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La Comédie humaine, tome 4 : Scènes de la vie parisienne : Splendeurs et misères des courtisanes ; La Maison Nucingen



Résumé

Dans l'architecture et dans l'ordre de La Comédie humaine, Balzac a tenu à ce que La Maison Nucingen précède immédiatement Splendeurs et misères des courtisanes. Ces deux romans, conçus et publiés ensemble, composent un étonnant diptyque. Le premier panneau, dans un portrait plein de verve et d'esprit, montre toute l'impuissance sexuelle et la déchéance du banquier Nucingen, que ne rachètent pas les sommes monstrueuses qu'il dépense pour obtenir les faveurs d'Esther van Gobseck. Le second, haletant, plein de rebondissements, recourant sans scrupule aux recettes du roman feuilleton, révèle le génie du même Nucingen, son savoir faire et sa puissance financière, qui s'étend sur toute l'Europe.

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Classement en biblio - 22 lecteurs

extrait

Extrait de La Maison Nucingen

Un signe suffit pour expliquer le désir que j’avais de rester et d’écouter au moment où Bixiou prit la parole, comme on va le voir. Nous entendîmes alors une de ces terribles improvisations qui valent à cet artiste sa réputation auprès de quelques esprits blasés, et, quoique souvent interrompue, prise et reprise, elle fut sténographiée par ma mémoire. Opinions et forme, tout y est en dehors des conditions littéraires. Mais c’est ce que cela fut : un pot-pourri de choses sinistres qui peint notre temps, auquel l’on ne devrait raconter que de semblables histoires, et j’en laisse d’ailleurs la responsabilité au narrateur principal. La pantomime, les gestes, en rapport avec les fréquents changements de voix par lesquels Bixiou peignait les interlocuteurs mis en scène, devaient être parfaits, car ses trois auditeurs laissaient échapper des exclamations approbatives et des interjections de contentement.

— Et Rastignac t’a refusé ? dit Blondet à Finot.

— Net.

— Mais l’as-tu menacé des journaux, demanda Bixiou.

— Il s’est mis à rire, répondit Finot.

— Rastignac est l’héritier direct de feu de Marsay, il fera son chemin en politique comme dans le monde, dit Blondet.

— Mais comment a-t-il fait sa fortune, demanda Couture. Il était en 1819 avec l’illustre Bianchon, dans une misérable pension du quartier latin ; sa famille mangeait des hannetons rôtis et buvait le vin du cru, pour pouvoir lui envoyer cent francs par mois ; le domaine de son père ne valait pas mille écus ; il avait deux sœurs et un frère sur les bras, et maintenant...

— Maintenant, il a quarante mille livres de rentes, reprit Finot : chacune de ses sœurs a été richement dotée, noblement mariée, et il a laissé l’usufruit du domaine à sa mère...

— En 1827, dit Blondet, je l’ai encore vu sans le sou.

— Oh ! en 1827, dit Bixiou.

— Eh ! bien, reprit Finot, aujourd’hui nous le voyons en passe de devenir ministre, pair de France et tout ce qu’il voudra être ! Il a depuis trois ans fini convenablement avec Delphine, il ne se mariera qu’à bonnes enseignes, et il peut épouser une fille noble, lui ! Le gars a eu le bon esprit de s’attacher à une femme riche.

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Commentaires récents

Bronze

tome4 preferé au precedent (desillusions), car le monde des courtisanes, de la seduction est si agréable a lire, meme s'il contient egalement son lot de desillusions et de consequences des classes sociales

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Date de sortie

La Comédie humaine, tome 4 : Scènes de la vie parisienne : Splendeurs et misères des courtisanes ; La Maison Nucingen

  • France : 2008-11-19 (Français)

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Note globale 4 / 10

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