Dans l’univers des contes interdits : Gothel, la sorcière

C'est mon tout premier conte interdit et honnêtement il va me falloir une thérapie après ça 😆 J'ai bien aimé la plume et l'intrigue, c'était bien connecté et on comprend bien pourquoi Gothel est devenue une sorcière et une personne horrible... Au départ on a quand même de la peine pour son histoire, et malheureusement cela fait penser à des choses qui peuvent arriver en société (ceux qui l'on lu comprendront de quoi je parle). En tout cas, je l'ai lu d'une traite, attention au TW !

Le roman « Gothel : la sorcière » nous replonge dans l’univers du livre des contes interdits de Raiponce.

Nous allons donc y découvrir l’enfance de Gothel, et aussi le pourquoi du comment cette petite fille a pu devenir le monstre que nous découvrons dans le roman Raiponce.

Je dois avouer qu’il s’agit d’un de mes contes favoris, sombres, oppressants et gore à souhait, cette histoire l’est tout autant !

L’enfance de Gothel est un enfer à plusieurs étapes dans lequel elle finira par s’épanouir et découvrir un sens à sa vie. Avoir de long et beau cheveux, chose dont un évènement tragique et traumatisant l’en a privé à vie. Je vous laisse découvrir ce qui a pu lui arriver de si horrible pour devenir le monstre que l’on suit dans Raiponce.

J’ai adoré l’histoire, le mélange entre cette pseudo-innocence d’enfant et la façon dont elle est confrontée au monde des adultes avec cette vulgarité et cette souffrance au quotidien.

La voir se développer au fil des pages était plaisant, surprenant également, mais dans l’ensemble, ce roman est très sombre et sanglant.

Le seul point qui me pose problème concerne une des « déviances » de Gothel que l’on retrouve durant toute notre lecture. Je sais que chaque conte interdit comporte son lot de « sexe », mais sur cette histoire et avec Gothel, je n’ai pas franchement adhéré ou compris son utilité. Mais cela reste un avis très personnel bien entendu.

Dans l’ensemble, ce roman est vraiment génial, déconseillé aux âmes sensibles bien entendu.

J'ai beaucoup + apprécié cette "suite" que le livre initial Raiponce dont elle est tirée. (Je dis "suite" mais en réalité l'histoire du livre se passe avant Raiponce). Et du coup, je me demande même si une fois Gothel lu, je n'apprécierais pas davantage la relecture de Raiponce car une de mes critiques du livre était que rien ne nous indiquait les raisons de cette cruauté de Gothel.

L'écriture de Sicard est toujours très agréable à lire. J'attends avec impatience le prochain tome écrit de sa plume ;-)

Raiponce étant mon conte interdit préféré, j’attendais avec une impatience démesurée de découvrir ce spin-off centré sur Gothel. Et je n’ai pas été déçu.

Ce roman offre une plongée terrifiante dans l’enfance cauchemardesque de Gothel : maltraitance, environnement malsain et hypersexualisé, aventures traumatisantes à l’orphelinat et placements dans des familles destructrices. Tout au long de ces pages, on voit comment elle s’est construite dans le chaos, devenant un véritable monstre dénué d’empathie et rempli de failles et d’amertume.

L.P. Sicard signe ici un récit glaçant, horrifique à souhait, qui m’a autant touché qu’il m’a révulsé. Derrière l’histoire personnelle de Gothel se cachent des critiques subtiles mais percutantes de notre société et des travers humains les plus sombres.

On comprend enfin les racines de son obsession pour les cheveux, la beauté, et sa barbarie. Ce portrait complexe la rend à la fois plus humaine et plus monstrueuse. D'un autre coté, l'histoire de l'orphelinat incendié se dévoile, laissant entrevoir bien des vérités.

C’est encore un sans-faute pour L.P. Sicard.

Gothel, me fait mal à mon coeur pauvre enfant, qui as malheureusement du vieillir trop vite et qui as mal tourner.

Gothel est une fille grandissant au sein d’un environnement familial déréglé. Une petite fille de dix ans (!) qui se découvre très tôt une passion pour la sexualité et le feu.

Encore une fois, je ne peux que regretter l’importante emphase mise sur cette sexualité, à travers des scènes trop explicites. À ce stade, ce n’est pas fait pour dénoncer, pas avec autant de perversion. Surtout lorsque le style ne se donne pas la peine d’être autant travaillé pour le reste du bouquin : “Gothel poursuit son chemin, mais bifurque dès qu’un nouveau chemin se présente.” On peut quand même mieux faire.

Pourtant, comme pour Boucle d’or (l’histoire-mère dont est issu ce spin-off), Louis-Pier Sicard signe une histoire correcte, à l'atmosphère lourde et poisseuse.

(Bon, si même encore on retrouve encore des détails totalement pérchés et ridicules, avec une scène d’excision sur fond d’exorcisme et de chants grégoriens. Les catholiques exciseurs de petites filles n’étaient pas dans mon bingo 2024, je vous le dis.)

Concernant la fin, elle m’a une fois encore agacée, à travers son approche lourdaude.

Je pense vraiment que la couleur de la pilule (vous comprendrez en la lisant) se suffisait à elle-même pour comprendre la suite. On se retrouve dans le cas du Dr Ward, sculpteur de mémoire, ou tout doit être absolument expliqué ad nauseam.

Wow, une histoire violente et très captivante. Difficile de s'arrêter de lire, j'étais très absorbé dans cette lecture. Je vous le recommande vivement.

Je n’avais pas apprécié raiponce plus que cela mais celui-ci… wouah ! Superbe !!

Je l’ai dévoré du début à la fin très rapidement tant l’histoire est captivante !