Ressources inhumaines
Auteur
- Frédéric Viguier (Écrivain)
Acheter neuf
Classement en biblio - 11 lecteurs
extrait
Quand elle traverse le magasin pour aller vider sa poche, quand elle est obligée de passer devant les employés travaillant dans les allées, avec son tablier bleu, ses bottes blanches et cette odeur qui la suit comme son passé, qui ne veut pas se faire oublier, elle les voit, les regards moqueurs, elle les entend, les rires bêtes.
Afficher en entierCommentaires récents
Ce roman se passe dans un hypermarché au rayon textile. "Elle" commence comme stagiaire et grimpe les échelons très, très rapidement sans se soucier des autres... Tout fonctionne bien jusqu'à l'arrivée de "lui".
J'ai bien aimé ce roman qui décrit bien les rivalités entre employés et l'ambiance délétère qui peut régner dans un rayon de la grande distribution.
Le roman est composé de 2 grandes parties : première partie quand "elle" est stagiaire. Deuxième partie 20 ans plus tard à l'arrivée de "lui".
Les relations avec "lui" sont ambiguës : ils sont amoureux... "Lui" semble ne vouloir que son bien à "elle" mais "elle" pense au bout d'un moment qu'"il" la manipule...
Pour finir, "elle" tombe malade et "elle" est mutée dans un autre rayon.
J'ai apprécié cette lecture même si j'ai trouvé la fin un peu précipitée.
Afficher en entier
J'ai moyennement aimé la premier partie qui est très longue et qui représente les débuts de "Elle" (on l'appel comme ça tout le long du livre) dans l'hypermarché. Elle monte en grade en piétinant toutes les concurrents(es) jusqu'à devenir l'un des personnes les plus importante de l'hypermarché. Dans la deuxième partie "elle" n'a plus 22 ans mais 42 et un nouveau stagiaire arrive qu'elle prend avec elle. Il arriva ensuite plein d'évènements qui feront qu'elle se protègera de "il" alors qu' "il" ne veut que son bien. A la fin du livre elle est à la retrait est elle se rend compte que tout ce qu'elle à fait c'est perdre son temps car "sur la cursive, il n'y a rien". Je pense que ce livre devrait être lu plutôt par des personnes concerner par le monde du travail. Je le conseille.
Afficher en entier
L'héroïne arrive en tant que stagiaire, sans compétences, dans un hypermarché. Jeune et ambitieuse, elles est prête à tout sans aucun sentiment pour réussir et monter les échelons : coucher avec son responsable, balancer des collègues, entre autres méthodes pas très propres. Elle va réussir, monter en grade et faire une belle carrière de 20 ans, puis le vent va tourner...
J’ai trouvé cette fille tellement détestable, qu’au moment ou cela tourne mal pour elle, je suis quelque peu satisfaite de ce qui lui arrive.
Je qualifierai ce livre de DÉRANGEANT, mais hélas RÉALISTE, et en le refermant, je me pose la question : jusqu'où certaines personnes sont capables d’aller pour se faire une place dans le monde du travail ?
Afficher en entierPrix littéraire
Les gens aiment aussi
Date de sortie
Ressources inhumaines
- France : 2015-08-20 (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Évaluations
- 32ème Rentrée Littéraire août-septembre 2015 (38 participants)
Editeurs
Résumé
« La vie d’un hypermarché bat au rythme de l’humanité manipulée. Et cela fait vingt ans qu’elle participe à cette manipulation. »
Elle attend et n’exige rien du destin. Elle laisse glisser les heures, elle ne participe pas, elle est là, peu influente, jamais déterminante et sans rancune. Elle est en parallèle, attentive, mais pas impliquée.
« Elle », c’est cette jeune femme de 22 ans qui entre comme stagiaire au rayon textile d’un hypermarché, pour y devenir très vite chef de secteur. C’est cette « femme sans qualité » dénuée d’ambition, qui cherche juste à combler le vide abyssal de sa vie. En acquérant un statut, elle quitte les rives de son existence banale pour faire enfin partie d’un monde. Celui de la grande distribution. Univers absurde, construit sur le vide et les faux-semblants.
Frédéric Viguier signe un premier roman implacable, glaçant et dérangeant sur l’inhumanité de l’entreprise et l’indifférence ambitieuse. Au vide moral, affectif et intellectuel de son héroïne, il répond d’une écriture sèche et minimaliste. D’une lucidité cruelle mais sans cynisme, Ressources inhumaines donne à voir avec subtilité et intelligence les mécanismes de notre société de consommation.
Afficher en entier