Commentaires de livres faits par Plumette91
Extraits de livres par Plumette91
Commentaires de livres appréciés par Plumette91
Extraits de livres appréciés par Plumette91
Dans ce roman, il est question de violence conjugale, de violence envers les enfants, de violence tout court, vue par les yeux d’une petite fille. Et nous avons envie de la sortir de là.
Je ne vous en dis pas plus sur cette lecture. Je ne veux pas vous en dire trop et vous gâchez le plaisir de lecture. Juste allez y. Lisez ce livre.
Je vous souhaite de bonnes lectures.
J’ai découvert ce livre par hasard à la bibliothèque. Il a croisé mon chemin, et c’était le roman que je me devais de lire pour me ressourcer. Il est arrivé au bon moment et il m’a semblé qu’il était fait pour moi, lectrice. Le titre, d’abord, a attisé ma curiosité. La couverture avec cette photo de mer et d’oiseaux, m’a aussi particulièrement attirée.
Puis j’ai lu l’incipit « J’avais douze ans lorsque Dieu a parlé à mon père pour la première fois. » Et voilà, c’était parti. Je ne peux pas expliquer pourquoi certains débuts vous portent et d’autres non. J’apprends à suivre mon instinct. Et celui-ci ne m’a pas trompé. « Quatre lettres d’amour » est LE roman que je voudrais écrire. Ça devrait m’attrister. Tout a déjà été écrit. Tout est dit. Mais au contraire, ça me motive. Je suis complètement droguée. Je me shoote aux mots des autres…
La lecture est ma drogue ! Je vais régulièrement voir mes dealers sur le chemin de derrières les murs.
Si vous avez besoin de vous aérer la tête, si vous aimez la mer, si vous aimez l’Art en général, lisez ce livre !
Sur ce, je vous souhaite de bonnes lectures.
« Pourquoi désire-t-on par-dessus tout l’inaccessible ? En cette fin d’après-midi grise, assise dans le couloir, les jambes en travers, encombrée de moi-même et de ce corps qui, décidément, ne veut pas être à la hauteur, je décide de jeter l’éponge, j’accepte de ne jamais être la danseuse dont j’ai rêvé. » Sa bouée, le théâtre, qui a sauvé Isabelle Carré de la dépression, lui a permis de se construire et de trouver une famille. Il me semble qu’un livre sur « comment construire sa vie ? » n’existe pas. Chacun cherche son chemin et le trouve en développant sa singularité. Isabelle Carré a trouvé sa voie grâce aux mots et elle nous donne là un témoignage intéressant sur la vie.
Une lecture intéressante pour ‘ceux qui cherchent leur chemin’ !
Je savais que ce livre me ferait mal, mais il fallait que je le lise. Par moment, je l’ai reposé car j’étais à la limite de l’implosion. Il n’a rien de larmoyant, ni de nombriliste. Je crois qu’il s’agit plutôt du journal d’un deuil.
J’ai rarement lu un texte d’une telle sincérité. En tant que lecteur, on apprend à connaître Alex, ce garçon fantasque, drôle, généreux et sombre.
Il dit qu’il ne sait pas vivre. C’est incroyable mais c’est ainsi. Et Olivia ne cherche pas à le juger, ni à refaire l’histoire en se disant « qu’est ce qu’on aurait pu faire pour que ça n’arrive pas ? ».
J’entends souvent dire en ce moment que c’est dans la singularité qu’on touche à l’universel. L’auteure, par sa sincérité, m’a fait plonger dans mon histoire. J’admire son courage. Et je l’admire d’avoir su trouver les mots. Elle nous aide à comprendre, et comme elle le dit « il l’a choisit et nous devons respecter son choix. »
Une lecture bouleversante
Je suis allée à la bibliothèque, une de mes joies quotidiennes qui font le sel de ma vie. Devant les rayons, je me suis dit « depuis mon retour de vacances, j’ai besoin de nature, d’espace, de… spiritualité peut-être ?
J’avais déjà vu ‘la gueule cassée’ de Sylvain Tesson à La Grande Librairie. Et j’étais curieuse de le connaître.
En lisant « dans les forêts de Sibérie, j’ai réalisé que la lecture de Sylvain Tesson et d'Etty étaient assez proches et paradoxalement éloignée. Dans le cas d’Etty, c’est tragique et j’ai pensé « ce talent fauché, quel gâchis ! ».
Pour les deux, il s’agit d’une captivité: pour notre écrivain contemporain celle-ci est choisie, pour cette jeune fille fauchée en pleine tourmente de notre histoire, imposée. Il s’agit pour les deux d’un journal, une introspection, une façon d’étudier notre rapport au monde. Une femme, pour l’un, un homme pour l’autre. Une autre époque, actuel pour l’un, époque très troublée de la seconde guerre mondiale. Le livre d’Etty est vraiment bouleversant.
Ce qui me touche « Dans les forêts de Siberie », c’est son rapport au monde et à la nature. Par exemple cette phrase : "L'homme est un enfant capricieux qui croit que la Terre est sa chambre, les bêtes ses jouets, les arbres ses hochets".
Dans son écriture, il existe un va-et-vient permanent entre l’état de la nature et sa vie intérieure, entre sa vie d’homme des bois en action et sa cabane comme un cocon. L’âme russe y est aussi très présente. On s’attache aux personnes qui gravitent autour de la cabane.
Jamais je n’aurai le courage de m’isoler pour aller feindre du bois en plein froid polaire. Et Sylvain Tesson se console beaucoup à la vodka. Pour ça, il s’accorde vraiment à l’âme russe. J’ai beaucoup aimé découvrir la Sibérie par le prisme de la lecture. Ainsi on peut vivre l’aventure de l’intérieur. Le magie de la lecture !
Voici une dernière citation pour le plaisir :
" Pendant cinq années, j'ai rêvé à cette vie. Aujourd'hui je la goûte comme un accomplissement ordinaire. Nos rêves se réalisent mais ne sont que des bulles de savon explosant dans l'inéluctable."
Pour aller plus loin : il existe aussi un film issus de cette expérience.
Je vous souhaite de belles lectures !
« Quand sort la recluse » ne déroge pas à cette règle. J’ai été heureuse de retrouver l’inspecteur Adamsberg et sa brigade. Ses personnages sont très attachants. C’est ce qui fait tout le charme de ses livres. Et surtout son humour est irrésistible. L’histoire en elle-même n’est pourtant pas drôle, mais Fred Vargas arrive grâce à Adamsberg et son équipe à tourner le tout en dérision.
Je n’avais pas tellement aimé son dernier livre. Je ne me souviens plus du titre mais je crois que c’est « l’armée furieuse ». Il m’avait semblé très décousu et tiré par les cheveux.
Là j’ai adoré ! J’ai retrouvé Fred Vargas et son irrésistible Adamsberg !
J’aime beaucoup son image de bulles et de proto-pensée qu’on peut aisément rapprocher de l’écriture, un truc vague, enfouit qui jaillit d’on ne sait où.
J’ai mis beaucoup de temps à lire ce livre. Peut-être parce que je l’ai commencé en vacances et que je ne voulais pas casser le charme ?
Peut-être parce que je voulais goûter chaque page et laisser le tout s’infuser ?
Peut-être qu’en lisant ce livre, je deviens un peu nonchalante comme le personnage principal ?
Peut-être parce que je l’ai lu sur liseuse et franchement je préfère le papier !!
Peut-être parce que j’avais un peu deviné le coupable même si ce n’est pas bien grave ?…
Peut-être tout ça à la fois.
Si vous voulez passer un bon moment, lisez ce livre ! Je suis sure que vous allez le dévorer et vous laisser embarquer par ce personnage si attachant d'Adamsberg.
C'est simple. Chaque mot est pesé, d'une incroyable finesse.
C'est déroutant car il n'y a pas d'histoire, pas de fil narratif. Je l'ai lu comme un livre de poésie en prose et à chaque page je me disais "ah ça, il faut que je le note, c'est beau !"... Voilà, c'est beau et comment retranscrire la beauté simple et naturelle? C'est tout l'art de Bobin. Ce que j'aime avant tout dans son écriture, c'est comment il parle des livres et de l'écriture. Mais je crois qu'il n'y a pas que ça.Il parle de la vie !
A découvrir ...
Celui-ci, il me semble, restera marquer dans ma mémoire. Les questions qu'il soulève me parlent. La principale : 'Jusqu'où serions-nous prêts à aller pour vivre notre passion? A quoi (et surtout à qui) serions-nous prêt à renoncer pour vivre ça?'Cette question est poussée jusqu'à son paroxysme et fait vraiment réfléchir sur notre vie.
Il est aussi question d'identité et de vie de couple.
J'ai aussi été impressionnée par l'imagination de ce roman. Ses personnages, les événements, sont un jeu de mikados savamment orchestré. Du grand Art... A découvrir
Ce dernier roman m’a déçue. Peut-être s’est-il passé trop de temps entre la lecture de chaque livre et j’ai perdu le fils ?
Dès les dix premières pages, l’idylle d’ Elena avec le beau Nino m’a profondément ennuyée. 250 pages d’atermoiement avec ce personnage fourbe et inconstant. C’est son rôle mais c’est long. Pendant ses pages, elle ne vit pas beaucoup et l’amitié avec Lina s’étiole un peu. Et quand l’histoire avec Nino s’arrête enfin, le roman démarre vraiment. « Il était temps ! » me suis-je dit. Et puis je me suis fait la réflexion que les personnages, comme nous dans la vie, pouvaient faire des erreurs et prendre beaucoup de temps pour s’ en apercevoir. bBn je comprends que ce soit difficile pour Elena d’assumer sa liaison avec son amant sachant que la société voit d’un très mauvais œil cette relation, et qu’en plus Nino profite de la situation.
Après ce passage, l’amitié entre Lina et Elena revient. Leur relation est toujours aussi complexe : amour, compétition, non-dits. La relation d’Elena avec son ex-mari évolue également et c’est intéressant à voir.
Nous retrouvons aussi Naples, et les temps changent, se modifient, évoluent. Dans ce dernier tome, la notion du temps est très présente. C’est un point positif du roman.
J’ai parfois été happée par l’intrigue. Mais beaucoup de questions m’ont semblé en suspens. Je suis donc restée sur ma faim.
Cette série parle très bien de la vie comme d’un chemin à parcourir et de l’évolution de la ville, des mœurs et de la société face à la modernisation. Cependant, globalement, je suis déçue par ce dernier Tome qui m’a semblé très irrégulier dans l’écriture. Quel dommage !
Vu sous cet angle, ça fait un peu peur, n’est-ce pas ? On n’a pas envie de se plomber le moral avec une histoire de maladie… Nos vies ne sont pas toujours drôles non plus, alors pourquoi lire ce genre de livre ?
Il n’y a pas que la maladie dans ce court roman. Bien sûr, elle est très présente mais la vie est là aussi, d’une part par la passion de Pierre : l’écriture; et également à travers cet amour pudique mais sincère d’un père pour son fils. C’est très touchant. J’aime beaucoup leur relation. Jean ne veut rien montrer de sa douleur, mais il boue au fond de lui.
Jean est très attachant. Nous le suivons pas à pas dans l’acceptation de la maladie. Nous souffrons avec lui de son impuissance. L’idée d’écrire le point de vue de l’aidant et non celui du malade, me paraît très bonne. Cela évite de tomber dans le pathos du « pauvre garçon gravement malade ». La maladie prend tellement de place, qu’on oublie la personne qui est là à côté, et porte tout. Elle souffre aussi mais de façon moins visible.
Je me suis aussi retrouvée dans le personnage de Pierre. C’est un jeune homme passionné par la vie. Dans ses passions, nous trouvons l’écriture. Forcément, ça me parle ! Pierre s’accroche à son projet de publier un livre et ça l’aide. J’ai beaucoup aimé la façon dont Martin Dumont aborde le rapport de Pierre à son écriture. Jean reste un peu à la marge de cette passion. Il la conçoit mais il n’arrive pas à rentrer ‘dans le rêve de son fils’. Jean est ancré dans la réalité et trop modeste pour entrer dans ce monde là.
Enfin, dans ce court roman, la plongée sous marine tient aussi une place importante. Ah la mer ! Je suis malade en bateau, alors la mer pour moi, c’est vu de la côte. Mais je ressens souvent un besoin impérieux de voir la mer ! J’ai adoré pouvoir plonger avec eux et ressentir à travers l’écriture les sensations procurées par la plongée
Il me semble également qu’il est rare de lire des romans d’amour sur le lien père-fils. Cet aspect-là du livre a éveillé ma curiosité.
Concernant le style, l’éditrice a écrit que c’était « une écriture à couper au couteau ». Est-ce que ce terme fait vendre ? Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Selon moi, ‘à couper au couteau’, cela veut dire que l’écriture est vive et haletante (à Stephen King). Je n’ai pas ressenti ça. « Si couper au couteau » veut dire « exprimer beaucoup en peu de pages », alors oui. L’écriture m’a semblé très douce, une sorte de plongée sous-marine dans la vie de Pierre et Jean.
Au début du livre, j’ai été troublée par la description des lieux. Il écrit « la ville », « la mer », sans jamais les nommer. Est-ce pour donner la place à l’imaginaire du lecteur ? C’est une des questions que j’aimerais poser à Martin Dumont.
J’ai noté aussi une ou deux imperfections de forme (mais très peu) qui m’ont un peu déroutées.
L’écrivain étant jeune (moins de trente ans), j’ai été agréablement surprise par la grande maturité de ce livre. Il donne beaucoup à réfléchir sur le sens de la vie.
Ce premier roman est très prometteur.
Si vous avez peu de temps devant vous, un trajet en train par exemple, précipitez vous sur « le chien de Schrödinger ».
Mais un truc m'a gênée : la narration, ou l'histoire... parfois j'étais complètement paumée, ne sachant pas de quelle époque de sa vie il faisait référence. Et en tant que lectrice, j'aime bien comprendre tout de suite !
Je crois que c'est un livre qui se mérite !
Il faut le lire calmement, loin du tumulte et rester concentré. Peut-être je le relirai car c'est très beau.
Morris Bellamy, fan des romans de John Rothstein, s’introduit avec deux voyous chez l’écrivain. Il le tue (on ne fait pas dans la dentelle chez King), et vole dans son coffre de l’argent et mais surtout les carnets Molleskine, dans lesquels l’auteur a écrit la suite des aventures de Jimmy Gold. Ça c’est le premier chapitre !
Des années plus tard, un jeune garçon Peters Saubers trouve par hasard une malle avec les carnets et l’argent. J’en dis pas plus car c’est là que ça devient intéressant.
Bluddy King !! Je l’appelle comme ça !… Il est affreux, mais je ne peux le lâcher une seconde. Il y a des lectures qui soignent, consolent, agissent comme un baume (par exemple : ‘la Promesse de l’aube’ pour moi). Et celles qui dérangent, secouent, bousculent et vous laissent exsangue. King est de ceux-là !
Dès l’ouverture du paquet cadeau, la couverture et le titre me sautent au visage, mon coeur chavire. Je ne suis pas une fervente de l’horreur. Mais quand je lis Stephen King, je suis une ado enroulée dans un plaid, hypnotisée devant des images sanglantes. Il m’hypnotise.
King m’ensorcelle par son écriture incisive, et la tension psychologique de ses livres. Il me dissèque le cerveau !
J’ai découvert S King, à l’adolescence en lisant Carrie, puis Simetierre et peut-être d’autres... Puis je l’ai délaissé. Et il y a quelques années, le moral dans les chaussettes, le corps meurtri avec deux vertèbres cassées, j’ai lu Misery : une révélation ! Il m’a sortie de ma torpeur. Pour ça, on peut dire que King m’a soignée en me donnant une grande claque !
J’ai dévoré « carnets noirs » comme « Misery », même si ce n’est pas pour l’intrigue que je le conseille. J’ai envie de comprendre comment avec quelques mots, il arrive à me disséquer le cerveau. C’est un phénomène particulier que j’ai du mal à comprendre, comme une drogue.
Je suis droguée !
Et maintenant que j'ai fini ma lecture, je vais pouvoir reprendre une vie normale. ;-)
Je vous souhaite une bonne lecture !
J'aime beaucoup la façon dont Philippe Delerm dissèque la langue, l'analyse, pour en rendre la substance moelle. Il la situe aussi dans notre époque.
Tour à tour sarcastique, drôle, voire émouvant.
J'ai beaucoup aimé "Passez un texto en arrivant" mais dur de choisir.
Voici quelques titres pour vous donnez envie : "Je le lis chez ma coiffeuse", "je me suis permis", "là, on est davantage sur...", "en même temps, je peux comprendre..", "c'est juste insupportable"...
J'ai dégusté ce livre comme la première gorgée de bière. A mon avis, il faut déguster ce livre comme un bon vin, par petites rasades. C'est juste insupportable sinon mais en même temps, je peux comprendre. ;-)
Découvrir un nouveau roman, c'est comme déguster un vin à l'aveugle. J'ai été happée dès le prologue quand elle parle de l'année du cochon et que c'est cette année qu'elle devra faire quelque chose de grand sinon elle devra attendre le prochain cycle, soit 12 ans ! Tout au long du livre, j'ai trouvé l'auteur très courageuse, presque libre.
J'ai été très étonnée par l'aspect érotique, sans vulgarité de ce livre. Je ne m'y attendais pas du tout. Je regrette juste qu'elle s'identifie par rapport aux regards des hommes, et que nous sachions peu de choses de sa vie d'étudiante. J'ai cependant aimé le passage où elle parle de son amie d'enfance.
Merci Cho Hye-Geun pour cette découverte.
Ce livre est la suite de « Au Revoir là-haut », mais nous pouvons très bien les lire séparément.
Dans la France des années 30, nous retrouvons Madeleine, la sœur de ‘la gueule cassée’ de « Au Revoir ».
Aux obsèques de son père Marcel Péricourt, un événement va bouleverser la vie de Madeleine.
Ce personnage surprenant, évolue tout le long du roman. L’héritière naïve, qui se fait piétiner dans ce monde cruel des affaires où elle n’a pas les codes du fait d’être une femme, devient au fils des pages, une personne tantôt affirmée, tantôt manipulatrice.
Les événements sont tragiques et pourtant Lemaître avec sa plume acérée, son humour cynique, nous fait sourire. Seul le petit Paul, le fils de Madeleine, semble lucide et désintéressé. Les autres personnages sont tous soit naïfs, soit mesquins. Au fur et à mesure du roman, le personnage de Madeleine évolue et il s’installe une revanche qui fait plaisir à lire.
Il y a plusieurs niveaux de lecture dans ce livre. La situation politique ne semble pas si éloignée de notre époque. L’histoire est une métaphore des « petits arrangements entre amis ».
L’image de la femme d’autre part, est très bien décrite. Les femmes sont classées en deux catégories : soit des gourdes, soit des prostituées. Madeleine, jeune héritière d’un empire financier mais sans éducation à cet univers là, semble écartée du pouvoir, et manipulée par son entourage. Au moment où elle perd tout, elle apprend à jouer avec les codes et à se défendre.
Léonce, la bonne de Madeleine, est également un personnage intéressant. Très belle femme, elle joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle veut.
J’ai été hypnotisée par ce livre. Je ne sais pas par quel mécanisme ce diable de Lemaitre nous tient, mais ça marche. Dès les premières pages, j’ai su que je ne pourrais pas reposer ce livre sereinement, sans l’avoir terminé… Par son écriture, il se rapproche de S King mais sans la dimension horreur. La dimension historique de « Couleurs de l’incendie » n’est pas à négliger et l’auteur semble s’être beaucoup documenté.
Livre à déguster...
A découvrir!
J'ai beaucoup aimé "A la mesure de nos silences".
J'ai aussi passé un bon moment avec Black Coffee.
Là, la rencontre avec le livre ne s'est pas faite. Le début, et la fin, m'ont emballée. Mais j'ai trainé, trainé pendant 200 ou 300 pages dans le milieu.
J'aime beaucoup les personnages (surtout Lola, Gaston et Annette... ) et j'ai envie de savoir ce qu'ils deviennent. On sent bien qu'il y a anguille sous roche (ou baleine sous gravier), mais quoi exactement?
L'enquête policière aux US m'a laissée indifférente, même si le dénouement est touchant. Je ne sais pas pourquoi, je n'étais pas dedans.
Bref je suis déçue comme ça arrive parfois avec certaines lectures, où on se dit "c'était pas le moment pour moi. "
Voilà c'était pas le moment que je lise un policier qui se passe aux US et à Nancy. C'est comme ça... Lisez le quand même, peut-être qu'il vous parlera à vous...
A chaque nouvelle, j'ai été transportée. Je me suis laissée bercée. Parfois j'ai été très surprise par quelques mots finement amenés et retournant la situation. A découvrir donc...
J'ai lu aussi Carrie et Simetierre en étant adolescente. Parfois, King va un peu loin dans l'horreur mais ce qui est sûr, c'est qu'il tient son lecteur en haleine jusqu'au bout.
Et dans Ecrire, même s'il n'y a pas réellement d'histoire, puisqu'il s'agit d'un essai, il me tient encore. Tout s'emboite : ses livres, son écriture, sa personnalité.
En lisant Ecriture, j'ai trouvé un peu de la Genèse de Misery et ça m'a beaucoup plu. (j'ai envie de le relire)
Ces conseils d'écriture sont du bon sens, sans prétention mais ça sonne juste. Ce livre va demeurer un de mes livres 'de chevet' où je relirai des passages en cas de doute...
J'aime beaucoup le thème : la mer, les terreneuvas, les grands voyages et des personnages marquant (l'oncle avec son perroquet, Matthieu).
Mais mais... le style est un peu lourding. Et les personnages féminins sont assez caricaturaux (soit prostituées, soit bonnes) . Elles n'ont pas de rôle prépondérant dans l'histoire. Enfin dans la première moitié du livre. Car j'ai honte de l'avouer, mais j'ai arrêté à la seconde moitié.
Je reprendrais peut-être plus tard... le livre emprunté à la bibliothèque était gros et je ne pouvais pas l'emporter partout, et du coup à un moment je l'ai lâché... après je n'avais plus envie. Dommage...
Là ce qui m'a poussé vers Agatha, c'était de connaitre plus sur la vie d'Agatha Christie.
Ce roman est écrit comme un long monologue sur sa vie, sur l'abandon et surtout sur l'écriture.
J'ai beaucoup aimé le passage où Agatha disparaît et s'invente une autre vie, devient une autre...
Certains passages sur l'écriture et sur la vie d'un écrivain et comment il vit sa vie, paraissent très justes...
A découvrir
Ce personnage de Françoise Verny est incroyable. J'ai été emportées dès les premières pages par l'humour de Yann Queffelec.
La deuxième partie, même si son humour est encore là, m'a moins emballée. Dommage...
Mais j'ai cependant envie de lire ses autres livres.