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Commentaires de livres faits par Plumette91

Extraits de livres par Plumette91

Commentaires de livres appréciés par Plumette91

Extraits de livres appréciés par Plumette91

Le livre est intéressant du point de vue historique : le Berlin d'après guerre se reconstruit. L'histoire d'amour en revanche ne m'as pas enthousiasmée. Le style est un peu trop "fleur bleue" à mon avis.
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date : 11-10-2023
Les dessins sur toute la page, tres colorés et denses sont une plongée dans l esprit de années 70. L artiste dessinateur Michael Allred raconte la création par Bowie du personnage Ziggy Stardust. Le lecteur plonge dans la personnalité complexe de Bowie.
A découvrir !
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date : 21-01-2023
Roman époustouflant parfois violent, sur un jeune garçon devant traverser l Afrique et une partie de l Europe pour fuir la guerre.
Tres belle écriture .
La fin m a scotchée.
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date : 01-02-2022
J'ai adoré l'histoire de cette vieille femme, tueur à gages qui perd la boule et fait des ravages sur son passage. En tant que lecteur, on adore détester cette femme. L'écriture de Pierre Lemaitre est incisive, pleine d'humour. Truculent est le mot qui me vient à l'esprit en songeant à ce roman noir. A chaque rebondissement on se dit "non l'auteur n'a pas osé ça !" C'est cruel mais on en redemande.
Pierre Lemaitre est vraiment un grand Maître
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date : 08-03-2021
« Les déracinés » est une saga historique débutant dans les années 20 à Vienne, et se terminant en 1961 en République Dominicaine. Au fils des pages, on suit l’histoire d’amour et la vie d’Almah et Wilhem. A Vienne, il y a d’abord le temps de l’innocence. C’est une ville qui fourmille au niveau intellectuel et culturel. Puis vient la montée du nazisme. Ça se fait progressivement. Au début c’est imperceptible puis il y a progressivement l’exclusion, la perte de leur travail, de leur confort matériel, les persécutions, la peur...En tant que lecteur, on connaît l’histoire, mais bien sûr les personnages ne la connaissent pas et on a peur pour eux. Vienne montre un tout autre visage. Celui de la haine et de la destruction. Almah et Wilhem sont face à un dilemme : Rester et subir les humiliations, le besoin de devenir transparent, de ne plus être soi pour sauver sa peau. Ou Partir et laisser derrière eux leurs parents, leur pays et leurs rêves de jeunesse pour un « ailleurs » qu’ils ne connaissent pas.
Après une bataille pour avoir des passeports, ils se décident pour partir. Là s’en suit un long chemin vers l’exode. Ils sont d’abord parqués dans un camp de réfugiés en Suisse. On ne peut s’empêcher de penser à notre époque avec les réfugiés à Calais qui cherchent à joindre l’Angleterre. Pour Almah et Wilhem, bien sûr c’est de New York qu’ils rêvent. Miriam la sœur de Wilhem a déjà fait le pas. Ils veulent la rejoindre et le rêve américain est bien présent. Wilhem qui était journaliste à Vienne rêve de la liberté et de la joie de travailler dans un grand journal américain. Après bien des déconvenues, des batailles, l’espoir, la déception, la longue traversée vers l’Amérique, ils posent leurs bagages en République Dominicaine. Ils vivent en communauté dans une sorte de Kibboutz qui sert de ‘laboratoire’ pour construire Israël. Ils vivent en pleine jungle. Ils découvrent un autre climat, une nature très présente. Tout est à construire. C’est un groupe d’intellectuels qui s’improvisent bâtisseurs et agriculteurs. C’est exaltant. Ils construisent aussi leur famille, leur vie d’adultes. Une vie qu’ils n’avaient pas du tout envisagée. L’Histoire se répète où ils subissent la mégalomanie du dictateur Trujillo.
Dans ce roman, l’histoire d’amour est un peu conventionnelle mais on s’attache aux personnages. J’ai eu envie d’y croire. Ce n’est pas un livre littéraire. Le style est simple et fluide. J’avais besoin de ça en ce moment. Un livre un peu doudou, un baume, où j’ai enfilé mes chaussons pour me sentir ailleurs et voyager. J’aurais tant aimé vivre cette histoire de couple. Le plus intéressant dans cette saga, c’est l’aspect historique et politique. J’ai tourné les pages. J’ai retrouvé la joie de lire. Je me suis surprise à retarder le moment de le terminer et fermer le livre. C’est ce que j’aime dans la lecture en dehors des aspects littéraires : voyager dans le temps et géographiquement, découvrir une autre culture (la République Dominicaine) et vivre une autre vie que la sienne.

Bonne lecture
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date : 31-12-2020
"Les autres on les croise toujours de trop loin, c'est pourquoi les livres sont là. Les livres, c'est l'antidote à cette distance, au moins dans un livre on accède à ces êtres irrémédiablement manqués dans la vie, ces intangibles auxquels on n'aura jamais parlé, mais qui, pour peu de se plonger dans leur histoire, nous livreront tout de leurs plus intimes ressorts, lire, c'est plonger au coeur d'inconnus dont on percevra la plus infime rumination de leur détresse. Lire, c'est voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret, c'est la réponse providentielle à ce grand défaut que l'on a tous de n'être que soi."
Un écrivain assez peu connu est invité par deux libraires très sympathiques et le maire d'une petite commune du Morvan, pour signer des dédicaces et animer des ateliers d'écriture. Il espère profiter "de cette retraite" pour puiser l'inspiration et écrire. Mais dès son arrivée, il est happé par la mystérieuse disparition de Commodore, un personnage local connu de tous. Nous suivons alors ses déambulations d'écrivain citadin, un peu Albatros dans ce monde rural.
Dès le début, j'ai été happé par ce livre. L'écriture de Serge Joncour est limpide et belle. Il décrit merveilleusement bien l'émotion que peut procurer un livre à un lecteur. Le mystère de l'écriture et le regard des "non plume" dans les yeux des autres est très présent tout au long de ces pages. L'humour tient une grande place dans ce livre. Le passage où il anime un atelier d'écriture m'a fait beaucoup rire.
Ce roman trouvé dans une boite à livres et dans ma PAL depuis le premier confinement, est une belle rencontre. (Oui il en est des livres comme des personnes, certains restent des amis pour la vie, d'autres font un court passage, et d'autres ne nous attirent aucunement).
Je connaissais Serge Joncour de nom mais je ne l'avais jamais lu. J'ai maintenant envie de découvrir tous ses autres livres. Dommage que ma PAL déborde (surtout depuis noël).
Je me suis beaucoup reconnue dans ce roman par le sujet traité. Il est d'une grande sensibilité et d'une drôlerie sans pareil.
Je vous conseille fortement cette lecture et j'espère que comme moi, vous l'apprécierez.
Bonne Lecture
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J'ai lu ce livre, il y a environ 10 ans. J'en avais gardé un très bon souvenir. J'ai vu le film aussi "Guernesey" (ou un nom approchant) que j'ai bien aimé. Re-confinement oblige, j'ai eu envie de le ressortir de ma bibliothèque et de le relire. Je ne suis pas déçue. Les personnages sont toujours attachants. L'aspect historique m'a beaucoup intéressée. Je recommande vivement ce livre qui se lit facilement et est addictif.
Bonne lecture
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Je suis mitigée par ce livre. D'un sens, je l'ai beaucoup aimé et je n'arrivais pas à m'en défaire. L'écriture est très simple et fluide. J'ai beaucoup apprécié d'apprendre des choses sur le monde de l'édition. De l'autre coté, Violaine, le personnage principal m'a semblée un peu trop parfaite (sauf à la fin) et ça se termine un peu vite.
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Le roman se déroule dans les années 60. Michel, un jeune garçon, vient régulièrement dans ce café parisien où se réunissent des joueurs d'échec. Ils sont russes, hongrois, polonais et ont fui le régime communiste. Leur devise : "ne pas remuer le passé, on est vivant, c'est l'essentiel". Au fil des pages, on découvre les histoires dramatiques et parfois drôles de ces hommes, médecins, pilotes de l'air, acteurs qui ont dû quitter leur famille, leur vie, leur pays pour sauver leur peau. Chaque morceau de vie est abracadabrante. Les personnages sont nombreux et je me perds un peu dans les prénoms Tibor, Igor, Leonid, Sacha. Mais ils sont tous très attachants et parfois mystérieux (surtout Sacha). Il y a par exemple ce médecin qui a dû partir précipitamment sans dire au revoir à ses enfants et ne peut plus exercer en France. Il devient chauffeur de taxi, grâce à une rencontre. Cet autre homme, pilote de ligne qui a tout quitter par amour. 
Je viens de lire ce livre pour la deuxième fois. Ma première lecture doit dater de 8 ans environ. Je me souvenais vaguement de l'histoire. Mais ce que je n'ai pas oublié et qui m'est revenu dès le début, c'est le plaisir de lecture et les personnages attachants. Le lecteur voyage dans l'Histoire avec les ravages du communisme, la guerre d'Algérie. J'ai adoré retrouver l'ambiance des bistrots parisiens et le Paris des années 60.Je vous recommande vivement cette lecture. Je vous souhaite une bonne lecture
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Yoann Barbereau vit à Irkoutsk dans une petite ville de Sibérie. Un jour, il est arrêté brutalement par la police russe. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il s’agit forcément d’une erreur. Après un interrogatoire musclé, le couperet tombe. Il est accusé du pire des crimes, la pédophilie. Innocent, il se confronte à bureaucratie russe. Ce récit autobiographique et rocambolesque témoigne de son expérience de la prison, de l’hôpital psychiatrique, puis de sa fuite. Il se réfugie à l’ambassade où il se retrouve confronté, malgré lui, aux jeux de pouvoirs. Otage de nouveau, il est cette fois-ci enfermé dans une prison dorée. Il écrit à ce propos sur l’administration française :
« Un précepte guide les hommes du Quai d'Orsay : "en toutes circonstances, penser d'abord à se couvrir". C'est une maxime qui se partage à voix haute ou basse, avec des variations, elle pénètre les corps et les esprits. Je tiens sa formulation la plus juste d'un personnage falot, rigolard, amer d'avoir écumé les cabinets sans obtenir les promotions qu'il convoitait. Je le croisai un jour au hasard d'une réunion moscovite, il énonçait dans un couloir les trois priorités des diplomates : « cover your ass » est la première, se servir est la deuxième, et ensuite nous servons l'Etat, parfois quand nous sommes en capacité." La protection réflexe des arrière- trains était une clé de lecture géopolitique, assurait-il. Mon arrivée à l'ambassade déclencha le réflexe : l'affolement gagna le maître des lieux, la sidération se mêla à la fable de la toute-puissance du renseignement russe. »
Ce récit, émaillé de références littéraires, est époustouflant. Le seul bémol que j’apporterais, concerne certains personnages gravitant autour de lui. Il en parle un peu, puis les oublie, et ils reviennent longtemps après. Si bien que j’étais un peu perdue parfois… Mais ce n’est pas grave lui, je l’ai bien suivi.
Les descriptions des paysages, de la culture russe contrebalancent la noirceur des circonstances. L’auteur ne sombre pas dans le désespoir, il ne se plaint pas (pourtant il y a de quoi!). Ce livre m’a bouleversé par la réalité de la mafia russe actuelle (ça fait peur) et l’incompétence flagrante des autorités françaises. Une chose est sûre : même si il y a longtemps lors d’un voyage, j’ai aimé découvrir Moscou, même si je rêve de découvrir Saint-Pétersbourg ou de voyager au bord du transsibérien, JAMAIS je n’irai vivre là-bas !
Cette lecture fait réfléchir.
Je vous souhaite une bonne lecture.
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date : 03-06-2020
Il est difficile de qualifier cet ouvrage. Peut-être pourrait-on dire qu’il s’agit d’un « essai philosophique » ou plutôt poétique ?Françoise Héritier, suite à une carte reçue par un ami où celui-ci lui écrivait qu’il avait « volé son quotidien pour s’offrir des vacances », répond « C'est plutôt votre vie que vous volez quotidiennement ». Elle entreprend donc de lui écrire tous ces petits riens qui font le « Sel de la vie ».

Voici un extrait :
"... rire devant la publicité "je ne le ferai pas tous les jours", ne pas parvenir à se souvenir d'histoires drôles, avoir confiance en son frère et ne jamais s'ennuyer avec lui, éviter d'être "lourd" sans renoncer à ses opinions, haïr le ton cassant, les manières raides, grossières, offensantes, le regard dédaigneux, l'absence de considération pour les autres qu'on trouve chez ceux qui se croient supérieurs pour une raison ou une autre, parler et se comporter de la même manière, sur le même ton, et avec le même langage, avec tous, considérer que le mot "gentillesse" renvoie à une grande vertu, ne pas se détourner du malheur, tenir l'amitié pour un engagement, s'absorber dans la contemplation d'une fourmilière au travail, marcher dans une prairie pour faire jaillir les sauterelles, savoir où nichent les écureuils roux, avoir de grosses clés d’une grille de jardin…"

Françoise Héritier, anthropologue, ethnologue, féministe, a été invitée à La Grande Librairie en Novembre 2017 et est décédée quelques jours plus tard. Je regrette de ne pas l’avoir découverte avant. Je me souviens de cette femme qui semblait petite et frêle dans son fauteuil roulant mais dont la sagesse et la douceur m’avaient frappée. Je l’ai lu une première fois quelques temps après, je offert ce livre à mes amies. Pendant le confinement, je l’ai ressorti.

Malgré son caractère qui peut sembler d’un premier abord désuet, il y a une grande profondeur dans ce livre écrit sous la forme d’une liste à la Prévert. Le lecteur se retrouve dans ces instants du quotidien. Cela ressemble un peu à «  première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules» de Philippe Delerm.
Emportée par cette lecture, je me suis amusée à lister mes « sel de la vie » (voir mon prochain article). Grâce à cette grande dame, j’ai réalisé à quel point la vie est précieuse et que cela vaut le coup de s’attarder quelques instants sur ses plaisirs minuscules qui donnent le sourire.
Et vous, quels sont « vos sels » dans la vie ?
Je vous souhaite une bonne lecture !
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Antonio José Bolivar vit en Amazonie. Il connaît tout des mystères de la forêt, des tribus qui y vivent et chose exceptionnelle, il lit des romans d’amour. L’histoire commence dans un village au milieu de la forêt, où on retrouve deux corps mutilés. Le lecteur apprend que ceux-ci ont été attaqués par une panthère rendue folle de douleur suite à la mort de ses petits. Antonio José Bolivar est désigné par le maire du village, personnage idiot et corrompu, surnommé la limace, pour retrouver la bête avant qu’elle tue les villageois.
Ce roman est un vrai bijoux qui se savoure. La nature est loin d’être une image belle et bucolique, mais plutôt indomptable et secrète. Elle est un véritable personnage du roman.
Ce court roman est d’une rare intelligence. Il aborde plusieurs thèmes intéressants comme la corruption, l’esclavage, le non respect de l’écologie. Bref, tout ce qui fait la bêtise humaine ayant soif de pouvoir. Mais il parle également d’humanité en relatant la vie des tribus et leurs traditions. Le face à face entre la bête et l’animal est très intéressant. Et cerise sur le gâteau : l’humour dans ce livre est incroyable ! On rit et on pleure.
J’ai découvert ce roman au moment du décès de l’auteur. Malheureusement celui-ci a été emporté par le corona virus. Fichue maladie qui nous prive d’un immense auteur !
J’ai été d’abord séduite par le titre. Puis j’ai entendu une lecture dans « ça peut pas faire de mal » de Guillaume Gallienne (j’adore cette émission de radio !). En entendant la scène du dentiste dans la brousse, j’ai été séduite. Celle-ci est vraiment anthologique. Rien que pour ce passage, ça vaut le coup de lire.
Je me suis également souvenue que j’avais lu du même auteur un livre jeunesse « l’histoire de la mouette et du chat qui lui a apprit à voler ». Celui-ci est une valeur sûre pour les enfants de 8-10 ans.
Ce petit livre est un des plus beaux textes que j’ai lu. Une très belle découverte ! Je vous souhaite une bonne lecture !
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date : 06-05-2020
Nous suivons pendant cette lecture, le docteur Rieux en temps d’épidémie et les habitants de la ville d’Oran qui gravitent autour de lui. Le docteur est bien sûr très touchant dans sa façon de se battre contre la maladie.Mais j’ai aussi beaucoup aimé Tarrou qui est épris de justice. Et Grand qui veut écrire un livre et réécris sans arrêt l’incipit sans en être satisfait.

J’ai mis beaucoup de temps avant de me décider à ouvrir ce livre et encore beaucoup de temps pour le lire. J’avais peur de lire car j’aime dans mes lectures m’échapper du quotidien et là je savais que ça ne serait pas possible de ne pas penser à ce que nous vivons. Mais j’ai entendu une émission du Masque et la Plume et ça m’a donné envie de le découvrir. J’avais déjà lu « l’étranger » mais pas « la peste ». C’était le moment où jamais de le découvrir et ô bonheur il attendait sagement dans ma bibliothèque.
Je ne regrette pas du tout ma lecture. J’ai mis du temps pour le lire car l’écriture très belle est aussi très dense et je m’arrêtais souvent pour savourer. Et puis parfois, c’est vrai que l’histoire est dure, mais pas toujours. C’est très surprenant de lire à quel point l’auteur a décortiqué toutes les phases que nous vivons : le déni au début de l’épidémie, puis stupéfaction, la ruée vers les denrées, puis plus tard la maladie qui s’installe et on fait avec, mais malgré tout on a l’impression qu’il n’y aura jamais de fin. La fin est d’ailleurs remarquable. J’ai entendu ou lu que ce livre était selon Camus une métaphore du régime nazisme et de la seconde guerre mondiale. C’est vrai qu’on y pense en le lisant. Il y a aussi des passages très beau sur l’innocence d’un homme. On reconnaît là son aversion concernant la peine de mort.

Franchement, je regrette pas ma lecture. J’ai même été triste de l’avoir terminé, comme si les personnages étaient devenus mes amis et qu’ils me quittaient. C’est le signe que la rencontre entre le livre et moi a eu lieu et qu’il s’agit d’un bon livre.

Je vous recommande vivement ce livre même s’il demande un effort. A la fin on est vraiment récompensé. Et puis n’oubliez pas le droit de chaque lecteur, celui-ci peut abandonner un livre s’il ne lui plaît pas. Alors ça vaut le coup d’essayer.:-)

Je vous souhaite une bonne lecture.
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Emile a quinze ans et il est très amoureux de Pauline qui est dans le même lycée que lui. Très vite, il se rend compte qu’ils ne font pas partie du même milieu social. Emile est issu d’une famille modeste, avec un père représentant de commerce. La famille vit dans une caravane en attendant d’avoir le permis de construire leur maison. Pauline vit dans un grand appartement. Elle joue du violon. Son père est chef d’orchestre. Un jour, Pauline propose à Emile de venir la voir en concert au Fenice de Venise. Les parents d’Emile acceptent. Alors qu’Emile espérait partir seul, ses parents décident que toute la famille partira avec la caravane et campera à coté de Venise. Ce livre est un road movie entre la France et l’Italie.
Je voulais lire un roman qui se déroule à Venise et j’ai été un peu déçue que Venise n’apparaisse qu’à la fin du livre. Cependant cette épopée est très drôle et tendre. Emile est un garçon sensible et attachant. J’ai vraiment beaucoup ri en lisant des situations cocasses et très souvent à propos de ce père qui a toujours des répliques décalées. Ce livre a été adapté au cinéma avec Poulvorde qui doit être très bon dans le rôle du père fantasque. Il me semble que le film doit être comique aussi même si je préfère lire l’histoire.
Si vous avez besoin de legerté, je vous conseille vivement ce petit livre.
Je vous souhaite de bonnes lectures...
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« Les piliers de le terre » est une fresque historique, se déroulant en Angleterre pendant le moyen-âge où le lecteur est invité à la construction d’une cathédrale. Chaque couche de la société y est représentée : les nobles, le clergé, les bourgeois, les commerçants, les baptiseurs, les paysans, les pauvres.

Ce livre était dans ma PAL depuis une éternité, Plusieurs années il me semble. J’en ai entendu beaucoup de bien par des amies lectrices. J’étais curieuse de le découvrir mais freinée par son épaisseur. Incroyablement bien documenté, j’ai été vite emportée par la lecture de ce récit. Certains personnages sont très attachants notamment Tom, Ellen, Jack et Aliena. Mais d’autres sont au contraire trop caricaturaux. William est à vomir et l’évêque Wallerian manipulateur, conspirateur ne vaut guère mieux. Cette vision manichéenne du roman m’a parfois agacée.
Le récit est fluide, les scènes historiques très bien décrites. Cependant il souffre à goût de trop de rebondissements et de manigances entre amis. Cela en devient parfois indigeste.

Je suis donc partagée par la lecture de ce livre sous certains aspects très réussi. C’est une belle saga qui se lit comme on regarde une série télé. La BO de ce roman pourrait très bien être celle de Game of Throne qui m’y a fait penser par bien des aspects.

Je vous souhaite de belles lectures...
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Emma ou Emmanuelle, la quarantaine, a une vie ordinaire : trois enfants, un mari doux et bienveillant. Un jour, dans une brasserie, elle a un coup de foudre pour un autre homme et elle va tout quitter pour lui.
Raconter comme ça, c’est une histoire assez ordinaire mais l’écriture incroyablement belle de Grégoire Delacourt nous emporte. La première partie décrit avec justesse le désir. Je ne peux pas vous parler de la suite sans gâcher un peu le plaisir de lecture.
Ce livre m’a été chaudement recommandé par une amie lectrice. J’ai déjà lu du même auteur « la liste de mes envies », «  quatre saisons en été », livres que j’avais bien aimé mais je ne me souviens plus si le style m’avait emporté comme ici. J’y faisais peut-être moins attention à l’époque. Je crois aussi qu’au fils des roman, l’écriture de Delacourt a pris de l’ampleur, comme un bon vin. Je ne cache pas que certains passages sont tristes, comme dans la vie. A mon tour de recommander chaudement ce roman.
Je vous souhaite de bonnes lectures.
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« Depuis tout petit, je veux tuer le ciel à cause de maman qui dit  souvent :
- Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler qu’on n’est pas grand-chose dessous. »
Voici comment débute l’histoire d’un petit garçon que sa mère appelle Courgette. Très vite, Courgette va être placé dans une institution pour enfants abandonnés.
Dans ce livre, nous sommes surpris par un grand décalage entre le style très naïf à hauteur d’enfant et les faits parfois durs. Un style très simple et percutant. Comme par exemple avec cette phrase : « Des fois, les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l’enfant qui dort à l’intérieur ».
Les personnages y sont tous attachants. Par exemple, il y a Rosy une des femmes éducatrice, très maternelle ; de jumeaux qui jouent au jeu du dictionnaire, un autre qui pleure tout le temps, un autre qui a toujours des bobos mais ça n’attendrit personne, ou Simon qui sait tout ce qui se passe à l’orphelinat. Tous les personnages sont touchants mais un peu caricaturaux. En tant que lecteur, on s’attache biensur à Courgette, un petit garçon sensible et attendrissant.
J’ai apprécié l’humour enfantin et l’originalité du style. Je regrette juste que le scénario soit si prévisible. J’ai cependant passé un bon moment en compagnie de Courgette.
Je vous laisse découvrir. Je vous souhaite de bonnes lectures.
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date : 12-06-2019
Popo vit dans la petite ville de Kamakura. Depuis la mort de l’Aînée, sa grand-mère qui l’a élevée, elle a repris la gestion de la papeterie. Et comme sa grand-mère, elle devient « écrivain publique ». Elle écrit des lettres pour les autres. Pas n’importe quelle lettre. Ce sont des lettres de ruptures, des lettres d’invitation à un mariage et même une très belle lettre posthume. Elle choisit le papier, l’écriture, le stylo en fonction des circonstances et de la saison.
Ce livre m’a beaucoup touchée par sa douceur et sa poésie. Imprégnée de la culture japonaise, je le conseille à toute personne ayant l’ambition d’apprendre la langue ou le projet de se rendre au japon. Nous naviguons d’un personnage à l’autre. Nous voyons sous sa plume l’inspiration naître. Et à la fin, nous voyons la lettre telle qu’elle a été écrite.
Une très belle découverte.

Je vous souhaite de belles lectures.
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date : 04-05-2019
Ce livre retrace l’histoire de « La Grande Traversée », un projet de la fabrication d’un dictionnaire, mené par Majimé et son équipe. Majimé est un être maladroit et cependant passionné par les mots et leurs significations. Il met toute son énergie dans la réalisation de « La Grande Traversée ». Majimé tombe amoureux de Kaguya qui elle, consacre sa vie à la cuisine. Ensemble ils forment un couple atypique où chacun vit sa passion sans empiéter sur la vie de l’autre.
Le sujet de ce livre n’est pas seulement l’amour entre de deux personnes passionnées, mais surtout le projet de la réalisation du dictionnaire. Quel est le sens des mots ? Comment les agencer dans ce grand dictionnaire, trouver le mot juste pour une définition, choisir un papier adéquate... Tout ceci demande du travail et l’image du bateau traversant les mers semble très juste.

Je m’intéresse de plus en plus en plus à la littérature japonaise. Quand j’ai reçu ce livre en cadeau, j’ai été très heureuse car je ne connaissais pas du tout l’auteur. Ce roman est une belle découverte. Le style poétique, doux et délicat m’a charmée.
Majimé est un personnage attachant. J’ai vu dans « La grande traversée », une métaphore de l’écriture : réfléchir sur le terme juste, se sentir hors du temps et hors du monde. Je vous le conseille vivement si vous aimez lire du beau et de la poésie.
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date : 28-03-2019
« Le lambeau », c’est l’histoire de Philippe Lançon pendant et après l’attentat de Charlie Hebdo. « Le lambeau », c’est l’histoire d’une reconstruction physique et psychique. C’est aussi le prélèvement d’un morceau de péroné pour reconstruire ‘la gueule cassée’ de Philippe Lançon, victime de guerre dans un pays où nous nous croyons être en sécurité. « Le lambeau », c’est aussi le basculement d’une époque. Avec Charlie, nous avons appris à vivre avec cette peur, prix de notre liberté.

Ce livre est resté longtemps sur ma table de chevet. Il me faisait de l’œil. Je connaissais le sujet. Je savais que certains passages étaient violents et allaient me bousculer. Au début, je l’ai lu comme on se jette dans une eau froide. Mais j’ai vite été portée par l’écriture de Philippe Lançon. Oui, c’est dur. Mais c’est aussi l’histoire d’une reconstruction, d’une guérison. Comment vit-on après un choc pareil ? Comment vit-on handicapé ? Comment vit-on de multiples opérations chirurgicales ? Comment ne pas sombrer ? Le doute est là. Il n’y a pas de place pour la haine ou la colère. Tout l’espace vital sert à cette reconstruction. Philippe Lançon a l’intelligence de s’appuyer sur le bon et de ne pas s’encombrer du reste. L’amour des siens, sa relation très amicale avec sa chirurgienne Chloé, l’art et l’écriture vont l’aider à vivre avec ça.
Un monsieur dans le RER m’a gentiment demandé si cette lecture n’était pas trop « plombante », et j’ai souri : « Ce n’est pas une lecture facile au début mais vraiment non ce n’est pas ‘plombant’ parce que c’est aussi un livre plein d’espoir. »
Je vous souhaite de bonnes lectures !!
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A travers quelques photos, coupures de journaux, textes et de minces indices, Anaïs retrace la vie de sa grand-mère en s’adressant à elle directement par le « tu ».
Par son style très épuré, nous sommes plongés au coeur de la vie de cette femme peu ordinaire. Ce livre entraîne des questions sur la liberté et de la création artistique, et biensûr sur la place de la femme en tant qu’artiste. Au final, est-on vraiment libre ? Que fuit-elle sinon elle-même ? Comment créer quand on a tout perdu ?
C’est aussi un livre sur la souffrance psychique invisible mais bien réelle. Si Suzanne avait pu bénéficier de soin psychiatrique, sa vie et surtout celle de ses enfants aurait été certainement très différente. Mais les ‘si’ ne changent rien à la vie réelle.
Ce livre est très fort avec un style très ténu, les mots nous approchent au plus près de cette femme artiste hors du commun. A découvrir…
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Changer l’eau des fleurs, c’est l’histoire de la vie d’une femme Violette Toussaint qui après avoir été garde-barrière de chemin de fer, devient garde cimetière. A travers cette femme, le lecteur découvre sa jeunesse, ses joies, et son grand malheur. Nous découvrons comment la vie peut être dure mais que nous pouvons toujours continuer vivre et surtout renaître. Dans ce roman, nous faisons connaissance de l’histoire de Violette et également celle des morts et des vivants du cimetière. Différentes époques se chevauchent.
Après « la Voleuse de livres » (voir ma critique du 25 février), je me disais qu’il serait difficile de me replonger dans un roman. Mais « changer l’eau des fleurs » se lit aisément. Le sujet m’intéressait et j’en avais entendu du bien. Oui, vous allez trouver ça étrange, morbide, incroyable, mais je dois avouer une de mes manies étranges : j’adore aller dans les cimetières ! Ceux où je ne connais personne. Je trouve que ce sont des lieux calmes et inspirants. (Mes amies plumes le savent.) Je note des noms, des dates dans un carnet. Mais pour l’instant, ça s’arrête là. J’ai l’impression que ces lieux recèlent plein d’histoires cachées. C’est exactement ce qu’ a fait Valérie Perrin : en écrivant sur les morts, elle parle de la vie. Elle nous fait redécouvrir des plaisirs simples, la joie des rencontres, ce qui nous unit. Ce livre m’a semblé très touchant, sans jamais être poignant. Je crois qu’il se lit facilement pendant des vacances. Je vous laisse découvrir !
Je vous souhaite de bonnes lectures !
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date : 25-02-2019
Pendant la seconde guerre mondiale, dans un village allemand non loin de Dachau, une petite fille est adoptée par une famille. Dans ce livre, le lecture voit la guerre, la misère, la faim, la mort qui rode. Et malgré tout ça, ce livre est incroyablement vivant et lumineux. Il m’a portée pendant plusieurs jours. Dans le style, l’écriture, il ne ressemble à rien de ce que j’ai pu lire jusqu’ici. Il faut dire que la narratrice est la mort. Il fallait y penser ! Il ne s’agit pas d’une mort cruelle. Elle fait son boulot et elle en a beaucoup pendant cette période. Elle recueille les âmes. Et elle regarde ce qui se passe chez les humains d’un air dégagé et fataliste.
Les personnages sont tous très attachants. D’abord Liesel, la petite fille, qui a apprend à lire en ramassant un livre au cimetière « le manuel du fossoyeur ». Mais, il y aura d’autres livres. Les livres et les mots la sauvent. Son père d’adoption est un homme d’une bonté rare qui l’aide à grandir. Sa mère, d’une rudesse incroyable cache beaucoup de tendresse derrière ce masque. Max est un jeune juif caché par la famille de Liesel. On tremble de peur pour lui. Mais Liesel est là pour lui donner un souffle de vie. Et Rudy l’ami de Liesel, un jeune garçon, drôle et généreux. Tous ces personnages sont vraiment incarnés. En fermant le livre, j’étais triste de les quitter, vraiment triste. Mon cœur d’artichaut a versé une ou deux larmes.
J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte de « la voleuse de livres ». Et à la fin page, je me suis dit « oh non, pas tout de suite. » C’est à ça qu’on reconnaît un bon livre non ? Quelque chose qui emporte le lecteur. Quel talent de nous tenir en haleine ainsi !
Je vous souhaite de belles lectures.
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Dans cette île, des choses disparaissent petit à petit. Elles sont comme jetées dans l’oubli. Les habitants doivent les brûler. Ils oublient rapidement leur usage et leur nom. Au début , il s’agit des choses insignifiantes comme les chapeaux, ou de la nourriture. Et puis petit à petit se sont les bateaux, les oiseaux, les roses… Dans la population quelques personnes gardent le souvenir des choses disparues. Et elles sont recherchées par la police appelée « les traqueurs de souvenirs ».
Après ma lecture de « Et si les chats disparaissaient du monde... » , une amie plume m’a prêtée ce livre. Le livre des chats traitait du deuil, et celui-ci de l’oubli.L’ écriture y est très différente. Au début de ma lecture, ce livre m’a paru très inquiétant mais écrit d’une façon très douce et poétique. On ne comprend pas vraiment comment se passe ces disparitions. Cela paraît invraisemblable. Mais petit à petit, on rentre dans l’écriture douce et mélancolique. Certains aspects du roman rappellent les régimes totalitaires. Les faits sont violents mais les personnages prennent les choses avec détachement. Cette ambivalence est étonnante.
J’ai beaucoup aimé ce livre pour sa douceur et son aspect poétique.
Je vous souhaite de bonnes lectures.
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date : 14-01-2019
Ce livre commence par Venise. Bruno Labastide est « un vieux routard ». Il tombe sous le charme de Keiko, une belle japonaise qui propose une nuit d’amour aux hommes capables de l’émouvoir par une belle histoire.
Un livre écrit sous forme de mosaïque avec des nouvelles qui se seraient invitées dans un roman. Certaines histoires sont très touchantes, d’autres comiques.
Je ne pouvais pas laisser passer un livre qui commence à Venise. Mais il n’y a pas que Venise et on voyage beaucoup dans ce petit recueil. J’ai beaucoup aimé le style simple et délicat.
Une belle découverte.
Je vous souhaite de belles lectures !
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Un récit qui ressemble à un conte philosophique et nous fait porter un autre regard sur la vie. Ce petit livre, je l'ai dévoré. C'est beau, simple et touchant.
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