La salle Pieter Van Hookenbock
Auteur
- Jean-Michel Lévenard (Écrivain)
Thèmes
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Il y a parfois des romans pour lesquels j’ai parfois un avis mitigé. C’est le cas pour celui-ci.
Dès le début de l’histoire j’ai trouvé le style un peu lourd et eu l’impression que l’auteur crée une barrière entre ses lecteurs et ses personnages.
J’ai bien aimé l’idée d’intégrer le sujet de la peinture et des tableaux, c’est un sujet peu évoqué dans les polars et les thrillers donc je trouvais l’idée assez originale mais au bout d’un moment j’ai vu que ce n’était pas si utile et que le contexte alourdissait l’histoire.
Les personnages ont existé ce qui pourra être apprécié par les lecteurs intéressés par l’histoire de Paris à cette époque. En effet ils pourront en connaître un peu plus sur ces protagonistes et les quartiers de Paris.
Le roman se passe en 1886. Je ne sais pas si c’est l’histoire en elle-même ou le contexte de l’époque qui fait que je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture. En effet j’ai vraiment été ralentie dans cette dernière avec cette impression que ni les personnages du roman ni moi n’avancions dans l’histoire.
Les descriptions ne sont, pour ma part, presque pas présentes et il m’a donc été difficile d’imaginer les lieux, les personnages et certaines situations. C’est à nous, lecteurs, d’essayer de tout imaginer et la tâche n’est pas simple !
J’aurais aimé plonger dans un Paris peu connu mais le manque de descriptions et de détails se rapportant aux lieux et à certaines situations empêche un peu le lecteur de se fondre dans le décor.
Jean-Michel Lévenard utilise un unique point de vue, et même s’il est interne il ne nous aide pas à entrer dans l’histoire. De plus j’aurais apprécié avoir d’autres points de vue concernant les autres personnages. J’ai un peu eu l’impression que lorsque Valentin d’Aigremont, le personnage principal, n’était pas là il ne se passait rien…
Ce qui est par contre assez original c’est que les chapitres sont courts et correspondent la plupart du temps à des lieux, j’ai trouvé cela assez intéressant.
En résumé un roman qui m’a un peu déçue mais qui, je pense, peut plaire tout de même…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/07/affaire-n068-la-salle-pieter-van.html
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Résumé
Un cadavre retrouvé au Mirliton, et voilà Valentin d’Aigremont - "Enquêtes dans l’intérêt des familles - discrétion et efficacité" - quasi convoqué par Bruant pour se débarrasser de l’encombrant colis. Un corps déposé donc quelque temps plus tard, incognito, dans les fourrés du Château des Brouillards… Ce qui aurait dû s’effacer de la mémoire de tous sans jamais y avoir vraiment compté, ne voudra pourtant pas se laisser oublier de la sorte. D’une part parce que d’Aigremont, souvent relégué aux services domestiques, est de la vraie race des fouineurs et que l’indifférence qui rôde ne le satisfait pas. D’autre part parce qu’il ne fait aucun doute que ce mort – peintre polonais réduit à l’état cadavérique – n’était pas le vivant de l'histoire que l’on veut lui faire croire...
C’est toute l’atmosphère des rapins et artistes montmartrois dans un Paris fin de siècle (l’histoire se situe précisément en 1886) que restitue Jean-Michel Lévenard dans ce policier au style argotique, aux tournures de titi, gouailleur, relatant du point de vue d’un limier un rien roublard et gentiment cynique, une investigation autour d’un artiste refroidi qui ne cesse pas d’intriguer. Fin, léché, un rien voyou, ce roman aux personnages authentiques et délicieusement croqués réinvente avec brio une société tutoyant l’interlope pour en faire le théâtre presque baroque d’une quête opiniâtre de la vérité.
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