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Commentaires de livres faits par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres par MissChocolatineBouquine

Commentaires de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Nouvelle duologie, nouvel univers et nouveaux enjeux, Cassandre Lambert nous plonge au cœur d’une société matriarcale. 

 
La belle Sapientia (littéralement sagesse) est un havre de paix où chaque femme a une place définie au sein de cette société régie par des rites, des croyances et une peur viscérale des hommes qui exilés sur une île insalubre ne servent qu’à la reproduction, font office d’homme de compagnie (tenus en laisse), travaillent aux champs. Seuls quelques-uns ont l’immense privilège d’être considérés comme des hommes de confiance. 

 
 Mais quelque part un nouveau vent se lève emportant la contestation.

 
Ce premier tome pose les bases d’une grande histoire. Personnages charismatiques, décors dignes des plus grands péplums, intrigue trépidante, Cassandre Lambert ose explorer l’extrême pour pointer du doigt les travers d’un monde exclusivement matriarcal. Roman engagé, féministe, sans aucun doute mais qui a l’honnêteté de débattre de sujet sérieux. Oppression sociale, injustice et racisme sexués, sororité malsaine, abondance, violence, une histoire qui veut intense et captivante. Un sujet actuel, vous en conviendrez, où chaque jour est un combat contre le féminicide, le viol, les humiliations, les mariages arrangés et tant d’autres. Cassandre Lambert ouvre la voie du débat et notamment pour les plus jeunes : est-ce que notre société contemporaine peut tendre vers une égalité des sexes et des genres ? 

 
Ce premier tome est un peu lent à mes yeux mais le twist final laisse présager une suite d’une autre teneur. J’attendrai donc ce second tome pour me faire un avis général sur cette duologie.

 
Cassandre Lambert aime se démarquer du monde littéraire avec des personnages féminins forts et convaincus que le monde peut devenir meilleur. 

 
Est-ce que la sagesse anéantira la peur ?
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Comment ne pas être happée par cette magnifique couverture ?

 
Jordan Ifueko nous plonge dans un univers de magie, de mythes et de malédictions. La terreur qui a décimé les douze royaumes. Un héros qui repousse le mal et qui les unifie. Une paix qui dure depuis des siècles. Mais un vent nouveau semble gronder venant des profondeurs et du désert invitant au changement.
Une petite fille enfermée dans une immense demeure que personne ne peut voir. Un prince intimidé par ses devoirs. Une rencontre fracassante. Ils grandissent ensemble chacun avec leurs démons. Elle, Tarisaï, devra le tuer. Lui, Dayo, devra régner.

 
Les griots chantent au rythme des tambours. Le peuple menace. L’obscurité gronde. Le sang coule. Arriveront-ils à vaincre la malédiction ?

 
Ce roman est vraiment une pure merveille. La majeure partie du roman nous plonge dans les traditions africaines. Mille couleurs m’ont éblouie et façonnent un récit totalement immersif. L’auteure s’applique avec les détails et met un point d’honneur à nous faire comprendre les enjeux et surtout les conséquences. Les personnages sont finement ciselés. Un voyage réussi. L’action n’apparaît qu’aux derniers chapitres et nous promet un tome 2 haletant. La richesse de ce roman se trouve, sans contexte, sur la mise en avant de la culture africaine. Il en émane une très grande force. J’ai adoré la musicalité qui en découle. L’harmonie des mots. Les personnages sont fascinants et découlent d’eux une certaine aura.

 
Un roman à découvrir absolument.
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date : 23-12-2022
Voici un achat totalement influencé par booktok et j’ai longtemps hésité à vous délivrer mon avis. 

Le speech est plutôt attrayant. La couverture joue son rôle. Et pourtant rien ne va à mes yeux. J’ai toujours tendance (à tort peut-être) à fuir tout roman qui se vante de faire tant de vues sur wattpad surtout quand il s’agit d’une romance et de surcroît éditée dans une grande maison d’éditions. Je suis peut-être maso de vouloir toujours tenter l’aventure mais j’espère toujours tomber sur l’exception qui ne confirme pas la règle.

Ces quelques lignes t’ont déjà indiqué mon avis sur cette dark romance (assez légère soi-disant passant). Il me semble légitime de me poser certaines questions. Est-ce qu’un travail éditorial a été effectué ? Est-ce juste un copier/coller (wattpad/édition) ? 

Oui parce que le potentiel est là camouflé entre de l’action à gogo (trop d’actions tuent l’action !), entre une héroïne qui malgré son passé horrible a une personnalité qui ne colle pas très bien au contexte, entre des paragraphes de 3-4-5 lignes, entre un univers de gang qui emploient de jolies filles (donc captive) pour faire un boulot d’espionne qui n’est pas crédible une seule seconde. Tu vois le potentiel est là quelque part enfoui sous l’attrait d’une dark romance qui n’en est pas vraiment une, sous un tas de problème comme la dépendance affective et l’abandon, sous la reconstruction émotionnelle, sous l’amitié entre les différents personnages, sous l’attraction entre Ella et Ash (attention pas de scènes spicy), sous une intrigue familiale. Il y a tous les ingrédients incroyables pour vivre un moment exceptionnel de lecture. Mais tout va à vau l’eau. Alors oui j’ai tout lu, après tout le final peut surprendre, malgré le manque évident de fluidité. 

Alors oui j’ai longtemps hésité avant d’écrire mon avis, mais je suis surtout peinée et hors de moi de voir que 7 millions de vues sur Wattpad prévalent sur un travail éditorial sur le fond et la forme, et que « peut être » l’aspect commercial est un argument dominant sur la qualité.

Bien évidemment je ne mets pas tout le monde dans le même panier. De nombreuses et petites maison d’éditions ont dans leurs catalogues des romans issus de la plateforme mais la différence est là et le rendu est tout autre.
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Alabama a survécu, tant bien que mal, à son premier gros chagrin d’amour. Elle a beaucoup pleuré, crié et insulté de tous les noms d’oiseau l’insondable Player. 8 mois se sont écoulés, imaginant tout un tas de scénario concernant son ex et parmi eux, elle n’aurait jamais cru le croisé sur son lieu de vacances. Sa première réaction, une claque phénoménale venant du fond de ses tripes. Déstabilisée, toujours autant attirée, cette rencontre aurait pu clore une partie de sa vie si cette dernière ne lui jouait pas un vilain tour.

 
La rentrée universitaire est animée : le retour de Player et les tracas familiaux n’aident en rien à Alabama à se focaliser sur son avenir. Les amies et Emery sont toujours autant présents mais avec leurs idées bien définies en ce qui concerne Player.

 
Difficile de résister au séduisant quarterback qui doit également se dépatouiller avec ses problèmes familiaux.

 
Les secondes chances sont faites pour être vécues à fond mais à quel prix ?

 
Pas de temps pour notre duo incontournable. Ce second tome est à mes yeux totalement différent du premier notamment en ce qui concerne le rythme qui est beaucoup plus langoureux, romantique malgré les événements et les rebondissements à gogo. Ils parviennent à définir leurs propres limites, leurs attentes, leurs désirs, leurs doutes et leurs problèmes. Ils arrivent enfin à se poser. On découvre une nouvelle facette de Player : tendre, romantique, attentif, calme (un peu) et persévérant. Alabama est davantage dans la retenue et dans l’écoute de ses sentiments et de son intuition. Estelle Every intègre une nouvelle dimension, celle de la famille, des liens, des engagements toxiques. On découvre tout l’envers du décor. Je n’ai pas spécialement apprécié cet apport mais je reste touché par les valeurs mises en avant : la combativité, la tolérance, l’entraide. 

 
Ce second tome est moins fusionnel, moins intrépide, moins fougueux. Estelle Every laisse place à l’expression des émotions, à l’apprentissage des sentiments, à l’exploration de l’autre, au lâcher prise.

 
Player et Alabama c’est une histoire de dingue, une histoire de passion, une belle histoire d’amour.
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date : 23-12-2022
TÉNÉBREUSE fait carton plein avec ce second et dernier tome. Le premier est totalement addictif alors que le second est époustouflant et surprenant !

 
Arzhur et Islen prennent la fuite pour vivre un semblant de paix loin de la fureur des hommes. Une marche épuisante et qui va tendre à les rapprocher. Ils se dévoilent et très vite, et malgré, la peur les sentiments naissent. Une idylle timide mais sans jugement naît au cœur de cette aventure éprouvante et violente.

 
Les auteurs n’ont pas cédé à la facilité pour un scénario qui aurait pu prendre tout un tas de directions. Ce final est au-delà de mes attentes et m’a littéralement scotché. Le récit est brusque mais il s’en dégage une nécessité bienveillante de se défaire des liens toxiques engendrés par la convoitise, la méchanceté et la jalousie. Le pouvoir contre l’amour. La pureté contre l’insolence. La différence porteuse de générosité et de tolérance. Une bande dessinée sublime et qui contre toute attente m’a émue. Les illustrations dégagent tout un tas d’émotions qui s’accordent à merveille avec ce que le scénariste veut nous transmettre.

 
Une duologie sublime, douloureuse et merveilleuse, portée par un duo qui cartonne.

 
Bref vous ne savez pas quoi lire : n’hésitez à découvrir ces deux tomes vous ne le regretterez pas !
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date : 23-12-2022
Je plonge pour la première fois au cœur d’une « romance militaire ». La couverture est assez attrayante, le résumé tentateur, alors pourquoi pas !

 
Suzie, son frère et Archi sont liés par une amitié qui dure depuis de nombreuses années. Si Archi est le meilleur ami du frère de Suzie, il n’en reste pas moins présent pour cette gamine introvertie et mal dans sa peau. Les années défilent au rythme des aléas, les garçons s’engagent dans l’armée et Suzie tente tant bien que mal de gérer son harcèlement scolaire et les sautes d’humeur de son père.

 
La mort de son grand frère au combat est une onde de choc. Entre immense tristesse et silence, Suzie n’arrive pas à faire son deuil surtout quand les circonstances de sa mort ne sont pas connues.

 
Alors que quatre années se sont écoulées, une occasion en or se présente : rejoindre les rangs de l’armée en tant qu’infirmière. Elle ne mesure carrément pas les conséquences de cet engagement tant elle est mue par ses émotions. Mettre le doigt sur les causes de la mort de son frère et toujours autant présent. Mais elle n’avait absolument pas prévu de se retrouver sur la même base qu’Archi. Ses regards et ses mots n’ont rien de tendre.

 
Cécile Violette signe une romance tout aussi captivante que bouleversante. Le monde militaire ne pardonne pas le moindre faux pas et il faut avoir un mental d’acier pour survivre à l’horreur. Suzie et Archi sont deux personnages dissonants qui contre toute attente éprouvent l’un pour l’autre bien plus que de l’amitié. On découvre tout au long du récit entre flashback et présent, l’évolution de leur relation, leur non-dit, leur sentiment et leur espoir. Le point de vue alternatif est un véritable cadeau et m’a permis de cerner les personnalités des deux héros. Mais il est bien difficile d’avouer en milieu hostile des sentiments tus depuis si longtemps, alors ce sont les gestes maladroits, les silences et l’impulsivité qui les transmettent. Quelques rebondissements jalonnent cette romance qui s’ouvre sur une mini intrigue. L’auteure aborde avec humilité les thèmes du deuil, de la confiance, de l’amitié, du SPT et de la tolérance. 

 
Une jolie romance qui malheureusement ne m’a pas entièrement convaincue notamment concernant le rythme bien trop timide pour moi. Je n’ai pas accroché à cet univers « militaire » qui pourtant a tout pour plaire. Je reste convaincue que si vous aimez ce type de trope alors vous y trouverez tous les ingrédients qui vous feront vivre un moment incroyable de lecture.
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Le jeu du chat et de la souris n’a jamais autant pris sens. La nouvelle romance d’Elizabeth O’Roark a ce côté totalement incandescent, indécent.

 
La première rencontre entre Tali et Hayes ne s’est pas déroulée dans de très bonnes conditions et il est difficile de la considérer comme le début à une quelconque idylle. Tali est du genre effronté mais avec une grande classe. Hayes est le genre d’homme bien trop sûr de lui, orgueilleux et un brin tyrannique.

 
Je te laisse donc imaginer le duo Tali/Hayes ! Oui, oui, carrément explosif.

 
Ce nouveau tome est un plus léger que les précédents notamment en ce qui concerne l’alchimie des personnages. Une romance boss/employée est toujours délicate à aborder pour des raisons évidentes. J’ai adoré le personnage de Tali qui n’en rate pas une pour déverser son venin avec courtoisie et tact. Et quand l’interlocuteur en face répond avec une aisance débordante, ça te donne des dialogues explosifs au sous-entendus tendancieux. Plus l’histoire avance et plus on découvre les aspects psychologiques des personnages. Tali a peur de l’abandon et Hayes de l’engagement. Ce qui justifie leurs actes et leurs manières de vivre. La faiblesse de l’autre va, en quelque sorte, combler celle de l’autre (effet pansement). L’auteure aborde également l’emprise familiale et ses dérives. 

 
Une romance légèrement plus courte que les précédentes mais qui a le mérite de rentrer vivement dans le sujet et te captive en un claquement de doigts. Des personnages explosifs avec leurs faiblesses qui s’apprivoisent avec une certaine maladresse touchante, parfois destructrice. L’osmose qui les lie est terriblement mignonne et émouvante.

 
Une romance de seconde chance, d’ouverture aux autres et qui ne manque pas de piquant !
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J’avais adoré le premier tome et celui-ci confirme mon amour inconditionnel pour Ashley Jade.


De retour au lycée de la Royal Hearts Academy auprès de Cole et de Sawyer. Deux entités totalement différentes qui vont créer pas mal d’étincelles.


Le quarterback est aussi charismatique que Sawyer est unique par son style et sa manière de voir le monde. Lui extraverti. Elle, n’aime pas s’afficher. Des regards sous-jacents, des mots acerbes et surtout une attirance mutuelle tue.


Si Sawyer n’est pas la fille la plus populaire du lycée, elle n’en reste pas moins une fille au caractère bien trempé mais malheureusement sans cesse humiliée à cause de ses formes généreuses. Elle a une grande capacité à se mettre dans le pétrin et à se trouver au cœur de situations tout aussi cocasses que gênantes. Et c’est lors d’un de ces moments totalement dingues qu’elle apprend pour le pari. Il en faut peu à la diabolique Sawyer pour surgir.


Sawyer et Cole est une merveilleuse histoire de tolérance, d’amitié, d’amour et surtout une histoire si pure qu’elle ne pourra que t’émouvoir.


Ashley Jade aborde de nombreux thèmes comme le harcèlement scolaire et psychologique et les conséquences néfastes qu’elles engendrent. L’apparence physique est cœur de cette histoire bouleversante (grossophobie) qui bouscule sérieusement et qui m’a mise hors de moi. Ashley Jade parle également d’addictions aux drogues. Et on assiste impuissamment à la descente aux enfers. Mais il y a quelque chose de précieux dans cette histoire c’est l’amour inconditionnel et l’amitié indéfectible. Si le récit est parfois douloureux, l’humour présent est bienvenu et détend l’atmosphère. Je n’ai jamais autant ri pendant mes lectures. Tu sais ce rire qui sort de tes tripes et qui ne te lâche pendant longtemps très longtemps.


Ashley Jade confirme sa place dans le paysage de la romance. Des histoires émouvantes, captivantes et bouleversantes portées par des personnages dissemblables et aux fêlures dissonantes.


Une romance percutante qui te tient en haleine de A à Z.
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date : 15-12-2022
Par moment j’ai la folie de tenter des genres de lectures avec lesquels je n’ai pas spécialement d’affinité. Cette fois-ci j’ai osé ouvrir un livre de fantasy de mœurs. Et Dieu sait que c’est compliqué ! Très compliqué.


Un royaume. Quatre reines assassinées. Une voleuse. Un objet. Un mentor. Un homme dénué d’émotions.


Au temps pour moi il n’y a pas foule de personnages. Les quatre différentes régions du royaume sont singulières. Et les personnages plutôt intéressants.


Bémol : l’intrigue est carrément tirée par les cheveux et pour le coup j’ai eu beaucoup de mal à adhérer à l’histoire dans son ensemble. Keralie, une héroïne aussi courageuse que tenace et qui pourtant n’est pas assez mise en avant dans le récit. Elle se contente de mettre en pratique ce qu’elle a appris, à se lamenter sur ses actes dont les conséquences sont gravissimes, à suivre la vague vicieuse d’un complot titanesque qui finalement la dépassera. Une héroïne qui subit et qui a véritablement du mal à être actrice de sa vie. Alors évidemment il y a une raison à ceci mais non, non, non. L’histoire manque de simplicité et de rebondissements qui auraient dû me rendre dingue. Au lieu de ça j’ai peiné à avancer dans ma lecture. Cela dit la fin est plutôt intéressante même s’il manque cet élément qui aurait pu me scotcher et me retourner la tête. L’alternance des points de vue est certes bien étudiée mais coupe le suspense.


La fantasy de mœurs n’est vraiment pas mon dada mais j’ose espérer tomber sur le livre qui me fera changer d’avis.


FOUR DEAD QUEENS est par ailleurs porté par une plume correcte mais qui manque de punch et de rythme.


RDV raté pour cette lecture mais qui a su peut-être vous séduire ou qui vous séduira, je l’espère. Je vous invite de tout cœur à vous faire votre propre avis vous pourriez adorer.
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Nouvelle plongée dans les Terres d’Arran et cette fois-ci auprès des Elfes.


J’adore l’univers des Terres d’Arran, une véritable plongée dans la fantasy. Les illustrations sombres, les personnages aussi magnifiques que terrifiants, les paysages époustouflants, l’architecture grandiose et une intrigue terriblement menée, des rebondissements, de la baston. Bref tout autant d’ingrédients qui m’ont littéralement fasciné. Une bande dessinée dans la pure tradition de la fantasy.


Le nombre de tomes est totalement frustrant mais pourquoi pas. Cela ferait une très belle collection dans la bibliothèque.


Voilà, conquise et happée par un univers tonitruant, mystérieux et sublime !
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date : 15-12-2022
Douloureuse est le premier mot qui pourrait qualifier ma lecture. Il n’est jamais bon de déterrer les souvenirs, et Rachel Corenblit les a touchés avec élégance et honnêteté.


Si le 21 septembre 2001 ne vous dit rien. Alors tant mieux, j’ai envie de clamé ! Mais pour moi ce jour est gravé à jamais et représente le chaos car tout simplement j’y étais.


Il faut être un peu masochiste pour se lancer dans ce genre de lecture surtout quand cela te touche personnellement mais voilà je tenais à le lire jusqu’au point final.


Léon et Frida sont frère et sœur et se reprochent mutuellement tout un tas de non-dits. Si la rancœur est bien présente tout au long de cette journée, cette catastrophe va permettre de mettre les mots sur les maux. Au cœur de ce chaos, de la folie, de l’incompréhension, de la douleur, leurs âmes se libèrent, s’écoutent, se déchainent, crient et trouvent ce terrain d’entente où, enfin, l’apaisement serait au bout du chemin.


Une quête essentielle qui reconnectera cette famille en déroute.


La plume de Rachel Corenblit est généreuse, franche et surtout émouvante. Une immersion totalement réussie qui nous pousse à réfléchir sur les liens familiaux. C’est au cœur de ces moments-là que la franchise éclate et panse les plus vieilles blessures.


Une lecture intensément douloureuse et magnifique.
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Plongée pittoresque et inoubliable dans le monde grandiose de Sarah J. Maas et de Crescent City. Si les premiers chapitres sont chaotiques (phrases longues, redondantes, apartés immersifs dans les pensées des personnages), cette épreuve est largement récompensée par un récit rythmé par tout un tas de rebondissements, de péripéties et de WOW !


Ce premier tome se vit entièrement. Faut pas avoir peur des quelques 1000 pages. Parce que ce qui t’attend est scotchant et totalement dingue. Alors je ne vais pas te sortir tout un tas d’adjectifs et superlatifs pour décrire mon ressenti. Sache une unique chose : c’est que tu ne seras jamais, au grand jamais prêt.e, à ce que tu vas vivre. Ça va te couper la chique, les jambes, tout ce que tu veux. Tu voulais du sensationnel et bien voilà tu es servi.e. Le duo (Bryce et Hunt) est juste excellent. Une osmose parfaite où mon cœur (en mode chamallow) n’a pas du tout survécu. Entre arrêts cardiaques à répétition, cris et larmes à gogo, je ne suis plus trop certaine de ma santé mentale. Je ne te parle pas de l’univers qu’a construit Sarah J. Maas : c’est simple je n’ai eu aucun mal à m’y projeter, aucune sensation de décalage, le bonheur.


Sois en certain.e tu vas souffrir mais tu vas littéralement kiffer. Pourquoi je ne l’ai pas lu plus tôt, tout simplement car le tome 2 sort là, bientôt et que ça va être de la folie, de la méga folie.
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La suite est enfin arrivée (enfin depuis quelques semaines) et je suis très heureuse de retrouver ce duo talentueux.

 
Nouveau tome, nouveaux personnages même s’ils ne sont pas inconnus au bataillon. Eva est la jeune fille que l’on ne remarque pas aux premiers abords. Naturelle, discrète, bonne élève. Elle fait partie de ces ados que l’on classe définitivement dans la catégorie ringarde. Eva est une élève brillante, violoniste et surtout altruiste. Dans sa chambre elle ressasse pour ne pas oublier.

 
Dweezil est le mec populaire par excellence. Sportif, arrogant, beau gosse, bad boy, toxique, il attire plus que de raisons. Sa prochaine proie : la belle Eva. En bon chasseur qu’il est, il est certain de la capturer.

 
Nouvelle plongée hallucinante au sein de la jeunesse d’aujourd’hui, obnubilée par le paraître et les réseaux sociaux. Une immersion cruelle aux côtés d’un prédateur sans foi ni loi, poussé par l’absurdité du tableau de chasse garni et qui le hissera à la première place d’un jeu loin d’être sympathique. Les limites n’existent plus autant que le respect et les valeurs. Les filles ne sont que des cibles, des proies déshumanisées. Eva n’est pas la fille qu’elle laisse paraître, seul son objectif lui importe et peu importe où cela la mène, elle ira. 

 
Ce quatre mains est juste fabuleux, une nouvelle fois. Du haut de mes 37 ans, j’ai l’impression de vivre dans un autre monde. Il faut vivre avec son temps mais souvent je me sens dépassée par le comportement de cette génération totalement désenchantée. Tous les jeunes ne sont pas à mettre dans le même panier, mais je suis à la fois peinée et soulagée que certains et certaines d’entre eux décident de poursuivre sur un autre chemin. Cette saga DARLING pose les bonnes questions et pointent du doigt les dérives malsaines. Elle bouscule et je crois que là est l’essentiel. Brusquer pour obtenir une prise de conscience et débattre. 
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La saga DARLING se finit sur un tome qui conclut à merveille les aventures de cette bande d’adolescent.es. Un vrai périple que de les suivre sur une année entière. Ce dernier tome est tout autant percutant que déchirant.

 
Un roman choral édifiant qui, tour à tour, donne la parole à une bonne partie des personnages. 

 
Pas de coup de cœur pour ce dernier opus. J’ai été très mal à l’aise tout au long de cette lecture. Un sentiment contraignant qui m’a empêché de vivre cet #été avec insouciance.

 
Les auteures abordent deux thèmes effroyables. Le premier est le plus extrême à mon sens : le côté destructeur des réseaux sociaux qui pousse à cette déconnexion avec la réalité et ces conséquences sont tragiques. Le second concerne le viol (je précise qu’il n’y a aucune scène de cet acabit).

 
Je vais donc m’attarder sur le côté positif de cette lecture. J’ai été sensible aux liens qui se tissent entre ces gamins qui ont finalement une certaine conscience du monde qui les entoure. J’ai admiré leur force, leur courage et leur ténacité. Je les ai vu grandir, se poser les bonnes questions, leurs premiers émois, leurs dérives. Tout un périple qui fera d’eux des adultes respectueux, conscients de la valeur de la vie. Une union magnifique qui dans l’extrême nous offre un tableau magnifique de pardon, de résilience et d’amour.

 
Un tome puissant qui m’a ébranlée et émue. Une plongée tout aussi terrifiante que belle dans cet univers où je n’ai aucun droit, aucune emprise mais en tant que maman je comprends enfin mieux.
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Voici un cosy mystery qui pourra vous enchanter.

 
Direction Lyon et ses rues étroites où bouillonnent une vie insoupçonnée. Betty, psychologue et célibataire qui se cherche en vain, se retrouve à aider une de ses patientes. Betty est une jeune femme généreuse, altruiste, empathe qui donne bien trop de sa personne. On s’attache rapidement à ce petit bout de femme qui puise sa force auprès de son chat, de sa famille et de ses amis. 

 
Aider Nadège à retrouver sa mère est une évidence et elle ne va pas lésiner à la tâche. Je peux affirmer qu’elle se débrouille particulièrement bien. Ses déductions, ses questions et son raisonnement sont logiques. Une enquête immersive au cœur du vieux Lyon et de ses soieries qui faisaient sa renommée d’antan et de ses traboules tout aussi inquiétantes que magnifiques.

 
Je ne suis pas une adepte des cosy mystery tout simplement car ce n’est pas le genre de lecture que je choisis en priorité. Peut-être à tort. L’évolution du récit est plutôt régulière malgré quelques redondances sur les traits psychologiques du personnage où le cheminement de ses pensées. L’intrigue en elle-même est plutôt simple mais bien ficelée et là est l’essentiel. Nous sommes loin de l’atmosphère des thrillers haletants et compagnie. C’est une lecture qui se déguste avec patience et curiosité. J’ai toutefois été subjuguée par l’aspect méticuleux du décor. Je découvre un Lyon splendide, mystérieux. Tout cet aspect historique et sociétal mis en avant est un avantage. J’adore dans mes lectures retrouver ces détails qui conférent au récit une autre dimension.

 
Étant davantage habituée aux thrillers, je n’ai pas su certainement apprécier à sa hauteur le roman de Christelle Ravey. Si vous adorez les cosy mystery alors je ne peux que vous inciter à découvrir ce roman vous y trouverez de l’aventure, des drames et un personnage adorable.
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date : 29-11-2022
Un second tome pour un nouveau récit tout aussi haletant que le premier. 

 
Je retrouve un Hadès et une Perséphone quelque peu ennuyés face à cette attirance. Petit jeu du chat et de la souris s’instaure et la jalousie ne tarde pas à apparaître dans leur entourage. Un Appolon déterminé et une Menthé qui doute de sa place auprès du roi des Enfers. La tension est palpable et pourtant rien de semble décider aux deux tourtereaux d’avancer sur le même chemin.

 
Rien d’exceptionnel dans ce second tome mais j’apprécie toujours autant cette version aux illustrations top qui jouent entre modernité, séduction et mythologie. Des dessins tout autant acidulés que doux. J’adore le jeu des expressions sur les visages entre l’exagération et le minimaliste. 

 
Sous le charme toujours et encore, l’intrigue s’étoffe, les personnages s’imposent. J’attends la suite avec impatience. 
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Estelle Every a le talent extraordinaire de te faire des histoires d’amour totalement dingue. Lorsque je m’apprête à lire une de ses romances, je ne sais jamais à quelle sauce je vais être mangée.

 
Pour la seconde fois, l’auteure décide de nous plonger au cœur d’une romance campus mais cette fois ci elle ose un ennemies to lovers ! Et on adore !!!!

 
Lui, alias Player, l’arrogant quaterback des Jaguars est loin d’être un modèle de sainteté. Un égo surdimensionné, un caractère froid et distant, sauvage et dépourvu de tout sentiment, Player n’est pas le genre d’homme à s’attarder sur une petite étudiante mais à la snober littéralement.

 
Alors quand sa nouvelle colloque, alias Alabama, décide de lui pourrir sa vie (et vice-versa), aucun des deux n’est prêt à ce qui va suivre.

 
Palpitante, entraînante, cette romance m’a vraiment surprise. Duo improbable qui ne s’aime pas vraiment, nous propose un terrible jeu de séduction sur fond de mauvaise foi. Un récit éprouvant où on découvre à tour de rôle les coulisses de leur vie respective. En règle générale, dans ce genre de romance on déteste avec joie le personnage masculin car il est tout simplement imbuvable et on l’adore en même temps (pour des raisons que j’ignore car nous les lectrices nous sommes trop bizarres !). Et bien cette fois-ci je vais être l’exception à la règle. Je ne vous cache pas que j’ai été triste tout au long de cette lecture parce que je savais pertinemment qu’à un moment ou un autre ça allait faire mal, très mal. J’ai adoré Player malgré tous ses faux pas et ses sautes d’humeur. J’ai été incapable de lui en vouloir.

 
Estelle Every nous propose une romance bien différente de ses précédentes. Des personnages assez complexes et au passé compliqué qui sont confrontés au pouvoir de l’attraction, à l’incompréhension de cette relation diabolique, à l’espoir et à l’impulsivité. (Pour les plus spirituelles d’entre nous, on n’est pas loin du parcours flamme jumelle).

 
Ce premier opus est terriblement sexy et envoûtant ! A croquer sans modération !
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date : 04-11-2022
Le temps a un drôle d’effet sur la vie. Pour certain il ralenti pour vivre des expériences hors du commun. Pour d’autre il devient un poids lourd a traîner. Et inévitablement il mène vers cette grande porte qu’est la mort. Alors qu’elle s’abat violemment sur son meilleur ami de voisin, le pantouflard ancien notaire décide l’impensable et se jette d’abord par désespoir à la recherche de ce héritier.


Dans sa vielle Triumph, il parcourt les routes, doute, s’énerve, ose, recule devant ces vérités qui ne colle pas au personnage de son défunt ami. Mais la persévérance s’installe, l’audace s’empare de lui. Deviendrait-il courageux ? Quel donnerait-il au courage ?


Une quête hors du commun sur le chemin hasardeux de rencontres, de déconvenues où au bout attendent un certain apaisement, des réalités déplaisantes et concrètes, un cadeau le plus merveilleux.


J’ai de suite été charmée par cette histoire d’un réalisme surprenant pourtant la fabulation est la base de ce récit. Surprenante, entraînante, le scénariste nous plonge au cœur de cette épopée avec une certaine malice et la conviction ultime que tout doit être encore écrit. Entre poésie et humour, ce road trip est rafraîchissant. Les illustrations sont d’une jolie finesse et met en évidence les émotions qui jalonnent le récit. Parfois tendres ou dures, saupoudrées d’un brin de fantaisie elles m’ont davantage immergé.


Coup de cœur pour cette incroyable bande dessinée qui porte en elle un incroyable secret d’une profonde humanité !
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date : 04-11-2022
Voilà je l’ai enfin lu. Vous avez été nombreuses et nombreux à me le recommander sur Instagram et c’est chose faite.


Ouvrir ce roman graphique c’est vivre une incroyable aventure humaine. C’est découvrir ce lien indéfectible qui lie cette grand-mère atteinte d’Alzheimer et sa petite fille qui a le cœur déchiré de la voir dans ce mouroir. C’est sourire face à l’innocence de ce drôle de duo. C’est rire aux éclats. C’est pleurer face au désœuvrement et à la maladie. C’est être en colère devant l’imbécillité humaine. C’est croire que tout est possible. C’est rêver. C’est se souvenir. C’est courir. C’est tout.


Alix Garin a le pouvoir incroyable d’émouvoir autant par son récit que par son dessin doux et poétique. Une immersion déchirante mais d’une langueur sans pareille comparable à un cocon douillet. Une vraie histoire humaine qui peut faire écho à bon nombre d’entre nous. Extraordinairement incroyable, ce roman graphique est d’une intimité bouleversante. Les personnages sont attachants et émouvants avec ce grain de folie improbable.


C’est touchant, bouleversant, c’est à lire absolument
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Un court récit haut en couleur, acidulé et vif à l’image de son héroïne, Brune.


Brune qui n’a rien d’une brune, l’adolescente doit composer avec sa blondeur et sa particularité cette tâche au milieu du front. Brune a le courage et la force de ses ancêtres, une viking ne se laisse jamais faire. En pleine crise identitaire, Brune n’a pas la patience d’attendre la majorité de sa sœur pour enfin connaître l’identité de son père et pourquoi pas tisser ce lien père/fille. Aussi entourée soit-elle par sa grande sœur « bolloss », sa mère et ses grands-parents, cette situation lui pèse. Lors d’une soirée totalement ringarde que l’évidence surgit : le musicien a la même tâche qu’elle. Ainsi s’enclenche une aventure pittoresque et hilarante.


Pauline Pinson nous plonge au cœur d’un sujet terriblement sensible et moderne. L’absence de filiation n’est pas qu’une histoire de don de gamètes. Il y a tout ce plan invisible, une moitié de sa vie, qui n’a aucun sens. Brune ressent vivement ce manque comme une grosse arnaque dont elle en subit les conséquences. Contrairement à sa sœur l’impatience la gagne rapidement quitte à utiliser tous les moyens en sa possession pour atteindre son but. Sur ce parcours du combattant on découvre une bande de potes totalement hétéroclite et qui pourtant ensemble forme un tout soudé et déjanté. Elle y rencontre les premiers émois. Mais aussi la déception, la tristesse, la peine, l’euphorie, le réconfort et l’amour des siens.


Un roman ado qui n’a rien d’ « has been » et wesh ça cartonne !


L’énergie de Brune bouleverse et te catapulte loin dans son monde survitaminé.


Une Viking Girl aussi hilarante que touchante !
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date : 04-11-2022
Ce roman ado a quelque ce chose de vraiment perturbant surtout si l’on considère les derniers événements mondiaux. Je ne peux pas nier que l’ensemble du roman se déroule après de nombreux événements angoissants. L’atmosphère n’a rien de joyeux, bien au contraire. L’auteure parle avec honnêteté de fin du monde, de nucléaire et de génocide en masse.


Même si ce roman est adressé à un public jeune, je préfère faire cette mise en garde. Ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains.


Vous l’avez donc compris, Dylan et sa famille évoluent dans un monde où rien n’est plus pareil où le monde s’est arrêté de tourner. Au nord, Pays de Galle, près de cette petite ville, Nebo, subsiste cette famille qui a su survivre dans un univers carrément hostile. Débrouillardise, courage, force, ingéniosité tout autant de qualités que Dylan a su développer dès la catastrophe. Il n’avait que six ans et toute son innocence. Comment grandit un enfant dans cet environnement ? A mon sens il n’y a pas de bonnes réponses.


Ce livre bleu trouvé va finalement servir d’exutoire pour la maman et le jeune garçon. On y découvre leur quotidien, leur doute, leur peur, leur espoir, leur question sur l’ancien monde et sur le nouveau.


Un roman choral qui m’a poussé dans mes retranchements. Un récit sombre et douloureux où pourtant la moindre parcelle de vie peut devenir un bonheur simple et pur. Une rencontre hasardeuse, une promenade, une simple plante qui pousse, une lecture… L’espoir est partout, dans les étoiles, le vent et le silence. Un roman puissant et terriblement humain. Une épreuve difficile où chaque mot, chaque rire, chaque larme ont une signification et une saveur particulières que nous avons, peut-être, oubliés.


Un roman postapocalyptique d’une beauté dérangeante porté par des personnages d’une humanité touchante.
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date : 04-11-2022
Jo Witek fait de nouveau des étincelles avec son nouveau roman et cette fois-ci dans le registre fantastique.


Trois jeunes filles au profil différent. L’une artiste, l’autre gameuse et la dernière spirituelle. Rien ne les lie, à part le fait de vivre au même étage de cet immeuble cossu. Saskia, la rêveuse, l’imaginative, la généreuse. Suzanne, la survoltée, l’intrépide, la courageuse. Anne-Lise, la timide, la mystique, l’introvertie. Jusqu’au jour où l’improbable les précipite dans l’horreur absolue. L’une est constamment suivie par un fantôme, l’autre un personnage étrange s’invite dans son jeu en plein direct et la dernière entend des voix.


Alors que la descente aux enfers s’opère pour toutes les trois, l’absolue certitude de s’unir deviendra leur unique arme face à ce danger hors du commun.


Honnêtement je ne m’attendais pas du tout à ce genre de roman. Je lis toujours les romans de Jo Witek avec la conviction que je passerai un excellent moment et ça n’a pas raté. L’auteure nous plonge dans un univers où la réalité n’existe plus, où tout devient une épreuve, où les émotions sont bourlinguées, flinguées. Une immersion réussie où tu vis l’histoire en apnée. Mais Jo Witek ne narre pas qu’une histoire d’esprits. Non, non ! Si tu connais l’auteure attends toi à vivre une expérience exceptionnelle. Jo Witek ne se contente jamais d’écrire une histoire sans y ajouter sa signature. Jo Witek nous raconte l’Histoire des Femmes avec passion, intelligence et sublimité. C’est percutant, merveilleux et essentiel.


Je n’en dirais pas davantage car je risquerai de vous spoiler. Mais sachez que c’est un nouveau coup de cœur ! Une incroyable lecture portée par la force des mots et des personnages exceptionnels. Une immersion dans le passé et le présent s’entrechoquant violemment face aux maux féminins.


A découvrir ABSOLUMENT !
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Malgré le fait que j’ai adoré le premier tome, mon avis pour ce second tome est mitigé.


J’ai beaucoup aimé l’alchimie entre les personnages que j’ai découverts dans le premier tome et je m’attendais à quelque chose de semblable par la suite.


Souvenez-vous, les pouvoirs de Perséphone apparaissent tout au long des dernières pages et d’ailleurs je l’ai considéré comme un sacré twist.


Cette suite est largement consacrée à la belle déesse qui, je ne vous le cache pas, est submergée par ses émotions (pour ne pas dire qu’elle ne pète pas les plombs). Une très large partie de cette histoire est donc dédiée aux états d’âmes de la belle qui bien évidemment fait n’importe quoi et qui ne gère plus rien. Elle a pris cette vilaine habitude d’en faire qu’à sa tête et les conséquences sont plutôt désastreuses. Mais ce qui a de bien c’est qu’elle vit dans un monde où tout est supposé être pardonné. Sauf pour sa vilaine mère, Déméter, qui n’a pas dit son dernier mot (rendez-vous au tome 3 pour en savoir davantage).


Tu l’auras compris que je suis un tantinet agacée par ce genre de personnage qui est bloquée dans une situation dont elle-même y a été de son plein grès. Heureusement les dernières 100 pages ont sauvé, un tantinet, mon avis général où l’action est bien plus présente et où, oh miracle, les choses semblent bouger pour le meilleur et aussi le pire (est à venir).


Perséphone a fait sa crise d’adolescence. Capricieuse, entêtée, colérique, émotionnellement instable, ce passage à vide lui a permis, enfin, de se libérer de ses chaînes. Bon, les casseroles sont nombreuses mais l’essentiel est qu’elle ait pu trouver cette sorte d’apaisement.


Contrairement au précédent tome, je ne l’ai absolument pas dévoré. J’ai pris le temps d’encaissé toute cette négativité. Heureusement Hadès fait preuve d’une patience légendaire et je m’étonne même qu’il n’ait pas dégoupillé.


Sinon l’auteure aborde des thèmes assez intéressants comme : le pardon, les secondes chances, l’estime de soi, la confiance, l’amitié, le deuil.


Un final assez sympa mais pas spécialement tonitruant et j’espère, sincèrement, que la suite sera un brin plus énergique.


Team »pas convaincue » mais je croise les doigts pour la suite que j’ai hâte de lire (tout de même).


Ps : les petits bonus « point de vue » Hadès sont tops !
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date : 27-10-2022
Une alliance parfaite pour un roman méchamment puissant.


J’ai découvert la plume de Vincent Mondiot avec « Les derniers branleurs », un incroyable roman. Associé à Enora Saby, illustratrice, ÉMERGENCE 7 est percutant, saisissant et indéniablement majestueux.


En un quart de secondes le monde de Léon et de ses copains et copines implose. L’apocalypse déferle sur cette petite île la plongeant dans l’horreur absolue. Une course poursuite contre le temps où survivre est devenu un réflexe archaïque. Ces ados courent en à perdre haleine, pleurent, hurlent, rigolent, espèrent. Un espoir vain, abîmé, douloureux, prémices d’une nouvelle vie supplantée par la peur, la tristesse.


Vincent Mondiot nous offre une nouvelle histoire émotionnellement intense. Entre souvenirs, moments T et présent, entre le jeu des couleurs, suivre Léon tout au long de cette introspection est bouleversant, émouvant et terrifiant. Quel sens donne-t-on à la vie à 13 ans au milieu du chaos ? Et à cette question Léon va y répondre. Âme écorchée, corps meurtri, entre naïveté et réalisme, Léon se livre, se délivre de cet instant. Acceptera-t-il la paix ?


Cerise sur le gâteau, Enora Saby, signe son premier roman graphique. Des illustrations captivantes qui jouent énormément sur les couleurs associées à une période de la vie de Léon. Manga art sans l’être, Enora Saby nous plonge d’une autre manière dans cette incroyable aventure. Elle joue beaucoup avec le flou, les couleurs, les petits détails et les émotions. Une harmonie parfaite entre le contenu, le style et les émotions.


Bref un roman graphique détonnant qui propose une histoire émouvante. J’ai eu un immense coup de cœur pour ce livre qui nous précipite dans ce monde chaotique où les épreuves jalonnent le récit et où il est impossible de ne pas s’émouvoir.
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date : 27-10-2022
Si tu adores les romances « ennemies to lovers » alors voici celle-ci que tu dois absolument découvrir.


Hope a vécu l’enfer au collège, la traumatisant, la plongeant au bord du précipice. Elle s’en est relevée mais elle s’est promis de se venger.


Patiente, elle a attendu l’université pour afin les retrouver et mettre son plan en marche. Séduire Cole a été un jeu d’enfant, le mettre dans son lit encore plus facile et le prendre à son propre piège, la cerise sur le gâteau. La vengeance est un plat qui se mange froid et elle a pu le savourer. Oui mais elle n’avait pas prévu cette application de malheur qui tente a tout prix de découvrir le fin mot de l’histoire et l’attirance saugrenue qu’elle éprouve envers Cole.


Hope est une gentille fille profondément blessée. Ce qui m’a plu chez elle, est sa manière finalement d’apprendre à ne pas juger les gens aux premiers regards. Mettant ses aprioris de côté elle fait la connaissance d’une bande de copains et de copines qui au delà des apparences ont une personnalité exubérante et sont liés par une complicité rare. Elle même va réussir à dépasser ses blessures, les accepter pour en faire une véritable force. Cole est le play boy de service, s’il s’en accommode, l’arrivée de Hope change tout. Cole est un homme généreux, un brin mystérieux et surtout passionné et passionnant. Son humour apporte de la maladresse à sa personnalité et c’est hyper craquant.


D’autres personnages tournent autour de ce duo apportant une certaine légèreté.


SENSUAL REVENGE est une adorable romance que j’ai adoré dévorer. Tout comme bon « ennemies to lovers » tu retrouves les ingrédients qui te feront vibrer : de la haine, de la passion, des rebondissements, de l’attirance, des scènes sexy, des coups bas et un final à la hauteur des tes espérances. Une plume hyper addictive qui te plonge avec facilité au cœur de cette histoire tonitruante et qui sait surfer sur la vague des émotions. Les personnages sont dépeints avec honnêteté tout en montrant leurs qualités et leurs vulnérabilités. J’ai eu vraiment cette impression qu’il n’y avait pas de faux semblant. Karine Marcé aborde des thèmes sensibles comme le harcèlement scolaire et sur les réseaux sociaux, la résilience, l’amitié sans faille et les jugements. Des thèmes forts et d’actualité qui résonnent pour beaucoup d’entre nous. La romance vient « arrondir les angles » mais c’est avant tout un récit poignant et terriblement douloureux.


SENSUAL REVENGE est une jolie romance celle qui t’accompagnera peut être pour cette fin d’été. J’ai su apprécier les personnages, vibrer tout au long des nombreux rebondissements, rire face à certaines situations et m’émouvoir devant l’alchimie de Hope et de Cole.


A découvrir absolument !
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date : 27-10-2022
Ca tangue, ça vibre, c’est houleux, c’est magnifique, c’est douloureux, ça transforme, ça explose, c’est langoureux. L’amour.


Le premier amour, celui qui fait voltiger toutes tes questions, toutes tes craintes et tous tes espoirs. C’est vertigineux au point que le monde t’appartient. Les premiers baisers, les premières caresses, les premiers émois. Les premiers mots où s’amoncellent les maux de chacun. Les mystères, les rêves d’ailleurs et d’ici, les yeux dans les yeux, le désir s’épanouissant, la narratrice explore, décortique, une relation naissante, instant T d’une histoire insolite. Elle vogue sur les états d’âmes de ses personnages, Flo et Zak. Mais également sur leur entourage et sur elle-même.


Poétique et fougueuse, la plume de Lili Nyssen exprime les émotions à l’état brut. C’est beau, hypnotique. Mais la pesanteur et les aléas de la vie s’infiltrent, détruisent, noient ceux qui se sont aimés trop fort.


Entre délicatesse et exaltation Lili Nyssen nous invite à redonner un sens à l’amour et à ses valeurs. Il ne se consomme pas il se vit dans tous ses états. Il nous fait grandir et accepter qu’il peut s’enfuir est un risque.


Un roman qui me parle cruellement. J’ai pris le temps de l’apprécier avec une certaine nonchalance, à l’écouter, à vivre chaque mot.


Un roman puissant !
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