Vivement conseillé par Manon de la chaîne Vibration Littéraire, je me suis laissée tenter et j’ai acheté le premier tome en ebook. Il rentrait parfaitement dans la catégorie « Danse de la fée dragée » de mon Cold Winter Challenge.

Je peux simplement dire que j’ai adoré me plonger dans ce premier tome 1. Premièrement, j’ai aimé les différents points de vue qu’il y a tout au long de ce roman. Je me suis ainsi rendu compte de la complexité de l’univers mais j’ai ainsi pu avoir des informations que d’autres personnages n’ont pas, ce qui a créé une certaine tension chez moi.

Comme je l’ai dit précédemment, l’univers créé par l’autrice est complexe. J’ai pensé à une simple lutte de pouvoir au départ alors qu’il y a bien plus que ça.

Au niveau des personnages, j’ai adoré Eshan. Elle est courageuse, surmonte des choses qui pourraient tuer d’autres personnes, elle est loyale. J’ai adoré la relation qu’elle développe envers Shanin, à la fois loyauté et amitié. Beaucoup d’autres personnages restent dans ma tête comme Benyamin et Zakaria, que j’ai hâte de suivre dans les prochains épisodes.

L’autrice introduit son univers, sa complexité, sans qu’il n’y ait de longueurs. Elle fait entrer l’action rapidement. Les pages se tournent vite car l’histoire oscille entre actions et révélations. La plume de l’autrice est fluide et addictive.

La fin de ce premier tome n’est pas un cliffhanger. Pour autant, j’ai envie de découvrir rapidement la suite de cette histoire.

En bref, j’ai adoré l’univers créé par l’autrice, les personnages, les rebondissements et les révélations. J’ai hâte de me plonger dans le tome 2.

C’est un livre qui revenait souvent dans les piles à lire des précédents Cold Winter Challenge. N’étant plus édité, il est compliqué à trouver. Je l’ai trouvé chez un bouquiniste près de chez moi. Il s’agit d’un tome 2 mais les histoires ne sont pas liées.

Londres, 1854, d’étranges messages apparaissent pour la deuxième année demandant aux enfants de rédiger une liste de cadeaux et aux parents de faire de mettre un sapin décoré à l’intérieur de leur logement pour obtenir les cadeaux réclamés. Mais le 25 décembre rien ne va plus, la promesse n’est pas tenue, laissant des millions d’enfants dans le désarroi.

J’ai beaucoup aimé l’héroïne principale de ce conte, Gloria Pickwick. C’est une femme qui n’a pas peur de grand chose. Elle part seule pour découvrir l’identité du mystérieux baron et comprendre en quoi il est lié à la disparition des cadeaux de Noël. J’ai eu quelques suppositions sur l’identité de ce dernier, la révélation allait au-delà de mes suppositions.

C’est un court livre qui est proposé. Pourtant il se passe pleins de choses et de révélations. Il y a quelques facilités scénaristiques mais qui permettent de rendre ce roman magique.

L’auteur inclut pas mal d’éléments fantastiques dans son histoire : fée, lutins et autres créatures. Par contre, j’ai trouvé que l’histoire était parfois confuse, comme si l’auteur avait supprimé des lignes.

En bref, j’ai bien aimé ce conte dans un univers alternatif. J’ai beaucoup aimé Gloria Pickwick. Je me laisserais tenter par les autres tomes si je les trouve en occasion.

J’avais repéré ce roman l’hiver dernier mais trop tard pour en faire mon livre de l’avent. Je l’ai acheté cette année pour pouvoir le lire comme un calendrier de l’avent.

C’est un roman très jeunesse que je vous propose de découvrir (dès 7 ans d’après l’éditeur). Les chapitres sont courts, ce qui permet de lire un petit bout de l’histoire avec les plus jeunes avant de dormir par exemple.

Dès le résumé, j’ai deviné quelle était l’identité du renne égaré. Pour autant, l’autrice amène quelques rebondissements pour essayer de semer le doute dans l’esprit des lecteurs.

J’ai aimé suivre cette aventure avec les enfants d’Elliot et Flore. Ils sont jeunes mais courageux. L’apparition du renne les amène à se poser par mal de questions.

Ce roman est également accompagné de nombreuses illustrations qui permettent de rentrer dans cette histoire.

En bref, une histoire simple mais efficace à destination des plus jeunes. Un roman qui m’aura agréablement accompagné tout au long de l’avent. Il me donne envie de découvrir les autres romans de l’avent de cette collection.

En recevant la newsletter de la librairie Martin Delbert, j’ai découvert Laureline Maumelat. J’ai été attirée par la couverture de Souvenirs d’une nuit. Je me suis tout de suite dit que ce roman rentrerait parfaitement dans le Cold Winter Challenge et surtout c’est un roman qu’on ne voit pas partout.

Nous sommes le 24 décembre, le grand magasin Les élégantes s’apprête à fermer définitivement ses portes, victime de la concurrence des zones commerciales. Pepper se retrouve enfermée dans le magasin avec le gardien, Joaquim.

J’ai beaucoup aimé ce roman, il ne se passe que sur une nuit, pour autant il se passe beaucoup de choses. Les deux héros se dévoilent peu à peu, les souvenirs et les émotions explosent au fil des pages. J’ai adoré suivre nos personnages au fil des pages.

L’autrice fait également appel aux souvenirs de Pepper avec sa grand-mère. J’ai beaucoup aimé cette nostalgie, on sent le lien puissant entre ces deux personnes. Les introductions de chapitre où la grand-mère de Pepper raconte une histoire mélangeant plusieurs contes est sans doute mon passage favori.

Pepper est une jeune femme qui tient tout le monde éloignée d’elle de peur de souffrir, elle est franche et a adoré travaillé au rayon jouet où les enfants sont aussi franc qu’elle. Joaquim est un personnage sensible, le colosse au pied d’argile. On ne s’attend pas toujours à ses révélations.

Il s’agit ici d’une comédie de Noël plutôt qu’une romance de Noël. La romance n’est pas le centre de l’histoire, ce sont bien les souvenirs. La romance est présente et se développe mais en arrière plan.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette comédie de Noël. J’aurai aimé être avec Pepper et Joaquim plus longtemps. Les émotions liées aux souvenirs font que ce roman est unique.

Attirée par le résumé de ce roman jeunesse lors d’une masse critique Babelio, j’ai choisi ce titre (et une dizaine d’autres) et ai été sélectionnée.

L’époque de la conquête des Vikings est une période que je connais peu, j’ai donc pu apprendre certaines choses. Je trouve cela bien que l’autrice se soit documenté pour écrire ce livre et faire connaître cette époque aux jeunes lecteurs.

Le début de l’histoire est plutôt plaisant en suivant Freyja dans son premier voyage. Pour une jeune fille de cette époque, c’est plutôt rare. J’ai aimé le tempérament de Freyja, qui veut vivre l’aventure et est prêt à affronter le regard des hommes pour cela.

Au fil des pages, je me suis perdue. Je trouve que les souvenirs de Freyja ainsi que les légendes racontées auraient dû bénéficier d’une typographie particulière ou d’un autre type de marquage. L’histoire du coup n’est pas fluide et m’a fait décrocher de l’histoire. J’ai terminé ce roman en lisant le roman en diagonale.

En bref, c’est un roman intéressant pour l’aspect historique mais trop brouillon dans sa construction.

La fin du tome 1 était terrible et m’a laissé sur ma faim pendant un an et demi. Je me suis jetée sur ce tome dès que je l’ai eu en ma possession.

Dès le début du roman, j’ai replongé dans l’univers. J’ai eu un peu de difficultés dans les premières pages à me rappeler certains personnages secondaires mais les liens faits par l’autrice m’ont remis toutes les informations en tête.

Le roman est riche en action et rebondissements, j’ai beaucoup aimé l’enquête menée autour d’ANA par Kelsie et ses amis. J’ai aimé que l’autrice mette une petite note écologiste au travers de ces explications.

Bien sûr, en parallèle il y a toujours la romance entre Kelsie et Josh. Une histoire d’amour contrariée par le devoir de Josh envers les États-Unis. Par contre je trouve qu’ils ont mis du temps à voir qu’il y avait une issue possible.

Côté personnage, Kelsie est toujours aussi courageuse, son intelligence lui permet de voir les évidences scientifiques d’ANA. Josh est toujours lui-même, loyal et courageux. J’adore toujours autant Flash, le chien de Curt (meilleur ami de Kelsie).

L’épilogue de ce roman permet de bien clore cette duologie sans sensation d’inachevé ou de questions restées sans réponse.

En bref, j’ai passé un très bon moment avec ce roman autant pour l’intrigue scientifique que pour la romance.

J’ai bien aimé Érèbe, le premier roman de l’autrice que j’ai lu. Quand elle a proposé celui en service presse, j’ai été intéressée par le résumé et séduite par la très belle couverture de cette réédition

Ce roman nous permet de suivre Samuel qui s’est fait connaître en laissant dans la nature un seul et unique exemplaire de son roman Les larmes d’Aquarius. Publié à succès par la suite, il se retrouve le syndrome de la page blanche. Quand il accepte la proposition d’un mécène, il est loin de s’imaginer dans quoi il plonge.

J’ai aimé que l’autrice nous permette de suivre la vie de Sam et en parallèle celle du roman Midnight city. Les deux passages se répondent, quand Sam va mal, la vie dans la cité de minuit va mal aussi, et inversement. J’ai adoré ce phénomène qui, je pense, traduit bien l’importance de la santé d’un auteur pour bien écrire.

L’autrice fait des clins d’œil à toute la chaîne du livre dans ce roman y compris les “influenceurs” littéraires. J’ai beaucoup aimé ces clins d’œil.

L’autrice a une plume différente pour les deux univers qu’elle propose. L’une assez contemporaine et rythmée pour la partie avec l’écrivain et l’autre plus onirique quand on est dans son roman.

Les pages se tournent vite pour connaitre la vérité sur l’identité du mécène de Sam mais également pour avoir la fin du roman écrit par l’auteur.

Sam est un jeune homme auquel je me suis peu attachée, j’ai eu du mal à comprendre ses doutes surtout à la fin du roman. Par contre j’ai adoré le personnage de Roya, c’est une jeune femme franche, qui se peut se montrer dure mais qui a un cœur en or.

Le léger bémol tient au fait que je n’ai pas eu toutes les explications concernant la part fantastique du roman. Un tome 2 existe, j’espère y trouver mes réponses.

En bref, j’ai passé un très bon moment dans ce roman mêlant deux univers, des rebondissements et du fantastique.

J’avais aimé le premier roman de l’autrice publié aux éditions Cyplog. J’ai donc accepté ce service-presse quand on me l’a proposé.

L’autrice m’a plongée dans un univers à éclater. 7 royaumes “flottent” au -dessus de la Terre. Certains êtres sont dotés d’un pouvoir leur permettant de contrôler un élément. Èm va devenir l’un d’entre eux. Mais il se pourrait bien que son séjour à l’académie lui révèle bien des surprises.

J’ai beaucoup aimé l’univers créé par l’autrice, l’éclatement de la Terre, l’apparition de pouvoirs. Elle distille des éléments qui nous permettent de comprendre son univers.

Une intrigue est présente autour de la découverte des pouvoirs d’Èm mais également autour de la rébellion présente dans le royaume. Celà donne du peps à ce roman parce qu’on veut toujours en savoir plus.

Une romance est présente dans ce roman mais elle ne prend pas le pas sur l’intrigue principale. La romance s’installe progressivement bien qu’on comprenne dès le départ que l’attirance physique est là.

Èm est une jeune femme courageuse. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. C’est également une jeune femme blessée par l’isolement qu’elle a subit à cause de ses pouvoirs. J’ai beaucoup aimé les autres personnages comme Spartan et Ab. Zora est un personnage intriguant qui me donne envie d’en savoir plus sur elle.

La fin donne envie de lire la suite sans être cliffhanger.

En bref, j’ai passé un bon moment en compagnie d’Èm. L’univers est intéressant et l’intrigue fait tourner les pages.

J’ai obtenu ce livre lors de la masse critique Babelio. J’ai été intriguée par le titre et par la longueur du livre. Il est arrivé dédicacé donc merci à l’autrice et à la maison d’édition pour cette personnalisation.

Ce livre ne fait que 54 pages, donc je ne vais pas développer le résumé de l’éditeur au risque de vous spoiler.

L’autrice nous transporte dans un monde peuplé d’être mi humain mi animaux. Les personnages principaux ici présentent une moitié de fennec. D’autres moitié d’animaux sont présents.

L’autrice réussit à installer son univers, tout en développant son histoire pas toute calme au fil des pages. Il y a des révélations et des rebondissements qui font bien vivre cette histoire.

Un petit attachement s’est développé chez moi envers Kithra. Les autres personnages, peu nombreux, ont un trait de caractère bien marqué.

En bref, l’autrice réussit en moins de 50 pages à me plonger dans son univers riche en rebondissements et révélations.

La fin d’année rime souvent avec comédies et romances de Noël qui foisonnent dans les librairies. C’est la première romance de Noël que je lis cette année, je remercie les éditions Cyplog pour l’envoi de ce service presse.

Aurore, passionnée par Noël, retrouve sa couronne de Noël déchiquetée par le chien de son voisin. Autant dire que ça part très mal entre ces deux là. D’autant plus que le fameux voisin est geek, Aurore (geek aussi) s’est promis de ne jamais être en couple avec un geek.

Je dois dire que j’ai passé un bon moment avec Aurore et Luc. Leur rivalité m’a doucement fait sourire. Surtout qu’un petit piment est présent dans cette histoire, Luc a un secret qui pourrait bien tout faire basculer. Je me suis demandée tout au long du roman ce qui se passerait quand Aurore découvrirait ce secret.

L’ambiance transmise par ce roman est chaleureuse. Une fois au chalet, Aurore, Luc et tous les autres vivent pleinement l’ambiance de Noël. C’est aussi un hymne à la déconnexion, avec deux geeks comme modèle.

Aurore est un personnage fort, rigoureuse et protectrice envers sa famille, qui pense savoir ce qui est bien pour elle. Elle va petit à petit lâcher prise et voir que tout maîtriser n’est pas le secret du bonheur.

Les petites révélations parsemées ici et là permettent de faire défiler les pages. La plume légère de l’autrice aide beaucoup.

Mon seul bémol pour cette histoire, c’est la fin. Je la trouve trop abrupte. J’aurai aimé quelques pages de plus ou un épilogue pour m’aider à quitter doucement cette histoire.

En bref, c’est une chouette romance avec une jeune femme attachante, des révélations mais une fin trop abrupte.

J’ai suivi Alexie dans sa nouvelle vie en tant que « rouge » dans l’hôtel Le Grant Ellesy. Elle s’épanouit dans son nouveau travail et chasse ainsi ses crises de panique (la première est surprenante d’ailleurs pour ceux qui n’en ont jamais vécu).

J’ai aimé suivre cette histoire, petit à petit les secrets de famille réapparaissent au fil des pages grâce aux multiples points de vue. Je me suis laissée portée par les révélations disséminées çà et là mais si je n’ai pas été surprise par toutes.

Les personnages présents dans cette histoire sont plutôt bien développés. Ils ne sont pas parfaits et j’ai apprécié cela. J’ai aimé en apprendre plus sur eux au fil des pages, voir les relations se construire au fil des pages.

Par contre les chapitres correspondent à des dates, je me suis imaginée alors qu’on suivait une année à l’hôtel. Mais en fait l’autrice joue entre les années, et je dois dire que j’aurai aimé qu’il y ait l’année en plus de la date car cela m’a perdue lorsque c’est arrivé les premières fois.

Un autre point faible, c’est la rapidité à laquelle arrive la fin du roman, j’aurai aimé qu’il y ai au moins un épilogue (un an plus tard ou plus) pour suivre Alexie une fois tous les problèmes résolus.

En bref, une histoire réussie avec des secrets de famille qui se révèlent au fil des pages, des personnages intéressants mais une fin trop rapide à mon goût.

L’autrice m’a fait suivre la vie de Tania qui travaille de nuit dans une morgue. Elle rend un aspect humain aux morts qui ne pourraient pas être présentés à leur famille sans ce travail.

Notre héroïne voit des morts. S’il y a quelques années quand ce phénomène est apparu elle a pu l’ignorer, ce n’est pas le cas maintenant puisque ce phénomène se répète.

Tout au long de l’histoire et jusqu’à la fin du roman je me suis demandée si ce que vivais Tania était un phénomène fantastique ou s’il y avait une explication plus rationnelle. Les pages se tournent vite parce que je voulais en savoir plus et avoir une explication.

Je me suis attaché à Tania, je l’ai trouvé courageuse dans ce qu’elle vivait. En même temps, elle montre ses faiblesses face à tous les événements surnaturels qu’elle vit. Je n’ai pas toujours été d’accord avec ses choix mais j’ai compris pourquoi elle le faisait.

Je pense que ce roman est parfait en cette période d’Halloween. Il apporte du surnaturel sans être effrayant.

En bref, c’est un chouette roman qui se lit vite car j’ai voulu avoir une explication à ses phénomènes fantastiques avec une héroïne forte et fragile.

J’ai entendu parler de ce livre au moment de sa sortie. Il a été proposé en service-presse sur Netgalley, je l’ai demandé et j’ai été accepté.

J’ai donc été propulsé dans un roman où les femmes ont tous les pouvoirs et les hommes sont des esclaves, juste bon pour la reproduction. Un tournoi est organisé chaque année pour sélectionner les meilleurs géniteurs.

La première chose que j’ai à dire c’est que j’ai été emporté par ce roman dès les premières lignes. L’autrice sait y faire pour apporter révélations et rebondissements qui donnent envie de poursuivre sa lecture.

Si le rythme est là, j’ai trouvé dommage que dans cette société, l’enjeu principal pour une jeune fille est de devenir mère dès ses 18 ans. Je comprends le besoin de survie de l’espèce mais j’ai eu trop l’impression qu’une femme est un utérus dans cet univers. Comme dans Boys out ! il y a quelques années, les stéréotypes de notre société sont transposés dans cette société imaginaire. On voit que les femmes s’en sortent très bien sans les hommes dans ce monde mais je regrette l’omniprésence de la reproduction.

Adona vient de fêter ses dix huit ans et doit donc choisir un géniteur pour enfanter. On sent que cette jeune fille n’a pas le rêve de beaucoup de jeunes femmes de son âge. J’ai été le message véhiculé par l’autrice comme quoi toutes les femmes n’ont pas envie d’être mère. Malheureusement dans cette société comme dans la notre, ce message se fait peu entendre.

Comme je l’ai disait plus haut l’autrice sait donner du rythme, et comme dans pas mal de saga, la fin de ce tome donne envie de lire le suivant qui ne sortira qu’en avril 2023.

En bref, un roman qui se lit vite parce l’autrice sait mélanger révélations et rebondissements mais un univers trop proche du notre dans les idées qu’il véhicule.

J’ai reçu ce livre grâce à la masse critique Babelio de septembre 2022. Je les remercie de m’avoir sélectionné. Ces événements me permettent de découvrir des titres sur lesquels je ne me serai pas arrêté en librairie.

L’auteur nous transporte dans un univers où un père et sa fille sont les derniers survivants. Pourquoi, quand et où, l’auteur ne le dit jamais. L’auteur axe son récit sur le retour à la nature de ces deux humains.

Dans ce roman, j’ai suivi l’apprentissage de “la fille”. Pas de prénoms dans ce récit, mais est-ce utile alors qu’il n’y a vraisemblablement plus de civilisation ? Cueillir des baies, tirer à l’arc ou pêcher, dépecer des bêtes pour créer des vêtements sont des exemples de ce que le père apprend à sa fille au travers de ce récit.

Ce récit, c’est surtout une mise en avant de la nature, elle reprend ses droits en absence d’humain. La fille apprend à écouter cette nature pour vivre avec.

La plume de l’auteur est poétique, très bien traduite. Ses descriptions m’ont transporté dans ses paysages. Il n’y a pas de rebondissements dans cette histoire, on pourrait le qualifier de contemplatif, mais la plume de l’auteur fait que je ne me suis pas ennuyé.

Même si elle n’a pas de prénom, la fille est un personnage attachant. Je l’ai admiré pour son courage omniprésent pour survivre mais également pour le respect qu’elle a envers la nature.

En bref, un roman avec une plume poétique sur un retour à la nature bien décrit et une héroïne courageuse.

J’aime bien les réécritures, c’est donc sans appréhension que je me suis plongée dans celle de Peter Pan. Je remercie les éditions Cyplog pour leur confiance.

Pour avoir vu le dessin animé Disney, je connais les grandes lignes de Peter Pan. Alors sur ce point, je dirai que l’histoire créée par l’autrice en a les grandes lignes mais prend des libertés pour la moderniser.

Ici l’autrice sur les idées préconçues qu’on a au départ, le gentil Peter Pan, et le méchant Crochet. Et si les apparences étaient trompeuses. L’autrice a mis de la complexité dans ses personnages.

Outre la quête du trésor de Crochet volé par Peter Pan, ce roman présente une romance qui prend le temps de se mettre en place. Une romance simple sans scène charnelle.

Angelina est une jeune femme qui n’a rien demandé et se retrouve à Neverland. J’ai aimé son caractère face aux personnages qu’elle rencontre. Pour James Crochet et Peter Pan, je ne sais pas encore où me situer puisque les facettes dévoilées par chacun me laisse dans mes questionnements.

La fin de ce premier tome n’est pas un cliffhanger mais laisse envisager un tome 2, que je lirai avec grand plaisir.

En bref, une réécriture qui modernise l’histoire, une romance simple et une quête du trésor qui révèle des aspects méconnus de Crochet et Peter.

Décembre 2018, Naomi a tout pour elle. Elle étudie à l’université prestigieuse de la Sorbonne. Son petit ami et sa famille la soutiennent et l’aident à construire la femme d’affaires qu’elle sera demain. Tout irait parfaitement si elle n’avait pas eu la folie d’accepter un job étudiant plutôt sympa et original : poser pour un cours d’arts plastiques…

Passionnée de danse contemporaine, elle trouve tout de suite la tâche aisée et se lie d’amitié avec le professeur, Huy Adelin. Elle décide de ne rien dire à sa famille ni à son petit ami. Mais alors que les mensonges risquent de la rattraper, Naomi devra composer entre passion et raison. Et si l’avenir professionnel qu’on avait choisi pour elle était en train de s’effriter ?

J’avais beaucoup aimé le premier roman de l’autrice. Quand celui-ci est apparu sur Simplement.pro, je n’ai pas hésité.

L’autrice m’a transporté sur une petite île bretonne fictive au large de Lorient. Agnès, originaire de l’île, est venue pour réparer l’horloge du musée mais elle se retrouve confrontée à des événements incompréhensibles au premier abord.

J’ai beaucoup aimé l’alternance de points de vue entre Agnès et la “créature” qui sème la zizanie sur l’île. Je dois dire que j’ai été déconcertée quand cette dernière est apparue pour la première fois. Jusqu’à la révélation finale, je me suis posée pas mal de questions sur la nature de cette créature.

J’ai aimé ce roman où un événement passé sème le doute sur l’île même un siècle plus tard. Le passé se mêle au présent, le fantastique au réel. Ajouté à cela une relation familiale compliquée, cela donne un bon page turner.

Agnès est une personne qui a décidé de faire sa vie sur le continent, elle est forte et n’a pas peur même si ça peut la mettre dans des situations périlleuses. J’ai aimé la relation qu’elle a avec Octave, son ami et associé. Les autres personnages de l’île apportent tous leur petite touche à ce roman.

J’aurai aimé en savoir davantage sur les éléments fantastiques qui se produisent sur l’île. Un préquel peut-être un jour.

En bref, j’ai passé un bon moment avec ce roman assez déroutant. Un bon mélange d’événements fantastiques et d’histoire familiale, un roman à découvrir donc !

Depuis sa sortie en 2018, je n’ai entendu que du bien sur cette bande dessinée. Je l’ai empruntée à la bibliothèque dès que j’en ai eu l’occasion.

J’ai immédiatement accroché à l’histoire autant pour Sébastien que pour Francès. D’un côté ce jeune prince héritier qui aime se transformer en Lady Crystallia et ainsi être libre de ses mouvements. De l’autre Francès, une couturière aux idées pas toujours en accord avec la mode de l’époque, qui rêve de devenir une grande couturière.

Cette BD transmet bien des messages sur la tolérance et l’acceptation de soi. Un parcours qui est compliqué, mais qui peut rendre heureux si on va jusqu’au bout.

Ce livre c’est également la rencontre de Sébastien et Francès, leur amitié va les aider à grandir tout en se questionnant. Leur relation évolue doucement, je l’ai trouvé à la fois particulière et belle.

J’ai trouvé le personnage de Sébastien touchant. Il ne veut pas décevoir ses parents mais en même temps il aime être Lady Crystallia. De son côté, Francès réprime sa créativité pour plaire au plus grand nombre. Malgré son statut, elle n’hésite pas à remettre Sébastien en place.

Je n’ai pas vu défiler les presque 300 pages de cette bande dessinée, je l’ai terminé en ayant envie d’avoir une suite à l’histoire de ces deux héros touchants. La qualité des dessins aide beaucoup à entrer dans cette histoire.

En bref, c’est une très belle bande dessinée, avec deux héros qui évoluent l’un à côté de l’autre en véhiculant un message d’acceptation de soi.

Ayant beaucoup aimé les deux tomes de la duologie (coup de cœur pour le premier tome), c’est avec joie que j’ai lu ce deuxième tome.

L’histoire de ce roman se fait en parallèle de l’histoire de la duologie, mais on peut lire ce roman sans avoir lu les deux autres. Il y a juste quelques rappels de l’histoire de la duologie qui feront sourire ceux qui l’ont lu.

Tessa est une jeune femme au tempérament bien trempé. Elle a un look bien à elle. C’est ce qui séduit Trent lors d’un speed dating. Trent est en dernière année de son cursus pour devenir infirmier. C’est un jeune homme bien dans ses bottes, mettre Tessa en confiance ne lui fait pas peur.

J’ai beaucoup aimé que l’autrice prenne le temps de dévoiler pourquoi Tessa se comporte ainsi avec Trent. A travers des flashbacks, j’ai compris pourquoi Tessa ne voulait plus être amoureuse. C’est incroyablement dur ce qu’elle a vécu à 17 ans. Cela montre également qu’elle est une battante.

L’histoire prend son temps, même s’il y a une entente charnelle entre les deux, cela prend du temps pour Tessa arrive à croire à nouveau au bonheur et ça se comprend.

La plume de l’autrice est toujours aussi accrocheuse, les révélations semées ici et là encouragent à ne pas poser ce roman. Elle véhicule très bien les émotions également, j’ai eu des frissons sur les flashbakcks.

En bref, une belle romance slow-burn, elle prend le temps de s’installer, les émotions sont présentes. Un spin-off que j’ai lu avec plaisir.

Après avoir beaucoup aimé le tome 1, je me suis plongée dans ce deuxième tome.

J’ai beaucoup aimé suivre Mona dans cette nouvelle aventure. Elle trouve sa place au sein de l’hôtel Heartwood. Hibernation, fête de la saint Édredon et enquête sont au programme de ce tome.

L’histoire est toujours aussi mignonne et véhicule des messages au sujet de l’amitié et l’entraide. L’arrivée de nouveaux personnages permet aussi de faire passer un message sur les jugements hâtifs et la tolérance. Ce message véhicule de beaux messages à destination des plus jeunes.

Mona est toujours un personnage aussi attachant, elle montre son envie de bien faire et de faire plaisir aux autres. Elle se montre courageuse quand il le faut.

J’ai beaucoup aimé également la plume de ce récit, tendre et poétique. Les dessins permettent à merveille de souligner cet aspect.

En bref, ce deuxième tome est dans la parfaite lignée du premier tome. Un peu d’aventure, de la douceur et de très beaux messages à destination des plus jeunes.

L’avis que j’écris ici porte sur la version éditée par SNAG qui n’est plus commercialisée. L’autrice a repris ses droits pour publier sa saga chez Hachette en 2023. Il y aura sans doute une modification éditoriale.

Oko est une jeune femme maltraitée par sa tante à qui elle a été confiée par sa mère. Elle décide de passer l’épreuve de Soumaro, envoûteur du royaume, pour avoir un autre destin. Elle devient ainsi l’un des vingt candidats à la succession de Soumaro.

Même si l’autrice prend le temps de poser son univers, une fantasy dont j’ai été séduite dès le départ par ce roman. J’ai beaucoup aimé découvrir les différentes couleurs de magie en même temps qu’Oko.

Par contre, au moment où les intrigues de la cour se mettent en place, j’ai trouvé qu’il y avait des répétitions qui ralentissent le récit et font que j’ai été moins dans le roman. Oko se retrouve mêlée à ces intrigues bien malgré elle et elle aura des choix difficiles à faire. Je trouve que le côté cour prend trop le pas sur le côté magie à un moment donné, je ne m’attendais pas à ça.

Au niveau des personnages, je me suis attachée à Oko, qui fait preuve de courage face aux événements qu’elle affronte. Elle est accompagnée de son fidèle ami Soroo, un autre candidat à la succession, un garçon droit, qui privilégie l’amitié à la compétition.

La plume de l’autrice m’a emporté dans son univers, fluide et immersif. Malgré les longueurs, j’ai pris plaisir à lire les mots de l’autrice.

En bref, j’ai beaucoup aimé suivre Oko dans son apprentissage de la magie, je regrette les longueurs et le manque d’équilibre entre vie à la cour et apprentissage de la magie.

Autant être honnête tout de suite, par manque de temps, je n’ai pas pu lire tout le roman, l’avis que vous allez lire portera sur la moitié du livre.

Dès le début du roman, j’ai été happé, voir Nayla désignée sang sombre et la voir devenir apprentie corbeau m’a beaucoup intéressée. J’ai découvert avec elle cette “caste” à part à la fois crainte et respectée.

L’autrice met en place un univers intéressant avec les corbeaux, j’ai trouvé son idée assez originale, mais elle fait aussi reposer son histoire sur des schémas communs en fantasy, les complots et la recherche du pouvoir.

Quand les complots se mettent en place, mon intérêt pour cette lecture a diminué. En effet, j’ai trouvé que la dynamique du début laissait place à pas mal de longueurs.

J’ai beaucoup aimé Nayla, elle accepte son destin d’être corbeau, mais elle n’est pas une élève parfaite, elle est franche. Elle n’a pas peur de grand chose. J’ai beaucoup aimé sa tutrice parmi les corbeaux, Agn. On ressent tout ce qu’elle a à transmettre au fil des pages.

En bref, un roman avec des idées originales, et dynamique au début, mais qui ralentit avec l’arrivée des complots. J’espère que j’aimerai autant la fin que le début. C’est un bon premier roman.

Flore Vesco nous propose ici une réécriture du conte La princesse au petit pois. Si l’autrice suit bien les codes de ce conte, le lit vertigineux, la sélection de la future épouse, elle ajoute une touche fantastique plaisante.

En effet, l’autrice ajoute une part de magie qui n’est pas présente dans le conte original d’après les souvenirs. L’autrice met également en avant une prétendante peu ordinaire, la femme de chambre d’une famille aisée. Les trois filles de cette famille vont passer l’épreuve du prince, tout comme Sadima.

J’ai aimé suivre Sadima, j’ai aimé son courage face aux épreuves, peu de choses lui font peur, ce qui aidera bien Lord Handerson. Pour ce dernier, si j’ai eu un peu de mal avec lui au début, je dois dire que son changement au fil des pages est appréciable. Ses révélations à Sadima sur son histoire permettent de mieux comprendre son comportement au début du roman.

La plume de l’autrice est fluide, l’histoire se lit vite grâce au rythme donné par cette dernière.

Par contre, si j’ai aimé l’apport de magie dans cette histoire, j’avoue que j’ai parfois été perdue par certains événements surnaturels.

En bref, c’est une bonne réécriture de conte avec une héroïne peu attendue, de la magie. C’est un roman qui me donne envie de découvrir les autres romans de l’autrice.

J’ai vu passé ce livre pas mal de fois sur les réseaux sociaux, j’ai entendu dire que c’était un OLNI (objet littéraire non identifié). Ce roman fait partie des cinq romans du PLIB 2022 pour lequel je suis jurée. Je l’ai donc lu.

Une chose est sûre, ce roman n’est pas comme les autres. L’autrice a créé son univers au cœur des livres. Pour chaque manuscrit, un village se construit et entretient ce texte même s’il reste inachevé. J’ai trouvé cette idée tout bonnement géniale, c’est un monde dans notre monde, avec ses dirigeants et ses problèmes. L’autrice nous plonge dans un univers littéraire qui en ravira plus d’un.

Au milieu de cet univers, il y a Prospérine, fleuriste, qui se retrouve malgré elle à mener une enquête. C’est une jeune femme haute en couleur que ce soit pour son comportement ou son look. Elle ne recule devant pour rétablir la vérité. C’est un personnage attachant bien que parfois un peu agaçant.

Ce roman est riche en rebondissements et en émotions. L’autrice sait mener son histoire pour que le lecteur ne lâche plus son roman. Elle m’a surprise à plusieurs reprises.

Le travail éditorial pour ce roman est impressionnant, j’ai beaucoup aimé les mises en page et illustrations faites sur certaines pages qui appuient le texte. C’est un plaisir de lire un roman de cette qualité.

Néanmoins, je trouve que le roman parfois d’explications, comme les voyages entre les écrits et la Capitale par exemple. Je me pose toujours la question d’ailleurs.

En bref, c’est un très bon roman dans un univers littéraire poussé. J’ai aimé plonger dans l’univers de l’autrice avec son enquête et ses personnages. Un roman à découvrir par tous les amateurs d’univers littéraires atypiques.

J’ai entendu beaucoup de bien de cette saga jeunesse, lorsque j’ai vu qu’il était disponible à la médiathèque, je n’ai pas résisté et je l’ai emprunté.

C’est un roman comprenant de nombreuses illustrations. Mona se retrouve sans maison à la suite d’ un orage. Réfugiée à l’hôtel Heartwood, elle découvre un monde doux où elle aimerait rester.

La petite Mona tente de faire ses preuves dans cet hôtel pour rester alors que certains s’y opposent, j’ai aimé cet aspect de ce personnage.

Le roman reflète bien l’automne avec le temps changeant, la chute des feuilles d’arbres, la recherche de nourriture par certains animaux. Les illustrations appuient cet aspect.

Ce roman comporte des rebondissements simples mais qui satisferont le public. Ce roman est porteur de messages notamment sur la tolérance de la différence.

En bref, c’est un livre doudou qui se lit rapidement, j’ai aimé suivre Mona au cours de l’automne et je sais déjà que je vais la suivre au cours des autres saisons.

Ayant beaucoup aimé le tome 1, je me suis plongée dans l’écoute de ce deuxième tome 2.

J’ai eu un peu de mal au début pour bien me remettre tous les personnages en tête. J’ai également trouvé le début de ce deuxième tome un peu plat, les pages défilent sans qu’il ne se passe grand chose. J’ai eu du mal à voir où l’autrice voulait m’emmener.

Par contre, une fois l’action lancée, je dois dire que l’on ne s’ennuie pas. Entre les révélations sur les origines de Felicity, le pétrin dans lequel elle se met pour sauver Greg et bien sûr le triangle amoureux Felicity, Terrance et Stan.

L’autrice continue à développer son univers en introduisant de nouvelles créatures qui sont pour moi une découverte. Je suis habituée aux classiques vampires, anges, démons, loups garous, sorcières.

Felicity est toujours fidèle à elle-même, elle ne recule devant rien pour sauver ses proches quitte à risquer sa peau. Le triangle amoureux est toujours présent, bien que je n’aime pas trop que ce schéma perdure, je trouve le conflit Stan/Terrance distrayant.

La narratrice porte parfaitement l’histoire. Elle sait jouer avec sa voix pour différencier les personnages et transmettre les émotions.

En bref, j’ai passé un bon moment d’écoute avec Felicity, en découvrant l’univers de l’autrice. Un roman un peu lent au démarrage mais qui fait le job.