La mort n'est que la mort si l'amour lui survit : Histoire d'Orphée

Ce titre paraît un peu lourd et emphatique mais le livre était plus simplement intitulé au départ « histoire d’Orphée ».

Ce texte a servi à une « fable en musique » (des mots du metteur en scène et de la directrice musicale), ou poème dramatique, commandé par le centre dramatique de Saint-Etienne.

L’histoire d’Orphée est bien connue, elle a été beaucoup racontée et mise en image... Orphée est lui-même un poète. Je trouve qu’on sent que quand Siméon écrit l’histoire du premier poète, il veut transmettre l’essence de la poésie dans la forme et dans l’histoire.

Il s’agit de dire par le chant/par le poème, ce qui n’est pas exprimable autrement. Alors le sens n’est pas livré : il y a ce que le poète voulait dire, ce que le poème dit, ce que le lecteur reçoit (par rapport à son vécu, sa personnalité, son humeur du jour…) En lisant de la poésie, on devient interprète du poème.

Donc parler de ce livre est difficile parce-que la poésie ne s’explique pas vraiment. Elle peut s’étudier, mais quand on aime un poème, on ne peut pas dire vraiment pourquoi, ou même quand on aime une œuvre en général d'ailleurs…

Il me semble tout de même que ce texte reste accessible et très beau.

J'ai pas apprécié, je n'ai pas du tout aimé l'écriture et l'histoire n'a rien de spectaculaire. Bref bilan très négatif...