Série toujours aussi bien documentée, un réel plaisir à lire. J'ai apprécié la mise en avant d'Ariane, trop discrète jusqu'alors, et Cléa a eu une belle scène héroïque mais on ne la voit pas encore assez à mon goût.
Le jeu de piste à travers le temps est très bien construit et j'ai beaucoup aimé le retour du retour du retour du "dieu-roi" au travers de ses avatars, un ennemi persistant étant ce qu'il manquait à la première "saison".
Le retour au présent suivi du sauvetage d'Evan et de l'arrivée au manoir se fait aussi trop vite, les événements sont compactés sans temps mort et sans détails. Toutefois, cela augure une "saison 3" avec de nouvelles aventures très intéressantes.

Une merveille ! J'ai toujours aimé l'écriture de Carina Rozenfeld mais jamais elle ne m'avait autant emporté dans une histoire, dans des sentiments... La trame est très aboutie, avec une progression et des rebondissements soigneusement maîtrisés, ses personnages attachants... Je trouve à peine mes mots.
Mention spéciale pour les descriptions superbes qui donnent des envies de voyage dans les montagnes et les fjords, quelque part au coeur de la Scandinavie.

Très intéressant. Ce second tome a le mérite d'être moins embrouillé que le premier, plus dans l'action aussi, même s'il y a un moment de relâche avant une fin très plaisante. Je l'ai trouvé un peu court, peut-être certaines choses auraient-elles pu être plus creusées, ou alors c'est juste que je n'avais pas envie que ça s'arrête !

Merveilleusement bien documenté comme le premier volume, ce livre m'a toutefois moins plu par d'autres aspects. Il me semble qu'on y trouve plus de séquences dans le passé, au détriment d'une intrigue assez molle dans le présent, les événements s'enchaînent de manière plus confuse et quelques soucis de typographie gênent la lecture.

Sophie Jomain enrichit aussi son bestiaire d'une nouvelle race à chaque tome : j'avoue que les zombies ne m'ont pas trop convaincus cette fois.

Ce livre ne se démarque pas spécialement par sa trame (quelques longueurs au début notamment et parfois des éléments peu utiles/utilisés). Mais il fallait une bonne fin à la série, et il la donne, avec une ouverture sur l'avenir qui pourra titiller l'imagination du lectorat.
A titre personnel, mes tomes préférés ont été le 1 et le 5.

J'avais quelques appréhensions en achetant ce livre, car Nora Roberts fait des livres mêlant amour et aventure où c'est souvent la romance qui prédomine sur l'action, ce qui ne correspond pas à mes goûts de lecture. Rien à redire sur le premier tome mais j'avais l'impression que tout avait été dit, qu'il allait désormais falloir broder jusqu'à la bataille finale.
Que nenni ! J'ai eu l'agréable surprise de voir l'aventure prendre un second souffle, avec son lot de péripéties et de rebondissements. Le fait de changer de point de vue, plutôt que de rester sur le couple du premier, est aussi très rafraîchissant. C'est la même histoire, mais sans l'être totalement. Cette auteure a vraiment une plume de génie et j'ai hâte de lire la fin !

Un tome un peu moins satisfaisait que les précédents. La partie 1 traîne un peu à mon goût, ça s'améliore avec la partie 2 qui apporte son lot de révélations, la dernière partie me laisse un goût indéfinissable...

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L'amnésie n'apporte pas grand-chose, mis à part de s'inscrire dans le plan génial de Cass, mais j'ai adoré la fin qui ouvre sur de potentielles nouvelles péripéties. Et Morgane a enfin prouvé qu'elle avait sa place dans l'équipe, et tant qu'à faire qu'elle avait un coeur ; dommage qu'elle soit écartée sur la fin du livre
Ca reste une bonne série et c'est toujours un plaisir de saluer le talent d'un ou une auteur(e) français(e) !

Ce roman a de bonnes idées, s'inspirant de la vie réelle de Jack London et comblant les zones d'ombres de sa jeunesse par des péripéties fantasmagoriques au milieu du Canada, terre indomptée emplie de magie sauvage. Toutefois, le livre laisse un goût d'inachevé, je pense qu'il y avait matière à faire beaucoup plus

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que simplement deux ennemis magiques (Lesya et le wendigo).

J'ai moins aimé ma deuxième lecture que la première, car l'histoire est vraiment alambiquée, toutefois l'univers du Londres victorien est magnifiquement rendue par la plume de Tim Powers et nous plonge dans son récit aux frontières du réel. A travers le temps, avec le souci perpétuel d'échapper - en vain - à son destin qui lui semble déjà tracé, Doyle affronte des magiciens complotant pour réécrire l'histoire et la pègre londonienne. Mention spéciale pour le personnage très attachant de Jacky. Et le final est spectaculaire, nous plongeant droit dans les mythes égyptiens.

Un ouvrage vraiment plaisant, solidement renseigné et qui offre des pistes de réflexion intéressantes sur ce que doivent être ou non les religions et les chefs d'Etat. L'auteur nous invite à (re)découvrir les régions rurales du centre de notre France, et ça ne s'adresse pas seulement aux gens du terroir !
Uniquement bémol : on en sait pas toujours quel personnage parle quand les deux héros échangent, par manque de verbes d'actions ou éventuellement de tournures de phrases typiques permettant de les identifier.

Un livre bien sympathique. Sous ses abords assez enfantins, on nous dépeint un monde qui vient de faire sa révolution industrielle et désormais aux mains d'aristocrates ultra-capitalistes, ce qui n'est pas sans évoqué ce qui a été (ou ce qui est encore) dans notre monde.
J'ai eu une petite difficulté à rentrer dedans, mais ensuite l'écriture fluide emmène bien son lecteur. J'avais aussi craint une certaine monotonie dans les épreuves de la course mais l'auteur a su rivaliser d'astuces pour les rendre toutes uniques, qu'elles soient terrestres ou maritimes. Bravo !

Un vrai plaisir que de lire ce livre. Il est bourré de schémas classiques, mais le style les revisite sans nous procurer la moindre lassitude. Mélangez la culture geek, les codes de la littérature fantastique, un brin d'humour décalé (certaines phrases ou tournures sont mémorables) et voilà !
Il est particulièrement appréciable de voir de la recherche concernant les créatures mythologiques. On ne reste pas sur les incontournables du genre, on va plus loin. Les Nâgas sont relativement célèbres, les aos sidhe beaucoup moins et la mythologie basque est connue par moins d'1% de la population... A ce sujet je m'étonne que l'auteur choisisse d'utiliser le pluriel "laminak" même au singulier, au lieu de "lamina", alors qu'il rappelle lui-même cette règle d'accord. Licence poétique ?

Un roman à la croisée des styles, entre anticipation et magies anciennes. Indubitablement de bonnes idées à la base, c'est prometteur pour une suite, mais ce premier tome présente encore des lourdeurs de style (répétitions inutiles d'idées par exemple) et de nombreux défauts de typographie qui rendent l'approche difficile. Autrement l'histoire est bien pensée, avec un background réaliste et correctement mis en place, peut-être aurait-elle pu être encore un peu plus approfondie (personnellement je reste sur ma faim).
Gardons un oeil sur le prochain tome !

L'écriture est fluide, les mots chantent, on est emporté sans mal dans l'imaginaire de l'auteur. Un vrai plaisir !
Au niveau de l'histoire, c'est plus ou moins Buffy en terre irlandaise. Non seulement, parmi toutes les "vérités" sur les vampires variables d'un livre à l'autre, on retrouve beaucoup de similitudes entre la série télévisée et ce livre, mais même les personnages se ressemblent : un couple de mages dont une femme rousse douée en informatique, l'intellectuel(le), le vampire cynique mais gentil, la super-guerrière... Cela n'entache pas le livre et ne l'empêche pas d'avoir sa part d'originalité, notamment sur la question des voyages entre les époques et de ce qu'ils induisent.
Restent quelques schémas assez prévisibles, mais rien de bien méchant.

Difficile de justifier mon désamour pour ce livre. C'est un sentiment diffus, il y avait quelque chose qui ne passait pas, qui me dérangeait...
D'abord, des soucis typographiques rendent compliquée l'entrée dans l'histoire, or il y a beaucoup d'informations implicites à saisir. Tous ces personnages, leurs liens mal définis... En gros, j'ai manqué de certaines explications.
Ensuite, j'ai déploré que le lien avec la mythologie irlandaise soit si tenu, c'est une réécriture moderne de l'identité des Tuatha de Danann mais sans tous les personnages phares et ses éléments emblématiques qui ont disparu.

Par contre, saluons les multiples références à de grands auteurs (souvent des philosophes), qui tombent toujours fort à propos.

Un deuxième tome plus entraînant que le premier, avec également plus d'humour (merci à la "conscience", mon personnage préféré !). On reste dans la même veine mais les choses vont plus loin, avec juste ce qu'il faut de révélations fracassantes.
Reste une question : à quoi sert Morgane ??? Elle n'a aucune action ni aucune parole remarquables ici, elle est juste bonne à se faire détester. Mais je suppose que ça sera élucidé dans le dernier tome.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre mais, après quelques chapitres, l'écriture devient plus fluide et se laisse lire facilement.
On retrouve quelques schémas prévisibles (Camille, Nathan, l'enfant du "méchant", le test en forêt...) mais cette série conserve aussi sa part d'originalité. Il y a beaucoup d'informations à retenir et de nombreux personnages secondaires, ça peut être un problème si on s'interrompt trop longtemps, mais l'ensemble reste cohérent et l'intrigue est bien ficelée.
Je déplore les intrigues sentimentales tirant trop sur le mélo jusqu'à la mort du livre, mais ça n'engage que moi. Et j'applaudis la touche humoristique à chaque intervention de cette "conscience" cynique et omniprésente avec laquelle Cassiopée aime se disputer.
Ce premier tome est prometteur pour la suite !

Même pour Felicity, ce tome est placé sous le signe d'une débauche extrême où la pauvre va se retrouver entraînée malgré elle. Quelques points lexicaux tombent dans la franche vulgarité, mais on ne peut pas s'en plaindre car ça contribue encore plus à donner sa réalité à l'Enfer génialement dépeint par l'auteure. Je pense qu'elle a dû sacrément s'amuser en l'écrivant !
Et ce final... Je n'ai aucun mot pour le décrire !

Petite mention pour Stephenie, dont j'ai adoré découvrir les occupations nocturnes !

Ce livre est plus sombre et réaliste que les précédents, inscrivant la série dans la ligne de l'Epée de Vérité et autres grands titres de la fantasy moderne. Cornélia Funke sait trouver les mots justes pour nous emporter dans son Monde d'encre.
Pourtant, l'histoire m'a moins plu que les précédentes. Je l'ai trouvée parfois un peu poussive, même si elle comporte son lot de scènes mémorables comme le dialogue avec la Mort, et il y a trop de résolutions en "deus ex machina" par la lecture d'un texte (même si c'est un peu le principe de la série...)

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J'ai aussi un petit regret pour Meggie et Farid, qui allaient bien ensemble je trouve. Sans doute aussi car Doria est resté un personnage secondaire sans personnalité ni passé, manquant de développement

Avec ce petit recueil, vous embarquez dans un voyage poétique sur les thèmes de l'amour, de l'altérité, de l'écologie, de la paix et tant d'autres sujets d'actualité. Les mots se marient avec musicalité, le style est fluide... Un vrai bon moment, même pour les néophytes de la poésie comme moi.

On ne peut qu'admirer la société très complexe dans laquelle nous plonge l'auteure, on sent un vrai travail sur ce point. Par contre, on ne fait que l'effleurer : ça aurait mérité plus d'explications (en fait, le livre se compose surtout de dialogues). Honnêtement, j'ai été perdu un bon moment avant de saisir pleinement comment l'Arrassanie fonctionnait.
L'héroïne est aussi déroutante pour le lecteur que pour les autres personnages, mais on s'y attache très vite, et c'est le vrai point fort de ce livre. Elle a des visions prophétiques : c'est génial mais, là encore, toutes ne sont pas expliquées (ou pas complètement) au lecteur donc on se demande parfois comment elle a fait pour déduire telle ou telle chose, on nous met juste devant le fait accompli.
Enfin, ce livre offre vraiment une chronique, un instant bref dans une toile politique immense. Beaucoup de choses se sont passées avant et bien d'autres se passeront après. De fait, il n'y a pas vraiment de fin à l'histoire. Ca rend le monde fictif très réaliste, et c'est un plus, mais pour certains ça peut aussi être décevant.

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Cette "fin" est tout de même frustrante puis qu'on a l'impression que le royaume est revenu au point de départ du livre, avec pour seule différence l'héroïne lâchée par sa hiérarchie poussée à l'exil avant de pouvoir démanteler le complot

Si vous aimez les jumeaux, ce livre est pour vous ! J'ai adoré la relation fusionnelle entre les deux personnages, d'ordinaire un livre qui met en scène des jumeaux les placera plutôt en ennemis pour le côté dramatique mais là pas du tout !
Dans l'ensemble, ce livre est plein de bonnes idées. Malheureusement, c'est encore très brouillon, ça manque de développement. Pour un premier livre, c'est excusable. On aurait aimé en savoir un peu plus sur toutes les créatures rencontrées. De même, il y a beaucoup de personnages dont la plupart sont sans réelle importance, mais ça embrouille un peu l'histoire tout de même.
Avertissons aussi le lecteur : il y a des fautes. Curieusement, elles sont toutes dans les premières pages, mais en les voyant j'ai hésité à poursuivre plus loin ma lecture. Je vous encourage à le faire, ce livre annonce une série qui je pense sera remarquable.

Un livre très agréable qui s'inspire de la géographie et (assez librement) de la mythologie du Pays de Galles. L'auteur n'en fait pas mystère. Inutile donc de chercher des ressemblances, il faut plutôt considérer Prydain comme un royaume purement fictif où tout le monde des noms imprononçables par un non-gallois.
Si le scénario de base est cousu de fil blanc (le paysan qui rêve de devenir héros mais le regrette ensuite), l'aventure s'émaille de scènes originales et entraînantes. Les personnages ont tous leur charme, notamment avec une façon de parler qui leur est unique. Regrettons juste que Taran passe son temps à râler et à se disputer avec les autres. Surtout avec Eilonwy, mais bon ceci ne surprendra personne...
Outre sa qualité propre, ce livre a aussi le mérite de débroussailler le monde présenté dans l'adaptation de Disney "Taran et le Chaudron Magique", qui est trop confus dans un film de 80 minutes pour être correctement apprécié.

Le livre est plaisant en dépit de quelques petits défauts. Il décrit enfin le monde fabuleux qu'on nous avait fait miroiter dans le premier tome, même si les créatures fabuleuses auraient pu être encore plus présentes (comme c'est le cas notamment dans Cavalier du dragon, de la même auteure).
J'ai beaucoup aimé les développements autour de Meggie, Farid (et de leur romance) et les dilemmes de Doigt de Poussière, mais les séquences avec Darius et Elinor dans le monde réel n'apportent rien, le personnage d'Orphée est méprisable - à dessein mais à mon sens ça gâche quand même quelque chose - et Fenoglio devient très vite ennuyant et agaçant. Quant aux nombreux personnages secondaires, ils se confondent en une masse floue uniforme de visages et de personnalités ; j'avoue avoir plusieurs fois cherché qui était qui et à quoi il ressemblait.

Un livre très sympathique à l'écriture fluide, même s'il ne comprend pas de grands mystères.
Si les journées de l'héroïne sont assez banales, ses nuits sont bien plus intéressantes. L'auteure a réussi à créer une magnifique ambiance psychédélique, appuyée par l'absence de sauts de ligne ou de certains verbes d'action pour passer la réalité au rêve. Démêler les deux est parfois mal-aisé ! Le monde des rêves est d'ailleurs bien plus développé et utilisé que dans le premier tome, en atteste le spectaculaire dernier combat contre le Cavalier.
Et Jack, très attachant, reste l'atout-charme de la série. Même si s'attacher à Jack ressemble à un syndrome de Stockholm...

La plume de cet auteur est très plaisante, le scénario génial réutilise même des éléments anodins des tomes 1 et 2 et la série s'achève avec du grand spectacle, mais j'ai moins apprécié ce livre que les précédents. J'ai l'impression que les personnages doutent plus et agissent moins, alors même qu'il est plus long que les autres.
La réflexion sur la nature de la divinité est très intéressante mais j'ai eu un sentiment de redondance, à certains moments les mêmes arguments sont repris par plusieurs personnages sans faire avancer le débat. Et ça nous conduit à une fin que je ne peux pas cautionner, nous disant en gros : "La mort n'est pas grave puisqu'il y a un paradis qui est mieux que la vie". N'importe quel défunt, même héroïque, aurait sans doute préféré attendre encore cinquante ans d'avoir eu des enfants et des petits-enfants avant de prendre son "repos bien mérité".