Maxime Terrier, Tome 1 : Une virée chez les Ducs

Imaginez un voleur sans cervelle qui tente de passer au crible son prochain lieu de vol. Il doit en référer à son chef. Malheureusement, sa sortie en fanfare lui fait rencontrer un autre couple de voleurs. C’est ce qui arrive à Maxime Terrier, dit p’tite tête. N’aimant pas trop la police, il suit la voisine chez elle. Il se retrouve à planifier un vol et un rôle lui est proposé. P’tite tête est heureux de ne plus dormir à la belle étoile. Il intègre le manoir avec la bande et la bénédiction de la Duchesse. Malheureusement, p’tite tête a à peine le temps de poser ses bagages que le Duc rend son dernier soupir, aidé par un couteau entre ses omoplates.

Qui a osé faire ce crime de lèse-Duc ? Pourquoi ? L’auteur nous décrit la scène de manière hilarante. « Laurel et Hardy », les policiers, sont en goguette, pour trouver celui qui a porté le coup fatal au maître de maison. Il faut dire que chacun a un squelette dans son placard. La veuve est théâtrale, dans sa prestation. Chacun s’exprime selon son rang. P’tite tête, cache un chien dans sa chambre. Aurait-il fait taire le Duc pour que ce dernier ne divulgue pas son secret ? Et l’invité anglais? Aurait-il occis le Duc pour hériter de ses parts de leur société ? Voici une enquête qui nous apprend beaucoup sur les habitants des lieux. Lequel est coupable? L’auteur a beaucoup d’humour et nous fait rire durant toute notre lecture.

Les personnages atypiques terminent ce tableau digne d’un vaudeville. La Duchesse, une Castafiore sans la chanson, assume son veuvage avec classe et un chouïa de peine. Elle est à deux doigts de s’évanouir. Dans un fauteuil de luxe, de préférence. Une enquête sera menée tambour battant. Tout le monde aura son idée bien arrêtée sur l’assassin. C’est l’avantage du vivre-ensemble. La maréchaussée n’a qu’à bien se tenir car la relève a des idées lumineuses. Ce polar est truculent et pourvoyeur de crises de fou-rire. Dans ce vaudeville ducal finira-t-on par trouver l’auteur du crime de lèse-Duc? Le dénouement sera à la hauteur des personnages hauts en couleur.

Hep, ça vous dit un petit tour chez la Duchesse ? Alors, attention, n’oubliez pas les patins lorsque vous marchez sur le parquet, il ne faudrait pas s’attirer l’ire de Marie-Ange, la cuisinière aussi aimable qu’une porte de prison. On y va !

Maxime, dit « P’tite tête » était en repérage chez la duchesse pour un futur cambriolage, quand il s’est fait pincer par les voisins : Juliette, femme de chambre de la duchesse et son mari Bébert. Les deux escrocs se servent déjà à l’occasion chez la patronne, notamment les bouteilles de la cave, ils proposent à Maxime de s’associer à eux pour vider le coffre du duc. Ils ont un plan génial, il suffit de faire embaucher Maxime, qui sera dans la place avec Juliette pour mener à bien leur petite affaire ! Jusque là, tout va bien !

Inutile de vous dire que nous allons très vite comprendre pourquoi Maxime est surnommé « P’tite tête »… D’abord, il n’aurait peut-être pas dû adopter « le clodo », un chien qui lui faisait de l’œil dans la rue et qui va lui poser quelques problèmes, mais que voulez-vous, ce jeune homme a bon cœur ! Ensuite, il y a Élodie, nièce de la duchesse qui va débarquer pour quelques jours, puis, un malheur n’arrivant jamais seul, vont arriver Archibald Simpson, associé du duc et Guy la Grufferie, cousin de la duchesse. Avec tout ce beau monde, difficile d’aller fouiner dans le bureau du duc et d’aller mater le coffre !

Malgré tout ce brave et naïf garçon va tenter d’aller au bout de sa mission, et il y met beaucoup de bonne volonté ; apparemment ça ne suffit pas toujours.

Pas de bol, avant qu’il n’ait eu le temps de faire les repérages nécessaires, ce cher duc est retrouvé complètement refroidi dans son bureau, avec un couteau planté dans le dos ! Évidemment, ça complique la tâche !

Qui dit cadavre, dit enquête ! La police ne va pas tarder à débarquer et à fureter dans toute la maison, ainsi qu’à poser un tas de questions à tout le monde ! Là, je me suis dis, on est dans la panade, manquerait plus que nous fassions partie des suspects !

Vous l’aurez compris, Dominique FAURE nous a concocté une enquête, dont le but est de nous divertir et surtout de nous faire rire. Entre situations cocasses, jeux de mots et autres loufoqueries, l’autrice nous fait passer un joyeux moment, mais le suspense est toutefois présent, car il faut démasquer le coupable, ce qui n’est pas une mince affaire !

Alors, qui a trucidé le duc ? Allez-y, je prends les paris !

Bref, un vaudeville avec une enquête menée tambour battant, sous le signe de l’humour, à lire pour le plaisir et éventuellement à offrir (petit rappel, noël approche…)

À lire en se tenant éloigné des armes blanches, installé(e) dans votre salon (inutile de prendre les patins) en dégustant du cassoulet avec une bonne bière ! Bonne lecture !

Moi qui suis plutôt adepte des histoires sombres je me suis laissée entraîner avec plaisir et délectation dans ce vaudeville regorgeant de situations rocambolesques et cocasses, avec des personnages hauts en couleur et fantasques, une plume habile, ciselée et drôle avec un vocabulaire d'une grande richesse, ainsi qu'une intrigue aux petits oignons au final surprenant.

Premier livre audio pour moi et j'ai passé un très bon moment, en plus on sent que Dominique Faure s'y amuse beaucoup et c'est contagieux.

La couverture nous offre un trombinoscope des personnages de l’histoire et nous met déjà dans l’ambiance.

Dès les premiers mots, j’ai fait une plongée directe dans un univers loufoque avec des personnages légèrement caricaturaux mais totalement attachants.

Ils sont hauts en couleur et plein de gouille.

Ils sont prêts à tout pour servir leur propre intérêt.

Maxime Terrier, dit P’tite Tête est un jeune homme qui m’a fait sourire plus d’une fois.

Il a un léger problème avec les différentes expressions de la langue française et il est un peu en décalage avec la vie. Il forme une équipe de choc avec son chien, qui paraît parfois plus réactif que son propriétaire.

J’ai adoré la Duchesse avec ces airs de à la Castafiore.

J’ai eu la sensation d’être au cœur d'une pièce de théâtre burlesque qui nous offre un très beau panel de personnages mais aussi une intrigue bien ficelée et pleine de rebondissements, cette histoire est originale et dynamique.

L’auteure joue avec les mots et la langue française, elle m’a fait penser aux sketch de Raymond Devos avec quelques intonations à la Audiard.

L’histoire est bien équilibrée entre l’action et l’humour des acolytes.

Elle joue avec sa voix pour nous offrir des accents et des intonations pour rendre les textes prenants et addictifs.

Ce roman m’a donné le smile.

J’avoue avoir eu un petit pincement au cœur au moment de les quitter…

Dominique Faure m’a gentiment contacté afin de me proposer son roman 𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙧𝙚́𝙚 𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙡𝙚𝙨 𝘿𝙪𝙘𝙨, 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘯𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘔𝘢𝘹𝘪𝘮𝘦 𝘛𝘦𝘳𝘳𝘪𝘦𝘳, non pas en papier, non pas en numérique, mais en audio. J’ai tenté l’expérience. Avec les audios, j'ai vraiment du mal à rester concentrer, mais là j’avoue m’être laissé captiver par cette histoire rocambolesque et drôle.

Dominique a une voix hypnotique, raffinée et claire. Elle sait donner les intonations qu’il faut au moment où il faut, elle prend un air snob ou familier selon qui parle. Elle nous donne aussi de l’accent anglais, c’est vraiment très plaisant à écouter.

Maxime Terrier, apprenti voleur, croise un jour le chemin de Juliette et Bébert, deux escrocs notoires qui vont l’entraîner dans « un coup » qui devrait leur rapporter gros. Il se fait donc engager en tant que valet de pied (qu’est-ce donc un valet de pied ? Se demande-t-il ?) chez la Duchesse Estelle de Gropoix, grâce à Juliette qui y est femme de chambre. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Le Duc va être retrouvé mort dans son bureau. Que c'est-il donc passé ?

Les personnages se croisent, s'observent, se soupçonnent. Il va se succéder des situations extravagantes, comiques, qui m’ont fait penser à des saynètes de pièces de théâtre à la façon de Molière et les fourberies de Scapin. Un mélange tragi-comique et d’enquête à la Agatha Christie avec son Hercule Poirot.

Les protagonistes sont tous attachants et très bien décris. Maxime Terrier, dit P’tite tête, est maladroit dans ses gestes et dans son langage, et peut se montrer naïf. Clodo, c’est le chien qui va lui tenir compagnie en secret dans la grande maison, nous assisterons alors à des scènes cocasses. Et puis on fait connaissance avec Archibald Simpson, anglais et associé du duc, Guy de La Grufferie, le cousin de la Duchesse, Élodie sa nièce et Marie-Ange Pilpic la cuisinière des lieux.

Une belle brochette de personnages qui font de cette histoire une comédie sympathique avec une intrigue qui sera dévoilée à la fin avec brio dans une scène funambulesque et vraiment très amusante.

J’ai passé un excellent moment d’écoute et je pense que j’aurai pris autant de plaisir en le lisant, car la plume de Dominique Faure est très belle par la richesse de son vocabulaire et son très joli phrasé.

Je le conseille vivement à toutes et tous qui souhaitez, vous divertir pour sortir un peu de la monotonie.

À bientôt pour une nouvelle chronique.