Commentaires de livres faits par Leomaster
Extraits de livres par Leomaster
Commentaires de livres appréciés par Leomaster
Extraits de livres appréciés par Leomaster
Toutefois j'attendais un petit "plus" en ce qui concerne ce dernier tome. La fin a aussi été un peu rapide à mon goût.
Par ailleurs, même si on peut accepter un langage plus familier pour accentuer la jeunesse d'un personnage, l'omniprésence de tournures orales (y compris chez le méchant ou des adultes "sages") ne convient pas à un roman.
Autant j'ai déploré qu'Eclosia soit trop court, autant celui-ci m'a semblé un peu long, avec un rythme un peu paresseux entre deux scènes actives. La romance y prend une place beaucoup plus importante, au détriment du fantastique, c'est peut-être aussi ce qui m'a gêné.
Par contre, chapeau bas pour les références historiques et culturelles sur la Grèce, c'est extrêmement instructif et j'ai adoré découvrir en même temps que les "pax" certaines choses que je ne connaissais pas (ou que je croyais connaître).
Reste cette éternelle question : pourquoi aime-t-on tellement quand un auteur nous tourmente ??? Il me faut rapidement le dernier volume !
Ce qui m'empêche de l'ajouter en liste diamant, c'est qu'il est affreusement AMERICAIN. Presque tout l'humour repose sur un véritable culte de l'humiliation et je soupçonne l'auteur d'avoir des actions notamment chez Oréo...
Rajoutez quelques Elfes et ça devient vraiment magique ! J'ai particulièrement apprécié le caractère ronchon de Rusëa, la bien nommée.
Ce livre reste un peu court toutefois et aurait mérité un peu plus de développements, notamment la relation amoureuse qui arrive trop vite pour qu'on la savoure vraiment, ce qui m'empêche de le classer en liste Or alors que c'était mon intention dès les premières pages.
Je regrette aussi la surabondance de notes de bas de page pour définir des mots communs (écuelle, denrées, etc.) : on dit partout que "le niveau baisse" mais de là à prendre les lecteurs pour des idiots...
J'ai adoré le couple Eléa/Cahl, même si elle est encore un peu trop passive à mon sens. Tout ce qui a trait au dressage des chevaux est très détaillé, on sent la passion de l'auteure.
Si je puis me permettre deux petits conseils pour la suite : éviter toutes ces majuscules à des mots qui n'en ont pas forcément besoin et se montrer un peu plus imagé dans les scènes d'amour, ça ne fera que renforcer leur érotisme.
N'essayons quand même pas de retrouver trop de véracité dans cette Irlande alternative, l'auteur a pris des libertés - bien compréhensibles - avec les mythes. J'ai aussi été surpris d'y croiser le mot Ahriman (d'origine persane et non gaélique) pour désigner l'énergie négative.
Pour autant, on assiste à une histoire certes "classique" (la voleuse qui devient héroïne et que personne n'estime, le grand méchant renégat, etc.) mais possédant ses propres originalités. Sa richesse tient en partie à sa complexité politique, parce qu'il n'y a pas qu'un camp : le roi, l'Eglise, les druides, les héros, le méchant, les Tuatha...
J'ai beaucoup aimé la petite Aléa car, en ayant accès aux secrets de son pouvoir et de l'Arbre de Vie, elle devient plus sage que tous ses compagnons en dépit de son âge et remet totalement en question sa - et notre - conception de son monde. Ce qui la rend très intrigante.
Bon, par contre sa relation amoureuse est vraiment un coup du Destin (en la personne de l'auteur) : ça tombe du ciel d'un coup et personne ne la remet en question. Elle ne tiendra sûrement pas un grand rôle.
Attention, j'ai noté quelques coquilles orthographiques.
Par contre, ce livre est desservi par quelques fautes d'orthographe, beaucoup de problèmes typographiques et des lourdeurs de style. C'est toujours le risque avec une édition à compte d'auteur. Je ne peux que conseiller à l'écrivaine de reprendre son oeuvre avec du recul et de batailler pour trouver un vrai éditeur qui l'aidera à corriger les dernières coquilles.
Seul point noir : on manque de certaines informations (qui ne sont que suggérées), particulièrement en fin de roman quand on attend une conclusion bien tranchée.