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Commentaires de livres faits par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres par MissChocolatineBouquine

Commentaires de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

date : 28-11-2017
L'avis d'Esméralda :

Avant de débuter ce nouveau roman, je me permet de vous donner quelques conseils qui vous seront bien utiles et surtout évitera de méchamment vous frustrer :

Prendre sa journée : posez un RTT ou un congé (il sera bien compensé) ;
Préparez-vous une tonne d’encas avec une bonne réserve de cafés, thés ou autres (ça vous évitera de vous lever inutilement) ;
Installez-vous confortablement sur quelque chose de moelleux (ça serait dommage que votre popotin souffre) ;
Bannissez toutes choses nuisibles qui viendraient vous enquiquinez toutes les 5 minutes ;
et surtout n’oubliez pas les papiers mouchoirs (oui oui vos larmes vont surgir).

Et bien voilà vous êtes parées pour débuter votre lecture !



Nous nous sommes toutes dites au moins une fois dans sa vie que les relations au lycée fussent toujours compliquées : faisiez vous parties de ces filles idolâtrées ou bien celles qui s’effaçaient et essayaient de passer inaperçu ? Cool ou losers ? Méchantes ou souffres douleurs ?

Pour certaines ce roman fera resurgir de bons ou mauvais souvenirs. Et c’est dans cet état qu’excelle le nouveau roman de Pénélope Douglas : la beauté, l’arrogance sont-elles préférables à la gentillesse ? En quoi le jugement cruel et méchant peut détruire la vie d’un jeune ? Comment se faire accepter dans cette société de jeunes aux codes bien établis ?

Ryen est la fille vénérée par son lycée, pom-pom girl, magnifique, intelligente mais pas trop, elle surplombe tout le monde par son arrogance et son aplomb à vous faire ravaler votre sourire en moins d’une seconde. Populaire, elle entretient son personnage en la compagnie de jeunes amis qui semblent la mettre sur un piédestal. Fourbe et cruelle, elle n’hésite pas à rabaisser les plus faibles. L’image de soi a toute son importance et si la méchanceté est de mise c’est pour une bonne raison. Car Ryen petite était exclue de ce milieu, seule ou très peu accompagnée, elle s’admonestait de ce manque d’attention. Et cela la pesait tant, la rendant triste. C’est par ce manque de reconnaissance qu’elle décida de mettre tout en œuvre pour séduire les filles populaires et dénigrer les autres. Mais ses choix auront des conséquences plutôt inattendues car se cacher sous des couches de mesquinerie peuvent détruire l’essence même de soi. Ryen est détestable aux premiers abords mais on comprend vite les enjeux et surtout ses craintes. Et on les perçoit nettement dans cette correspondance qui débuta sept années plus tôt avec Misha. Ce jeune homme est le mouton noir de la famille. Éduqué par son père célibataire, suite à la fuite de sa mère, il ne veut absolument pas rentrer dans les cases confortables que son père lui impose. Issu d’une bonne famille, ce jeune hipster ne ménage pas son paternel quitte à ce que les relations deviennent conflictuels. Misha est un poète dans l’âme, un romantique incontournable. Il a cette âme généreuse et tourmentée. Son plus grand plaisir sont de chanter et surtout d’écrire des textes magnifiques et percutants. Son inspiration, il l’a trouve dans les lettres de Ryen. Une jeune fille qu’il admire au plus au point. Il ressent sa sensibilité, son altruisme et son désarroi. Ces lettres ouvertes auront un effet indéniable. Elles leur permettent de survivre face aux tourments des jeunes adolescents. Ils grandissent ensemble et se portent mutuellement vers un avenir plus serein. Mais les mots perceront leurs cœurs à tout jamais car ils seront leurs uniques amours.

Ils s’étaient promis de ne jamais se rencontrer. Mais parfois ces dernières sont faites pour être trahies. Misha la rencontre à tout hasard lors de son dernier concert. Elle, ne sait pas qui il est. Elle le fascine mais il n’aurait jamais pensé que la vérité le blesserait autant. Mais la vie a ses imprévus et tragiques rebondissements, Misha parti dans sa quête de vengeance va tenter de découvrir la fille qui faisait palpiter son cœur dans ses lettres.

Penelope Douglas nous offre un nouveau roman étonnant et 200% addictif. Sa plume est un pur ravissement : fluide à volonté, elle apporte ce côté frais avec une note acidulé et nous fais vivre un panel d’émotions intransigeants. Il ressort de ses personnages une authenticité et une sensibilité à toute épreuve. Elle change les codes en nous proposant une héroïne atypique et un héros non conventionnel. J’ai adoré suivre leurs évolutions, leur rencontre, leur découverte et leur apprivoisement. C’est une sorte de jeu « attrape moi si tu peux » ou « si tu me veux viens me chercher ».

Ce fut une lecture magnifiquement intense et incontournable. Un livre qui touche à l’amitié, à l’estime de soi, à la cellule familial. Les enjeux sont considérables. Penelope Douglas a cette facilité de nous émouvoir et de nous surprendre de pages en pages. J’avais adoré « Dark Romance » mais « Hate to Love » est vraiment un cran au dessus.
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L'avis d'Esméralda :

Nous sommes toutes d’accord qu’à l’annonce de la sortie de cette suite et au vu du résumé, nous avons hurlé notre désarroi et lorsque le book-trailer a fait son apparition, nous avons (enfin moi plutôt) meuglé telles des vaches en furie prêtes à démolir quiconque, (oui, oui …. quiconque) se mettrait au milieu de notre route. En mode grognasse avec plein de points d’interrogations qui clignotent de toutes les couleurs. Digne d’un super GIF.


Mon état d’esprit était digne d’un mélodrame : blagues douteuses, explosions de slip à tête de mort, une mythomane qui se la joue à la Bonnie. J’étais bien partie pour un very bad trip où je prenais le flingue pour estriper (expression de vers chez moi!) le macaroni. Pôvre Robyn ! Je vais éviter de m’égarer ! Je reviens donc à nos mouton, enfin plutôt, à nos macaronis et à nos flingues, et pour l’amour je verrais plus tard.


Saut dans le futur, 7 années se sont écoulées depuis le mariage tout mimi de nos tourtereaux : le prince charmant (accessoirement tueur à gages) et la pulpeuse pin-up. 7 années de pur bonheur où Valentino devient restaurateur et Robyn ouvre enfin son salon de tatouages. Je vous épargne les corps suants s’entremêlant dans un sorte de ballet érotique et sensuel. (En gros, ils ont b******** comme des lapins ! Et tant mieux pour eux). Valentino respire la sérénité. Il ne tâtonne plus de la gâchette. Mais se reposant trop sur ses acquis, il a oublié deux choses cruciales : une promesse et une dette ne s’effacent pas avec le temps et quand Robyn pète un câble, elle prend la tangente quitte à fracasser bien des cœurs. Et qui s’est qui rame comme un forcené dans la semoule et bien c’est bibi le macaroni. Un qui ne manque pas de ressources et quitte à se ridiculiser (enfin c’est un grand mot) autant le faire avec les formes ! Et puis le mafieux sur sa colline il n’a qu’attendre pour régler les comptes.


Anna Triss met la gomme pour ce second (et dernier) tome. Une suite toutefois bien différente notamment dans le ton que l’autrice emploie. Une histoire bien plus sombre voire mélancolique où les personnages déchirés entre amour et haine ne savent plus où donner de la tête. Tout part en cacahuète. Et c’est un vrai crève-cœur ! Robyn perd de son ardeur et retrouve son éternelle compagne « la maladroite ». Elle tente malgré sa déprime soignée à coup de bonbons, de dépasser touts les derniers événements de sa vie et d’aller surtout de l’avant. Anna Triss met parfaitement en avant les fêlures des ces personnages fétiches. Assaillis de question et de doutes, les remises en questions sont persistantes alimentant un combat où reconquérir le cœur de l’autre est une joute pleine de surprises.


Une nouvelle fois je me suis laissée embarquer dans cette aventure totalement hallucinante où j’ai pu découvrir de nouvelles facettes des personnages principaux et vivre une aventure où ce trio explosif (amour, flingues et macaronis) défie tous les statistiques. Cerise sur la gâteau, pour la gourmande que je suis, les nouveaux points de vus sont judicieux et apportent un nouveau rythme, pour ne pas dire, un nouveau coup de folie. La plume de Anna Triss est alléchante et gourmande. Un brin plus érotique que dans le tome précédent et surtout tout aussi addictive et carrément barré. Et j’adore ce dernier. La légèreté côtoie la déprime. Le sérieux, l’innocence. L’amour, la mort. La folie, la joie. Difficile de résister à tout cela !


Je persiste et je signe (avec le diable tant pis pour moi), je veux un prince-charmant-tueur-à-gages-spécial-macaroni pour noël !
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Elif Shafak vous invite à plonger dans une Istanbul secrète où dorure et air d’orient laisse place à un monde dominé par la religion et les à priori. Un voyage unique. Une exploration sensorielle au travers des yeux d’une femme qui s’éteint.
Tequila Leila aurait pu avoir une vie douce auprès d’un mari et une ribambelle d’enfants. Elle est née dans une famille ordinaire d’une petite ville. Mais Leyla (oui avec un y) est vite confrontée à l’ignominie qui bouleverse sa vie. La fuite est le seul moyen de mettre derrière elle ses blessures. Elle arrive à Istanbul, est vendue à un bordel, s’en échappe pour intégrer un nouveau bordel, se marie et rencontre des amies. Tout autant d’événements qui traversent sa vie paisiblement ou chaotiquement. Tequila Leila brave les années telles qu’elles viennent. Trouvant la force de surmonter les épreuves auprès de ses amies. Un cercle intime contre le monde extérieur méprisant. Un monde où les possibles deviennent des réalités et où les mots n’ont pas peur d’être dit.


Expirant son dernier souffle dans un container sordide d’un quartier sordide, Tequila Leila se rappelle. Pendant ces 10 minutes et 38 secondes, les souvenirs surgissent au grès de senteurs précises. Un voyage extraordinaire au cœur d’une vie ordinaire. Un voyage sensorielle où ces moments capitaux, tels des clés maudites, ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue. Un voyage particulier, un voyage singulier qui dépeint les maux d’une société dirigée par la religion, la spiritualité et le rigorisme.


Un roman bouleversant. Chaque chapitre confectionne la personnalité attachante de Tequila Leila. On y découvre ses blessures affligeantes, ses rêves et ses espoirs. Une femme forte dans un monde où le dédain et la méprise sont mots d’ordre. Elis Shfak met en exergue ce monde souterrain où prostituées, travestis, immigrés se battent pour une simple reconnaissance. Cette histoire se déroule dans un contexte historique propre à la Turquie rendant l’atmosphère davantage réelle. J’aime beaucoup la manière dont l’auteure d’un moment qui aurait pu être une simple accroche banale à l’introduction de son histoire, en fait un pivot central et important. J’aime beaucoup la manière dont elle s’approprie les souvenirs et en fait une balade quasi mystique.


Elif Shafak narre une très belle histoire à la portée d’autant plus importante qu’elle décrit une société de nantis. Une très belle découverte. Une plume magnifique pour une histoire touchante. Je regrette, simplement, cette partie « entracte » qui fait trop Hollywood à mon goût et qui n’était pas, spécialement, nécessaire. Elle reste néanmoins savoureuse, un moment détente dans une histoire forte en émotions.
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date : 24-05-2020
L'avis de #Lilie : Sensible à la plume d’Alfreda Enwy, j’attendais, avec un mélange d’excitation et d’appréhension, ce spin-off de « Ne crois pas que tu m’aimes » consacré à Avery, la petite sœur d’Autumn. Je vous rassure, les doutes se sont envolés au bout de quelques lignes et j’ai été, une fois encore, totalement conquise par cette histoire.

Ce roman se déroule en parallèle de « Ne crois pas que tu m’aimes ». Avery est entrée à la fac et fuit de plus en plus la maison familiale. Elle ne s’y sent plus à l’aise et veut tout mettre en oeuvre pour réussir ses études. En difficulté en histoire de l’art, elle décide de faire appel à un tuteur et rencontre Wade. Aussi insupportable qu’irrésistible, le jeune homme arrivera-t-il à percer la carapace de cette jeune étudiante méfiante ? Pourquoi tient-elle tant à mettre les gens à distance ?

Avery a été traumatisée par l’épreuve subie quelques années auparavant. Elle fuit la gent masculine et ne se sent pas digne d’être aimée. Manquant totalement de confiance en elle, elle se réfugie dans la lecture et le dessin pour fuir le monde réel. Ainsi, quand Wade commence à s’intéresser à elle et lui demande de lâcher prise, elle va passer par de nombreuses phases de doute mais elle ne sera pas seule pour y faire face. Tout d’abord, sa sœur sera un soutien inconditionnel et l’aidera à ouvrir les yeux. Ensuite, Wade va se révéler être un homme sensible, à l’écoute et totalement en phase avec elle. Ils ont tous les deux les mêmes valeurs, beaucoup de centres d’intérêt commun et surtout, il saura se montrer patient. Enfin, elle peut aussi compter sur Robin, sa meilleure amie, extravagante mais aussi capable de poser les choses pour les remettre à plat. J’ai adoré tous les protagonistes de l’histoire car ils amènent tous leur pierre à l’édifice et cela permet de ne pas être tout le temps auto-centrer sur « le couple star ».

Encore une fois, cette romance d’Alfreda Enwy a fait mouche ! Sa plume addictive et visuelle m’a touchée en plein cœur. En effet, impossible de retenir quelques larmes en voyant Avery douter ou raconter le calvaire qu’elle a vécu. On rit également, on a le cœur qui se serre par moment, bref, émotionnellement parlant, ce roman est une véritable montagne russe qui vous emporte à fond la caisse. L’évolution de la relation entre les deux personnages principaux est mignonne, elle ne va ni trop vite, ni trop lentement, et leur permet de poser des bases solides pour une histoire à long terme. Je me suis laissée totalement happée par l’intrigue qui nous parle, au-delà de l’histoire d’amour, des difficultés de se reconstruire et qui interroge aussi sur les violences faites aux femmes.

Pour conclure, « Not made for love » est un excellent spin-off de « Ne crois pas que tu m’aimes ». Une nouvelle fois, la plume d’Alfreda Enwy m’a complètement happée et j’ai adoré découvrir la jolie histoire entre Wade et Avery, deux étudiants en arts qui se rencontrent par hasard et qui vont devoir s’apprivoiser s’ils espèrent vivre une belle histoire.
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date : 06-01-2023
661 pages et une claque plus tard, j’essaie tant bien que mal de reprendre mes esprits.

 
Lecture en apnée, sueurs froides, mains moites et cette envie vorace d’arriver au point final.

 
Romance non conventionnelle, CREDENCE nous pousse dans nos retranchements, titillant nos limites personnelles.

 
Je peux tout à fait comprendre que ce roman n’est pas fait pour tout le monde. Personnellement, je kiffe ! Penelope Douglas bouscule, happe, dérange. Mais au-delà de cette provocation, l’auteure décortique l’essence même des âmes blessées et meurtries. Comme à son habitude elle taille avec une incroyable finesse et force les traits psychologiques de ses personnages. Elle les pousse dans leurs retranchements, elle leur ouvre la voie de la rédemption, elle leur permet de lâcher prise, de tomber pour enfin renaître plus fort. Une résurrection douloureuse mais salvatrice.

 
Huis clos immersif, étouffant, scandaleux, tentateur, Penelope Douglas brave le jugement de la plus belle des manières. L’amour. L’amour passionnel, paternel, amical, destructeur, interdit. Celui qui déconstruit les blessures. Celui qui révèle les personnes.

 
Penelope Douglas m’a happée dès le départ. Cette atmosphère qui crépite et laisse présager le pire comme le meilleur. Ses personnages tourmentés, blessés, anéantis, exprimant leurs douleurs de manière inattendue. Ce pic, cette forêt, ce lac, cette nature sauvage, indomptable à l’image de ces hommes perdus depuis longtemps. Cette neige, cette simplicité, cette solitude propice à l’introspection, ce silence qui dit tous les maux et les espoirs.

 
CREDENCE est incontestablement une immense claque, celle qui te cloue au sol, celle qui restera graver longtemps dans ton cœur. Bouleversant, renversant, Penelope Douglas confirme sa place d’auteure non conventionnelle et une nouvelle fois n’hésite pas à braver les interdits.

 
Une histoire d’amour à couper le souffle et hors du temps.

 
A découvrir absolument si le cœur t’en dis et si le trope ne te hérisse pas le poil 😉
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Comment ne pas craquer face à cette couverture si sublime ?! Quand on est faible comme moi, il est bien difficile de ne pas succomber surtout quand t’es en no buy (no mea culpa) !


Je n’avais absolument pas d’atteinte particulière sur ce roman. Si ce n’est de me laisser porter.


De Lune et de Sang nous plonge dans un univers plutôt médiéval au pied et au cœur d’une cathédrale en construction. Catrin, orpheline, a grandi à Collis au sein du couvent. Son intrépidité, sa curiosité et sa fougue lui ont permis de devenir l’assistante de l’Architecte du lieu saint. Son atout, ne pas avoir peur du vide, connaître minutieusement chaque échafaudage et les escalader nuit et jour pour assurer la sécurité de tous. Mais lors d’une de ses rondes, l’improbable se produit au clair de lune alors qu’une prostituée vient d’être assassinée, Catrin perçoit le monde d’une manière singulière prémices d’une grande aventure angoissante et révélatrice.


De Lune et de Sang est un roman subjuguant. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère lourde et oppressante. On est carrément ici au cœur d’un thriller et en young adult et fantasy, il me semble que c’est assez rare pour le signifier. L’univers médiéval est hyper intéressant. Les détails sur la cathédrale sont nombreux et confèrent ainsi cette touche historique que j’ai apprécié. J’ai craqué pour les personnages qui dans un sens sont mystérieux. L’alchimie entre Catrin et Simon de Mesanos est dans un premier temps timide et puis éclot dans la pagaille et le chaos. L’intrigue est très bien ficelée et malgré toutes mes suppositions et suspicions je n’ai jamais douté une seule seconde du coupable. Les détails sur l’univers sont rares mais le peu suffit à s’en faire une idée et à contextualiser. Une bonne partie du roman est long, pose les bases, quelques descriptions, la mise en place de l’intrigue et le positionnement de tous les personnages. Et puis il y a ce moment fatidique où tout s’emballe et il devient, alors, impossible de lâcher le roman. Ce moment correspond à la mise en avant de la magie et de Catrin (dans un sens).


Ce roman aborde de nombreux thèmes, comme la différence, la manipulation et les maladies mentales. Je ne rentrerais pas dans les détails sous peine de vous dévoiler les tenants et les aboutissants.


De Lune et de Sang est une chouette découverte. En espérant qu’il y ait peut-être une suite. Je découvre pour la première fois la plume d’Erin Beaty à laquelle j’ai très vite adhéré. Il ne me reste plus qu’à découvrir sa précédente trilogie en attendant !
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date : 06-06-2017
L'avis de Lilie ( coup de coeur)

Je remercie encore une fois les éditions Plumes du Web de m’avoir proposé ce livre. A la lecture du quatrième de couverture, je me suis dit « pourquoi pas ? »….. et au final, j’ai adoré ce roman !!!

Alicia est une jeune infirmière qui va commencer son nouveau travail au Center Hospital. Un peu nerveuse à l’idée de travailler dans un hôpital psychiatrique, elle est « prise en otage » sur le parking par un patient, du nom de Julian. Elle s’en sort grâce à sa capacité d’analyse….. et cette péripétie ne sera pas la seule à laquelle notre héroïne sera confrontée !

Alicia est une jeune femme qui s’assume et qui a un furieux besoin de comprendre et analyser. Elle est en couple avec Tom, un jeune avocat, mais elle ne se sent pas prête à lâcher sa liberté pour vivre avec lui. De plus, sa rencontre avec Julian va la perturber et de nombre de ses certitudes vont ainsi être remises en cause. En effet, après son arrivée, elle va se retrouver au centre d’une série d’agressions et va découvrir de nombreux secrets sur le centre…. Mais tous les secrets valent-ils la peine d’être déterrés ??

La force de l’auteur est d’avoir une multitude de personnages qui ont tous leur rôle à jouer dans cette histoire. La directrice du centre, mystérieuse et tellement stricte ; Peter et Seth, les collègues d’Alicia ; la maman d’Alicia et le « moustachu » ; et enfin Milla, une des patientes d’Alicia, attachante mais tellement troublante….

Ce roman est une vraie réussite. Au fil des pages qui se tournent, on va de surprise en surprise. A titre personnel, je n’ai pas vu le livre défiler et ne me doutais pas à quel point l’histoire pouvait être….tordue ! Attention, rien de péjoratif dans ce terme mais les fils de l’histoire se nouent et se dénouent au fur et à mesure des chapitres et je dois avouer que j’ai été surprise jusqu’au dernier chapitre.

J’ai adoré passer quelques soirées avec Alicia et toute l’équipe du Center Hospital. Ce livre ne ressemble à aucun autre. A tous les amateurs de romans à suspense, avec une touche de romantisme, foncez, ce livre est pour vous.
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date : 11-09-2018
L'avis d'Esméralda :

Aujourd’hui je te parle du second roman qui m’a littéralement cloué le bec. De plus je découvre le western en littérature et le nature writing. J’ai fini cette lecture avec des étoiles pleins les yeux et les tripes remuées. AU LOIN fait parti de ces livres qui marquent à jamais et que j’ouvrirai de nouveau quelques années plus tard.


Hernan Diaz a tout du grand auteur, d’ailleurs être finaliste du prix Pultizer 2018 pour un premier roman, montre dés le départ le talent. Hernan Diaz te plonge dans un univers hors du temps. Passé, présent, futur, son roman se fond dans le temps et s’adapte. Hernan Diaz revisite le western en y intégrant la notion d’émigration. Il ne se contente pas de décrire le flux de ces populations dans sa globalité. Il a choisi au contraire de se concentrer sur une personne. Méticuleusement ce personnage central va subir l’émigration et Diaz en tire un portrait à la fois sauvage, sensible, émouvant et déconcertant.


Håkan est Suédois. Le lecteur suppose que c’est un adolescent lorsqu’avec son frère aîné, ils rejoignent Portsmouth pour un voyage en aller simple à New York. Séparés, dès leur arrivée, Håkan embarque sur un navire qui accostera à San Francisco. Loin d’être abattu, il décide de rejoindre son frère Linus sur la côte est. S’ensuit alors un grand périple qui façonnera une légende à la fois haïe et admirée.


Si dès le départ le roman semble prendre l’allure d’un roman initiatique, il n’en est rien quelques chapitres plus tard. Ils croisent de nombreuses personnes qui contribuent à modeler l’homme qu’il est devenu. La solitude est sa seule compagne et le désert, les vallons, les montagnes, les arbres et la nature sont seuls lieux de vie. Il déteste le silence du désert, l’aridité, l’âpreté, la rigidité provoqué par cette absence de mouvement. Il devient cette nature intransigeante, se contentant de peu. Une osmose parfaite entre l’homme et cette nature. La solitude prend alors une tournure d’absolution, une punition injustifiée qui enfoncera cette homme dans ses souvenirs qui deviendront alors le moteur substantielle vers un retour au source.


C’est bien la première fois que je prend autant de temps à savourer un roman. Pas de précipitation, juste de l’admiration face au texte proposé et à ce personnage qui ne peut que forcer l’admiration. Diaz a su majestueusement mettre en évidence cette foule d’émotions contradictoires qui touchent un homme orphelin de son pays. Le pays fait il de l’homme ce qu’il advient ? Et la réponse donné est sans équivoque.


AU LOIN n’a pas fini de parler de lui. Une lecture que je recommande fortement où les connaisseurs seront satisfaits et les curieux comblés.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
L'avis d'Esméralda :

Il était une fois une princesse perchée sur ses talons de 10 cm, tatouée, aux formes généreuses, parée de cheveux multicolores, jurant comme un charretier et maladroite qui s’appelait Robyn. Panoplie complète de la princesse qui se fout littéralement d’en être une. Ne jurant que pour son bonheur et celui de sa fille, Robyn croque la vie en pleine dent et tant pis si la pomme est empoissonnée, Robyn est une guerrière qui se doit de ne plus avoir peur. Robyn n’a pas toujours été cette femme-là. Au contraire s’assumer et ne pas se soucier des qu’en-dira-t-on sont une belle revanche sur cette vie merdique qu’elle a longtemps subit. Robyn avance un pied après l’autre, sûre d’elle, la tête haute, épanouit, droite dans ses talons, tenant fièrement la main de sa petite fille adorée. Son apparence lumineuse et radieuse n’est pas juste une apparence cachant autre chose, il y a bien plus derrière tout ça. Non pas une carapace bâtie suite à des blessures mais c’est plutôt un trophée qu’elle brandit avec honneur, courage et respect. Elle le mérite grandement. Un second souffle salvateur.


Robyn, du haut de ses 25 ans, a gardé l’âme d’une adolescente. Intrépide, têtue, volcanique, gentille comme une guimauve, casse-bonbons, colérique, joyeuse, aimante, passionnée, elle est tout cela à la fois. Une femme plein d’entrain qui ne possède aucun filtre et lâche tout ce qu’il lui passe par la tête. Gaffeuse et maladroite, elle est toujours au bon endroit au bon moment pour se jeter la tête la première dans des péripéties rocambolesques et inoubliables. Robyn est aussi timide et avenante.


En bref c’est un feu d’artifices à elle toute seule, surprenante et attachante. C’est un bonbon acidulé au cœur tendre qui n’a pu que me faire fondre.


Et je ne suis pas la seule !


Le bel italien, tueur à gages à l’occasion, est tombé dans le tableau malgré les nombreux avertissements que son cerveau reptilien à insuffler à sa conscience pas si consciencieuse que ça ! Une crotte de chien bien placée, un beau costume tout droit sorti du tailleur, une moto, une attaque de courgette, des jumelles qui s’échappent directement du balcon, un texto qui n’aurait jamais dû lui être adressé, une vieille voisine nymphomane et mythomane, une culotte à tête de mort rose, un muffins et voilà l’italien dans de beau drap. Qu’il aurait cru ? Non, par ce qu’un tueur à gages, c’est une personne rigoriste, méticuleuse, méthodique, d’un sang-froid à faire pâlir le soleil, qui réfléchit tout le temps, surveille ses arrières, prend rarement de bon temps, à part pour s’envoyer à l’air, qui ne sourit pas, ne pleure pas, ne hurle pas, ne va pas au ciné …. Et la liste et longue. Et voilà que l’intrigante voisine d’en face vient foutre le bordel dans un engrenage bien huilé ! Une boulimique de la vie qui s’infiltre, là, dans sa vie dangereuse ! Ça ne va pas du tout le faire ! Surtout quand un russe revanchard et un apprenti caïd, viennent mettre le nez là où il ne faut pas et tout saboter !


Anna Triss à l’art et la manière d’en mettre plein les yeux. Alors oui c’est caricaturale, c’est surjoué, mais alors qu’est-ce que c’est euphorique ! Je me suis bidonnée du début à la fin et en plein milieu de la nuit. Un romantic suspense à la sauce feel-good, c’est hyper audacieux et c’est magnifiquement réussi. Une romance que j’ai lue d’une traite. C’est mordant, c’est authentique, c’est fallacieux, c’est chaud-bouillant, c’est addictif. Une héroïne qui ose tout, un héros qui ose lâcher prise et le résultat est juste époustouflant. Un duo magique et harmonieux. Des scènes pittoresques, rocambolesques et judicieusement hilarantes. Des personnages secondaires qui détonnent. Mais derrière ce décor de paillettes, se cache un monde sombre et menaçant.


Une romance à croquer sans modération, c’est juste miam, adorable, hilarant. Les secondes chances n’ont jamais porté aussi bien son appellation.


N’oublier pas de rajouter sur votre liste de noël (ou une autre) un bel italien et tueur à gages de préférence !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
Un troisième tome bluffant et sensationnel, Anna Triss sait nous faire saliver, flipper et devenir dingue. Un dernier tome à la hauteur de cette trilogie démoniaque. Romance fantastique ou urban fantasy, je vous laisse choisir, ce tome 3 est un pur moment de lecture.
Le dernier tome se finissait sur une scène vraiment pas gaie du tout, du tout. Style revirement du situation il y avait du lourd. Donc pour ce tome ci je savais à quoi m’attendre, mais en fait pas du tout. Ce dernier tonne sonne les trompettes et annonce dès le départ que ce dernier sera combatif, voire mélodramatique et explosif (pour ne pas changer, mais c’est une bonne chose). J’ai trouvé que l’auteure prenait plus le temps pour décrire les scènes pour les faire ressentir. C’était beaucoup moins speed, à mon sens. Une langueur qui prend son sens dans l’abandon, le désespoir, l’incompréhension, la peur et le doute. Puis une autre se rajoute se concentrant sur le désir, les sentiments et les émotions. Et une toute autre qui se trouve dans l’urgence, le désappointement et la désillusion. Anna Triss arrive avec une efficacité effarante à nous faire vivre mille et une choses en total accord avec ses personnages. C’est une explosion de tout que l’on ne peut accueillir qu’avec stupeur et envie. Une aventure addictive, folle et enivrante.


Ce dernier tome ne se contente pas de nous rendre chèvre. Les personnages ont pris du grade et de nouveaux apparaissent pour un tableau final complet. Kel a donné sa langue au diable et se montre davantage sentimental. Myrina prend en maturité et fait preuve souvent de bon sens tout en continuant de foncer tête première dans les ennuis. On la retrouve plus féroce et un tantinet susceptible. Une évolution tout à fait appréciable d’autant plus qu’Anna Triss ne change rien à leur verbe pimentée et acérée. Ce duo est si touchant, accaparant, sensationnel et parfois emmerdant (oui c’est vrai). Un vrai paradoxe entre eux mais qui fonctionne merveilleusement bien.


Cette trilogie est à croquer sans se priver. Une auteure sadique mais qui nous le rend bien. Démentielle, l’histoire de Myrina et de Kel est un sacré coup de cœur que je classe dans mes incontournables 2020. J’ai tellement accroché à tout que ce soit les personnages, l’univers (surtout) et l’intrigue que je ne peux que vous dire FONCEZ !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 23-12-2022
Voici un achat totalement influencé par booktok et j’ai longtemps hésité à vous délivrer mon avis. 

Le speech est plutôt attrayant. La couverture joue son rôle. Et pourtant rien ne va à mes yeux. J’ai toujours tendance (à tort peut-être) à fuir tout roman qui se vante de faire tant de vues sur wattpad surtout quand il s’agit d’une romance et de surcroît éditée dans une grande maison d’éditions. Je suis peut-être maso de vouloir toujours tenter l’aventure mais j’espère toujours tomber sur l’exception qui ne confirme pas la règle.

Ces quelques lignes t’ont déjà indiqué mon avis sur cette dark romance (assez légère soi-disant passant). Il me semble légitime de me poser certaines questions. Est-ce qu’un travail éditorial a été effectué ? Est-ce juste un copier/coller (wattpad/édition) ? 

Oui parce que le potentiel est là camouflé entre de l’action à gogo (trop d’actions tuent l’action !), entre une héroïne qui malgré son passé horrible a une personnalité qui ne colle pas très bien au contexte, entre des paragraphes de 3-4-5 lignes, entre un univers de gang qui emploient de jolies filles (donc captive) pour faire un boulot d’espionne qui n’est pas crédible une seule seconde. Tu vois le potentiel est là quelque part enfoui sous l’attrait d’une dark romance qui n’en est pas vraiment une, sous un tas de problème comme la dépendance affective et l’abandon, sous la reconstruction émotionnelle, sous l’amitié entre les différents personnages, sous l’attraction entre Ella et Ash (attention pas de scènes spicy), sous une intrigue familiale. Il y a tous les ingrédients incroyables pour vivre un moment exceptionnel de lecture. Mais tout va à vau l’eau. Alors oui j’ai tout lu, après tout le final peut surprendre, malgré le manque évident de fluidité. 

Alors oui j’ai longtemps hésité avant d’écrire mon avis, mais je suis surtout peinée et hors de moi de voir que 7 millions de vues sur Wattpad prévalent sur un travail éditorial sur le fond et la forme, et que « peut être » l’aspect commercial est un argument dominant sur la qualité.

Bien évidemment je ne mets pas tout le monde dans le même panier. De nombreuses et petites maison d’éditions ont dans leurs catalogues des romans issus de la plateforme mais la différence est là et le rendu est tout autre.
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Quatre vies, un destin incroyable.

Un monde violent, une destinée loin d'être utopique.

Une femme, un homme, un combat acharné pour la liberté.

Voilà à quoi peut se résumer ce livre... une pépite à dévorer sans hésitation.

Tout d'abord je félicite l'auteur, Mylène Ormerod, pour cette lecture magnifique où tous les codes du fantasy sont respectés et mis en avant par sa plume. Car il faut bien le dire, le genre fantasy est à mes yeux l'un des plus durs à «manier», car si le ton et le rythme ne sont pas mis en place dès le départ, en principe c'est le flop assuré. Mais là je dit juste BRAVO !

Je ne vais pas vous spolier cette histoire, mais plutôt vous raconter les non dits et les multiples questions qu'elle soulève. Et elles sont nombreuses et j'en ai été la première surprise.

Aux premiers abords, chers lecteurs et chères lectrices, vous serez peut-être rebuter par le contexte de violence. Par n'importe quelle violence, puisque c'est celle que subie les femmes. Vous êtes plongés dans une société misogyne et patriarcale. Il existe quelques exceptions tout de même. La femme y est soumise, assouvie et donc n'a aucun droit. Cette société est composée d'humains, de sorciers, de mages, d'un Suprême et de guerriers. Le mélange des races est interdite. Voici un autre point qui ne peut que rappeler l'actualité : la tolérance et le respect entre eux n'a aucune définition. A la moindre incartade c'est le combat assuré. Et un peuple qui n'a aucune moralité, c'est celui des mages noirs qui sont prêts à tous pour assouvir la prise du pouvoir. Mes mots vont être cruels, mais vous assister malgré vous à des assassinats, à des viols collectifs et des manipulations sordides. Je peux vous assurer que c'est très déroutant, mais passer outre, les briques s'entremêlent et vous redonnent espoir. Car oui, il existe dans ce livre et bien plus que vous le penser.

Il naît un jour exceptionnel, où quatre âmes pures voient le jour. Ils sont bénis des Dieux et leurs destins entrecroisés les mènent vers un combat contre le mal et pour la liberté, celle de vivre et de construire un monde meilleur. Un monde où les femmes ne seront plus des objets et où le mélange des « races » sera une force. De ces quatre, leur amour sera l'ultime moteur contre ce monde désenchanté. Cet amour annihilera la haine, la vengeance et l’incompréhension. De cet amour naîtra une petite fille aux pouvoirs illimités et qui sait ce qu'elle ferra...

Vous l'aurez peut-être compris, ce fut une lecture extrêmement intense en émotion et où mon petit cœur de passionnée et hypersensible a fait des bonds face à la dureté des mots, des scènes, des sortilèges, des décisions mais a fondu face cet amour incommensurable, pur, véritable et immortel.

Malgré ce coté fantasy, «Les écailles de l'âme » est bien plus que ça …...
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L'avis de Lilie

depuis ma plus tendre enfance, je suis admirative du personnage de Sissi. Comme beaucoup de petites filles, j’ai regardé avec admiration les films avec Romy Schneider. En grandissant, j’ai eu la curiosité et la volonté d’en savoir plus sur cette impératrice qui fait encore, de nos jours, tellement parler. Pour mes 30 ans, une très bonne amie m’a offert la biographie de Sissi écrite par Jean des Cars. Pour tous les spécialistes, elle est considérée comme la référence en la matière. Par manque de temps, elle est restée pendant longtemps dans ma PAL. Mais il y a un mois, à l’occasion de mon voyage à Vienne, je me suis décidée : c’était le moment ou jamais de lire cette biographie!!

Et bien, je n’ai pas été déçue!! Jean des Cars a une plume remarquable qui redonne vie à l’impératrice et à tous ses proches. Mes visites viennoises aidant, j’ai voyagé grâce à cet ouvrage de la Hofburg jusqu’à Schonbrunn sans oublier la Bavière natale de Sissi.

Jean des Cars a écrit une biographie très complète et très détaillée sur la vie de l’impératrice et il nous permet de mieux comprendre ce personnage qui reste encore tellement mystérieux. Certains la disaient folles, d’autres pensent qu’elle avait la bougeotte… je pense surtout que c’est une femme qui n’était pas en phase avec son temps et qui a mal vécu le carcan dans lequel elle s’est retrouvée enfermée à l’âge de 16 ans, après son mariage avec François-Joseph, l’empereur d’Autriche. Certes, son rôle l’obligeait à beaucoup travailler et à « délaisser » son épouse mais pourtant, il l’a aimé jusqu’à la fin de sa vie en 1916. L’assassinat de Sissi en 1898 sera la plus grande épreuve de sa vie… certains diront qu’il ne s’en remettra jamais complètement.

Sissi était une jeune femme éprise de liberté. Arrivée à Vienne, on essaie de la contraindre à un protocole strict…. Mais très vite, elle va s’en affranchir, pas à pas, au prix d’une lutte sans relâche. Suite à une maladie, elle va devoir s’exiler au soleil. Cet épisode entrainera chez elle un amour des voyages qui ne la quittera plus. Mais n’oublions pas que Sissi a aussi été une ambassadrice de charme pour la Hongrie. Au début de son règne, les Hongrois sont malheureux, sous l’emprise de l’Autriche. Dès son premier voyage là-bas, Sissi tombera amoureuse de ce pays et oeuvrera pour que ce pays ait un statut à part dans l’empire….ce qui ne sera pas sans conséquence par la suite. Néanmoins, Sissi reste, même de nos jours, la reine adorée des Hongrois.

Longtemps détestée par les Autrichiens, son assassinat la portera au rang d’icône. Depuis, on ne peut se balader dans Vienne sans croiser un souvenir à son effigie. Sissi reste dans l’histoire une femme obsédée par son image mais qui agissait par instinct. Les malheurs, qui n’ont cessé de la poursuivre, émailleront sa vie et participent à cette image de femme incomprise.

Vous l’avez compris, j’ai adoré cette biographie. Les amateurs d’histoire peuvent y aller les yeux fermés, cet ouvrage vous ravira. A noter le chapitre qui parle du drame de Mayerling. Il est étonnant et ouvre de nouvelles perspectives sur cet épisode qui a tant blessé l’impératrice.
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Un premier livre qui a des idées derrière la tête et qui mérite qu’on s’y penche dessus malgré les quelques erreurs qui se sont infiltrées par ci par là.

Je vous expose les points qui ont retenu toute mon attention et également retiendront la votre :
•Une histoire de vampire pas comme les autres : l’auteure vous propose une romance qui sort des sentiers battus. Rose est née d’une union peu commune entre une humaine et un vampire (et pas n’importe lequel). Toute une machination se met en route alors que cette dernière ne veut absolument pas des responsabilités qui lui incombent. Elle s’enlise dans une situation de plus en plus ingérable. Les complots et les mensonges font venir perturber la sérénité de cette vie paisible qu’elle s’accorde.


•Les éléments perturbateurs nous sont dévoilés au compte goutte et j’avoue que le côté suspense est bien maitrisé.


•Ce premier tome pose les bases : on découvre l’univers qui me semble outre mesure différent du notre (la description est assez vague, malgré les quelques éléments égrenés, je me permet de dire qu’il ne s’inscrit pas dans notre proche réalité) ; on fait la connaissance des personnages Rose et Ezrhan ainsi que du ténébreux amoureux.


•La romance s’apparente à mes yeux à un remake de « Roméo et Juliette » : une histoire d’amour impossible où de nombreuses péripéties viennent l’entraver.


•Des rebondissements finaux époustouflants qui nous laissent totalement sur notre faim amenant frustration et compagnie.



C’est une très belle histoire malgré les imperfections qui malheureusement m’ont frappées. Une très belle écriture qui mérite de s’affirmer et que j’encourage à se perfectionner.

La suite est bientôt prévue et je m’y plongerai avec plaisir pour voir ce qu’advienne ces héros atypiques et charmants : les possibilités et mystères sont tellement nombreux que je serai certainement surprise !
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L'avis d'Esméralda :

Malgré un premier tome hyper court, j’avais adoré me lancer dans cette lecture et le deuxième tome vient confirmer mon ressenti.

Ce second volume se veut beaucoup plus sombre. C’est avec plaisir que je retrouve Sierra et Kayden pour des rebondissements encore plus intenses et trépidants.

Sierra et Kayden approfondissent leur relation. Après de longs jours d’attente, ils finissent par se jeter dans les bras de l’un et de l’autre. Pour notre plus grand plaisir car cette dernière était une véritable torture surtout quand on est témoins de l’attirance et des sentiments qui s’intensifient. Ainsi débute leur relation très mouvementée. Je vous rappelle que Kayden participe à des combats clandestins et donc illégaux. La finale se rapproche à grand pas et il doit absolument être prêt à affronter son grand rival, Jaxon, l’ex petit ami de Sierra. L’atmosphère devient de plus en plus tendue. La vengeance orchestrée par Sierra prend une place toxique dans leur relation. On découvre au fil des pages le passé de Kayden qui est vraiment atroce. La psychologie des personnages est époustouflante. L’auteure approfondit à merveille tous leurs traits de caractères, rendant les personnages hyper attachant ou au contraire hyper détestable. Les personnages secondaires sont juste extraordinaires et viennent apporter une certaine brise de légèreté parmi tous ces drames. L’auteure approfondit également le contexte familial que ce soit du côté de Sierra ou de Kayden.

Ce second tome s’inscrit dans le dévoilement des secrets et des vérités. Entre empathie, jalousie, amour, haine, doutes et espoirs on ne sait plus où donner de la tête. Une plume qui s’affirme davantage et qui nous fait vivre mille supplices comme mille délices. Addiction et frissons garantis dans ce milieu où la confiance à un coût et où les poings ont plus de force que les mots.

Je me suis régalée tout au long de cette lecture, enchainant les pages à une vitesse folle. Je regrette juste que le roman soit scindé en deux parties.

« Sex, Love in the ring » est un vrai régal combinant boxe, combats illégaux, haine, vengeance, amour, tatouage et reconquête !

Bref tout ce que j’adore !
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date : 09-02-2018
L'avis d'Esméralda :

Je voulais absolument débuter par cet extrait qui à mes yeux recèle toute la profondeur de ce roman : entre tradition et modernité, le poids de l’héritage dans ce monde qui a détruit et malmène, encore, de nos jours la communauté amérindienne. Roman sociétal de toute beauté, LaRose retrace l’histoire d’un peuple, à l’occurrence, ici, le peuple Ojibwé.


Je découvre pour la toute première fois la plume talentueuse de Louise Erdrich. Je me dois tout de même de souligner le travail remarquable de la traductrice, Isabelle Reinharez. J’ai entendu dire que découvrir l’univers de Erdrich avec ce roman, n’est pas forcément l’idéal ou judicieux. J’avoue que les premières pages furent très difficiles. Difficulté de m’imprégner de ce monde, de ces personnages, des enjeux et de cette syntaxe si particulière à Erdrich. Je suis du genre obstinée. Et ma patience fut récompensée !


LaRose est le cinquième du nom. Attribué aux jeunes filles, ce petit garçon va porter sur ses épaules un lourd fardeau. Prénom portant une certain malédiction, il va réussir malgré lui à concilier l’ancien temps des traditions à celui contemporain. Confié aux Ravich, lorsque le petit Dusty fut tué par son père, Landreaux Iron, il va avoir la lourde tâche de combler cette perte. Ce petit garçon est juste remarquable. Prenant conscience très vite des enjeux, son courage et sa présence d’esprit vont faire de ce petit indien un grand héros.


Erdrich dépeint aux travers de portraits hétérogènes les affres de vies. Naviguant entre présent et passé, le dépaysement est total : traditions et enseignement, déracinement, Fort Totten, perte de l’identité, alcool, drogue, réserve… Tableau percutant, horrible, dérangeant et sinistre. Mais au milieu de cette description atterrante (mais bien réelle), la lumière brille et fait vaciller toute cette noirceur : dans l’unité, le soutien, la transmission orale des légendes et histoires, dans la quête de vérité (je pense aux victimes qui n’ont jamais été remis aux familles), le prolongement des traditions et rites, anecdotes…


Ce roman est un véritable coup de cœur, celui qui transperce l’âme. Il m’a emporté sur un terrain que je ne connaissais que trop peu. Gardien de la mémoire d’un peule et annonceur d’un certain renouveau. Le tableau final ne pouvait que refléter à la perfection l’état d’esprit d’Erdrich et de son message : le lien entre la tradition et la modernité, entre les esprits et le vivant. Un monde où les préjugés raciaux n’ont pas leur place. Un monde où la tolérance et le respect peuvent se côtoyer. Un monde où les combats pour l’identité ne devrait pas exister.


LaRose est juste sublime, émouvant, envoutant. Un livre qui devrait trôner dans de nombreuses bibliothèques.


Connaisseurs et curieux, ce roman est fait pour vous ! Le doute n’est plus permis !
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date : 30-03-2018
L'avis d'Esméralda :

Tom Wilde, l’homme à l’état brut. Celui qui vous fait tourner de l’œil à l’espace de quelques secondes. Le sex appeal dans toute sa gloire. Un regard de braise qui vous consume littéralement. Vous ne pourrez pas résister bien longtemps à cette masculinité à l’état pure. Sauvage, irrésistible et mystérieux, des ingrédients qui ne peuvent que vous mettre des étoiles pleins les yeux. Mais Tom Wilde n’est pas que ça. L’auteur n’a pas juste crée un personnage attrayant il y a beaucoup plus ça. Intelligent, sournois, manipulateur, ce génie n’est pas en reste pour vous surprendre. Un génie avec d’indéniables qualités mais extrêmement complexe. Adopté dés sa plus jeune enfance, il est élevé dans une famille aimante de Nouvelle-Zélande. Très vite il montre des capacités exceptionnelles. Mais en contre partie son comportement laisse penser à certains troubles autistiques. Et je dois dire que la personnalité de Tom Wilde est le reflet adéquat à ces troubles. Moi même maman d’un petit garçon présentant ces troubles je n’ai pu qu’adhérer à la manière dont Tom Wilde est décrit. Ce conflit intérieur qui doit être gérer au quotidien. Les réactions inadéquates ou surdimensionnées face à des situations toutes aussi banales. Ces angoisses perpétuelles, notamment face à l’abandon. Et cette façon et cette facilité de se couper du monde. Tom Wilde a eu de très bonnes raisons de disparaître pendant 5 ans, et vous découvrirez les tenants et les aboutissants en ouvrant ce bouquin. Bien évidemment l’histoire n’est pas consacré à l’autisme, loin de là. Mais je ne peux que souligner l’intérêt que porte Oly TL à son personnage qui en fait la pièce maitresse.


Natasha est la vraie citadine, youtubeuse, toujours sur l’ère de la mode et à l’affut de la moindre tendance quitte même à les créer. Natasha est la fille dévergondée mais qui se préserve pour l’homme de sa vie. Ecumant les boites de nuit avec ses potes. Elle croque la vie à pleine dent. Elle bosse pour un journal réputé et se voit confier la mission d’interviewer l’énigmatique et l’insaisissable Tom Wilde. « La Bête » séduisante et sauvage ne lui fait pas peur et même si dans un premier temps elle tente de mettre aux oubliettes son attirance, elle se laissera avoir comme tant d’autres. Arrivera t-elle à apprivoiser « La Bête » ? Son extravagance, sa grande gueule, ses sentiments seront-ils d’elle la seule et l’unique ?


WILD & REBEL est un condensé sensationnel de rebondissements hallucinants. Les surprises sont multiples. Les déchirements sont terribles. De l’émotions à l’état pur pour les lectrices. Ca remue les tripes, ca fait pleurer, ca fait rire au larme, ca fait se mettre en colère. Ca fait tout ça et bien plus encore. C’est un tsunami émotionnel. Oui voilà ce que l’on ressent en fermant ce livre. Même si il n’y a pas tant d’effets wouah dans le fil conducteur de l’histoire, la psychologie des personnages vient contrebalancer cette petite faiblesse. Oly TL a l’art et la manière de décrire ses personnages et leurs émotions tumultueuses qu’on en vient vite accro. On devient carrément eux ! On vit, on subit leur histoire ! C’est la romance qui te scotche littéralement !


Si t’es amoureuses d’histoire d’amour compliquée avec des personnages complexes, de la jalousie, des tourbillons sentimentaux, des questions, des larmes et des scènes croustillantes. Alors OUIIIIIIIII, WILD & REBEL et fait pour toi ! Et tu en redemanderas davantage, mais il faudra être patiente pour la suite !
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L'avis d'Esméralda :

Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas plongée dans le fantastique (juste quelques semaines :p ). Ces retrouvailles ont juste été sensationnelles. Je me dis que je devrais en lire plus souvent. En tout cas ce premier tome m’a stupéfaite de bout en bout et j’espère très vite me trouver un moment pour lire la suite.


Senna, fille unique, part un peu à la dérive depuis le décès de sa mère. Son père a du mal à se faire respecter, alors que sa tante lui pardonne toutes ses erreurs. Senna s’épanouie finalement dans les sorties avec sa bande. Elle croque la vie dangereusement sans se soucier des possibles conséquences. Senna est une adolescente qui cherche sa place dans son monde. Elle teste, elle essuie des échecs comme elle savoure les réussites. Une adolescente rebelle qui n’hésite pas à sortir les crocs quand elle se sent offensée. Senna est pourtant une ado pleine de vie. Elle adore les balades avec son cheval. Elle adore la nature, la pluie, le vent et les orages. La solitude lui permet de se poser des questions surtout quand survient des choses improbables. Son malaise se fait de plus en plus présent lorsqu’une vilaine plaie dans son dos prend des proportions inquiétantes. Des sensations étranges envahissent son quotidien et la tourmentent petit à petit. Elle sent que son père et sa tante lui cachent quelque chose d’important. Mais pour le moment elle doit faire face à une terrible sanction : l’exil forcé dans un lycée d’Alaska. Une sanction acceptée mais très mal vécue. Cette séparation est ressentie comme une seconde perte après celle imposée par le décès de sa mère. C’est avec une très grand peine qu’elle prend l’avion pour rejoindre l’Alaska. Elle compte sur cet intermède pour afin apaiser les tensions et se remettre sur le droit chemin. Changement de décor, les terres sauvages de l’Alaska la ravissent et son nouveau lycée n’a rien a envié au château de Poudlard. Quelque peu gênée d’être la nouvelle, c’est la tête haute qu’elle rentre dans ce lycée hors norme. Quelques regards échangés avec d’autres lycéens, quelques animosités ressenties, mais rien de comparable lorsqu’elle croise ce jeune lycéen, sûr de lui et arrogant. Son regard s’accroche directement au sien livrant une bataille peu commune. Sera t-il un ennemi ou un allié ?
Lui, c’est Ian, jeune homme charismatique. Les filles lui donneraient tout pour une seule minute d’attention. Garçon populaire du lycée, il règne autour de lui un sombre mystère. Cette force de la nature cache bien son jeu et sait parfaitement jouer de ses capacités afin de manipuler son entourage. Il semble avoir une place privilégiée au sein du lycée et fait figure d’une certaine autorité. C’est un garçon à la fois sensible et protecteur. Senna ne le laisse pas indifférent, peut être car il ressent au fond de lui la véritable nature de Senna. Quelles aventures réserve l’avenir à nos deux héros ?


Malgré le fait que ce roman s’adresse à un lectorat jeune, je ne peux m’empêcher de dire que je me suis régalée de la première à la dernière page. Regrettant par la même occasion que le livre soit si court (malgré ces 384 pages). J’ai adoré les personnages, malgré leur jeunesse relative, ils font preuve de beaucoup de maturité et se laissent guider par leurs instincts. Même si quelque bourdes de leur part surviennent, ils en retirent de bonnes leçons. Ces deux personnages sont remarquables par leur courage et obstination. Ils sont confronter à de nombreux choix, mais leur détermination les portera sur de nombreux chemins périlleux.
L’univers est très riche en descriptions mettant le lecteur très à l’aise avec les différents détails. Et le point extraordinaire de ce fantastique est la multitude des références aux monde des mythes, du fantastique, de l’irréel, des légendes et des croyances. Je n’en dis pas davantage car ça serait vous spolier l’histoire.
Les nombreux rebondissements confèrent au récit un rythme soutenu. Je me suis plongée corps et âme dans cette lecture. Une lecture trépidante, intéressante et sensationnelle. Un cadre magnifique et des enjeux finaux qui promettent une suite démentielle. Cet exorde est une très très très belle entrée en matière. Addiction garantie !


Si t’es fan de fantastique, celui ci saura te charmer par sa différence ! A découvrir absolument !
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L'avis d'Esméralda :

Je ne te présente plus Véline, à moins que t’es loupée mes review sur les deux précédents tomes. Véline est mon chouchou depuis plusieurs mois et passer quelques heures en sa compagnie est aussi euphorisant qu’un bon shoot au mojito virgin. Véline c’est l’homme viril et bad boy dans toute sa splendeur : pas de prise de tête, mode fuite face à touts problèmes insolubles et casse bonbon, hyper macho, humour noir ou ravageur ( c’est à volonté), joliment vulgaire, le connard dans toute sa splendeur, un peu « je m’en foutiste » et surtout il a le charme irrésistible du flic tzigane. Alors je suis une accro, une sacrée accro qui en veut toujours davantage. Une fois dans la lecture, je ne peux pas m’en décrocher. C’est juste un truc de dingue ! Avril Sinner a su crée un personnage borderline et qui assume. Et ça, c’est génial !


Une nouvelle enquête pour Véline qui va lui mettre une fois de plus les nerfs à vif. Une plongée dans le monde libertin. Nouveaux codes, nouveaux tabous, un monde clinquant et luxurieux. Véline va perdre le contrôle et ça le fout vraiment en rogne. Des têtes tombent, des clients disparaissent, un réseau d’albanais qui n’hésite pas à jouer de la gâchette. Ça fuse dans tous les coins. De plus Mila déraille complétement.


Cette nouvelle enquête à de quoi dérouter autant la Crim’ que le lecteur. L’imagination fertile de Sinner, en fait quelque chose d’assez glauque mais totalement vraisemblable. Elle met à mal Véline, qui n’hésite pas à foncer tête baissé dans les embrouilles qui ne peuvent arriver qu’à lui. Outre cette enquête, Véline est de plus en plus tendu du slip. Les tuiles lui tombent dessus et lui font rapidement perdre pied. Une petite faille apparait dans cette carapace hyper blindée qui est prête à éclater. Son personnage est davantage travaillé avec quelques scènes sombres où le désespoir est assez poignant.


Le duo Véline/Mila est toujours explosif et plus que jamais au bord de la brèche. J’attends avec impatience que Sinner explore cela.


Je déplore juste le manque de nouveauté et cela à coûter un coup de cœur. Sinner a du mal à se renouveler : le même schéma, le même ton employé, peu d’évolution dans les personnages. Et c’est vraiment dommage que d’autres horizons ne soient pas explorer. Peut être que le prochain répondra à mes attentes en tout cas le final de celui-ci est VRAIMENT INCROYABLE, INATTENDU ET EXPLOSIF !


Il serait vraiment dommage de passer à côté des aventures de Véline ! Ce mec en faut franchement la peine !
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L'avis d'Esméralda :

Aujourd’hui je t’invite dans l’univers démentiel de Jupiter Phaeton. Un univers explosif où personnages de toutes horizons vivent une aventure trépidante, sensationnelle. Une aventure qui ne peut que te mettre hors d’haleine. Et je t’assure que là, il y a du lourd !


L’héroïne, malgré elle, Ryvenn n’est pas prédestinée à le devenir et va devoir mener un combat titanesque. Ryvenn est une empathe. Elle perçoit les sentiments de ses interlocuteurs. Don très rare qu’elle met au service du gouvernement pour interroger des criminels, des terroristes. Ryvenn a sinon une vie très simple d’étudiante. Bosseuse la semaine, le week-end arrivant, elle rejoint sa mère et ses quatre frères et sœurs. Une famille unie et aimante qui doit faire face aux difficultés depuis la mort du papa. Les ennuis rodent et à leur manière quelque peu spéciales, ils arrivent à gérer.


Tout part en cacahouète, lorsque plusieurs personnes s’aperçoivent que Ryvenn dispose d’un autre pouvoir hallucinant. L’un d’entre eux est Léo, un sans pouvoir faisant parti d’une des grandes familles du cartel (grand vivier de communautés de magiciens). Lorsqu’il découvre de quoi est capable Ryvenn, il l’embrigade dans une folle course poursuite afin de déjouer un attentat contre le Président des États-Unis. Aidée de sa meilleures amie, du frère de Léo, de sa famille et d’autres magiciens ralliés à sa cause, elle va mettre à mal bon nombre de magiciens.


Ryvenn est une combattante aguerrie. Têtue, elle sait mener son monde et imposer son autorité. Elle se cherche continuellement et les secrets qu’elle découvre au fil des jours la déstabilise énormément. Son passé caché prend tout sens, alors que son pouvoir augmente et met en danger son entourage. Elle apprend à contrôler et maitriser ses deux pouvoirs. Ryvenn est une jeune femme formidable et très attachante. Son combat devient très vite celui du lecteur.


J’ai été très vite happée dans la tourmente infernale de cette aventure. Un univers parfaitement maitrisé. Je n’ai eu aucun mal à comprendre et à m’adapter à cet environnement d’urban fantasy. Les magiciens aux pouvoirs innombrables côtoient les sans pouvoirs et les loups garous ! Carrément démentiel ! De l’action à gogo entrecoupé de moments de répits. Des enjeux phénoménaux, des conséquences redoutées, des combats, de la manipulation, du suspense, des secrets, de l’amour, de l’amitié … tout autant d’ingrédients parfaits pour dévorer LA DERNIERE EMPATHE.


Ce roman est un sacré page turner ! J’ai adoré l’univers et les personnages. L’écriture de Jupiter Phaeton est si fluide et sensationnelle que j’ai dévoré son roman. Tout s’imbrique si facilement. C’est hallucinant ! Et je te parle même pas du cliffhanger de malade !


Ce roman dépasse toutes mes attentes et je suis sure qu’il saura convaincre les adeptes du genre et les novices !


A découvrir de toute urgence !
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date : 26-02-2019
L'avis d'Esméralda :

Bienvenue en enfer !
Voici quelques conseils afin que le vol se passe au mieux :

Accroche ton cœur solidement,
Évite de te maquiller (le mascara qui coule, beurk …! )
Si t’es claustrophobe, et bien bon courage !
prévoir des heures de thérapie pour s’en remettre,
maudire Angel Arekin pour nous faire vivre de telle heures de lecture où chaque bouffée d’air te confirme que t’es toujours vivante.


Prête, alors allons-y, main dans la main, c’est mieux !


Acte 1
Tandam – Tandam – Tandam (comprendre les battements du cœur)


Pièce suintante, humide, maudite. Prisonnière de l’horreur, Faustine se réveille aux portes de l’enfer. Désorientée, apeurée, en colère, Faustine ne comprends pas, ne comprends rien : que fait-elle ici ? Qui peut lui en vouloir ? Pourquoi ? Questions silencieuses comme une ritournelle mortelle accaparant ses sens, sa folie. Solitude morbide, Faustine respire la peur, hurle la peur, pleure la peur.


Tandam-Tandam


Des pas. Une clé. Une serrure. Des gonds qui grincent. Une porte qui s’ouvre. Un masque. Des yeux bleus orageux. Un homme. L’horreur. La détresse. La paralysie. Des mots. Des pas. Une main. L’enfer qui s’ouvre. Le feu. La rage. La désolation. Le mépris. Un masque blanc, Anonymous.


Faustine déjante, tremble, se recroqueville. Elle veut juste disparaître, partir loin d’ici, reprendre sa vie. Respirer à l’air libre. Mais elle ne peut pas quand, lui, il l’en n’empêche.


« Tu es enfermée ici, mais je le suis avec toi. Toujours. Ne l’oublie pas. »



Pourtant, elle va s’accrocher à la vie, va le comprendre, le manipuler, le découvrir, se découvrir.


Tandam-Tandam


Acte 2


Faustine se retrouve impuissante face à cette situation. Elle baisse les bras peu à peu, s’enfonce dans la mélancolie. La solution se trouve à portée de mains, elle en a la conviction. Son bourreau est pourtant un homme charismatique, charmeur, violent mais terriblement protecteur. Il joue avec son mental, ses pensées. Elle ne sait plus où elle en est. La partie d’échec est lancée à vive allure mais gagnera t-elle ?
Tandam-tandam


Acte 3


Je ne respire plus.
Acte 4


Noooooonnnnnnn !
Tandammmmmmm


Alors comment te résumer mon expérience auprès de cette lecture : je suis morte cent fois et je suis revenue à la vie 101 fois.


Angel Arekin a l’art et la manière de mettre en exergue la noirceur des Hommes, de les façonner, de les modeler à sa guise. Ce huis clos m’a totalement subjuguée, anéantie aussi. La gorge serrée, la boule au ventre, le cœur qui palpite, je ne me saurais pas en bonne santé, je crois que j’aurais pu ressentir les symptômes de la crise cardiaque. La plume d’Angel Arekin m’a plongée dans les abîmes sombres, machiavéliques et torturées de l’esprit humain. Plus j’ai avancé dans les chapitres plus j’ai ressenti cette oppression, cette haine viscérale, cette peur transcendée par cet homme mystérieux qui est détenteur de sa seule vérité. J’ai mangé littéralement les pages car je voulais absolument savoir ce qu’aller advenir Faustine. Et OH MY GOD ! Quelle claque ! Quelle claque magistrale !


J’ai fini cette dark romance, totalement scotchée, à genoux (façon de parler !).


Les amatrices de dark romance apprécieront cette plongée au cœur de cette histoire déchirante.
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L'avis de #Lilie :
Nous faisons ici connaissance avec Bernard et Brigitte. Mariés depuis 37 ans, ils ont, pendant la majorité de leur vie commune, vécu en se croisant. En effet, Bernard est un acharné de travail donc il s’est peu impliqué dans son couple et dans sa vie de famille. Sa mise à la retraite, il la vit comme une punition, contrairement à Brigitte qui considère ce moment comme un renouveau. Lors d’une visite de ses petits-enfants, Bernard prend conscience des dangers qui menacent notre planète et il va se lancer dans une nouvelle mission, l’opération « zéro plastique ». Finalement, cette nouvelle lubie ne va peut-être pas permettre la paix du couple….

Bernard est un obsédé du boulot qui a peur de cette nouvelle vie qui s’ouvre à lui. Très rapidement, on se rend compte que c’est un obsessionnel du contrôle, un peu extrême dans ses prises de décision. Pourtant, au fil des pages, on voit son évolution et on s’attache à ce personnage un peu bougon. Sa femme Brigitte est son parfait opposé : heureuse d’être à la retraite, elle s’investit dans une maison de retraite, a envie de partir en voyage et de profiter de ses petits-enfants. A certains moments, on se demande ce qui a pu unir ces caractères si opposés. Pour ma part, je suis convaincue que pour certains couples, ce sont les opposés qui s’assortissent le mieux. Le fils du couple, Nicolas, et son épouse, Alice, ont aussi une part importante dans cette histoire. Alice est webmaster free-lance, elle a tout quitté pour suivre son mari, et Nicolas travaille comme un acharné dans un groupe hôtelier. Leur couple commence à battre de l’aile et Nicolas se rend compte qu’il reproduit le modèle paternel. Aura-t-il le déclic qui l’empêchera de passer à côté de sa vie de famille ? Un autre duo important, ce sont les enfants du couple, Paul et Charlotte, deux enfants qui n’ont pas leur langue dans leur poche et qui, avec leur innocence, vont amener une touche de douceur dans le quotidien morose des adultes qui les entourent. Enfin, je me dois de vous parler des voisins de Bernard et Brigitte. Il s’agit de M. et Mme Dugrin, le stéréotype des voisins envahissants, insupportables et qui sont toujours en train de mettre leur grain de sel dans votre quotidien. Certains diront qu’ils sont caricaturaux….. Pour moi, ils sont le reflet de voisins qu’on a tous connus et qui existent dans la vraie vie !

Ce roman est, pour moi, le plus abouti d’Aurélie Valognes. En effet, l’équilibre entre l’humour et « les sujets qui font réfléchir » est parfaitement trouvé. On retrouve tout au long du roman de nombreuses expressions de notre belle langue française. L’écriture est vive et portée par des chapitres courts qui vous incitent à tourner les pages. Ce livre est l’occasion de soulever la question du changement de vie et du futur de la Terre. Très bien documenté, il met en lumière l’urgence dans laquelle nous sommes, c’est à dire que notre planète va mal et que si nous ne changeons pas notre manière de consommer, nous courrons à notre perte.

Pour conclure, c’est un gros coup de cœur pour ce roman qui est, pour moi, le meilleur de l’autrice. Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont réunis et pourtant, il ne vous laissera sûrement pas indifférent et vous regarderez sûrement votre poubelle d’un œil différent après l’avoir refermé.
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date : 17-12-2019
Octobre 2017 , Ronan Farrow révèle aux Etats-Unis une des plus grandes histoires qui marquent nos temps modernes. Des témoignages de femmes actrices ou professionnelles du cinéma, livrent leurs émois lors d’interviews. Leurs vécus, leurs calvaires, leurs humiliations, leurs blessures, leurs perditions ne sont dus qu’à une seule personne Harvey Weinstein. Mais pas que ! Ronan Farrow lève le voile sur une machination dépassant l’entendement et le bon sens. Une machination macabre où les femmes, victimes, sont au cœur d’un réseau aussi puissant et destructeur qui met tout en œuvre pour étouffer quelconque élucubration mettant à mal ce pouvoir.


Ronan Farrow retrace dans « Les faire taire », son travail d’investigation. Il dépeint avec une justesse cruelle ce monde imaginable où un chef tout puissant a tissé sa toile et dirige ainsi d’une main de maître son royaume et peut placer ses pions à sa guise. C’est hallucinant ! Et j’ai même envie de dire : mais on ne voit que ça dans les films. Et bien non ! La perversité, la prédation, l’humiliation sont monnaie courante dans notre vieille société patriarcale. Ronan Farrow devient alors le porte parole de ses femmes bafouées. Il devient le symbole libérateur de l’oppression masculine au sein de n’importe quelles sphères de notre société. Il est le précurseur du symbolique #MeToo relayé par les femmes du monde entier qui osent enfin crier et hurler leurs blessures. Et c’est apocalyptique !


Tout au long de son document, le journaliste d’investigation détaille avec pertinence et loyauté son enquête. Il ne s’arrête pas uniquement aux faits et fait acte de tous les processus qui vont venir contraindre son enquête et par ailleurs ternir son image. Les coulisses sont effrayantes. Les forces de l’ombre sont oppressantes et les dérives bien trop impressionnantes.


La lecture en elle même a été très difficile. Tout d’abord le sujet traité est bouleversant et douloureux. Ensuite le nombre de renseignements qui gravitent autours du sujet, notamment les noms, est conséquent. Je n’ai pas pu mettre un visage sur tous les noms évoqués. Cela m’a freiné quelque peu dans la compréhension schématisé des liens entre les différents protagonistes. Certains reviennent fréquemment et il est plus aisé de les situer dans la globalité du document. Pour finir je me suis rendue compte que je ne suis pas du tout à l’aise avec le genre journalistique pur et dur. N’étant pas une adepte de ce dernier, il m’a été difficile de m’imprégner dans la globalité la teneur du travail de Ronan Farrow. J’ai eu l’impression d’avoir survolée et cela m’attriste.


Je suis certaine que LES FAIRE TAIRE trouvera son public et donnera un second souffle au mouvement deux ans après ces grandes révélations !
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Quelle belle surprise cette lecture ! Lea Northmann a su mettre en évidence tout un panel d’émotions. J’ai pu ressentir l’effet « magie de noël » au cœur d’une histoire bouleversante. Une histoire où la réalité des situations et des personnages transperce l’âme. Une histoire où la banalité n’a pas sa place. Une histoire où le passé et son malheur sont percutants et où ce souffle de bonheur dans l’insignifiant prend tout son sens.


Éloïse, Benjamin, et Kevin se sont rencontrés dans des circonstances que tout enfant (petit, adolescent et grand) ne devrait jamais connaître. Le rejet et l’emprise toxique ont mis ces trois jeunes sur le bord de la route. Recueillis par la famille Eterlen, ils vont apprendre à s’accepter, à se découvrir et à s’ouvrir aux autres. Un combat difficile mené avec appréhension et douleur, un combat qui prend sens et délivre de bien des maux. Les années défilent et bien que les blessures soient pansées, certaines n’ont jamais guéri.


Au travers d’Eloïse, j’ai découvert sa triste vie et sa manière de la repousser. J’ai découvert la vie de Kevin et son combat. J’ai découvert Benjamin et sa passion naissante. Et puis cette famille d’accueil étonnante où amour, confiance et bienveillance acculent et poussent dans les retranchements. Une famille qui fait du bien, une famille merveilleuse. Les souvenirs sont dépeints au travers des errances d’Eloïse dans son passé. Un passé qui empiète un peu sur son présent et lui permet de prendre conscience de ses agissements. Et puis un jour au moment inattendu le Père Noël fait son apparition sur son beau cheval et Eloïse craque, pourtant elle n’a jamais embrassé le Père Noël !


Lea Northmann signe une romance de noël où subtilité et sentiments se joignent. Une belle histoire emportée par une jolie écriture qui magnifie la différence et le mal être. Lea Northmann ne déroge pas à la règle et m’a encore fait découvrir le monde équin. Les paysages sont à couper le souffle (une fois encore) et l’ambiance festive de Noël est omniprésente. Une histoire très touchante où l’humilité prend tout son sens.
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Apocalyptique !!

Sandrine Collette fidèle à elle-même, dépeint avec emphase et réalité ombrageuse la survie d’un homme et d’une femme. Une immersion sans limite dans l’obscurantisme névrotique qui court après une vie anéantie.


Une histoire en noir et blanc où l’âme humaine se perd dans les confins de la recherche haletante et obsessionnelle d’une lumière vaine. Une histoire débordante d’énergie où les sentiments deviennent quelque chose de dérisoire. Une histoire où l’image même de l’homme est cloisonnée à celle d’un objet programmé pour effectuer les tâches. Se lever, couper du bois, regarder la désolation du monde, manger, effectuer quelques menus travaux, se réchauffer, regarder la désolation du monde, imaginer, rêver, se souvenir et faire des enfants. Un quotidien robotisé, dénué d’un certain plaisir et confort. Faire avant de disparaître, dompter la mort, dompter le silence, dompter le néant, dompter le rien du tout pour se sentir vivre, pour se sentir survivre et ne pas oublier que quelque part l’espoir puisse exister, pour ne pas oublier que la vie ne doit pas être abstraite. Que peut-il sortir du néant ?


Dévastateur !!


Ambiance et atmosphère noires. Écriture sans fioriture où le sombre et le mauvais se côtoient dans une splendeur désuète. Personnage livide, personnage angoissé, personnage rêveur, personnage bouleversant. Qui sommes-nous ? Que devenons-nous ? Cris silencieux, colère sourde sur cette incompréhension, hargne désespérée, sont les moteurs de cette vie fantomatique.


Sandrine Collette signe un nouveau roman explosif ! Un roman intransigeant qui met inévitablement le lecteur mal à l’aise. Un roman sombre, noir et nauséabond où le néant règne. Balade cruelle sur les terres noires, tableau machiavélique où chaque respiration rappelle la perte totale. Chaque page avalée fait souffrir. Chaque ligne lue sème un peu d’espoir. Chaque chapitre catapulte dans un autre monde.


Une lecture difficile dans le sens où le thème touche tout le monde. Un sujet duquel il est impossible de se défiler. Une histoire fortement impressionnante. Une lecture à la limite de la folie. Une lecture où l’intérêt morbide me pousse à tourner les pages. Sandrine Collette frappe fort et bien !
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J’ai découvert cette bande dessinée un peu par hasard en suivant un lien sur internet dont le sujet traité sur l’autisme. Un formateur (chaîne YouTube Edi Formation) terminait sa présentation en faisant un clin œil sur cette bande dessinée. J’ai bien fait de suivre mon intuition.
Marguerite n’est pas une jeune femme exubérante. Son quotidien la porte de chez elle à la boulangerie puis à son bureau de travail et le sens inverse. Le week-end est avant tout un moment paisible où elle se relaxe entouré de ses animaux, de balades dans le parc non loin de chez elle et d’un livre. Son amoureux, lui aime par contre, les amis, les sorties et les fêtes. Difficile de s’accorder dans ces cas là. Mais Marguerite fait bonne figure et même si elle n’aime pas cela, elle se force à être comme son ami voudrait qu’elle soit. Si Marguerite de dit rien tout haut , il en est tout autre. Elle ne supporte pas le bruit, qu’on la touche. En fait Marguerite est la bonne crème, la gentille fille, extravagante dans son attitude, un peu folle dingue de temps en temps, une fille pas trop sûre d’elle, une fille casanière qui ne fait aucun effort pour s’intégrer, un fille en marge de la société. Tout cela c’est ce que pensent les gens qu’elle croise à son boulot où les amis de son amoureux et peut être même sa famille et ses quelques rares amis. Et si la vérité serait toute autre, la regarderiez vous différemment ?


Julie Dachez scénarise avec subtilité, honnêteté et parcimonie, la vie d’une jeune femme différente. L’auteur traite avec aisance et tact le sujet de l’autisme chez la femme. Les « aspie » comme elles aiment se nommer et sont diagnostiquée tardivement et sont très méconnues. Et pour cause l’autisme ne touche qu’une femme sur quatre hommes et les signes sont souvent très controversés et plus difficiles à distinguer. Je rappelle que l’autisme n’est ni se cogner la tête sur un mur, ni se balancer à longueur de journée, ni avoir des difficultés à communiquer. L’autisme ne se résume pas uniquement à ces trois points, bien au contraire c’est un panel de troubles qui l’induisent. L’autiste Asperger est quant à lui encore différent. Dans tous les cas c’est penser, percevoir, sentir, réfléchir, voir le monde différemment. Pour en revenir à Super Marguerite, Julie Dachez accompagnée de Mademoiselle Caroline met en scène une femme qui finalement va se reconnaître et s’épanouir enfin, être en accord avec elle même.
Mademoiselle Caroline illustre avec grâce tout ces moments de disgrâces et avec volupté quand le la vie de Marguerite rayonne.


Quel bel ouvrage qui avec simplicité et efficacité dépeint ces femmes hors du commun et incomprises. Le petit documentaire à la fin précise de nombreux points essentiels. Je suis ravie d’avoir lu cette bande dessinée, elle m’a permise de comprendre un peu mieux le monde de mon fils même s’il n’est pas Asperger. Cela m’a également rassuré que je ne faisais pas fausse route dans ma compréhension et l’appréhension de son monde. Une bande dessinée à mettre dans toutes les mains dans le but de mettre fin à une tonne de préjugés et de libérer la parole à cette différence invisible. Je n’aime pas trop ce mot différence pourtant elle est perçue comme telle, comme quelque chose de négatif. Pourquoi la dénigrer ainsi ? Je la trouve belle, moi, cette différence !
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