Allégorie de la Résistance, le personnage d'Antigone, condamnée dès le début de la pièce est un modèle de détermination face au pouvoir et à l'interdiction de son oncle Créon d'offrir de digne funérailles à son frère.
Le langage est moderne, mais ce qui m'a frappé durant la lecture, c'est la détermination d'Antigone à accomplir cet acte, et à en assumer les conséquences.
Dès le début, nous connaissons l'issue de cette pièce, et nous ressentons le fatalisme, les personnages accomplissant leur destin sans broncher.
Antigone d'Anouilh est une belle pièce, et une belle allégorie de la Seconde Guerre Mondiale.

La séparation est un beau roman, malgré un style d'écriture particulier qui m'a un peu rebuté au début.

Ayant lu cette oeuvre au lycée, je n'ai pas aimé le roman au départ. Je n'aimais pas l'histoire, les personnages.
C'est en étudiant l'oeuvre (avec les enjeux du langage, l'étude des personnages et les thèmes de l'oeuvre -trouble de l'identité, remise en cause du genre romanesque, etc- puis en voyant le film de Louis Malle que je me suis un peu plus intéressé à cette histoire.
Placé dans le contexte littéraire, Zazie dans le métro est une oeuvre intéressante, par la volonté de Queneau de prôner un nouveau langage. Mais si l'on lit le livre seulement, comme Lorenzaccio, je trouve que l'on a plus de mal à trouver le roman intéressant...

J'ai dû lire cette pièce au lycée, étant au programme de littérature. La lecture simple de Lorenzaccio ne permets pas d'apprécier l'intrigue, différente des pièces classiques par les nombreux personnages et nombreux lieux. Ce n'est qu'après avoir étudié la pièce, le contexte romantique et les personnages que j'ai pu voir les enjeux de Lorenzaccio et plus apprécié l'oeuvre.

Magnifique recueil de Poèmes. Il est difficile de comprendre quel sens Baudelaire a voulu leur donner en les plaçant dans cet ordre précis, mais cependant, l'écriture est magnifique, une véritable invitation au voyage!

Très beau roman, et une très belle fin, émouvante!

Emma est romantique, nourrie de romans d'amour dans le couvent où elle fut éduquée et voit en Charles, le médecin venu soigner son père, son futur prince charmant.
Charles est un personnage gentil, mais qui finira par agacer notre héroïne, à tel point qu'elle le haïra.
Emma est un personnage détestable, vivant dans ses rêves (notamment lors du bal de la Vaubyessard), mais dont l'écart avec la vie rêvée sera douloureux, d'où le terme: bovarysme.
Elle rêve du grand amour, prend des amants -Léon, Rodolphe-, rêve de s'enfuir avec ce dernier. Elle aura un enfant, aura un mari qui fera tout pour lui faire plaisir, en vain.
Il est dur de s'attacher à Emma Bovary, femme qui n'est jamais satisfaite, qui s'écarte au fur et à mesure du roman de la vie réelle. On a pitié de Charles, son mari, gentil mais naïf, mais également aveugle.
Emma s'enfonce dans ses rêves, ne vivra plus que dans l'attente d'une nouvelle invitation au bal, qui n'arrivera jamais. Placera beaucoup d'espoir dans ses amants, qui finiront par prendre peur. S'endettera, puis finira par se suicider.
Madame Bovary est un roman qui m'a laissé très mitigé: à la première lecture, je ne rêvais que d'une chose: donner une claque à Emma, mais également à Charles. Néanmoins, l'écriture de Flaubert est très belle, et c'est en comprenant l'éducation qu'à eu Emma, enfermée au couvent, nourrie au roman d'amour, que nous comprenons mieux ce qu'elle ressent et ce qui l'a poussée à devenir comme elle est.
Madame Bovary est sans doute un roman difficile à apprécier, mais qui pousse à nous interroger, avec un personnage principal marquant.

Issu d'un fait divers pour le moins terrible, Emmanuel Carrère a réussi à publier une oeuvre sans prendre position.
L'histoire de Jean-Claude Romand est sanglante, terrible, faite de mensonge. Il est difficile d'imaginer comment un père de famille a pu en arriver là au point d'assassiner sa propre famille.
J'ai apprécié le roman autant qu'il m'a dérangé. Comment réussir à éprouver de la pitié pour Jean-Claude Romand après ce qu'il a commis? Comment a-t-il pu s'enfoncer à ce point dans le mensonge?

Le genre autobiographique n'est pas ce que je préfère. J'ai lu ce livre dans le cadre du prix Renaudot des lycéens.
La couverture, une photo de Lucile, la mère de l'auteure nous intrigue.
Plusieurs points sont intéressants dans le roman: tout d'abord, le fait que Delphine de Vigan nous parle de la difficulté de son travail d'écriture, qu'elle nous explique la manière dont elle s'y est prise.

Limonov, l'une de mes plus belles découvertes littéraires!
Quand j'ai attaqué le livre, je ne savais pas à quoi m'attendre. (merci le prix Renaudot des lycéens!)
Déjà, qui est Limonov, personnage dont j'ignorais tout jusqu'à présent? de plus, lire un livre qui romance la vie d'une personne, cela m'était totalement étranger, et vu le pavé qui m'attendait, je n'étais pas très enthousiaste

Quand on m'a offert ce livre, j'ai été rebuté par les premiers chapitres, qui ne m'ont pas vraiment intéressés.
Pourtant au delà, l'intrigue est vraiment prenante et jusqu'à la fin, on se demande ce qui a pu arriver à Harriet. Avec une fin assez surprenante.
A lire!

Très bon roman, avec une héroïne, Mélanie, plus mature que Bella de Twilight.
Seul bémol: il faut passer le cap du premier chapitre pour vraiment se plonger dans le roman.

Ce livre est une invitation au voyage, aux cotés d'Hannah, parti à la recherche de la rivière et de son eau qui empêche de mourir.
Un véritable moment d'évasion, avec Iorim ou Lalik, loin de la réalité!
A lire!

je dois avouer que c'est le buzz que le bouquin a fait qui m'a poussé à le lire.
Points positifs: c'est une histoire assez plaisante, facile à lire.
Points négatifs: les personnages clichés qui m'ont plutôt agacés qu'attachés.
Anastasia, l'héroïne est si naïve ou ignorante de la vie (pas de mail, ne vit que pour la littérature, tombe à quatre pattes dans le bureau de Grey) que je ne me suis pas identifié à elle.
Comme par exemple la scène où elle pique la brosse à dents de Grey, ça m'a plus fait rire qu'autre chose.
Et Christian Grey, qui certes est séduisant (comme nous le rappelle si bien Ana), mais qui a une tendance à être très intrusif et jaloux, ce qui a peu rompu le charme du personnage!
Malgré tout, c'est un livre qui se lit vite, mais qui s'oublie vite aussi, je trouve

C'était la première fois que je lisais un livre parlant d'une saga familiale. Habituée plutôt aux romans fantastiques, c'est en lisant le résumé que je me suis laissé tenté. Et je n'ai pas regretté!
Déjà, la plume de l'auteure est sublime et m'a transporté dans cet Uruguay du XXème siècle. Et l'histoire m'a happé à tel point que j'ai eu du mal à décrocher du livre!
De l'Uruguay du début du siècle avec Pajarita, enfant miraculée retrouvée dans un arbre à la sombre prison où est détenue Salomé, membre des Tuparamos, j'y ai appris beaucoup de choses sur l'histoire de ce pays.
J'ai tout de même eu une préférence pour le personnage d'Eva, sensuelle et rêvant de poésie. Et celle de Salomé m'a beaucoup ému également.
J'aime lire, mais il est rare qu'un roman me marque à ce point.
Bref, j'ai adoré!

Pauline!
La particularité de la narration de l'histoire, le fait que l'auteur soit lui même un personnage de l'intrigue et que les récits soit racontés de manière non linéaire, d'abord par Dumas, puis par Alfred de Nerval, puis par Pauline ajoute du suspense au roman.
C'est un roman noir -meurtres, passages secrets, cimetière abandonné- et romantique mais une belle histoire.

On sait à quoi s'attendre, mais alors, qu'est ce que c'est plaisant!
A lire!

L'intrigue est prenante, l'écriture originale mais donne aussi de la cohérence au récit.
Le trio est touchant, leurs différences font leur force. Et les méchants sont parfaits, que ce soit Lado qui n'hésite pas à transformer ses ennemis en pinata humaine ou Elena la reina qui doit gérer un cartel dont elle ne voulait pas.
J'aime beaucoup la fin, qui correspond bien à l'ensemble du roman.
Ici, on va à 100 à l'heure, pas de fausses gentillesses!
Les anecdotes sur le Mexique sont intéressantes aussi!

Et je trouve dommage que le film donne une vision différente du livre, là, le trio est un peu dénaturé, trop lisse, ils leur manquent la folie du livre ^^ en revanche, Benicio del Toro et Salma Hayek correspondent parfaitement à l'image que je me suis faites des personnages!

Comment dire?
Le héros masculin, Arnaud, est imbuvable! Au début, on peut dire que c'est normal, mais à la fin, il est toujours aussi misogyne, même lorsque Laura lui pardonne.
Rajoutez à cela la non prise de position de l'auteur sur l'esclavage et vous obtenez une romance profondément malsaine...

J'avais entendu parler de Céline Mancellon en de bons termes, alors étant intriguée par ce roman, je décide de le commander.
Quel agréable moment!
Je me souviens d'avoir plusieurs éclaté de rire toute seule dans le salon. On s'attache aux personnages, l'histoire est en plus originale, et tout ça dans une écriture très fluide.
J'ai bcp aimé Bruce, le protagoniste masculin, qui ne tombe pas dans le cliché "trop parfait". Sa virilité contraste avec les déclarations qu'il fait à Alex, son désir de tout accepter de lui. Il est même un peu psychopathe par moment, mais loin de briser le charme, ça m'as fait encore plus sourire et apprécier le roman.
Les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages sont à mourir de rire. Il y a sans doute juste la fin, avec ce que l'on apprend sur Melinda, qui m'a paru trop, comment dire? Cliché ou justement "TROP".
Sinon, Pomme d'Eden est un roman à découvrir, sympathique, qui se lit d'une traite. Dès que j'aurais un peu de sous, j'irai découvrir les autres romans de l'auteur !

Je vais commencer par ce que j'ai aimé:
-Tout d'abord, la plume de l'auteur, très belle je trouve, et m'a permis de lire le livre facilement.
-Au début, l'apparition du personnage de Platon m'a fait sourire, et je trouve que cette idée était originale.
-La fin, qui m'a beaucoup émue et que j'ai trouvé géniale.
-L'héroïne, Karine est très attachante. On s'identifie à elle et c'est vraiment quelqu'un de bien. Aron aussi est touchant.
-Le parallèle entre ce que dit la mère de Karine et ce qu'il se passe à Atlantide.

Ce que j'ai moins aimé:
-la rapidité du récit. En fait, surtout quand elle arrive à Atlantide, j'ai eu du mal à rentrer dans l'univers tout de suite. D'un côté c'est bien, parce qu'il n'y a pas de temps mort, mais d'un autre, tout est expédié trop vite. Par exemple; j'aurais voulu que la relation entre Karine et Eradon soit plus exploré, car même si la romance n'est pas le point central du roman, ça aurait été bien je trouve d'approfondir leur relation.
-L'histoire du roi, vers la fin, je n'ai pas trouvé cela crédible.
-Et la mort de Sarim. Elle est compréhensible, mais trop rapide...
Utopique Atlantide est un beau roman, distrayant et bien écrit, même si certains point m'ont laissé un avis mitigé ^^

Etant un peu déçu de la saga Twilight, je me décide quand même à tenter le gros pavé des âmes vagabondes.
Je n'ai pas aimé le premier chapitre, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.
En tout cas, ensuite, impossible d'arrêter la lecture!
C'est un roman agréable, et on rentre facilement dans l'univers de Stephenie Meyer!