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Commentaires de livres faits par Punchina

Extraits de livres par Punchina

Commentaires de livres appréciés par Punchina

Extraits de livres appréciés par Punchina

date : 01-08-2020
Sarah: Toi la bonne à rien! Dis nous un peu quelle tête fait Sarah (sous entendu Mia, sa poupée vivante)!
Emilico: Elle est en colère...
Sarah: Exact. Et Kate?
Mais... ça alors, Kate! Où est votre visage? Quelle expression pouvez-vous bien avoir? Dans quelle direction regardez-vous?
Votre stupide poupée ne mérite même pas d'être présentée... un jour ou l'autre. L'illustre aïeul la flanquera à la poubelle.
Au revoir Kate. Vous avez de la chance d'être tombée sur Sarah... Rassurez-vous, personne na saura rien de votre bévue.
Kate: Ne fais pas cette tête... Les Shadow doivent se montrer dignes en toute circonstance.
Emilico: Désolée... Je suis sans doute bien une poupée défectueuse, après tout... Je ne vous cause que des ennuis, mademoiselle Kate...
Kate: On n'y peut rien! Nous ne choisissons pas nos "visages"...
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Il s'était cru capable de vivre dans un pays empreint de violence sans se laisser effleurer par elle, d'être là mais ailleurs, dans la marge, d'avoir un effet sur le lieu tout en demeurant insensible aux forces qui la régissaient. Et pourtant, (…) il y avait le sentiment d’être souillé, infecté.
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Le plus souvent, nous faisions simplement partie du butin des guerres européennes. On nous échangeait et on nous cédait comme un quelconque terrain sans valeur. Ils se souciaient de nous, les habitants, comme de leur première chemise. Quant à nous, eh bien, nous avons caché notre haine sous le boisseau pendant cent cinquante ans, c'est tout. Fatalement, les salauds en ont un jour eu assez de nous ; nous étions devenus trop turbulents. Ils nous ont donc "donné" notre indépendance, ce qui est ironique, vu qu'ils ne nous l'avaient jamais vraiment enlevée. Ils avaient fait comme si nous n'étions pas là. Ils sont repartis avec leur drapeau. Aussitôt, nous avons repris nos couteaux, nos épées et nos fusils, et nous avons recommencé à nous entr'égorger à qui mieux mieux, comme un siècle et demi auparavant.
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-Clary: Je me souviens de lui avoir demandé un jour pourquoi elle ne cherchait pas à refaire sa vie, poursuivit-elle, ignorant la mise en garde qu'elle avait perçue dans la voix de Luke. Elle m'a répondu qu''elle avait déjà donné son coeur à quelqu'un. J'ai cru qu'elle parlait de mon père, mais maintenant... je n'en suis plus si sûre.
Luke parut sincèrement surpris.
-Elle a dit ça? Lâcha-t-il.
Il se ressaisit et ajouta:
-Elle faisait sans doute allusion à Valentin.
-Je ne pense pas, murmura Clary en le regardant du coin de l'oeil. Et puis, ça ne te rend pas fou de n'avoir jamais dévoilé tes sentiments?
cette fois, le silence s'étira jusqu'à ce qu'ils aient quitté le pont pour s'engager dans Orchard Street, une rue borde de boutiques et de restaurants dont les enseignes rouge et or étaient rédigées dans de beaux caractères chinois.
-Si, ça me rend fou, répondit Luke. A l'époque, je croyais que ce que je partageais avec ta mère, c'était mieux que rien. Seulement, si tu ne peux pas dire la vérité à ceux qui comptent pour toi, tu finis par ne plus être capable d'être honnête avec toi même.
De nouveaux, un bruit de ressac emplit les oreilles de Clary. Baissant les yeux, elle s'aperçut que le gobelet vide n'était plus qu'une boule de carton entre ses doigts.
-Emmène-moi à l'Institut, s'il te plaît, demanda-t-elle.
Luke lui jeta un regard surpris.
-Tu ne veux plus m'accompagner à l'hôpital?
-Je te retrouverai là-bas plus tard. J'ai quelque chose à faire avant.
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Jace montra du doigt Frère Jeremiah, qui avait fait halte devant la statue d'un ange au socle envahi par la mousse. Le marbre dans lequel elle était sculptée était si lisse qu'il en paraissait presque translucide. Le beau visage de l'ange avait une expression à la fois triste et farouche. Dans ses longues mains blanches, il tenait une coupe au bord orné de joyaux de marbre. Quelque chose dans cette statue titillait la mémoire de Clary. Une date était inscrite sur le socle: 1234, ainsi que les mots suivants: Facilis descensus Averni.
- C'est censé représenter la Coupe Mortelle? voulut savoir Clary.
Jace hocha la tête:
- Et là sur le socle, c'est la devise des Nephilim.
- Qu'est ce que ça signifie?
Un sourire éclaira le visage du garçon:
- Depuis 1234, les Chasseurs d'Ombres portent mieux le noir que les veuves de leurs ennemis.
- Jace...
Cela signifie: Facile est la descente aux Enfers, expliqua Jeremiah.
- Sympa et accueillant comme devise, ironisa Clary en frissonnant malgré la chaleur.
- Les frères ont beaucoup d'humour, tu verras renchérit Jace.
Clary se tourna vers Frère Jeremiah. Il avais sorti des plis de sa robe une stèle qui brillait faiblement. De sa pointe, il traça le motif d'une rune sur le socle de la statue. Soudain, la bouche de l'ange s'ouvrit toute grande, comme pour pousser un cri inarticulé; en même temps un trou béant pareil à une tombe se creusa dans l'herbe, aux pieds de Jeremiah.
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date : 30-05-2020
Des partitions aux marges gribouillées jonchent le sol. Ce fouillis est-il symptôme d'une âme d'artiste? Je vais m'asseoir au piano; m'y accueille une bouteille vide, posée sans soin sur les touches. Je la pose ailleurs et j'étudie la partition ouverte sur son support. Un titre attire mon attention, écrit à la main: La Bretonne. Les battements de mon coeur s'accélèrent. Comment... est-ce possible? Y a-t-il un rapport avec moi? C'est une coïncidence, forcement.
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date : 14-05-2020
Parfois, j'ai l'impression que je me suis fait avoir, en effet.
Mais pas par des comptables: par le proviseur lui-même! Il s'était intéressé à moi, tout mauvais et violent que j'étais, et avec son histoire de boxe, il m'avait convaincu de courir sur une piste. Et maintenant, il me poussait le nez dans les livres de maths.
Mais j'étais content. Ma colère avait disparu. Mon trop-plein d'énergie, comme disait Monsieur Chapman, était peu être épuisé.
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Elena apercevait la lune par-dessus l'épaule gauche de Tyler. "C'est la dernière chose que je vois", pensa-t-elle. Elle tremblait tellement que son cri resta bloqué dans sa gorge.
Soudain, Tyler fut soulevé et projeté contre la tombe de son grand-père. Elena roula aussitôt sur le côté, une main retenant les pans de sa robe déchirée, l'autre cherchant une arme pour se défendre -une pierre ou un bâton. Mais en reconnaissant la silhouette devant elle, elle comprit qu'elle n'en avait pas besoin: celui qui l'avait débarrassée de Tyler n'était autre que Stefan Salvatore. Cependant, sa métamorphose la stupéfia. Son visage aux traits si fins était défiguré par la fureur, et ses yeux verts étincelaient d'une lueur meurtrière. Elena en regrettait presque Tyler.
- J'ai tout de suite réalisé que tu n'avais aucune manière, dit Stefan d'un ton méprisant à l'intention de Tyler.
Elena ne le quittait pas des yeux: il s'approcha lentement de Tyler -qui essayait de se relever- avec des mouvements souples et maîtrisés.
- Mais je m'aperçois maintenant que tu es un rustre de la pire espèce.
Le coup qu'il asséna à Tyler le propulsa contre une autre tombe. Le nez sanguinolent, celui-ci se redressa, cherchant à reprendre son souffle, et chargea.
- Sache qu'un gentleman n'impose jamais sa présence, reprit Stefan en repoussant son attaque avec une facilité surprenante.
Tyler alla s'étaler dans les ronces. Cette fois, il fut plus long à se remettre d'aplomb. La lèvre ensanglantée et soufflant comme un boeuf, il se jeta sur Stefan, qui, insensible à son assaut, l'attrapa par le revers de la veste; il secoua violemment son adversaire, tandis que celui-ci brassait l'air dans l'espoir de l'atteindre. Stefan finit par le laisser tomber.
- Un gentleman respecte les femmes.
Le visage tordu par la douleur, Tyler tenta de saisir la jambe de son assaillant. Stefan riposta en l'agitant avec une ardeur décuplée, tout en ponctuant d'un coup de poing chacune de ses paroles:
- Et surtout, surtout, un gentleman ne frappe jamais une femme.
- Stefan! cria Elena.
Tyler ressemblait maintenant à un pantin désarticulé: sa tête dodelinait et ses membres étaient inertes. Elena effrayée par cette vague de violence, décida qu'il était temps d'intervenir. La voix dénuée de toute pitié, Stefan ne maîtrisait plus sa colère.
- Stefan, arrête!
Il tourna brusquement la tête vers elle. A son expression de surprise, la jeune fille devina qu'il avait oublié sa présence; l'espace d'un instant, il la regarda sans paraître la reconnaître, et elle eut l'impression de se trouver en face d'un prédateur dérangé en pleine chasse. Puis les lueurs bestiales disparurent de ses yeux, son visage retrouvant son humanité.
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Tremelo s'agenouilla dans la pénombre fraîche de la tente. La femme était étendue sur la table devant lui, pourtant il avait encore du mal à le croire. Il connaissait son visage si parfaitement qu'il crut que sa mémoire lui jouait des tours, et que l'illusion s'envolerait bientôt. Il connaissait ce visage, mais ne l'avait pas revu depuis ses
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dix-neuf ans[/spoiler].
-[spoiler]Elen[/spoiler], chuchota-t-il alors que la femme dormait toujours. Est-ce toi?
Le rabat de la tente s'ouvrit, laissant pénétrer un triangle de clair de lune. Eneas entra et retint le rabat pour la Tully qui apportait un bol d'eau et du baume.
-J'ai renvoyé Bailey et les autres, annonça le Velyn. Elle a besoin de repos.
-Vous la connaissez? l'interrogea Tremelo. Vous savez qui elle était -enfin, qui elle est?
Eneas sourit fièrement.
-[spoiler]Je suis l'un des rares à savoir que la Reine des Sous-Terres n'était pas une tigresse, mais une femme -une Velyne. Elen a sauvé les tigres blancs du massacre en les conduisant dans cette contrée sauvage où ils ont attendu que le royaume ait besoin d'eux.[/spoiler]
Tremelo écarta une mèche de cheveux du visage de [spoiler]la reine[/spoiler].
-Elle a toujours fait preuve d'un grand courage, déclara-t-il. Mais ça n'était pas le sens de ma question. Vous savez sans doute ce qu'elle était pour moi? N'est-ce pas pour cela que vous me l'avez amenée?
-Je vous l'ai amenée parce que vous êtes le souverain légitime d'Aldermere, répondit Eneas, déconcerté.
[spoiler]Elen[/spoiler] émit un petit gémissement de douleur. Tremelo plaça la main sur les siennes.
-Elle va rester très faible encore longtemps,annonça la Tully. Physiquement et mentalement. [spoiler]Elle a renoncé à sa forme humaine de très nombreuses années[/spoiler].
-Aura-t-elle des souvenirs d'avant? s'enquit Tremelo. Est-ce qu'elle se souviendra...?
Il hésita. Ses propres souvenirs, [spoiler]qu'il s'était efforcé si longtemps d'oublier, envahissaient son esprit[/spoiler]. Le gênaient pour parler. Il se rappelait tout.
Avec un soupir, la Tully se retira.
-Vous connaissez cette femme? l'interrogea Eneas.
Tremelo se souvint d'un bosquet de sapins, dont les aiguilles scintillaient après un orage de montagne. [spoiler]Il revit la main d'Elen dans la sienne, la bague qu'il avait glissé à son doigt. Une bague qu'il avait fabriquée lui-même.[/spoiler]
[spoiler]"Mon père me ramène à Grisville demain, lui avait-il annoncé. Ils dit que les Pics deviennent trop dangeureux.[/spoiler]
-[spoiler]Tu n'es jamais très loin, avait-elle répondu. Je te garde dans mon coeur, toujours.[/spoiler]
[spoiler]-Que dame Nature nous unisse, avaient-ils conclu d'une seule voix, jusqu'à ce qu'elle nous sépare."[/spoiler]
Tremelo se releva afin que la Tully puisse accéder à la table. La main sur la coeur, il sentit ses battements emballés, et crut qu'il allait s'évanouir, ou bien s'envoler.
-Qui est-elle? insista Eneas.
Tremelo sourit, comme s'il se rendait compte qu'il n'avait jamais révélé ce qu'il s'apprêtait à révéler -pas même à son propre père. [spoiler]Eneas serait le premier être humain à connaître son secret, à savoir ce qui avait survécu dans son coeur pendant douze longues années[/spoiler].
-[spoiler]Mon épouse[/spoiler], dit-il.
Eneas le dévisageait, muet. Puis il regarda [spoiler]Elen[/spoiler].
-Sire, commença-t-il sans pouvoir aller plus loin.
-[spoiler]Nous étions enfants quand nous nous sommes connus. Je l'ai aimée toute ma vie. Le Fou n'en a jamais rien su[/spoiler]. Personne n'était au courant. [spoiler]Et lorsque le Chacal...[/spoiler]
Il se tut. Le souvenir du jour où il avait cru [spoiler]avoir perdu Elen[/spoiler] était encore trop vif. Le Fou et lui avaient appris le massacre à Grisville, et ce jour-là non plus, il n'avait pas avoué la douleur que cela lui causait.
Eneas s'approcha de Tremelo, posa délicatement la main sur son bras, l'éloigna [spoiler]d'Elen
.
-Mon roi, si c'est la vérité, dit-il, alors il faut que vous sachiez autre chose.
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date : 03-01-2020
La pièce était assez sombre, sans fenêtre, juste éclairée par une ampoule nue. Une table de cantine avait été placée au milieu. Une chaise attendait Dallaglio. Deux gardes étaient déjà en place de leur côté de la table, pour surveiller le flic, apparemment. De l'autre côté, deux autres matons encadraient un homme assis et attaché à sa chaise, Blayer. Il regarda entrer Dallaglio avec un sourire éclatant, effrayant de joie morbide.
Blayer était un homme plutôt court sur pattes. La prison lui avait fait perdre quelques kilos, mais il était toujours enrobé. Il n'était pas particulièrement laid, mais ses yeux de fou donnaient à son visage une impression malsaine, difficilement cernable. Dallaglio se trouvait en présence de l'assassin
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de sa femme
pour la première fois de sa vie et il en éprouve immédiatement de la répulsion. Il alla s'asseoir sur se chaise. Mbia en pris une autre et s'installa à côté de l'inspecteur, tourné de trois quarts pour pouvoir garder un oeil sur les deux, et intercepter Dallaglio en cas de plongeon de celui-ci. Il fit les présentations et rappela les règles de sécurité, ainsi que le chapitre sur les provocations, les questions déplacées, et toute remarque cherchant ostensiblement à faire monter la tension. Mais cette tension était déjà à découper au cutter. Mbia avait l'impression que Dallaglio se mordait l'intérieur des joues, alors que Blayer trépignait sur sa chaise.
-Salut, Thomas! Ravi de te rencontrer enfin.
Sa voix persiflait aux oreilles du flic. Le tueur, en bon comédien, accentuait artificiellement le fiel de ses mots d'un ton lancinant et éraillé. Mbia se sentit obligé d'intervenir dès le début, pour rappeler les règles.
-Blayer, tu n'as pas compris les règles? Tu la boucles, et tu l'ouvres quand le monsieur ou moi-même, on te pose une question. Sinon, tu repars directement dans tes quartiers, et l'inspecteur aura fait tout ce chemin pour rien.
-Je voulais juste être courtois, monsieur le directeur. Je me tais, à partir de maintenant.
Blayer sourit, passa furtivement la langue sur ses lèvres. Il se cala contre le dossier de sa chaise, en signe d'attente. Dallaglio se redressa. C'était son tour. Il n'avait pas préparé son intervention, malgré les trois heures de route. Il s'était imaginé que les mots viendraient d'eux-mêmes, une fois Blayer devant lui. Mais la vue de ce salopard lui coupait l'irrigation vers le cerveau. Il ne savait pas comment commencer. Son intuition lui paraissait plus diffuse que jamais. Il sentait le poids du regard de Mbia sur ses épaules. Il fallait se lancer.
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Il lui fallut un temps pour s'apercevoir que Phi l'observait d'un air inquiet.
-Tu l'avais déjà vue avant aujourd'hui, n'est-ce pas? L'interrogea cette dernière.
Gwen hocha la tête. Les autres ralentirent leurs gestes, se tournant
imperceptiblement vers elle pour mieux l'écouter. Un nœud se forma dans sa poitrine.
-Oui, confirma-t-elle. Et Sucrette aussi. Viviana a fait une démonstration...
Gwen avait prononcé ce dernier mot d'une voix dure. Elle reposa les fils qu'elle démêlait et inspira à fond. Elle avait vu la chef des Dominae exercer un contrôle cruel sur des animaux et ôter la vie à une bête qu"elle aimait. Toutefois, l'adolescente n'était pas certaine d'avoir la force de révéler ces abominations. Ce serait comme avouer qu'elle avait "trahi" l'Ancien.
-Elle utilise des machines qui ressemblent à des animaux, déclara-t-elle à la place, songeant aux Clamoribus.
-Ça, je connais, dit Tori. Il y en avait partout en ville pendant les vacances.
-Mais Viviana ne fait pas de différence entre eux et les bêtes vivantes. Faciles à contrôler. Faciles à tuer. (Une pause, une nouvelle inspiration.) Elle a tué Grimsen, la chouette avec laquelle l'Ancien était colié à vie. Sous mes yeux.
Elle resta silencieuse.
-Un truc pareil, moi, je ne lui pardonnerais jamais, murmura Phi.
-Moi non plus, approuva Gwen, le coeur serré à l'évocation de ce souvenir.
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Les yeux embués de larmes, elle avait du mal à voir où elle allait. Pourtant elle courait toujours. Elle devait retrouver l'Ancien. Tout Animas Chouette avait dû éprouver une souffrance intense, comme elle, à la mort de
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Grimsen
. L'Ancien quant à lui, avait carrément dû sentir la flèche lui transpercer la poitrine.
Elle déboulait sur la place de l'opéra quand elle heurta un garçon et s'écroula sur les pavés. Le garçon était un petit blond portant une drôle de veste à rayures bleues et or. Gwen voulut se relever, mais son manteau s'était entortillé sous elle. Le garçon lui tendit la main.
-Ça va aller? s'inquiéta-t-il
Gwen n'avait plus de voix. "Non, songeait-elle. Ça ne va pas, rien ne va." Luttant contre les larmes, elle se remit debout et décampa. Elle sentit le regard du garçon dans son dos tandis qu'elle disparaissait au coin de la rue.
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Note de service du WICKED, 01/01/232, 02h01
A: L'ensemble du personnel
De: Teresa Agnes
Sujet: Un dernier mot

Je viens de dire au revoir à Thomas, et à présent il est dans le Bloc, sain et sauf. Demain ce sera mon tour. Le Dr Paige m'a demandé de vous adresser un dernier mot à tous, afin de partager mon sentiment.
Ce que je fais avec plaisir.
Le plan qui consiste à nous laisser notre mémoire intacte, à Aris et à moi, ne me pose pas de problème. Vous avez besoin de quelqu'un dans chaque groupe avec qui communiquer pendant les différentes phases des épreuves. Aris et moi pourrons coordonner les choses.
Je promet de garder le secret sur mon rôle. J'agirai autant que possible comme l'un des leurs et je n'interférerai pas avec leurs décision sauf si vous me le demandez expressément.
Je suis au WICKED depuis plus de dix ans, j'y ai passé la majeure partie de ma vie. Je me souviens à peine de ma vie d'avant. La plupart des gens me considéreraient comme chanceuse d'avoir pu mener une vie de confort -j'ai toujours eu des vêtements propres, un abri sûr, de quoi manger. Je sais ce que je dois au WICKED. Je lui suis reconnaissante pour mes amis, qui comptent parmi les meilleures personnes du monde. Jamais je n'aurais accepté de faire ces choses si je n'étais pas totalement persuadée qu'un jour ils comprendront et me remercieront. Je lui suis reconnaissante pour l'enseignement que j'ai reçu, l'enfance que j'ai eue, les nombreuses expériences qui ont fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Je lui suis reconnaissante d'être encore en vie.
Je tiens aussi à exprimer clairement que je crois en ce que nous faisons ici.
J'ai l'intention d'écrire trois mots sur mon bras avant d'entrer dans la Boîte, dans l'espoir que leur message plantera un germe dans l'esprit des blocards qui le verront. Qu'il leur rappellera, même inconsciemment, ce pourquoi nous luttons. C'est une phrase que j'ai lue par une nuit froide et sombre, il y a bien longtemps, dans la fosse aux fondus. Une phrase à laquelle j'adhère de tout mon coeur, malgré les horreurs que nous avons connues.
Je crois que vous devinez de quoi il s'agit.
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Stefan tomba à genoux, contemplant le squelette blanchi entre ses bras. Il savait bien que tout cela n'était qu'une affreuse vision imposée par Klaus. Il déposa délicatement ce qui subsistait d'Elena sur le sol puis releva la tête vers son ennemi.
-Ce n'est pas Elena, affirma-t-il avec mépris.
-Bien sûr que si.
Etendant les mains, Klaus se mit à déclamer:
-J'ai connu une femme, belle dans sa parure d'os...
-Arrête!
Se concentrant de toutes ses forces, Stefan tenta de faire taire la voix de Klaus dans son esprit. Combattre son influence lui demanda un effort surhumain: il eut l'impression de grimper une colline en poussant devant lui un énorme rocher. La sueur lui dégoulinant sur le front. Mais là où ils reposaient, les os commencèrent à frémir, et une lueur dorée les auréola.
-Des haillons, des os et une touffe de cheveux... l'idiot les appelait sa belle dame...
Le halo se propageait entre les fins bâtonnets, comme pour leur donner vie: une fois la forme enveloppée de lumière, elle se redressa.
Stefan essuya la sueur qui lui coulait des yeux.
-Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, /D'où sortaient de noirs bataillons/ De larves, qui coulaient comme un épais liquide...
Les cheveux dorés d'Elena s'étaient reconstitués sur ses épaules. Les traits se dessinèrent lentement sur son visage, sous le regard émerveillé de Stefan: les cils fournis, le petit nez, la bouche fraîche comme deux pétales de rose. Puis un voile de lumière vint la vêtir.
-Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, /A cette horrible infection...
Dans un dernier sursaut, Stefan parvient à se dégager de l'emprise de la voix. Un souffle fit bouger la poitrine d'Elena, et ses yeux s'ouvrirent. Elle lui sourit, éperdue d'amour.
-Stefan..., murmura-t-elle en le couvant d'un regard admiratif.
Klaus avait enfin cessé de déclamer.
-Voici Elena, lança Stefan en se tournant vers lui. Elle ne se trouve pas dans la coquille vide qu'elle a abandonnée dans la terre, mais ici, devant nous, que tu le veuilles ou non.
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date : 03-05-2019
Un vêtement frotta contre un carton près de l'entrée du côté de la chambre d'Owen.
-Tu as trouvé? demanda Chad.
Sa question demeura sans réponse. Il n'y avait plus un bruit dans la pièce sinon sa propre respiration. Chad comprit aussitôt. Ok, tu veux jouer à ça! Si Owen comptait le surprendre, Chad allait lui jouer un tour à se fendre la poire jusqu'à ce soir. En toute discrétion, il se pencha et commença à avancer à quatre pattes, prenant soin de se tenir à distance des bords, et contrôlant sa respiration pour ne pas se trahir. Par reptations lentes, il se hissa jusqu'à l'angle le plus proche, où il pencha la tête pour vérifier si Owen n'était pas dans le boyau suivant.
Il ne vit rien, seulement des ombres et le drap frémissant en surplomb. Très bien. Tu es en mode commando, eh bien tus vas voir lequel de nous deux et le plus doué!
Sur les coudes et les genoux, Chad progressa encore de deux mètres, puis se contorsionna pour négocier le virage suivant sans un son.
Une latte de plancher grinça dans son dos.
Non! Le salopard l'avait berné! Il arrivait par l'autre côté! Comment avait-il manigancé son coup pour l'attirer là, alors même qu'il se faufilait par l'entée opposée? Cette fois Chad dut reconnaître qu'Owen s'en tirait à merveille. Mais tout n'était pas terminé. Il pouvait encore le contourner s'il s'engageait dans la bonne direction. Tu as pris par le nord ou par le sud? Chad misa sur le nord, si sa mémoire de leur construction était bonne, c'était plus long par là, et Owen irait au contraire au plus rapide. D'un mouvement agile, il se replia sur lui-même pour faire demi-tour, et au prix de quelques efforts supplémentaires, il parvient à un nouvel angle. C'était maintenant que tout allait se décider. Si Chad avait fait le mauvais choix, Owen se trouverait dans ce passage-ci et ils allaient tomber nez à nez.
Chad agrippa le bout du carton avec l'extrémité de ses ongles et tout doucement, il commença à se rapprocher de l'arrête. Dans ce réduit étroit, il s'attendait à distinguer une mèche de cheveux d'un instant à l'autre, un sourire implacable et des yeux brillants à force de se retenir de rire. Le tunnel se découvrit petit à petit face à lui, brique de carton après brique, interminable, presque rallongé anormalement par le pouvoir du jeu...
Vide. Chad en était un peu déçu, ç'aurait été amusant de se heurter là. L'enthousiasme revint en songeant qu'il pouvait encore gagner la partie, et il s'engouffra droit devant. S'il se dépêchait, il avait une chance de rattraper Owen plus loin. Au pire, il le surprendrait au centre du labyrinthe.
Nouveau coude, nouvelles précautions. Et toujours personne.
Puis, tandis que Chad se rapprochait de son objectif, il perçut une présence à ses côtés. Il aurait été incapable d'expliquer pourquoi, il sut aussitôt qu'il n'était pas seul et que l'individu se trouvait de l'autre côté de la paroi de cartons contre laquelle il s'appuyait. Chad réalisa que ça signifiait qu'il était juste derrière lui. Il faillit fermer les paupières de dépit, il s'était fait avoir, lorsque son instinct lui commanda de ne surtout pas baisser sa garde. Il n'entendait ni respiration, ni frottement de tissu, pourtant, sans aucun doute, il pouvait percevoir la présence.
Le parquet gémit. Le chasseur venait de se remettre en marche.
Il arrive sur moi!
Qu'est-ce qu'il lui prenait de paniquer ainsi? Chad n'y comprenait plus rien. Il haletait presque. Sa vessie était sur le point de se libérer contre sa volonté et il transpirait comme dans une étuve.
Brusquement, il vit que ses jambes n'avaient pas totalement franchi le U, par conséquent l'autre ne pouvait plus manquer de le repérer.
Chad voulut les replier lorsqu'une poigne de fer s'empara de sa cheville gauche. Le garçon ne put s'empêcher de crier. Il poussa de toutes ses forces en prenant appui sur ce qu'il trouva sans parvenir à se libérer.
Pire, l'autre l'entraîna en arrière. Il l'attirait à lui.
Chad se débattit avec la rage de celui qui est effrayé, sans retenir ses coups.
C'est alors que les dents plongèrent dans sa chair sur le bas de son mollet, et que la mâchoire serra. De plus en plus fort.
Cette fois, Chad hurla et arracha le drap au dessus d'eux.
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-Yukito: Toya...
-Toya: Hm?
-Tu peux m'en dire plus, maintenant? Sur tes nouveaux pouvoirs?
-Non. Pas encore...
-Tu m'as dit que je verrai en temps voulu... Tu sais à peu près quand?
-Non, aucune idée. Mais... Je te préviendrai quand ça arrivera.
-(Yue) Est ce que tu sens...Ta force revenir petit à petit? Tu as perdu tes pouvoirs pour que je puisse conserver cette apparence... Mais tant que tu es en vie, tu en regagnes de nouveaux graduellement. C'est bien ça?
-Je ne sais pas bien moi même.
-Et ma maîtresse?
-Elle n'a rien remarqué. Enfin... Elle ne s'était pas aperçue que j'avais des pouvoirs avant, non plus.
-Pourquoi... Tu ne veux rien me révéler sur cette nouvelle force?
-Parce que ce n'est pas le moment... Voilà tout.
-... Quand vous avez décidé quelque chose, rien ne peut vous faire changer d'avis ta soeur et toi. Au revoir.
-Tu pars déjà?
-Concentre toi sur ton "job" ou je ne sais quoi!
-(Yukito) Bah? Je m'étais transformé?
-Et vous n'êtes pas si différents tous les deux finalement... Sakura compte énormément pour vous...
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-Sakura: Au fait, tu habites dans quel coin?
-Akiho: Pas très loin... c'est une maison individuelle.
L'habitant précédent était un garçon à peu près du même âge que moi, qui venait d'angleterre.
-Quoi?! Tu aurais une photo de ta maison?!
-Oui, regarde!
-C'est chez Eriol!
-Hein?!
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date : 27-01-2019
Roseline aurait bien voulu s'asseoir, mais toutes les banquettes étaient occupées par des femmes enceintes. C'était une rame spéciale, qui les emmenait au défilé. Le rendez-vous était à la Concorde. Les femmes enceintes arrivaient sans arrêt sur la place par hélicoptères, autocars, autobus et métro. Elles furent bientôt plus de cent mille qui tourbillonnaient lentement en attendant le départ vers l'étoile.
Les organisatrices avaient décidé, pour faciliter la mise en place, et parce que ça ferait plus gai, d'habiller les femmes d'une même couleur pour chaque mois. Celles qui étaient enceintes de neuf mois étaient vêtues de rouge et , comme Roseline et Mme Jonas, décorées d'une grande fleur à leur choix. Les huit mois étaient en orangé, orné d'un quadrupède: chat, chien, chinchilla ou même taureau, girafe ou éléphant, les sept mois jaunes avec un oiseau, les six mois vertes avec un poisson, les cinq mois bleues, etc., jusqu'aux trois mois qui terminaient l'arc en ciel avec le violet et un fruit. les deux mois étaient blanc, et les un mois et au-dessous en noir avec un légume en couleur. Cette présentation avait un troisième avantage: celui de rappeler à toutes ces femmes, et à tous ceux et celles qui les verraient défiler, des visages de la nature presque oubliés, certains même en train de disparaître ou déjà disparus.
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date : 20-09-2018
Elle s'arrête et se retourne pour lui faire face: il est en train de la regarder. La regarder vraiment, comme s'il essayait de mémoriser chaque détail. Quand leurs regards se croisent, il laisse échapper un petit bruit étranglé, puis il plisse les yeux et se penche en avant pour la voir de plus près. Elle a les yeux troubles, marron vert: elle les a observés pendant des heures dans un vieux miroir, dans l'espoir de se souvenir de la fille cachée derrière.
-Quoi? lui demande-t-elle. Pourquoi me regardes-tu comme ça?
Il secoue la tête:
-Tu es...
-Je suis quoi?
Que va t-il dire? Que voit-il?
Il cligne à nouveau des yeux, lentement, et elle se rend compte que c'est un simple tic: un battement de paupières spontané, nonchalant, comme s'il prenait mentalement une photo d'elle et la développait derrière ses paupières closes.
-Intense, dit-il dans un murmure.
A ces mots, la voix de l'autre homme se fait entendre de nouveau dans sa tête, un écho du même souvenir importun: "Je dois te dire combien c'est intense pour moi."
Elle recule, chancelante, les yeux écarquillés.
-Ça va?
Collin essaie de lui attraper le bras, mais elle s'est déjà retournée et s'éloigne à la hâte.
Ses lèvres humides pressées contre son oreille, il lui a demandé: "As-tu peur de mourir?"
-Lucy!
Son reflet dans une lame tranchante couleur argent. Une haleine sentant le café et le sucre, les cigarettes et la volupté. De l'eau froide clapotant près de sa tête. Un couteau plongeant dans son sang, la sensation d'être coupée en deux.
Elle sort en trombe par une porte sur le côté et prend une profonde inspiration, avalant l'air mordant de l'automne.
alors voilà qui elle est. Elle est la fille qui n'est plus vivante.
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L'architecte avait alors compris qu'il était victime de son odorat trop délicat. Il avait conçu un parfum extraordinaire... mais qu'il était seul à sentir. Une fragrance pour maître parfumeur, pour une élite de "nez" hors du commun. Un parfum "inodore" qui n'existait que pour lui!
Il en avait éprouvé tout à la fois une grande tristesse et un immense orgueil. Par dérision, par vanité, il avait peu à peu pris l'habitude de se parfumer avec cet élixir divin dont l'existence échappait aux hommes du commun, mais que les dieux, eux, ne pouvaient manquer de sentir. Il s'imaginait dans sa naïveté, bénéficier ainsi d'une protection toute spéciale car il savait l'ennéade friande de parfums de choix. De tout temps, les dieux avaient privilégié ce moyen de communication avec la terre, avec les hommes. Si l'on éveiller leur attention, si on voulait leur parler, on ne pouvait le faire qu'au moyen des parfums. Seul le brouillard des senteurs exquises s'élevant vers le ciel établissait le contact entre les deux mondes. Sans parfums, la communication était rompue. Dakomon s'enorgueillissait d'être sans doute l'unique mortel dont l'odeur forçait les divinités à sortir de leur éternelle indifférence.
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Note de service du WICKED, 01/01/232, 02h01
A: L'ensemble du personnel
De: Teresa Agnes
Sujet: Un dernier mot

Je viens de dire au revoir à Thomas, et à présent il est dans le Bloc, sain et sauf. Demain ce sera mon tour. Le Dr Paige m'a demandé de vous adresser un dernier mot à tous, afin de partager mon sentiment.
Ce que je fais avec plaisir.
Le plan qui consiste à nous laisser notre mémoire intacte, à Aris et à moi, ne me pose pas de problème. Vous avez besoin de quelqu'un dans chaque groupe avec qui communiquer pendant les différentes phases des épreuves. Aris et moi pourrons coordonner les choses.
Je promet de garder le secret sur mon rôle. J'agirai autant que possible comme l'un des leurs et je n'interférerai pas avec leurs décision sauf si vous me le demandez expressément.
Je suis au WICKED depuis plus de dix ans, j'y ai passé la majeure partie de ma vie. Je me souviens à peine de ma vie d'avant. La plupart des gens me considéreraient comme chanceuse d'avoir pu mener une vie de confort -j'ai toujours eu des vêtements propres, un abri sûr, de quoi manger. Je sais ce que je dois au WICKED. Je lui suis reconnaissante pour mes amis, qui comptent parmi les meilleures personnes du monde. Jamais je n'aurais accepté de faire ces choses si je n'étais pas totalement persuadée qu'un jour ils comprendront et me remercieront. Je lui suis reconnaissante pour l'enseignement que j'ai reçu, l'enfance que j'ai eue, les nombreuses expériences qui ont fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Je lui suis reconnaissante d'être encore en vie.
Je tiens aussi à exprimer clairement que je crois en ce que nous faisons ici.
J'ai l'intention d'écrire trois mots sur mon bras avant d'entrer dans la Boîte, dans l'espoir que leur message plantera un germe dans l'esprit des blocards qui le verront. Qu'il leur rappellera, même inconsciemment, ce pourquoi nous luttons. C'est une phrase que j'ai lue par une nuit froide et sombre, il y a bien longtemps, dans la fosse aux fondus. Une phrase à laquelle j'adhère de tout mon coeur, malgré les horreurs que nous avons connues.
Je crois que vous devinez de quoi il s'agit.
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date : 25-06-2018
Je gare la Saab devant le cabinet de Flynn.
-D'ordinaire, j'y vais en courant depuis la maison. Chouette voiture, non?
-Je trouve aussi. Christian... je ...
Mon estomac se serre.
-Qu'est-ce qu'il y a, Ana?
-Tiens, dit-elle en sortant une petite boite de son sac à main, enveloppée d'un ruban. C'est pour ton anniversaire. Je te le donne maintenant, mais à condition que tu ne l'ouvres pas avant samedi. Promis?
Je cache mon soulagement.
-Promis.
Elle prend une grande inspiration. Qu'est-ce qui la rend si nerveuse? Je secoue le boitier. Ça fait du bruit à l'intérieur. C'est petit et probablement en plastique. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
Je la regarde à nouveau. Quoi que cela puisse être, je suis sûr que ça me fera plaisir. Je lui souris. Mon anniversaire... elle sera à la fête... A moins que... ce ne soit ça?
-Interdiction de l'ouvrir avant samedi, répète-t-elle en agissant le doigt.
-J'ai bien compris. Pourquoi me donnes-tu ton cadeau maintenant?
Je le glisse dans la poche de ma veste.
-Parce que je le peux, monsieur Grey.
-Dites donc, madame Steele, vous m'avez piqué ma réplique.
-Exact. Allons-y. Finissons-en.
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date : 27-05-2018
Levant les yeux vers le plafond -à croire que le coeur de chaque pièce planait au dessus d'eux- elle souffla:
-Je ne veux pas commettre d'erreur.
-Dis-moi ce qui se passerait si tu m'invitais à dîner chez toi un de ces quatre.
Elle sourit, écarta quelques pâtes du centre de son assiette.
-Mon père resterait muet.
-Comme Salle à Manger, observa Gavin en haussant un sourcil.
Elle se mit à rire.
-Et ma mère jacasserait des heures durant sur les voisins, ses supérettes et son cercle de lecture, et sur la couette qu'elle prépare pour le prochain bébé du quartier.
Gavin contemplait le feu crépitant et la pile de coussins derrière elle.
-Il n'y a pas une telle différence, soupira-t-il d'un ton implorant. Les parents protecteurs, c'est universel, tu sais?
Si seulement il avait raison...
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Dans le monde vaste et ténébreux des fantômes et démons, aucune créature n'est plus abominable, plus redoutée, plus détestée -avec une fascination mêlée de crainte pourtant- que celle du vampire, qui n'est ni fantôme ni démon mais relève des forces sombres de la nature et possède les qualités mystérieuses et terribles des deux. Révérend Montague Summers.

S'il existe en ce monde une existence avérée, c'est celle des vampires. Rien ne manque: rapports officiels, déclarations sous serments de gens de bonne réputation, chirurgiens, prêtres, magistrats; la preuve judiciaire est plus complexe. Et malgré tout cela, qui croit aux vampires? Rousseau.
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Kélo: SAKURA!
Sakura: Qu'est ce que...
Kélo: Tu t'es évanouie!
Tu parles d'une frousse!
Tu as mal quelque part?!
Sakura: Cette personne...
Kélo: Sakura?
Sakrua: Elle faisait presque...
La même taille que moi.
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Sakura: La fac n'a pas arrangé mon frère!
Il me martyrise toujours autant!
Kélo: En même temps...
Quand on prépare des okonomiyaki si délicieux, on ne peut pas être forcement mauvais!
Sakura: Toi, tu ne juges les gens qu'à leur talent culinaire...
Kélo: Ha ha ha ha!
Un bon cuisinier est forcement une bonne personne!
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