Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 489

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Radium Girls, Tome 2 : Le Scandale des filles-fantômes



Résumé

Comment la terrifiante affaire des Radium Girls va-t-elle se terminer ?

Alors que l’Affaire des Cinq Condamnées à Mort d’Orange s’est étrangement conclue, d’autres cas se manifestent dans l’Illinois. Leonard Grossman, avocat à Chicago, reprend le flambeau de Raymond Berry pour défendre les ouvrières dévorées par le radium. Mais comment faire surgir la vérité dans le contexte économique de la Grande Dépression qui protège les industries encore debout?

Catherine, Charlotte, Marie et les autres sont à bout de forces… Bien décidé à faire cesser le massacre, Leonard Grossman plonge dans les méandres d’un énorme scandale sanitaire où les intérêts des divers protagonistes entrent en lutte contre la plus élémentaire humanité…

Découvrez la façon dont le combat des Radium Girls a changé l’industrie américaine…

Afficher en entier

Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Le dossier s’avérait complexe. Ces femmes prétendaient souffrir de maux des plus divers suite à leur travail à Radium Dial, une firme où l’on peignait des cadrans de montre avec une peinture lumineuse à base de radium. Elles assuraient être des centaines dans ce cas. Certaines étaient d’ailleurs décédées. Parfois de manière si terrible que ces souvenirs les faisaient pâlir d’angoisse à leur récit. Mais les maladies s’étaient déclarées souvent des années après leur emploi, et prenaient des formes si différentes que les médecins doutaient de leur cause. Leonard Grossman, d’abord dubitatif, avait vu son intérêt redoubler lorsque Catherine Donohue lui avait affirmé se rappeler un article du Ottawa Daily Times évoquant un scandale provoqué par une affaire semblable, une dizaine d’années auparavant, à Orange dans le New Jersey.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Diamant

Ce tome 2 comme le 1er est tout bonnement exceptionnel et tout autant effrayant !

Nouvelle ville, nouvelle entreprise mais même dégâts.

Cette histoire vraie est effrayante et tellement bien racontée sous la plume d'Anne-Sophie qu'on se laisse emporter par cette réalité qui bouleverse.

Bon nombre de femmes sont mortes à cause du radium et probablement dans des souffrances abominables. Il est choquant de voir la réaction des entreprises et des autorités dans les années 30, non, en fait ce qui est effrayant c'est de se rendre compte que presque un siècle plus tard les conditions n'ont que très peu évoluées pour les malades qui se battent contre les dégâts des grosses entreprises, pour obtenir justice.

Cette histoire mérite tellement qu'on la découvre, qu'on en parle et qu'on s'en imprègne, pour toutes ces femmes qui se sont battues, qui ont souffert et qui ont péries.

Merci Anne-Sophie pour ce travail exceptionnel, pour cette plongée dans un passé effrayant mais tellement touchant. Merci pour votre plume qui est tellement agréable à lire que même en lisant la souffrance on est porté par vos mots.

Venez découvrir l'histoire des Radium Girls !

Afficher en entier
Diamant

Ce tome 2 de Radium Girls à peine refermé, c'est encore au comble de la sidération que j'écris ce retour.

Le tome 1 se terminait par un coup de fil passé à Maître Berry, l'avocat du New Jersey qui avait pris en charge le dossier des ouvrières d'US Radium et s'était battu pour elles, par Leonard Grossman, avocat de Chicago..

Maître Gossman, homme plus que remarquable et avocat de grande renommée va s'investir pendant de nombreuses années sur le dossier, non encore constitué, des Ghost Girls, ouvrières de Radium Dial, peintres de cadres de montres à Ottawa.

Ottawa est une petite ville à l'époque. L'usine procure des centaines d'emplois et les habitants la perçoivent comme l'entreprise qui leur permet de vivre.

En quoi les dirigeants de cette entreprise peuvent-ils considérés comme des assassins ?

Eh bien parce que contrairement à ceux opérant à Newark, ils savaient dès le début !

Et cela ne les a pas empêchés de tout faire pour asseoir leur fortune au détriment de leur personnel.

Autre différence, ils n'avaient aucun scrupule à engager des gamines dès leurs 14 ans... suite aux enquêtes menées auprès d'eux, ils faisaient passer des examens médicaux à leurs peintres, mais pas toutes.

Seules celles de toute évidence en bonne santé y avaient droit, mais seuls des articles rassurants sortaient dans le canard du coin, sans que les intéressées aient le résultat de leurs analyses.

Le suçotage des pinceaux était toujours la norme, bien qu'un pot d'eau ait été récemment disposé sur les tables, surtout quand un enquêteur visitait l'atelier.

Encore plus qu'à Newark, les employées sont exubérantes et pleines de vie sur leur lieu de travail. Primesautières, les filles plaisantent, parlent de tout et de rien, l'ambiance est chaleureuse et gaie.

Mais ça c'est au début.

Quand la fatigue et divers maux commencent à les accabler, un silence de plomb s'installe dans l'atelier.

Dehors, les gens, fidèles à eux-mêmes, les montrent du doigt et les accablent de regards méprisants ou rancuniers.

Pensez donc, elles donnent une mauvaise image de la ville et de l'entreprise qui la fait vivre.

Contrairement à Newark, où ce n'était déjà pas facile, aucune ne trouve de médecin ou de dentiste pour les examiner correctement.

La ville est sous le joug de Radium Dial.

Les édiles, grands de ce petit monde, médecins, dentistes, et tous professionnels de santé... l'église s'y ajoutant, condamnent les pauvres ouvrières.

Il y a encore plus de victimes qu'à Newark, sans compter qu'on s'aperçoit ensuite que toute la ville est radioactive, mais on n'en est pas là.

C'est une lutte sans merci à laquelle vont se livrer ces femmes, assistées de Maître Gossman, lequel trouve de l'aide parmi divers praticiens de Chicago.

L'une de ces femmes, Catherine, est tout particulièrement suivie pour sa pugnacité, malgré son état.

Son mari, Tom, l'adore, elle a deux enfants, dont la plus petite ne grandira jamais vraiment.

Une nuit, son fils aîné âgé de 5 ans sort de sa chambre. Rassemblant tout son courage, Catherine, qui ne pèse plus qu'une trentaine de kilos,va à la rencontre du gamin.

Ses pleurs sèchent instantanément quand en voyant sa mère, devant laquelle il s'écrire : Maman, tu brilles !

Ce tome est plus axé sur les dirigeants de l'usine, le combat de l'avocat, les évolutions timides de la loi que sur les malades, mais il est très intéressant.

Il est également doté d'un épilogue narrant tout ce qui s'est passé après le procès.

Je vous laisse découvrir le sort des Ghost Girls, du Club des Suicidées, et autres qualificatifs dont elles ont été affublées pendant toutes les années qu'a duré le combat.

J'étais bien entendu très émue à la lecture de ces deux livres.

L'auteure a fait un super job en étudiant le sujet, se penchant sur tous les documents et témoignages qu'elle a consultés. La plume est fluide.

Encore un livre à lire, tout comme je l'ai saisi dès la fin du tome précédent.

.*****

Je vous livre un extrait qui m'a tristement fait sourire...

"Leonard Grossman se contenta d’un paquet de Chesterfield. Il en alluma une et l’odeur le fit grimacer. Il songea que ces derniers temps, il lui arrivait d’être saisi de quintes de toux désagréables et de se sentir rapidement essoufflé. Peut-être le tabac y était-il pour quelque chose ? Pourtant, il n’avait jamais lu aucun avis médical le déconseillant, et la publicité l’associait aux cow-boys vigoureux et virils sur fond de grands espaces. Des cartouches de cigarettes étaient même fournies chaque semaine aux soldats en complément de leur solde. Il haussa les épaules. Ses craintes étaient ridicules : l’État ne serait tout de même pas allé jusqu’à intoxiquer ses propres citoyens…"

Afficher en entier
Or

On suit une deuxième affaire en parallèle de la première usine qui s'est déplacée jusqu'à dans l'Illinois. On va suivre plusieurs années différentes dans le combat de ces autres femmes qui vont endurer les mêmes choses que les femmes du New Jersey voire pire pour certaines d'entre elles. Elles vont être défendues par Léonard Grossman un avocat de Chicago qui va se battre et ne jamais les lâchers peu importe les difficultés, peu importe les manigances des industries et l'opinion publique, il sera toujours là pour elles.

On suit Catherine, Charlotte, Marie et les autres radiums girls qui sont à bout de force mais bien décidée à se battre envers et contre tout. Une suite qui m'a brisé le cœur, qui me fait pleurer et ressortir encore plus d'émotions. Quand on voit l'évolution de leur maladie et le combat qu'elles doivent mener ses déchirants, horrible, inhumain. Celle qui m'a le plus marqué, c'est Catherine et sa force alors qu'elle meurt à petit feu dans d'atroces souffrances, elle continue encore à se battre jusqu'au bout. Cette femme m'a énormément touché.

Je remercie énormément l'autrice de m'avoir donné la chance de découvrir cette histoire même si elle est horrible, dur et intense émotionnellement. Je trouve que ces deux tomes sont un bel hommage pour ces femmes, de ce qu'elles ont duré, de leur combat contre la maladie et contre l'injustice de ce qu'elles vivent à cause de grands mania de l'entreprise qui ne pense qu'à une chose se faire de l'argent et préfère fermer les yeux sur le mal qu'ils font à ces femmes dont ils détruisent la vie de la manière la plus horrible qui soit. J'ai ressenti énormément de colère envers eux, du dégoût envers leur façon de penser et d'agir.

Ces deux tomes m'ont pas mal chamboulé, bouleversé au point que je sais que je ne pourrais jamais oublier et d'ailleurs on ne devrait jamais oublier. Devrait tous connaître le combat de ces femmes, ce que de s'endurer, les horreurs qu'elles ont subies. Même si le dénouement au final est positif, il y a eu trop de victimes pour vraiment s'en réjouir.

Afficher en entier

Le jugement des « 5 condamnés à mort » a permis d’ouvrir une brèche dans l’omerta qui entourait la dangerosité du radium. Mais, les faits se déroulent aux Etats-Unis ou le roi dollar permet d’occulter les consciences et de faciliter l’oubli. Les sociétés continuent à utiliser ce produit dangereux: le radium. Les ouvrières ont du mal à faire entendre leurs inquiétudes et à trouver des réponses à leurs questions. Leurs collègues continuent à mourir dans des douleurs sans nom. Radium Dial, dans l’Illinois, réfute toute responsabilité quant aux troubles atroces qui déciment ses employées. Les nouvelles comme les anciennes. Que feront ces femmes

Léonard Grossman, avocat à Chicago, est interpellé par ces femmes malades. A aucun moment, au début, il ne se rend compte qu’il ouvrira la boîte de Pandore. Le combat de David contre Goliath aura t-il lieu? L’écriture est d’un tel réalisme que le lecteur n’arrive pas à lâcher le roman. Au contraire, il en veut plus. Finalement, il en aura plus qu’il n’en voudrait. La patience, la douleur de ces femmes, sont insupportables. Leur état physique est inimaginable. Au fur et à mesure des chapitres, l’auteur nous fait entrer dans l’intimité des victimes et dans l’ignoble indifférence de leurs employeurs.

Ces femmes, victimes du radium, faisaient tous leur possible. Il aurait suffit qu’une personne importante croit en leur histoire. Mais, nous connaissons tous les résultats du pot de terre contre le pot de fer. Est-ce le sort réservé à ces victime d’une industrie sans cœur? Comment faire pour que la vérité éclate Surtout que la santé et le portefeuille ne sont pas en bon état. Qui oserait s’attaquer à une industrie si puissante? Il faudra beaucoup de temps pour changer les habitudes des industriels du radium. Du temps, elles n’en ont plus. De la patience non plus. Par contre, la mort rôde autour d’elles. Tel un charognard, elle tourne au-dessus de leur tête, puis d’un seul coup, elle s’abat sur l’une des femmes et l’emporte, d’un coup d’aile, loin des siens.

Afficher en entier
Or

Au mois d'août, j'ai eu un gros coup de coeur pour le premier tome de cette duologie. Découvert sur Simplement Pro, le résumé de ce roman historique m'a tout de suite attirée et j'ai été enchantée par ma lecture. Sitôt ma chronique publiée, j'ai contacté l'auteure française pour lui proposer ce second partenariat. Encore un grand merci à elle pour l'envoi de ces deux services presse dédicacés au format papier.

Le combat des cinq ouvrières empoisonnées au radium se termine de manière plutôt amère : en échange d'une compensation financière, US Radium est reconnue non-coupable. Quelques années plus tard, à plus de huit-cent-trente milles d'Orange, une autre entreprise spécialisée dans la peinture de cadrans se retrouve sous le feu des projecteurs. Suite à un décès suspect au sein même de l'atelier, toutes les travailleuses s'interrogent sur les possibles dangers du radium.

Il va sans dire que j'ai beaucoup apprécié de deuxième tome ! Les indications spatio-temporelles qui définissent les chapitres permettent au lecteur de naviguer à travers les lieux et les époques sans qu'il se perde. J'ai aimé découvrir de nouveaux personnages bien que la situation reste identique à celle du premier roman. J'ai, par ailleurs, à nouveau ressenti beaucoup d'empathie pour ces femmes brisées et j'ai été impressionnée par leur résilience et leur courage. En revanche, les agissements de Radium Dial m'ont révoltée et profondément choquée, comme ceux des médias et du corps médical d'Ottawa. Pour terminer, la fin montre une réelle prise de conscience au niveau des politiques, conclusion positive qui me manquait peut-être dans l'histoire précédente. Bon point également pour les éléments de contexte ancrés dans le réel qui enrobent l'histoire et lui donnent de la crédibilité.

Cependant, en raison des grandes similitudes entre les deux volumes, j'ai parfois eu l'impression de relire une deuxième fois le même récit, ce qui m'a un peu dérangée.

Dans tous les cas, j'ai beaucoup apprécié cette duologie aux personnages si touchants que je vous invite à découvrir !

Pour plus d'informations et de chroniques :

https://www.shanaslibrary.com/post/anne-sophie-n%C3%A9d%C3%A9lec-radium-girls-tome-2-le-scandale-des-filles-fant%C3%B4mes

Afficher en entier
Or

Voilà le quatrième roman de Anne-Sophie Nédélec que je lis et j'aime toujours autant son style qui embarque le lecteur dès les premières lignes.

Suite à l'affaire des cinq condamnées à mort d'Orange, ce fait scandaleux qu'elle nous avait relaté dans son premier tome, Anne-Sophie Nédélec nous raconte ici le combat des jeunes femmes contaminées à mort par le radium à Ottawa dans l'Illinois, quelques années plus tard. Autre temps, autre lieu, même scandale industriel.

Ce que ces jeunes femmes prenaient pour une chance incroyable, à savoir un emploi bien rémunéré, s'avérera être la destruction de leurs vies, la fin de leurs rêves. En effet, elles passaient leurs journées à peindre au radium des chiffres sur des montres afin qu'elles soient lumineuses dans le noir. Et pour que le travail soit parfait, elle devaient effiler le pinceau à la bouche avant chaque passage dans le radium. Et bien sur, en 1922, aucune mise en garde contre un quelconque danger.

C'est extrêmement bien raconté et documenté. On fait des allers-retours entre différentes périodes et on ressent très bien la douleur et le scandale que cela représente face à l'indifférence de ceux qui s'en mettent plein les poches.

On suit Catherine, Charlotte, Marie, Peg, May et les autres dans leur jeunesse épanouie, rieuse et volubile, face à un avenir plein d'espoirs qui va lentement se désagréger au rythme de leur santé qui s'étiole, avant qu'elles n'en comprennent trop tard la raison.

C'est douloureux et révoltant le cynisme dont ont fait preuve les industriels, doublé d'un mépris absolu pour ces femmes issues d'un milieu modeste, faisant passer l'argent et le profit bien avant la vie humaine.

C'est terrible de constater qu'à tous les niveaux de la hiérarchie il y avait des complicités pour étouffer cette monstruosité, y compris dans la presse, le mensonge institutionnalisé pour préserver les emplois.

Malgré les nombreux symptômes et l'hécatombe, les médecins se moquent d'elles. Jusqu'au jour où...

C'est le combat du pot de terre contre le pot de fer. C'est révoltant, ça donne envie de hurler. On ne peut s'empêcher de croiser les doigts pendant cette lecture addictive, d'espérer qu'elles obtiendront gain de cause contre ce géant assassin qui n'ignore pas la toxicité du radium.

Une "élite" sans conscience, des médecins sans éthique, des petits chefs sans scrupules, et tous ces gens sans aucune compassion ont laissé ces filles crever comme des bêtes.

Heureusement, il y a toujours à un moment des héros de l'ombre, des gens désintéressés et humanistes prêts à œuvrer pour que justice soit rendue aux petites gens.

Cette histoire vraie, traitée comme un roman, est un véritable page-turner qui met le cœur à rude épreuve, qui bouleverse autant qu'elle révolte.

Afficher en entier
Diamant

Bonjour à tous ! Je vous retrouve aujourd’hui avec la conclusion finale des Radium Girls qui fut aussi parfaite que lors de ma lecture du premier tome.

Petit rappel, dans le premier tome, cela se passait à Orange avec de jeunes femmes qui peignaient des cadrans de montres en humidifiant leur pinceau de radium en bouche.

Et bien ici, c’est la même rengaine, mais dans l’Illinois.

Je pense d’ailleurs que ce tome peut se lire indépendamment du premier, mais ça reste un bonheur de lire les deux, je vous préviens !

La peinture de radium sur des cadrans, les risques, les maladies provoquées et les mortes d’Orange n’ont rien changées. On continue de créer avec ce maudit radium dans d’autres villes, et il reste autant dangereux.

J’ai adoré suivre ces filles pleines d’énergie, le cœur sur la main prête à tout pour leur famille. Malgré des problèmes de santé qui s’aggrave sur ces femmes à cause du radium, et le premier problème qui est une entreprise qui se dédouane totalement du problème, des rendez-vous aux côtés de médecins qui coûtent une fortune, ces femmes restent forte et recherchent des avocats qui accepteront de plaider leurs causes.

Elles veulent gagner pour que les jeunes filles ayant intégré l’entreprise après elles, puissent survivre.

C’était encore extrêmement bouleversant de lire et de s’imager les symptômes que ces femmes avaient.

Mais elles ne sont jamais seules, Léonard les aidera ainsi que des journalistes et des médecins ayant suivi l’affaire des filles d’Orange.

Ils vont tout faire pour rétablir la vérité.

Cette fin était émouvante, même s’il aura fallu des années pour avoir un minimum de reconnaissance.

Grâce à ce livre, j’ai appris que l’Amérique avait énormément gagné grâce au combat que ses femmes ont vécues.

Tout comme le premier tome, la plume de l’auteure est époustouflante et courageuse d’avoir partagé ce scandale avec nous lecteurs.

Encore un immense merci à l’auteure de m’avoir permis de continuer cette belle aventure.

Afficher en entier
Diamant

Catherine Wolfe Donohue, Marie Rossiter, Charlotte Nevins, Pearl Payne, Peg LooneyDes femmes dont on a oublié le nom et qui pourtant ont été à la base dun scandale sanitaire qui a secoué lindustrie américaine. Elles seront aidées dans leur combat par un avocat, Léonard Grossman. Il est prêt à tout pour les soutenir, pour que ces femmes ne meurent pas en vain. Et du cran il lui en a fallu pour sopposer à ces géants.

Le pot de terre contre le pot de fer De simples ouvrières, des gens plus que modestes, contre une grosse entreprise ayant pignon sur rue. Des emplois nécessaires pour survivre contre un refus de baisser le rendement et les profits. Des politiques, médecins, dentistes, avocats... grassement payés par la firme contre des gens qui doivent travailler pour pouvoir manger.

Un combat long, difficile, parfois même humiliant pour ces femmes dont certaines ne verront pas laboutissement.

*******

La plume dAnne-Sophie est sans concession. Les mots sont justes et précis, les descriptions sans longueurs inutiles. Pas de voyeurisme larmoyant mais un exposé des faits. On ne peut quêtre touché par le destin de ces femmes, jeunes et insouciantes au début, ravies davoir trouvé un emploi. Elles ont fait preuve de courage jusquà leur dernier souffle. Certaines ont témoigné alors quelles étaient trop faibles pour pouvoir se lever ou marcher, cest dire leur détermination. Cette histoire se lit comme un roman, mais ne vous y trompez pas, les faits sont bien réels

Il est délicat de dire que jai pris plaisir à cette lecture étant donné le sujet. Pourtant cest le cas. Jai apprécié de retrouver la plume de lauteure, fluide, claire et concise. Immergée dans lhistoire, ou plutôt lHistoire, je nétais plus chez moi, confortablement installé dans mon fauteuil, mais aux côtés de ces femmes, aux côtés de cet avocat qui a eu le courage de les défendre. Jai souffert avec elles, lutté avec lui. Le reste nexistait plus, jétais dans ma bulle.Anne-Sophie a le don de membarquer à sa suite et je suis définitivement conquise par sa plume.si agréable à lire.

Venez vous aussi (re)découvrir ce pan méconnu de lHistoire, vous nen ressortirez pas indemnes.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Afficher en entier

Date de sortie

Radium Girls, Tome 2 : Le Scandale des filles-fantômes

  • France : 2021-05-11 (Français)

Activité récente

Distinctions de ce livre

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 9
Commentaires 8
extraits 9
Evaluations 6
Note globale 9.5 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode