J’ai dévoré ce livre en 2 jours. Je me suis laissée promener par l’auteur et contrairement à certains, je n’ai absolument pas vu venir les rebondissements. Évidemment le thème est terrible et il est nécessaire que la littérature le traite. Je pense surtout aux jeunes lectrices à qui je recommande vivement ce livre. Il parvient à introduire de la légèreté, et la lumière surgit parfois de la nuit, telle la lueur d’une allumette, ou une aurore boréale qui viendrait nous surprendre.
Merci Marie pour ces pages.

Je ne me remets pas de cette lecture. Comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour lire ce livre? Tout Romain Garry tient dans ces 300 pages. La poésie, l’humour, l’érudition… les personnages comme très souvent chez l’auteur frisent le burlesque, et sous une autre plume que celle de Gary ils n’auraient eu aucune chance d’exister. Je quitte à regret ce roman.
Si vous ne l’avez pas lu, lisez-le, d’urgence.

C’est les yeux brillants que je referme le dernier livre de Lucca di Fulvio. J’ai reproché à l’auteur un schémas narratif redondant dans ses précédents livres. Celui-ci change radicalement, et pour le mieux. J’ai aimé Suzanna et Daniele, les personnages secondaires sont dépeints avec subtilité. L’époque décrite est absolument terrifiante, et malheureusement assez fidèle à la réalité. Et que dire de la trame romanesque, qui nous entraîne dans une belle et triste aventure humaine?
Je recommande évidemment cette lecture, et pleure la mort de l’auteur qui ne nous en livrera pas d’autres. J’ai un petit espoir néanmoins qu’il reste des livres non traduits…

Pour commencer, je tiens à préciser qu’il est très important pour apprécier ce tome d’avoir lu la série Grant country et les tomes précédents de la série Will Trent.
Ceci étant dit, j’ai adoré retrouver les personnages de Grant County. Léna en particulier suscite en moi toujours autant de sentiments contradictoires. Je voudrais la détester et pourtant je ne peux m’empêcher de la comprendre et même d’admirer certains aspects de sa personnalité si entière, Jeffrey m’a semblé beaucoup plus dur que dans mes souvenirs, mais mon point de vu est probablement biaisé par la sympathie que m’inspire Will…
Pour en revenir à l’intrigue elle-même, j’ai été totalement embarquée par l’enquête, et horrifiée par la monstruosité des crimes.

Spoiler(cliquez pour révéler)

[/spoiler]Enfin le twist final m’a complètement bluffée et donné l’envie de relire tous les livres précédents![spoiler]


Évidemment vous avez compris que je recommande cette lecture!

J’ai passé un assez bon moment de lecture. J’avais malheureusement deviné une grande partie du twist final, et j’ai trouvé le style de l’auteur assez peu agréable à lire, très incisif et désabusé pour une narratrice si jeune. Mais je pense que c’était voulu par l’auteur… je n’ai pas particulièrement envie de lire le prequel… mais je me laisserai peut être tenter pour une lecture de plage!

J’ai découvert cet auteur un peu par hasard et me suis lancée dans cette lecture sans vraiment savoir à quoi m’attendre.

J’avoue avoir été assez perplexe au départ, mais comme je n’aime pas m’arrêter au milieu d’un livre j’ai poursuivi ma lecture.

Chaque partie est un peu longue à démarrer, du fait des changements de narrateurs et d’époque. Mais au fur et à mesure que le livre avance, on s’aperçoit que des indices ont été disséminés et cela nous oblige à tourner les pages à rebours pour les comprendre (j’ai dû utiliser des post-it pour les retrouver!).

Arrivée au bout de ma lecture, je n’en regrette aucun instant, et j’ai le cœur serré à l’idée de quitter ces personnages. L’aspect fantastique du roman, qui m’a attiré sur la quatrième de couverture, est amené très discrètement au départ, pour s’accentuer au fur et à mesure des chapitres, pour nous conduire à une fin dystopique et post-apocalyptique terriblement crédible.

À lire absolument par les amateurs du genre et les lecteurs patients!

J’ai été une fois encore attirée par la 4e de couverture. 3e fois avec cette auteure, dont pourtant je n’ai pas apprécié mes précédentes lectures! Comme je lis les livres que j’achète, j’ai décidé de lire celui-ci, avec un apriori plutôt négatif et l’impression de m’être une fois de plus faite avoir par un résumé aguicheur.
Et pour une fois, j’ai été agréablement surprise! Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai été bluffée par la résolution du mystère, ni que le développement est d’une grande originalité. Mais toutefois ce roman se laisse lire assez facilement, et les chapitres courts s’enchaînent assez rapidement pour maintenir un certain rythme.
Le style est assez absent, et ce n’est pas de la grande littérature, mais j’ai passé un assez bon moment de lecture.

Au fur et à mesure que les tomes défilent, la galerie de personnages s’enrichit et l’intrigue s’étoffe. La lecture en est de plus en plus addictive!
Ce livre marque le passage de relai entre deux générations du clan Caskey. Les anciens vieillissent et s’assagissent (un peu!) et les jeunes s’affirment en dignes héritier(-es) de leurs aînés. La dimension horrifique de la saga prend une nouvelle ampleur et la maison qui donne à ce roman son titre devient un personnage à part entière du récit.
Cet opus est mon préféré de la série, et le suivant m’attend évidemment sur ma pile à lire.

Un immense coup de cœur! J’ai terminé il y a peu la série Grant country avant de reprendre la série Will Trent la ou je l’avais laissée. Cet opus se trouvait donc dans ma pile à lire depuis un bon bout de temps!
Quel plaisir de replonger dans cet univers. J’ai adoré en apprendre davantage sur Angie et sa relation complexe avec Will. L’enquête est très bien ficelée, comme toujours chez Karin Slaughter, et le suspens excellent.
Je ne saurais que vous recommander de lire ce livre (en ayant lu les précédents tomes de la série, car les personnages prennent littéralement vie sous la plume de l’auteur, et cela fait pour moi partie intégrante du plaisir que j’ai ressenti à cette lecture).

Marie Vareille nous livre une fois de plus un récit très raffraichissant qui sous une forme très légère aborde des thèmes très profonds tels que le désir de maternité, le deuil, l'adolescence... on ressort de cette lecture avec le sourire aux lèvres, et bien sûr le happy end si cher à l'auteure. Merci Marie, c'était chouette :-)

Un suspens haletant pour un roman au rythme très soutenu! J'ai beaucoup aimé ce roman assez surprenant. Les enchaînements entre les deux histoires, celle de Claire et celle d'Eva, dans deux espaces temps différents sont très fluides, et permettent de comprendre comment ces deux destins se sont croisés pour se retrouver intimement liés. J'ai trouvé très crédible l'histoire de Claire, un peu moins celle d'Eva, mais globalement je me suis laissée porter par l'histoire. Un lecture de vacances, simple et efficace comme une série Netflix! :-)

J'ai été tenue en halène par ce roman très bien ficelé. Toutefois j'ai trouvé le style de l'auteur assez inintéressant, peut-être du fait de la traduction, qui ne rend pas honneur au récit original (mais je ne le saurai jamais, ne parlant pas danois!). Contrairement à d'autres critiques, je n'ai pas été dérangée par les retours en arrière sur le couple et leur histoire. J'ai au contraire trouvé qu'ils permettaient de mieux comprendre la psychologie des personnages, et leur ressenti au moments des faits.
Je reste toutefois sur un goût d'inachevé, car toute l'histoire est narrée par l'inspecteur chargé de l'enquête, et finalement tout n'est qu'hypothèses et conjonctions. J'aurais bien aimé avoir un dernier chapitre du point de vue de l'un des 3 principaux protagonistes. C'est ce qui aurait pu faire passer cette lecture d'agréable à exceptionnelle.
Un bon polar tout de même, que je ne peux que vous recommander, surtout si vous êtes abonnés à Audible, car le roman est inclus dans l'abonnement.

J'ai aimé Mama Roma, je ne peux le nier.

J'ai adoré chaque personnage, leurs aventures, les liens qu'ils tissent au fur et a mesure des années, les lieux parcourus et les rebondissements. Toutefois, je ne peux m'empêcher de regretter les répétitions entre les différents livres de Luca di Fulvio. Bien que les époques et les lieux diffèrent, les personnages ont tendance à revenir entre chaque livre. La plupart sont fondamentalement bons malgré une apparence parfois âpre. L'un d'eux est un vrai "méchant". Les trajectoires finissent toujours par se croiser, et le roman termine toujours bien. C'est un peu schématique, mais au bout du compte, lire un livre de l'auteur permet d'en déduire à coup sûr le déroulé des autres romans.

Donc oui, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, mais j'avais une impression de déjà-vu, comme si l'auteur s'était lui-même plagié...

Un livre très fort sur un sujet peu présent dans le paysage littéraire. Et pourtant... Derrière chaque homme qui tombe au combat ou en opération, il y a une femme, des parents, une famille. Ce roman se lit comme une enquête sur l'opération qui a vu disparaître Cédric. L'armée, pour cause de secret défense, donne des explications floues et parfois contradictoires. Jusqu'où ira Clémence pour découvrir la vérité? Que s'est-il joué en Syrie le soir de l'embuscade? J'ai lu ce livre d'une traite, et je ne le regrette pas une minute, même s'il sort de la littérature qui m'intéresse en temps normal. A lire absolument.

J'avoue avoir été déconcertée par le premier (long) chapitre de ce livre, sans doute parce que je n'ai pas encore lu le tome qui précède. Je n'ai donc pas forcément compris le lien, et le traumatisme dont souffre Servaz tout au long du roman. Ce premier chapitre passé, j'ai été embarquée par le récit, et j'en ai adoré l'enchaînement, absolument diabolique et psychologiquement assez traumatisant! Un très bon moment de lecture, qui m'encourage à reprendre la série à ses débuts.

J'ai trouvé ce roman très touchant et je me suis laissée embarquer par tous ses personnages et leurs histoires. Je m'attendais à sujet beaucoup plus léger pour un roman classé pour adolescents, mais c'est au bout du compte avec beaucoup de sensibilité que Marie Vareille accompagne Léa sur le chemin de l'acceptation. Je recommande ce livre aux jeunes et moins jeunes lecteurs.

J'ai enfin terminé la série Grant Country. Je connaissais le dénouement, ayant commencé par la série Will Grant, mais j'ai tout de même été complètement sonnée par les dernières pages.
Ce tome met beaucoup de temps à démarrer selon moi, mais globalement j'ai beaucoup apprécié cette lecture, et ce roman conclue très bien la série. Comme les deux tomes précédents, celui-ci n'est plus édité. J'ai donc du me procurer une version d'occasion.

Je sors totalement fascinée de la lecture de cette biographie. J'en recommande la lecture à tous les amateurs d'art et de livres. La vie de Belle Greene m'a transportée dans une Amérique pas si lointaine où les femmes, noires de surcroît, vivaient des discriminations quotidiennes. Le secret de Belle évidemment ajoute du piment à cette lecture, et en est d'ailleurs la trame, mais à elles seules, sa carrière et les rencontres qu'elle a pu faire, sa formidable ascension dans le monde très misogyne des bibliophile, son érudition, auraient suffit à faire de sa biographie un récit passionnant.
Une lecture nécessaire.

Ecouté dans sa version audio, je viens de terminer la deuxième partie de ce tome. Je devrais dire, enfin! Car le moins que l'on puisse dire est que cette lecture a été laborieuse! La multiplication des histoires dans l'histoires et des personnages rend la lecture particulièrement difficile! Chaque chapitre se termine invariablement par des ébats digne d'une collection arlequin. Bref, je n'ai pas été emballée par ce tome, c'est le moins que l'on puisse dire, et ce malgré une interprétation très agréable.

Cette auteur a toujours su faire naître en moi des sentiments très forts. De par le sinopsis, j'aurais dû être séduite. Et pourtant, la magie n'a pas opéré.
Il aura fallu trop de sentiments, virant à l'excès, trop de tristesse, trop de coups du destin... L'histoire semble écrite d'avance, et finalement il ne se passe rien d'inattendu.
Evidemment, j'ai passé un bon moment, mais je n'ai pas été embarquée par cette histoire. Les personnages m'ont semblés trop caricaturaux, trop bons, trop généreux, trop empathiques, en un mot trop peu crédibles.

Encore un très bon moment passé avec Sara, Jeffrey, et Lena. Cet opus nous permet d'en savoir davantage sur les débuts de la relation de Sara et Jeffrey, et de mieux comprendre ce qui se joue entre eux par la suite. Cette partie du récit est pour moi la vraie valeur ajoutée de ce tome. L'action se déroulant dans le commissariat et la prise d'otage en elle même m'a semblée un peu confuse dans son déroulé, et je ne me suis pas sentie complètement impliquée dans cette partie de l'histoire.
Le personnage de Lena en revanche, m'est de plus en plus compliqué à appréhender. Je ne sais pas exactement où l'auteur veut la mener, mais sa position au bord du précipice et complètement incontrôlable finit par agacer.
Nota : J'ai du acheter ce livre d'occasion car il n'est plus édité... C'est regrétable, et concerne également les deux derniers tomes de cette série. Si d'aventure vous souhaitiez les lire, n'hésitez pas à me contacter pour que je vous les cède à un prix symbolique :-)

J'ai une fois de plus passé un très beau moment de lecture avec Cecile Coulon. L'atmosphère créée est très poétique et envoutante, hors du temps je dirais.
L'histoire avait pourtant tout pour me déplaire, car il s'agit d'un roman très rural, et autant la campagne, la ville, ou la mer peuvent me parler, autant le travail des champs et des bêtes ne m'attirent pas particulièrement.
Et pourtant... L'amour de Blanche et de sa famille pour leur Paradis a quelque chose de maladif, mais c'est leur univers tout entier, leur passé, leur devoir, leur ambition. Ce lieu renferme à lui seul toutes leurs aspirations, et il leur paraîtrait absolument impensable de le quitter. Quant à Alexandre, il a une vision subie du domaine, et n'aspire qu'à s'en éloigner. Tantôt objet de convoitise et d'ambition, tantôt lieu salvateur et terre nourricière, le Paradis est pour moi le personnage principal de cet admirable roman.

J'ai bien aimé ce livre, mais sans avoir été totalement happée par l'ambiance. J'en attendais sans doute un peu trop. Pourtant tous les ingrédients étaient là. Un huit clos, un manoir du 19e, un meurtre, et un énigmatique inspecteur de Scotland yard. Pourtant, je n'ai pas réussi à m'y retrouver dans la multitude de personnages. J'ai eu du mal à me figurer le scénario du meurtre une fois élucidé, tant je l'ai trouvé alambiqué.
Peut-être n'ai-je pas été assez assidue dans ma lecture? Le doute est permis, mais en tout état de cause j'ai l'impression d'être passée à côté. Une autre fois peut-être?

Ce livre me narguait dans ma librairie depuis l'été dernier. Etant donnée la taille de l'objet, j'attendais qu'il sorte en poche ou soit lu sur Audible. Mais c'était sans compter mon impatience, car je n'ai finalement pas tenu, et mon sac à main s'en souvient!
Voici donc pour l'objet Livre, lourd, volumineux, et presque désagréable a porter dans son édition grand format.
Heureusement, cela en valait la peine, car quel plaisir de découvrir un auteur aussi agréable à lire. Les personnages sont attachants, l'histoire est addictive, et l'on passe du rire aux larmes en découvrant la vie de cette bande des Trois.
Je n'arrive pas vraiment à dire au revoir à ces personnages, et la révélation de l'identité de la narratrice me donnerait presque envie de relire le roman sous ce jour nouveau. Cap?

Dire que j’ai aimé ce livre serait un euphémisme. Le timbre envoûtant de l’auteure n’y est forcément pas étranger, mais même en format papier je m’y serais laissée prendre, c’est une certitude. On y rencontre Rita, la grand-mère de la narratrice, qui au travers d’objets répartis dans une commode livre son histoire tue sa vie durant. Son histoire de déracinée, dont la famille se fait patrie. Sa fuite subie d’une patrie déchirée par la guerre civile. Sa quête de liberté, d’identité, d’amour. Ce livre est une ode à la féminité, à la famille, à la mémoire. J’ai été happée par cette histoire et la pudeur de l’écriture m’a beaucoup émue. Merci Olivia Ruiz pour ce beau récit.

J’ai été absolument fascinée par cette lecture. Tout d’abord le style de l’auteure est magnifique. Les personnages sont extrêmement bien campés, tout en finesse. Le mystère entourant la nouvelle vie d’Aimée suite à son mariage arrangé avec Candre s’épaissit au fur et à mesure que la forêt semble se refermer sur le domaine qu’ils habitent. Évidemment, les rapprochements avec Rebecca sont assez évidents à première vue, même si le dénouement est tout autre, mais j’ai trouvé le déroulé de l’histoire bien plus complexe. Les personnages sont bien plus ambigus, et surtout la fin est beaucoup moins tranchée que dans le roman de Delphine du Maurier.
Je ne saurais que vous encourager à lire ce livre, malgré les critiques peu enthousiastes que j’ai pu lire ici, et qui me surprennent beaucoup.