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Quand ces dames tuent



Description ajoutée par mathildereze 2012-03-28T14:44:28+02:00

Résumé

«Il ne faut jamais faire entièrement confiance aux femmes», estimait Arthur Conan Doyle. Eût-il croisé les héroïnes de ce recueil - tour à tour vénéneuses, machiavéliques, démoniaques -, le père de Sherlock Holmes aurait été plus catégorique encore...

Il ne faut jamais faire confiance aux femmes ! Fort de cette certitude, Otto Penzler a demandé à dix-sept maîtres du suspense de lui livrer une nouvelle - le plus souvent inédite -mettant en scène une femme dangereuse.

Après lecture de ce recueil, quelle sens pourra-t-on encore accorder à l'expression «sexe faible» ? Si ces dames ne vous brisent pas le coeur... elles vous l'arracheront !

«Je suis généralement avare de superlatifs, mais je suis obligée d'admettre que Quand ces dames tuent est l'une des meilleures anthologies criminelles de tous les temps.»

Janet Evanovich

Deux actrices qui décident de commettre un crime pour 'savoir ce que ça fait' et mieux pouvoir ensuite le jouer ; une femme dont l'obsession est de prendre pour proie des hommes au hasard dans des aéroports ; deux enquêteurs envoyés sur une affaire de meurtre dont la victime n'a jamais été identifiée... A quoi reconnaît-on qu'une femme est dangereuse ? Une telle question reçoit des réponses variées, en fonction de l'humeur des dix-sept maîtres du suspense sollicités pour ce recueil, parmi lesquels Michael Connelly, thomes Cook, jeffery Deaver, Andrew Klavan, Elmore Leonard, Ed McBain, Joyce Carol Oates et Ian Rankin.

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mathildereze 2012-03-28T14:49:29+02:00

La climatisation de la voiture m'a lâché en chemin, un peu après Bakersfield. On était en septembre et la chaleur augmentait à mesure que je m'éloignais de la côte. Très vite, j'ai senti ma chemise se coller dans mon dos au contact du siège en skaï et j'ai défait ma cravate avant de déboutonner mon col. Je ne savais pas ce qui m'avait pris de mettre une cravate. D'autant que, là où j'allais, il n'était pas indispensable d'en porter.

Je tentai d'oublier la moiteur qui m'enveloppait afin de réfléchir à la façon dont j'allais m'y prendre avec Seguin. Je savais pourtant que la partie était perdue d'avance, comme avec la chaleur. Je n'avais jamais eu la moindre prise sur Seguin, bien au contraire. Il s'était toujours arrangé pour me manipuler. Quoi qu'il en soit, les prochaines heures allaient être décisives.

D'un mouvement du poignet, sans lâcher le volant, je regardai la date sur ma Timex. Douze ans jour pour jour que j'avais vu Seguin pour la première fois, que mes yeux avaient croisé son regard dur et vert. Un regard d'assassin.

L'affaire avait débuté sur Mulholland Drive, la route en lacet qui serpente à travers les collines de Santa Monica. Une bande de lycéens s'étaient arrêtés sur le bas-côté pour boire des bières et regarder la ville du rêve en contrebas, à travers le smog. L'un d'entre eux avait repéré le corps. Une femme nue, bras et jambes écartés dans une position obscène et sordide, coincée entre deux buissons au milieu d'un cimetière de bouteilles de tequila vides et de boîtes de bière jetées par des fêtards en goguette.

Je travaillais à l'époque pour la brigade criminelle de la police de LA et le central nous avait aussitôt transmis l'info, à Frankie Sheehan et à moi.

L'endroit était très difficile d'accès, le corps abandonné dans un coin particulièrement escarpé. Le moindre faux pas, et c'était la dégringolade, avec toutes les chances de se retrouver dans un Jacuzzi ou sur le patio en béton d'une villa quelques dizaines de mètres plus bas. Équipés de combinaisons et de harnais, nous avions été treuillés jusqu'au corps par les pompiers du 58e.

Sur place, pas le moindre indice. Ni vêtement, ni pièce d'identité, rien que le corps anonyme et nu de la victime. Pas le plus petit brin de fil à se mettre sous la dent, ce qui est rare dans ce genre d'affaire.

En examinant de près la victime, j'ai constaté qu'il s'agissait d'une très jeune femme, à peine sortie de l'adolescence. Mexicaine ou d'origine mexicaine, avec des cheveux bruns, des yeux bruns et le teint très mat. Elle avait dû être très belle, ce qui rendait sa mort encore plus cruelle. Sheehan, mon coéquipier, disait toujours que ce sont ces femmes-là les plus dangereuses. Belles dans la vie, cruelles dans la mort. Il prétendait que leur souvenir revenait toujours vous hanter, même lorsqu'on parvenait à mettre la main sur le monstre qui leur a tout pris.

La jeune femme avait été étranglée et l'on distinguait encore la marque des pouces du tueur sur son cou ainsi que des traces d'hémorragie cutanée autour de ses yeux. On avait dépassé le stade de la raideur cadavérique. Le corps était flasque et avachi, signe que la victime était morte depuis plus de vingt-quatre heures.

De toute évidence, le meurtrier avait profité de l'obscurité, la nuit précédente, pour se débarrasser du corps dans le ravin.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par mathildereze 2012-03-28T14:52:45+02:00
Lu aussi

C'était un livre tres interessant pour moi qui l'ai lu durant ma période polar. Les auteurs y racontent des meurtres tous différents: différents mobils, différentes armes, différents lieus... mais qui ont tous un point commun: les tueurs sont des tueuses.

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