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L'Allègement des vernis



Description ajoutée par Paraffine 2023-01-14T19:30:49+01:00

Résumé

Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné – une femme énergique d'un pragmatisme désinhibé –, et d'implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde.

À contrecœur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s'attaquer à l'ultime chef-d'œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle...

Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l'art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu'au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu'aux êtres qui leur sont proches.

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Classement en biblio - 20 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par HundredDreams 2024-03-17T09:09:46+01:00

La peinture, ça ne se regarde pas, ça se fréquente.

Pierre Soulages

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par manou4 2024-04-05T19:47:33+02:00
Or

Le commentaire de Phil_33 est intéressant bien que trop long. Ce livre m'a plu par la découverte de comment on restaure une œuvre, les difficultés administratives, difficultés de choix du restaurateur...... Même si la vie d'Aurélien est romancée, c'est un livre accrocheur!

J'ai trouvé un article de journal "La Joconde déçoit". La Joconde remporterait le triste score de 37,1% de mentions négatives dans les critiques des visiteurs contre un pourcentage moyen de 19,2%.

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Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-03-17T09:30:20+01:00
Or

« Elle est l'art, sa figure incarnée. Ils la miment, la copient, l'adulent ou la détestent. Ils n'en détournent jamais le regard. »

Vous êtes peut-être déjà allés au Louvre et avez fait queue pour voir La Joconde ?

Comme beaucoup, j'ai suivi la file des visiteurs, piétinant pendant de longues minutes au milieu de l'agitation, des bousculades, des incivilités, du bruit, des appareils photos et des téléphones portables jusqu'à me retrouver à plusieurs mètres du tableau.

Là, j'ai pu prendre une photo et contempler le chef d'oeuvre de Léonard de Vinci quelques instants jusqu'à ce que des gardiens et la foule pressante me poussent vers la sortie.

Le Louvre est, dit-on, le plus beau musée du monde. Il est somptueux, je le reconnais, mais quelle déception ! Comment savourer ce moment où le regard souriant de Mona Lisa se pose sur vous ? le visiteur n'a qu'un désir, celui d'échapper à cette foule bourdonnante et de trouver une salle moins fréquentée et plus tranquille.

Heureusement, Le Louvre abrite une quantité incroyable de chefs d'oeuvre disséminés de part et d'autre du musée. Il est alors possible de s'arrêter quelques minutes, s'asseoir, prendre le temps de s'attarder sur une oeuvre.

Imaginez donc mon plaisir pendant ces cinq jours de lecture : Paul Saint Bris m'a guidée dans les coulisses de ce musée immense. Je me suis approchée de la jeune Florentine jusqu'à presque la toucher pour étudier les détails de sa composition. J'ai observé à loisir, dans le calme et le silence, son doux visage, son sourire énigmatique, la délicatesse des couleurs et des dégradés de son teint, les traces du temps sur ses traits.

*

Dans ce roman, le temps joue en rôle majeur. Afin de redynamiser Le Louvre et attirer davantage de visiteurs, il est décidé de restaurer la star du musée, la Joconde.

En effet, le tableau a été recouvert de plusieurs couches de vernis qui, avec le temps, se sont oxydés, déposant un filtre de couleur jaune verdâtre et l'opacifiant progressivement. Pour lui redonner son éclat et sa luminosité, raviver ses couleurs d'origine, révéler les détails que la pénombre cache, il faut dissoudre les vernis sans toucher aux glacis en dessous.

Les avis sont, comme vous pouvez l'imaginez, partagés.

« Qu'est-ce qui vous en empêche ? La difficulté technique ? Je ne crois pas que ce soit un problème aujourd'hui. Sans doute craignez-vous que toucher au symbole de l'art occidental entraîne des répercussions planétaires ? Pourtant, c'est exactement ce que vous devriez faire. »

Evidemment, le lecteur se positionne dans ce débat. Je me suis demandée de quel côté je me placerais, mais la réponse est évidente. Je l'aime telle qu'elle est, avec ses craquelures, avec la patine du temps, avec ce voile qui la rend si fascinante et mystérieuse.

*

Aurélien, le directeur du département des Peintures du Louvre, choisit Gaetano Casini, un restaurateur florentin expérimenté, talentueux, capable de supporter la pression. Mais l'allègement des vernis comporte des risques, celui d'altérer de façon irréversible le chef d'oeuvre du maître de la Renaissance.

« Pour les oeuvres comme pour les êtres, remonter le temps était une quête vaine et forcément décevante, Aurélien en était convaincu. Sa mission à lui était de conserver, de prendre soin des oeuvres, de les chérir, de faire peser sur elles le moins d'aléas possible. »

Commence alors une intrigue captivante et inattendue où le lecteur côtoie une galerie de personnages attachants de part leurs rêves, leurs peurs, leurs failles et leurs erreurs. Ils sont particulièrement bien dépeints, leur caractère finement analysé : Aurélien, qui doit mener à bien la restauration du tableau malgré lui, est un homme plutôt discret et sensible, nostalgique, attaché au passé ; le restaurateur Gaetano est tout son contraire, un artiste haut en couleur, fantasque et imprévisible ; Homero, un technicien de surface qui a une façon très originale de faire le ménage au milieu des antiquités du musée ; et la nouvelle directrice du Louvre, entreprenante et audacieuse.

Avec un style très agréable, instructif, vif, rythmé par des chapitres courts, Paul Saint Bris fait le récit de destins qui se croisent, se frôlent, s'entrelacent et se décroisent dans une atmosphère qui se charge d'une tension croissante au fur et à mesure que Mona Lisa se dévoile.

*

Cette histoire est l'occasion de réfléchir à des thèmes relatifs à l'art et l'histoire de la peinture : l'esthétique, l'intemporalité et le sens d'une oeuvre, mais aussi la place de l'artiste et du restaurateur. Face à la Joconde, Gaetano va mettre en regard le génie du maître italien et son art, son habileté, sa sensibilité, en allégeant l'oeuvre de plusieurs couches de vernis tout en gardant son charme et son authenticité.

Paul Saint Bris développe également le thème de l'ascendant du marketing et de l'image dans les musées. L'art s'est transformé en véritable industrie : les musées ont en effet pour ambition de rendre accessible l'art à tous, ce qui est louable, mais la démocratisation culturelle s'est accompagné également d'une politique mercantile visant à attirer toujours plus de visiteurs et à faire du chiffre d'affaire.

*

Prix Orange du livre 2023 qui récompense les nouveaux talents de la littérature, « L'allègement du vernis » est plus qu'une restauration de la Joconde, c'est aussi un roman qui porte un regard acéré et satirique sur notre monde contemporain.

Un très bon premier roman à découvrir.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2024-03-09T11:04:30+01:00
Argent

"L'allègement des vernis" pose le dilemme d'une restauration d'une peinture.

Le prologue raconte comment une restauration de la fin du 18° siècle a sauvé une peinture de Raphaël de 1510.

Autour du projet de restauration de la Joconde imaginé par l'auteur,il y a une myriade de personnages qui vont se débattre plus ou moins dans les arcades du pouvoir.

D'abord Aurélien, directeur des Peintures au Musée du Louvre.Il est mou,ne sait pas défendre ses idées.Pour lui,la peinture ne se monnaye pas,ne s'argumente pas.Elle s'explique mais surtout elle se regarde.Le musée par son calme l'éloigne du tapage bruyant du monde.Autant dire qu'il est à l'opposé de la nouvelle directrice "Daphnée" qui veut qu'il y ait davantage de visiteurs au Louvre,faisant de la restauration de la Joconde un argument de marketing.Il y a encore Homéro,agent de surface qui apprécie de tourner au plus près des oeuvres séculaires et inestimables de valeurs avec un baladeur dans les oreilles.C'est la note de fantaisie poétique de ce roman car l'art n'est pas réservé qu'à une classe.

Enfin,il y a ce restaurateur....

Le roman explique avec légèreté la relation de l'homme à l'art et plus particulièrement à celui de la Renaissance ; c'est éclairant sans être didactique.

La vision passéiste d'Aurélien et la connaissance de l'art et de son histoire met en lumière la déviance du regard de notre société face à l'art et plus particulièrement face à la façon de regarder et d'apprécier la peinture,alors que notre regard est davantage capturé par les pixels que par les touches de peinture.

Et si "l'allègement des vernis" permettait d'alléger les siens ?

J'ai eu des difficultés à rester accroché à ce roman jusqu' à sa moitié,en ai abandonné la lecture pour la reprendre plus tard et j'ai apprécié....

C'est un roman intéressant dans la mesure où il dépeint le monde souterrain d'un musée,ce qui s'y trame et que là encore c'est bien l'argent qui domine l'art. Mais c'est aussi interroger la façon de regarder et de voir qui est la plus intéressante.

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Commentaire ajouté par monikaR 2023-10-21T23:08:59+02:00
Or

Il y a plein d'intelligence et de finesse dans ce premier roman. Quel rapport avons-nous à l'œuvre d'art? Est-ce que nous la regardons encpre ou bien nous la fréquentons juste?

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Commentaire ajouté par Phil_33 2023-08-04T23:12:16+02:00
Bronze

Quand ma fille m’a dit vouloir lire un livre sur la peinture pendant ses vacances, mes vingt années de peintre amateur sont remontées d’un bloc, intactes, quand bien même cela fait plus de deux décennies déjà que mes couleurs durcissent dans les tubes à moitié écrasés, les odeurs de térébenthine et de vernis ne m’ont pas quitté et c’est avec enthousiasme que j’ai abordé ce livre (que nous nous partageons sur nos liseuses réciproques).

L’auteur du livre, Paul Saint-Bris, est le petit-fils du diplomate Hubert Saint-Bris (1915-1979) et le neveu de Jean Saint-Bris (1947-2004), publicitaire tourangeau qui avait hérité du domaine familial du Clos Lucé, (acheté par l’ancêtre de la famille André-Théodore Saint-Bris en 1854) près d'Amboise, où Léonard de Vinci avait passé les trois ou quatre dernières années de sa vie. Jean Saint-Bris avait transformé sa demeure en un lieu évoquant l'auteur de La Joconde. Il avait installé un "centre technologique Léonard-de-Vinci" dans une grange du XVe siècle, et un "Parc Leonardo da Vinci" dans le même esprit, ouverts au public. Jean Saint-Bris était le frère du journaliste et écrivain Gonzague Saint-Bris. Il a trouvé la mort dans un accident de la route près de Tours en 2004. Après sa disparition, c'est François Saint-Bris, son frère, qui reprend le flambeau avec le soutien de toute la famille. Il abandonne son travail pour devenir directeur du Clos Lucé à temps plein. Paul Saint-Bris est son fils aîné.

Âgé de 40 ans, Paul Saint-Bris est très attaché à Amboise où il a passé de nombreuses vacances et où, enfant, il venait passer Noël avec sa grand-mère, ses parents et ses sept oncles et tantes. Directeur artistique et photographe réalisateur, dans le domaine de la publicité et de la mode, l’auteur explique : « Malgré le rapport particulier que j’entretiens avec Léonard de Vinci au travers du Clos Lucé, je n’avais pas l’intention au départ de parler de lui. Mais lorsque j’ai choisi d’évoquer la résistance au changement, à savoir “Est-ce que l’on peut changer quelque chose qui est immuable ?" La Joconde, qui est recouverte de vernis qui se sont oxydés et opacifiés avec les siècles, m’est apparue comme le tableau qui servirait le mieux mon propos. En fin de compte, j’ai découvert que je ne pouvais pas échapper à Mona Lisa. »

(https://www.lanouvellerepublique.fr/amboise/amboise-le-premier-roman-de-paul-saint-bris)

C’est ainsi que Paul Saint-Bris nous invite à faire la connaissance d’Aurélien, conservateur et directeur du département des peintures, époque Renaissance, du Louvre. Un conservateur des plus conservateurs. Ainsi que de la nouvelle Présidente-Directrice du musée, Daphné Léon-Delville, issue du monde hyperactif de la com’, pour qui la préoccupation première se situe au niveau de la fréquentation de l’établissement, dont le chiffre stagnant de neuf millions de visiteurs par an doit être porté à dix, voire douze millions, sous peine de régresser !

Logiquement, ignorant tout du monde de l’Art, mais parfaitement au fait du New Public Management qui induit que l’on dirige les institutions publiques comme les entreprises privées, Daphné va faire appel à un audit-conseil pour étudier les mesures à prendre pour améliorer la fréquentation du musée, même si, par le passé, le chiffre de neuf millions avait été fixé comme limite (pour un bon compromis entre une circulation dense, mais compatible avec le parcours de visite, et le respect des collections). Et les recommandations pleuvent : utiliser l’IA et des barrières automatiques pour diriger les visiteurs vers les parties moins fréquentées ; accélérer le flux des visiteurs en multipliant par 1,3, voire 1,5 la vitesse de lecture des lecteurs ; créer un programme de visite express « le meilleur du Louvre au pas de course emmené par un opérateur en rollers ou en Segway, une expérience intense en quarante-cinq minutes chrono. »… En appliquant quelques-unes de ces réformes le Louvre peut espérer faire circuler trente pour cent de visiteurs supplémentaires !...

Inutile de dire que l’auteur s’en est donné à cœur joie pour caricaturer ces types de propositions et ce genre de cabinets conseils, par la même occasion !

Mais le clou du spectacle reste à venir : La Joconde, vous connaissez ? Tout le monde connait ! C’est la pièce maîtresse du musée ! Pourtant elle est dégradée par les outrages du temps. Ses vernis oxydés et jaunis ont déréglé ses contrastes, opacifiant le portrait qui année après année s’enfonce un peu plus dans la pénombre. Il faut la restaurer, mesdames et messieurs : « Réfléchissez-y : grâce à l’allègement de ses vernis, la peinture retrouvera son éclat originel. Redonner ses vraies couleurs à La Joconde, c’est créer un événement planétaire et vous assurer la venue de millions de gens empressés d’admirer sa photogénie nouvelle. »

Et voilà, la balle est dans le camp des experts (et d’Aurélien) : Faut-il ou ne faut-il pas restaurer La Joconde ?

La laisser dans son « jus » historique, lui conserver sa patine comme une marque de noblesse, mais « Le chef-d’œuvre de Léonard, comme quantité de tableaux, avait fait l’objet de nombreux revernissages au gré des époques. Souvent effectuée à la demande de copistes désireux de mieux discerner les détails de leurs modèles, l’application d’une nouvelle pellicule de vernis sur des vernis anciens avait l’avantage de leur rendre pour un temps leur transparence. On appelait ce procédé « régénération » – ce qui faisait davantage penser à une crème de L’Oréal qu’au Titien. Mais inéluctablement la nouvelle couche s’oxydait pour devenir elle-même un film opaque et jaune, réclamant un autre revernissage. C’est ainsi que s’empilaient sur La Joconde de multiples couches de vernis, de formulations variées, gomme-laque, résine, qui la plongeaient dans une brume obscure et dénaturaient ses couleurs. »

Ou alors, à l’aide de solvants, pour ramollir ces couches surabondantes, et de grattoir, alléger les vernis oxydés et opacifiés tout en préservant les glacis car « La difficulté avec Léonard, c’est l’usage qu’il fait de glacis très fins et très légèrement teintés grâce auxquels il obtient son modelé inimitable, le sfumato. La Joconde est le tableau où il est à l’apothéose de cette technique. Dissoudre les vernis, c’est risquer de dissoudre les glacis en dessous. Enlever trop d’épaisseur de vernis pourrait conduire à perdre des informations de couleurs, à durcir les dégradés et faire disparaître de subtils détails, à altérer définitivement la couche picturale. »

Deux écoles s’affrontent, les Anglo-Saxons partisans d’un dévernissage total des tableaux et les Latins adeptes du "golden glow", du jus de musée, sans lequel une œuvre ne mérite pas sa place sur une cimaise.

Et Aurélien (n’est-ce pas un peu Paul ?), que pense-t-il de tout cela ?

Pour l’auteur, en écrivant ce livre, il traite de notre rapport aux images, à la beauté, à l’Art et au temps. Il s’est intéressé aux métiers de la restauration et notamment à celle de la "Sainte Anne" en 2019, à l’occasion des 500 ans de ce chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. Il a réalisé qu’il y avait, dans la confrontation entre l’artiste et le technicien, matière à la dramaturgie, à raconter des histoires. Et que l’on peut se questionner sur les conséquences d’un travail effectué durant de longs mois sur un tableau en tête-à-tête avec un grand maître, et du fait de porter la main sur un chef-d’œuvre. Que se passe-t-il dans cette lenteur, dans cette interaction ? N’y a-t-il pas la tentation pour le restaurateur d’aller plus loin et de confronter durant ce processus son propre talent à celui du maître ?

Pour ma part, j’ai trouvé ce livre techniquement enrichissant, satiriquement réjouissant, mais malheureusement, certaines péripéties m’ont paru superfétatoires, non crédibles, voire grotesques et déplacées et quelques passages, interminables et particulièrement ennuyeux.

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Commentaire ajouté par Matatoune 2023-08-04T11:55:22+02:00

Prix Orange 2023 très remarqué, L’allègement des vernis de Paul Saint-Bris immerge au cœur du Louvre avec son emblématique tableau La Joconde de Léonard de Vinci pour une campagne de restauration hors du commun.

Aurélien est directeur des peintures au Louvre depuis six ans. Une nouvelle direction tente d’impulser un vent nouveau dans cet édifice un peu sclérosé. Seulement, Aurélien qui a hérité de sa mère une sorte de conscience exacerbée de l’esthétique a pour ce tableau une véritable exigence de beauté.

Pour dompter les ventes de billets, le cabinet d’audit contacté propose de restaurer La Joconbe pour lui ôter ce vert qui a envahi peu à peu son image et l’univers dans lequel elle évolue.

Ce sujet est pour Le Louvre comme un marronnier pour les journaux dans la douceur estivale : un sujet dont on parle régulièrement et qu’aucun a voulu se saisir de peur d’être éjecté devant la moindre avarie.

Vont compléter le décor, Homero, homme de ménage, naïf de cette histoire, Hélène, férue d’art mais conquise par des chorégraphies extraordinaires et évidemment, le meilleur restaurateur, Gaetano Casani, sorte de “Mylene Farmer” de son clan, car aussi méprisant envers les journalistes.

Alléger La Joconde !

Paul Saint-Bris connaît son sujet. Petit-fils du propriétaire du Clos Lucet depuis plus de soixante-dix ans, on peut dire qu’il est tombé dans la “marmite de Léonard” depuis qu’il est tout petit ! De plus, son métier de directeur artistique lui donne les compétences pour connaître le pouvoir de la représentation des images.

Paul Saint-Bris a déclaré avoir travaillé sur ce premier roman avec un synopsis. En effet, la facilité de lecture, un style enlevé avec des chapitres courts, des railleries glissées de-ci de-là particulièrement appuyées font tout l’attrait de ce roman. De plus, la documentation technique y est soignée.

Mais, L’allègement des vernis de Paul Saint-Bris propose aussi une peinture suffisamment acerbe et ironique de notre société moderne pour titiller les papilles de tous bords.

Tant de maîtrise est étonnante pour un premier roman ! Attente impatiente du prochain !

Suite de la chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/07/31/paul-saint-bris/

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Commentaire ajouté par Lorelei0609 2023-06-26T19:54:38+02:00
Or

Roman intéressant sur la peinture, la restauration et le rapport au beau. Dans le cadre connu du Louvre, autour de la plus connue des peintures la Joconde, bien tourné, bien amené. Quelques disgresssions inutiles.

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