attrape par les fesses. Mon bassin collé au sien, je peux sentir son excitation.
- Qu'est ce que tu veux faire ?
Je crains sa réponse.
- La même chose que toi, me répond-il en me mordant le cou.
- Ici ?
- Pourquoi pas ?
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date : 13-01-2014
Il tapote le micro et le bruit qui résonne dans la salle me fait sursauter. Je me tourne et vois Jamie se précipiter vers moi en ouvrant de grands yeux.
Sur la scène,Damien contemple l'assistance, avec autant d'assurance que s'il s'apprêtait à faire une présentation à un client dans son bureau.
- J'avais prévu de chanter "don't go breaking my heart", d'Elton John et kiki Dee, mais j'ai un peu de mal à organiser la logistique du duo.
Je sens les yeux de l'auditoire se poser sur moi. Je ne suis pas difficile à repérer, surtout avec le rire tonitruant de Jamie qui me désigne de l'index. Je porte une main a mon front et baisse la tête pour dissimuler ma gêne, ne sachant plus trop si Damien m'amuse ou m'agace.
Cela dit, je me suis fourrée toute seule dans ce pétrin. C'est peut être l'idée de Jamie au départ, mais je l'ai approuvée haut et fort. J'aurais dû me douter que Damien trouverait un moyen de retourner la situation à son avantage.
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date : 13-01-2014
Un fossé s'était creusé entre ma mère et moi, un espace froid que je ne pouvais franchir.Plus jamais elle ne s'arrangeait avec un voisin pour me faire la surprise de venir me chercher à la sortie de l'école. Plus jamais elle n'écoutait mes bavardages en souriant, et plus jamais elle ne passait des heures à me confectionner de jolis vêtements. Ma mère aimante et gaie avait cédé la place à une étrangère qui avait progressivement envahi son corps, jusqu'à ce que la mère que je connaissais ait tout a fait disparu et cette étrangère avait peu de temps pour moi. Comme je ne comprenais pas ce que j'avais fait de mal, j'étais de plus en plus déconcertée,malheureuse et seule.
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Je me contente d'un signe de tête quand il sollicite mon regard avant de refermer la porte. Durant toute la nuit je pense à lui. Je comprend mieux son comportement bizarre, sa façon de humer l'air avec application, les yeux fermés. Quelle odeur puis-je donc avoir ? Je suis d'une maniaquerie au niveau de l'hygiène... je doute sentir à ce point. Mais après tout ne m'a-t-il pas assuré pouvoir sentir si benjamin... ? Le jeu auquel j'ai accepté de me soumettre me donne des scrupules et je me résous à en faire le moins possible.
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J'aime l'affrontement, les joutes d'esprit auquel mon mari m'a initiée. Et j'ai enfin un adversaire à ma taille. Alexis Duivel, n'aurait pas en effet, meilleure avocate que moi. Une petite question me taraude cependant, qu'a pu dire son père à mon sujet pour motiver son fils ? Je ne désespère pas de le découvrir sans m"abaisser à poser la question.
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Je préfère garder le silence. Ollie et elle m'ont fait réfléchir. Je dois le reconnaître, je ne sais pas grand-chose sur Damien Stark. Je n'en sais pas plus que le commun des mortels, excepté quelques détails intimes. Mais l'homme lui même ? Dans le fond, qu'ai-je vu du vrai Damien Stark ?
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Je me demande souvent combien d'enfants comme elle ont traversé cet enfer et survécu, et doivent maintenant continuer à vivre, sans les êtres qu'ils aimaient. Tant de souffrance et tant de peine.
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Mes parents ne buvaient pas, et ne fumaient pas non plus. Moi j'ai commencé par ça à treize ans environ. J'était très gamine, mais physiquement j'avais l'air plus âgée. J'ai démarré à fond, immédiatement, et presque à en crever, pour gommer mon mal-être. Je me lâchais, je n'étais plus dans la raison, mais dans l'explosion. Le carcan d'adolescent se resserrait, il m'écrasait de plus en plus, me rendant incapable d'être tout simplement moi-même. J'avais l'impression qu'il s'assouplissait quand je buvais, que j'arrivais à être un peu plus vivante, à me sentir mieux pour communiquer avec les autres.
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