e me suis jetée sur ce livre dès que j’ai fini le deuxième tome vu la fin de ce dernier livre.

On retrouve Emma deux ans après la fin du tome 2. Emma est une étudiante en médecine studieuse à l’université et vit en colocation avec trois filles. Elle a chassé toute émotion d’elle depuis qu’elle a pris la décision la plus douloureuse de sa vie deux ans plus tôt. Un jour, une de ces colocs ouvrent par erreur une boîte qui contient les souvenirs d’elle et Evan. Son armure se détruit et elle tentera tout pour oublier la douleur qui prend possession d’elle.

C’est donc un personnage complètement détruit qu’on découvre dans le début du premier tome. Sa rencontre avec Cole va lui permette de recommencer à vivre.

Dans ce roman, on se rend compte à quel point Emma est détruite psychologiquement et qu’un rien peut la faire basculer dans une crise d’autodestruction. On apprend au fil des pages pourquoi elle a fait telle ou telle chose et on peut comprendre son résonnement même si je ne suis pas toujours avec elle. En tout cas je peux dire que j’ai eu mal pour elle et que je ne peux imaginer dans quel état elle est.

Dans ce roman, on voit une Emma détruite mais on la voit aussi se ressaisir au contact de Cole, ses colocs ou Evan qui réapparaît progressivement dans sa vie. On la voit reprendre goût à la vie même si on voit toujours qu’un rien peut la faire basculer du mauvais côté.

Il y a aussi bien sûr Sara qui est une amie en or, qui l’a soutenue à bout de bras pendant ces deux dernières. Evan a changé, marqué à jamais par la décision d’Emma deux ans plus tôt, mais c’est toujours un garçon adorable, protecteur et courageux. Les colocs d’Emma m’ont fait sourire car elles sont tellement différentes qu’on se demande comment elles peuvent cohabiter mais elles ont bien aidé Emma pendant ces deux ans.

Jusqu’au bout j’ai douté de la fin du roman que l’auteur allait écrire. J’ai été satisfaite de cette fin même si j’aurai aimé, pour une fois, que l’épilogue soit un peu plus long.

En bref, ce roman est une belle conclusion pour cette saga. C’est le tome que j’ai le plus apprécié. J’ai aimé voir Emma se reconstruite même si j’ai détesté la voir se détruire auparavant. L’auteur a réussi une belle saga.

Voilà un livre au thème peu commun et à la couverture très vivante qui m’a tout de suite attiré.

L’auteur nous plonge au cœur d’un hôpital psychiatrique, et au travers de la vie de ses personnages, Yves, Sandro et Lisa, contredit totalement les préjugés et veut nous faire comprendre ce que c’est réellement un hôpital psychiatrique.

Les personnages apprennent un jour qu’un de leur camarade est parti sans dire au revoir. Aussitôt ils pensent que leur psychiatre est un engrenage d’un trafic d’organe. Il n’en faut pas plus pour qu’ils décident de s’échapper de leur hôpital pour mener leur enquête.

C’est donc un road-trip déjanté qui nous est proposé. Parce que nos héros sont prêts à tout pour connaitre la vérité, ils se retrouvent souvent dans des situations rocambolesques qui m’ont fait sourire.

A travers leur regard de malade, c’est une critique acide de notre société actuelle que l’auteur nous propose. Le roman est ponctué de Tags percutants d’un certain Messiah qui montre quel message ces héros portent.

L’auteur nous propose aussi des flash-backs courts à propos de nos personnages pour qu’on comprenne pourquoi ces trois personnes ont été admises en hôpital psychiatrique.
L’histoire est rythmée et peut se lire en une seule journée car le roman est court et ne manque pas d’action.

En bref, c’est une plongée réussie dans le monde de la psychiatrie. Mais c’est aussi un roman drôle qui permet de critiquer la société.

J’avais lu le premier tome il y a plus d’un an, j’ai hésité à lire ce deuxième tome à cause des mauvaises critiques que j’avais lu. Mais j’ai voulu connaitre le suite alors je me suis plongée dans ce livre.

On retrouve Emma six mois après le drame qui a conclu le premier tome. Elle réapprend à vivre aux côtés de Sara et d’Evan. Elle est marquée par tout ce qu’elle a vécu et fait cauchemar sur cauchemar.

Le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas du tout compris les décisions qu’a pris Emma tout au long de ce roman. Elle décide d’aller vivre chez sa mère qu’elle ne connait pas et qui l’a laissé chez sa tante, lieu où elle a vécu un enfer pendant des années. Si Carol, sa tante était un poison physique, sa mère va devenir un poison moral. Je n’ai pas compris pourquoi elle n’est pas partie, pourquoi elle n’a rien dit. On dirait qu’elle n’a pas retenu les leçons du passé. J’ai ragé contre Emma tout au long du roman, j’avais envie de la gifler plus d’une fois.

D’un autre côté, dans ce roman on apprend pas mal de choses sur le passé d’Emma comme comment son père est mort ou pourquoi sa mère l’a laissé chez sa tante. Ces révélations vont un peu plus détruire Emma.

Côté personnage, j’ai trouvé que Sara et Evan était peu présent mais on voit toujours combien ils aiment Emma et veulent la protéger. Je n’ai pas du tout aimé un nouveau personnage, Jonathan. C’est le petit copain de la mère d’Emma, et au fil des conversations ces deux-là vont se rapprocher dangereusement. Là non plus, je n’ai pas compris Emma qui préfère faire confiance à cet étranger qu’à Evan.

Le moins que l’on puisse dire c’est que malgré tout le roman se lit très vite, car j’ai voulu savoir jusqu’où Emma pouvait pardonner à sa mère et surtout comment aller finir cette histoire. La fin de ce roman est une bombe comme celle du premier tome et heureusement que j’ai le tome 3 sous la main.

En bref, j’ai été agacée par Emma et par les décisions qu’elle prend. Cependant on en apprend plus sur son passé et la fin me donne envie de me jeter sur le dernier tome.

J’ai découvert ce livre via Netgalley et quelque chose dans son titre, sa couverture et son résumé m’a attiré.

C’est l’idée de découvrir le métier de bibliothérapeute qui m’a convaincu de lire ce livre. C’est un métier que je ne connaissais pas et qui part d’un très bon principe : soigner grâce aux livres.

Si l’idée est bonne, j’ai vraiment eu du mal à lire ce livre. J’ai trouvé que le texte n’est pas assez structuré. On passe du quotidien d’Alexandre à ses pensées, ses souvenirs ou un extrait de livre. Tout cela m’a semblé trop brouillon.

Le personnage principal, Alexandre, n’est pas attachant. Je l’ai à peine supporté à cause de ses réflexions. Il rencontre des patients au profil varié : un jeune qui a été défiguré par un accident, un homme en plein burn-out et un footballer qui veut tout arrêter. Ses rencontres l’aide à modifier son comportement et l’aide à reconquérir Mélanie, son ex.

Ce livre contient pas mal d’extrait de texte qui permettent de découvrir ou redécouvrir. Une bibliographie riche est présente à la fin pour nous permettre de retrouver tous les ouvrages. J’ai aimé cette plongée au cœur des livres.

En bref, c’est un roman qui a une bonne idée de départ mais qui est mal structuré pour moi. Néanmoins la présence de nombreux romans dans ce livre est plaisante.

Je dois dire que le titre de ce livre ainsi que son résumé m’ont quand même pas mal intriguée. Lorsqu’il a été proposé sur Netgalley, je n’ai pas hésité une seconde à le demander.

Dès le début on est plongé dans l’action. Eriana fuit des personnes qui ne lui veulent pas que du bien. On ne comprend pas pourquoi elle fuit, ce que ces gommes veulent. Une rencontre dans sa fuite va changer son destin et lui révélé des choses qu’elle ignorait sur elle-même.

L’auteur nous dévoile son monde petit à petit, si on départ on est perdu, on apprend petit à petit comment fonctionne ce monde. L’univers est très riche au niveau de la mythologie créé. Les mots inventées par l’auteur en font partie et ne font que nous plonger dans ce monde.

L’héroïne principale a tout pour plaire : courageuse, volontaire, honnête. J’ai été séduite par son comportement en toute circonstance. Lorsqu’elle apprend qu’elle est l’une des prétendantes pour contrer la prophétie, elle s’y soumet et fait tout pour apprendre à maitriser ses pouvoirs dont elle apprend l’existence.

L’intrigue du roman est accès autour d’une prophétie qui se révèle petit à petit et qui est le fil rouge de cette histoire. Notre héroïne et ses compagnons vont tout faire pour déjouer la prophétie qui est en marche. Cela va les entrainer à de longs déplacements au travers de ce monde.

La fin du roman nous fait nous poser encore plus de questions car on veut comprendre comment les éléments peuvent avoir une telle influence sur les prétendantes. D’autres questions se posent, elles sont nombreuses, j’espère pouvoir avoir les réponses dans le prochain tome.

Je dois dire néanmoins que si j’ai adoré suivre cette aventure, j’ai trouvé que certaines scènes clés ont été difficile à comprendre.

Malgré quelques soucis de compréhension, j’ai passé un très bon moment avec notre héroïne. La prophétie nous tiens en haleine tout au long du roman. Je lirai avec plaisir le prochain tome pour connaitre la suite des aventures d’Eriana.

Ce livre a attiré mon regard quand je suis allé dans une librairie. Les couleurs mais surtout la présence de braille sur la couverture a attiré la curiosité.

Nous suivons donc Parker, une jeune femme qui est aveugle depuis qu’un accident de voiture lui a ôter la vue et tué sa mère.

Les héros avec un handicap sont peut présent dans la littérature. L’auteur a réussit à nous faire suivre le quotidien d’une jeune aveugle dans pour autant centrer ce roman sur le handicap. C’est surtout le quotidien d’une ado que nous suivons.

L’héroïne est une grande gueule qui est très franche, quitte à blesser ses amis. Elle a perdu confiance envers les autres depuis que son petit ami, Scott, l’a trahi trois ans auparavant. Mais c’est une jeune fille qui m’a aussi surprise par ses capacités d’analyse et sa condition physique.

Sa vie d’adolescente ordinaire est bouleversée, lorsqu’elle apprend que Scott est élève dans son lycée. Les intrigues se succèdent nous faisant passer du rire aux larmes.

Si l’intrigue s’avère complexe en raison du caractère de l’héroïne, j’ai trouvé que la fameuse trahison n’en était pas une et que donc toute l’histoire repose sur de l’argile.

En bref, c’est un roman qui nous fait partager le quotidien d’une adolescente aveugle sans être centré sur le handicap. L’intrigue complexe repose sur une trahison qui n’en n’est pas une pour moi.

J’avais eu un coup de cœur monumental pour Elle s’appelait Sarah. J’ai voulu découvrir un autre roman de l’auteur. Lorsque Netgalley a proposé ce titre en partenariat, je l’ai demandé car je n’avais pas entendu parler de ce livre.

Nous suivons donc Margaux, une quarantenaire chef d’orchestre qui décide d’organiser sa vie pour réunir ces ex.

Chaque partie de ce roman est consacré à un de ses Ex. Chacune aussi nous permet de voir une femme différente. Les hommes sont présentés par ordre chronologique, aussi on voit Margaux évoluer au fil des chapitres. Elle passe de la jeunesse à la féminité puis à la maternité et à la maturité. Chaque homme a contribué à construire cette femme et à en faire ce qu’elle est aujourd’hui.

L’héroïne a un fort caractère qui lui permet de survivre dans un métier où la plupart sont des hommes. Mais on peut avoir du mal avec son absence de fidélité.

J’ai eu aussi du mal à accepter qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années puissent être amoureuse d’un homme qui a cinquante ans de plus qu’elle.

La plume de l’auteur nous permet d’entrer très rapidement dans son univers. On lit très rapidement ce roman, assez court je dois le reconnaitre. L’auteur fait aussi pas mal de référence à la musique classique, milieu dans lequel évolue l’héroïne.

En bref, la musique est le fil conducteur de cette histoire qui nous permet de voir évoluer cette jeune fille en mère qui voit ses centres d’intérêts évolués.

C’est grâce à mon nouveau partenariat avec les éditions Bulles de savon que j’ai pu découvrir cette belle histoire.

Leo est un jeune garçon qui est aveugle de naissance mais c’est loin d’être un handicap pour lui. Au contraire, le jeune homme a développé d’autres sens qui lui permettent de voir de ce que les autres ne voient pas. Il aide la police à résoudre un enlèvement d’enfant en échange de l’aide de celle-ci. Il veut qu’on l’aide à retrouver son père.

J’ai parcouru ce roman en quelques heures seulement. L’histoire est prenante car l’auteur nous dévoile des choses au fil des pages sur le père de Leo. C’est haletant, on ne peut s’empêcher de tourner les pages.

L’intrique autour du père de Leo est complexe. On est chaque fois un peu plus surpris par ce qu’on apprend. On se demande ce que l’auteur va pouvoir rajouter à cette intrique.

Le jeune héros de ce roman est quelqu’un d’extrêmes mature pour son âge. j’ai été aussi épaté par les talents de ce jeune homme. La bande qui gravite autour de notre héros est aussi attachante, chacun ayant sa particularité qui peut aider d’une manière ou d’un autre notre héros.

La fin ne nous donne qu’une envie, c’est de lire la suite de cette saga pour découvrir pourquoi le père de Leo en est arrivé là.

En bref, c’est un roman prenant avec un héros attachant qu’on ne peut plus lâcher une fois commencé. Je ne raterai pas les prochains tomes.

Voilà un roman dont j’ai pas mal entendu parler de ce livre avant sa sortie. Lorsqu’il a été proposé en partenariat sur Netgalley, j’ai décidé de le demander pour le découvrir.

J’ai lu ce livre il y a environ un mois et le moins que je puisse dire c’est que ma mémoire n’a pas gardé grand-chose de ce roman.

L’héroïne travaille dans un hôtel des ventes le jour et dans un bar la nuit. La jeune femme cultivée est aussi adepte des plaisirs de la chair. Lorsqu’elle est viré alors qu’elle s’apprête à, découvrir une escroquerie, rien ne peut arrêter son idée de vengeance.

Le moins qu’on puisse dire c’est que rien n’arrête cette jeune femme pas même les meurtres. Elle n’a aucune limite pour atteindre son but. Mais ce n’est pas la vengeance qu’elle cherche mais bien la richesse.

Dans ce roman, l’érotisme est bien présent. Les scènes sont bien présente et décrites. Même si elles sont peu nombreuses, elle montre le goût de notre héroïne pour le sexe.

L’intrigue nous fait passer de ville en ville, de meurtre en meurtre et de gens riches en gens riches. Mais j’ai souvent eu du mal à suivre l’intrigue principale de ce roman. C’est brouillon je trouve, certaines scènes qui peuvent être clés sont peu compréhensible.

Je ne me suis pas du tout attaché à Judith, son absence de limite m’a empêché de créer un lien avec elle. Il en est de même avec les personnages secondaires.

En bref, c’est un roman qui mêle thriller et érotisme. L’idée de base est bonne mais ce roman est trop brouillon et l’héroïne va trop loin. Il parait qu’il y aura une suite, en tout cas je ne la lirai pas.

La sortie de l’adaptation de ce livre au cinéma à la fin du mois d’Août m’a poussé à lire ce livre.

Nous sommes plongés dans un monde où un jeu sur Internet attire pas mal de gens. Le but de ce jeu, c’est simple : relever des défis pour remporter des prix.

Vee est une jeune fille toute simple qui a le plus grand mal à convaincre ses parents qu’elle n’a pas tenté de se suicider. Elle vit dans l’ombre de sa meilleure amie. Pour persuader le monde qu’elle n’est pas une dégonflée, elle s’inscrit à Addict et relève son premier défi.

Ce roman est vraiment haletant, une fois le premier défi enclenché, ceux-ci se succède à un rythme assez soutenu. Si j’ai aimé ce rythme, j’ai cependant regretté que les défis soient de plus en plus gore, jusqu’au la scène finale.

La rencontre entre Vee et Ian apporte une tension amoureuse qui nous maintient en haleine jusqu’au bout du roman.

Niveau personnage, j’ai eu du mal avec Vee. C’est une jeune fille timide au départ mais qui a évolué trop rapidement vers une fille qui n’a plus aucune limite pour avoir tout ce qu’elle désire. Ian est lui quelqu’un qui semble trop parfait dès le départ et qui va progressivement laisser voir sa véritable personnalité. Tommy, le meilleur ami de Vee, apparait comme un gentil garçon qui se révélera ne pas l’être autant que l’on pense au départ.

J’ai cependant ressenti un profond malaise pour le dernier défi. Je l’ai trouvé irréaliste et vraiment gore. Surtout que ce dernier défi s’étend sur pas mal de pages.

La fin de ce roman m’a paru aussi surréaliste. De plus, je trouve que cette fin est bien trop ouverte pour un one-shot.

En bref, c’est un page turner haletant mais j’ai ressenti un malaise à cause du dernier défi.

Voilà un livre dont je n’ai entendu que du bien depuis sa sortie. J’ai pourtant attendu sa sortie en poche pour me le procurer.

Nous sommes donc plongés au cœur de la vie de June qui est dévasté par la mort de son oncle Finn. Elle se raccroche à tout ce qui reste de lui y compris à son petit ami Toby.

Grâce à ce roman nous pouvons être plongés dans les Etats-Unis des années 80. C’est surtout la vision que la population a du SIDA à cette époque qui est mis en avant. On ne sait que peu de choses et les préjugés sont déjà nombreux.

La relation qui a existé entre Finn et June était bien particulière et émouvante. Mais la relation la plus belle de ce roman est sans doute celle qui s’établit entre June et Toby dont cette dernière ignorait l’existence jusqu’au décès de son oncle.

Au contact de son oncle, on voit le personnage principal évolué au fils de ses découvertes. Elle découvre des choses qu’on lui a cachées, des choses qu’elle ne savait pas sur son oncle mais aussi elle ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure.

L’auteur arrive à faire vivre Finn, l’oncle disparu en nous parlant de ses peintures magnifiques mais surtout de sa dernière œuvre qui est le fil rouge de toute cette histoire.

En bref, c’est un très beau roman qui nous parle avec sensibilité de pas mal de sujet : SIDA, art, amour, amitié, passage de l’enfance à l’âge adulte. Un roman à découvrir si ce n’est pas déjà fait.

J’ai beaucoup aimé les deux livres précédent de l’auteur : Comme des images et Les petites reines. Je me suis donc jeter sur ce livre dès que je l’ai eu dans mes mains, deux mois avant sa sortie.

Nous suivons l’histoire de Tatiana, une jeune fille idéaliste et fleur bleue et Eugène, un garçon pessimiste au possible. Elle tombe amoureuse de lui mais est rejeté. Dix ans plus tard, elle est devenue une femme sûre d’elle et ambitieuse et lui est bien seul et perdue.

Ce roman est une adaptation contemporaine du roman Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine. C’est une adaptation bien réussi car jamais on ne ressent que cette histoire a été écrite au 19ème siècle.

C’est également un roman en vers libre. Surprenant au départ, on se laisse pourtant prendre au jeu de cette écriture particulière.

C’est donc une histoire d’amour qui nous est conté mais elle est loin des clichés des romances. On sent que les deux êtres s’aiment dans les deux époques mais pourtant rien n’est facile.

On suit l’évolution de ces deux personnages, et j’ai particulièrement apprécié celle de Tatiana. D’une jeune fille timide elle est devenue une femme attirante et décidée.

Songe à la douceur est aussi un bel objet livre car toutes les pages sont écrites en vers et ceux-ci sont disposés de manière particulière, pour certaine fois former des figures en lien avec l’histoire. Il y a donc un excellent travail d’édition derrière.

En bref, ce roman est surprenant et original. Ecrit en vers, il est bien loin d’être ennuyeux et nous captive. L’adaptation est particulièrement réussit. J’attends la prochaine parution de l’auteur avec impatience.

C’est un livre très court qui m’a été proposé par les éditions Bulles de savon que je remercie.

On suit notre jeune héros qui a six ans, qui ne comprend pas tout ce qui se passe autour de lui et surtout qui ne comprend pas pourquoi sa mère n’est pas rentrée après le concert où elle est allée.

C’est un roman simple qui nous permet de bien ressentir l’angoisse de ce petit garçon qui voit les jours passés sans revoir sa maman. On voit aussi combien ses proches font tout pour l’épargner.

Ce roman est accès autour de l’attentat du Bataclan, le 13 Novembre 2015. L’auteur n’évoque cet événement que dans l’épilogue. Pourtant dès le départ on sent que c’est de ce drame qu’on parle.

J’ai un peu moins aimé le fatalisme de l’auteur dans son épilogue (dix ans plus tard) à propos de l’environnement et du réchauffement climatique.

En bref, c’est un court roman poignant autour du drame du 13 Novembre vu par un petit garçon de six ans.

J’avais beaucoup aimé le précédent tome Cinder. C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce deuxième tome.

Je savais que ce deuxième tome serait centré sur Scarlet. Ce que je ne savais pas par contre, c’est qu’on suit toujours Cinder. Son point de vue reprend peu de temps après la fin du tome 1 et s’entrecroise avec celui de Scarlet.

L’histoire de Scarlet démarre tout doucement alors qu’on est en plein dans l’action avec Cinder. Ce début un peu lent pour Scarlet est parfaitement normal pour qu’on puisse faire connaissance avec elle. L’action n’entre en scène que dans les 150 dernières pages. C’est là qu’on voit que l’auteur a du talent pour nous faire pénétrer au cœur de l’action.

L’auteur réussit toujours aussi bien à transforme les contes. Ici, c’est bien sûr le petit chaperon rouge qui est revisité. On retrouve les éléments principaux du conte que l’auteur a incorporé dans son univers futuriste avec succès.

Scarlet, c’est une jeune fille de 16 ans qui est énormément attachée à sa grand-mère qui l’a élevé. Mais au fil des pages, elle se rend compte qu’elle ne la connait pas si bien qu’elle le croyait. Rien ne la retiendra pour tenter de sauver sa grand-mère. C’est une forte tête qui a bon cœur.

L’auteur sème le doute quant au véritable but de Loup, son compagnon de route. Je dois dire que jusqu’aux dernières pages j’ai douté sur Loup même si je voulais croire dur comme fer qu’il est vraiment quelqu’un de bien.

Un autre nouveau personnage apparait aux côtés de Cinder, le capitaine Thorne qui s’évade avec elle. C’est vraiment quelqu’un d’antipathique au début mais petit à petit on s’y fait et on parvient même à l’apprécier.

En plus de Cinder et Scarlet, on suit aussi ce qui se passe au palais du prince Kai. On peut voir combien la Reine Levana est prête à toute les cruautés et manigances pour se marier avec Kai et prendre possession de la Terre.

La fin nous donne envie de poursuivre surtout pour voir si nos héroïnes vont réussir à détrôner Levana.

En bref, c’est un roman qui est un peu plus lent que le précédent mais on s’immerge toujours autant dans le monde créé par l’auteur. Les pages défilent très vite. J’ai hâte de découvrir le troisième tome.

Ce livre, je l’ai découvert grâce aux chroniques de Gérard Collard dans le Magazine de la santé. J’ai sauté dessus lors de sa parution en poche.

Nous allons vivre au travers de ce livre la vie pleine de rebondissement du fils caché de Guy de Maupassant.

Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est ses rebondissements, de la France à la Russie, de Staline à la résistance et au goulag, Alexis nous fait vivre de multiples aventures.

Nous traversons dons les époques et les pays, nous passons pas mal de temps dans un goulag en Sibérie. C’est un univers que je connaissais bien peu. J’ai appris pas mal de choses sur la vie dans ce lieu.

Nous apprenons aussi pas mal de choses sur la franc-maçonnerie. Alexis est en effet initié dans une loge clandestine au goulag. Un lexique est même présent à la fin pour qu’on comprenne mieux les mots employés par les membres de ce cercle.

Si nous suivons une multitude de personnages, je dois dire que j’ai bien eu du mal à m’attacher à un seul. Le personnage principal, Alexis, est certes un homme respectable et courageux pour avoir résister au goulag mais il n’a pas suscité un attachement particulier.
Les derniers chapitres qui concernent la descendance d’Alexis m’ont paru plus brouillons que les autres, je me suis pas mal perdu dans ces quelques pages.

Ce livre est présenté comme une biographie mais c’est plus un roman historique même si le personnage principal a réellement existé.

En bref, un livre qui nous fait traverser les époques et les lieux. Cependant ce roman manque de cohérence à la fin et on a du mal à s’attacher aux personnages.

Voilà un roman frais et léger au vu de sa couverture. Le résumé lui promet une histoire plus profonde… C’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman grâce aux éditions Fayard et Netgalley que je remercie.

Julia est complétement déstabilisé par la décès de son père et la disparition de sa grand-mère. Elle se laisse aller, enchainant les conquêtes et les soirées. Pour se sauver, elle décide de répondre à une annonce de psychologue dans une maison de retraite près de Biarritz, pas loin de là où elle a grandi.

J’ai adoré tous les personnages créés par l’auteur. Ils apportent chacun un petit quelque chose à cette histoire en particulier les pensionnaires de la maison de retraite (Maryline, Louise, Gustave, Rosa, Léon, …) et certains collègues de Julia (Greg, Marine, …). Je me suis attachée à eux même si certains n’ont pas un caractère facile.

J’ai aussi aimé voir Julia changer au contact de ces personnes, on voit qu’elle prend sa vie en main. Ces quelques mois passés dans cet établissement lui ont énormément apporté et lui ont permis de revivre.

Tout au long du roman, on passe par différentes émotions : joie, tristesse, colère, … L’auteur sait nous surprendre pour qu’on ne s’ennuie jamais.

J’ai par contre moins aimé le dernier chapitre. Je trouve que l’auteur a amené trop abruptement la véritable raison pour laquelle Julia a décidé de venir dans cette maison de retraite. Mais j’ai bien compris les choix de l’auteur, c’est une bien belle raison.

En bref, c’est un roman remplit d’émotions sur la transformation d’une jeune femme au contact des ainés. Une fin un peu abrupte pour moi m’a fait passer à côté du coup de cœur.

J’ai pas mal entendu parler de cette série de livres écrit par quatre auteur et qui raconte chacun la même histoire vu d’un personnage différent. J’ai donc enfin décidé de lire un des tomes que j’ai gagné lors d’un concours il y a quelques mois maintenant.

Dans ce roman nous suivons Koridwen qui vit dans un hameau près de Morlaix en Bretagne. Avant que le virus U4 anéantisse toute la population et fasse disparaitre toute la modernité, elle a reçu un message sur son compte Warriors of Times, un jeu de rôle en ligne. Elle a rendez-vous le 24 Décembre dans la plus vieille horloge de Paris. Elle décide d’y aller en tracteur…

C’est une aventure folle que va vivre en compagnie de son cousin Max. Dans ce monde où seuls les adolescents ont survécu, il n’y a plus de règles, la violence est partout. Pour atteindre Paris, elle devra donc éviter les dangers qui parsèment son chemin.
C’est aussi un monde où Koridwen et ses amis de fortune fon face à des militaires qui veulent coute que coute mettre ses adolescents sous contrôle.

Koridwen est une jeune fille toute simple qui va se transformer en guerrière pour survivre. Elle est protégée par son étoile, sa grand-mère, une sorcière. J’ai aimé le fait qu’il y ai un peu de surnaturel dans cette histoire. Les livres et objets que laisse cette grand-mère vont être bien utiles à Koridwen.

Par contre, j’ai regretté qu’on ait pas plus d’explications sur l’origine du virus, de la violence entre adolescents et pourquoi les militaires veulent prendre le contrôle. J’espère que j’aurai plus d’explication avec les autres personnages.

On rencontre les trois autres personnages de cette saga. Si j’ai envie de mieux connaitre Yannis et Jules, ce n’est pas le cas de Stephane. Mais je peux très bien être surprise en lisant le tome qui lui est consacré.

La fin a quelque chose de magique. Je ne m’attendais pas à ça. Mais je suis ravie de la tournure que prennent les événements.

En bref, un premier contact plaisant avec le monde d’U4. C’est un road-trip semé d’embuche. Koridwen est une chouette fille. Il manque quand même quelques explications.

Voilà un moment que j’entends parler de ce livre pour son résumé mais aussi pour son auteur. J’avais lu et apprécié son roman Les intrus, je voulais lire d’autres livres de l’auteur.

Ce qui m’avait interpellé e lisant le résumé c’est d’être plongé dans une société qui interdit l’amour. Elle va même jusqu’à opérer au niveau du cerveau tous les jeunes à partir de dix-huit pour les immuniser de l’amour. Une fois opérées ces personnes ne ressentent plus aucune émotion envers les autres : père, mère, amis, …

Dès le départ on rencontre une héroïne qui a été endoctriné par la société dans laquelle elle vit. Elle croit dur comme fer que l’amour est la pire des maladies. Mais un jour, elle a va rencontrer Alex, et plus rien ne va être comme avant.

Cette héroïne soumise au départ m’a plu parce qu’elle grandit au contact d’Alex mais aussi d’Hana sa meilleure amie. Elle se fait sa propre opinion du monde dans lequel elle vit et s’aperçoit que tout ce que raconte le gouvernement ou sa famille n’est pas forcement vrai.
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Ce monde totalitaire qui bannit l’amour est une première. C’est une nouvelle dystopie qui possède son propre univers même si j’ai trouvé qu’il y avait des similitudes avec d’autres histoires du même genre.

Le schéma narratif n’a rien d’original, il ressemble a beaucoup à celui de beaucoup d’autres dystopies. Pourtant j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Lena, à découvrir ce qu’elle découvre, et à la voir grandir.

La fin est assez terrible pour nos deux héros que ce soit au niveau des découvertes faites par Lena ou des dernières actions. La fin ne me donne qu’une envie, c’est de lire la suite.

En bref, c’est une dystopie originale pour son idée mais qui ressemble trop aux autres dystopies. J’ai malgré tout aimé ce roman et je lirai avec plaisir la suite de ce roman.

J’avais gagné ce livre via un concours il y a presque deux ans maintenant. Il est resté dans ma bibliothèque tout ce temps. Ce n’est que grâce au Challenge Livra’deux pour Pal’Addict qu’il en est sorti.

Ce que je dois dire tout d’abord c’est que c’est un très bel objet livre. C’est un hardback façon encyclopédie. Chaque page est faite pour ressembler à celle d’un livre ancien. Les planches anatomiques sont particulièrement soignées.

Une chose m’a surprise dans ce livre, c’est que le docteur Black a réellement existé. J’ai pensé au départ qu’il était une invention de l’auteur. C’est un médecin talentueux qui va progressivement plonger dans une folie. Il pense que les créatures mythologiques ont réellement existées et qu’elles seraient nos ancêtres. Pour prouver ces dires, il pratique des expériences qui repoussent les limites de la morale.

Il croit tellement que ces créatures existent qu’il réalise pour chacune d’elles plusieurs planches anatomiques particulièrement précise. Pour chaque espèce, le docteur l’introduit avec un petit texte pour nous présenter ces origines, quand et où elle a vécu. Ces planches sont tellement bien faites qu’on oublierait presque que ces créatures n’ont jamais existaient autrement que dans l’imagination des hommes.

En bref, c’est un très beau livre sur la vie pas ordinaire d’un docteur qui a voulu croire jusqu’au bout à ces idées et qui nous a légué un travail colossal.

Au vu de son résumé et des avis que j’avais déjà lu sur les blogs, j’ai été attiré par ce livre que j’ai pu obtenir via le site Netgalley.

Nous suivons donc Jeanne, 33 ans qui sort d’une rupture amoureuse et chez qui le désir d’enfants est de plus en plus grandissant, d’autant plus que l’horloge biologique est en marche.

C’est une lecture fraîche, on suit Jeanne dans toutes ces idées pour avoir un enfant seule. Elle ne recule devant rien. On se demande souvent où elle va s’arrêter. Plus ou moins soutenue par son entourage, Jeanne fait tout pour avoir son enfant.

J’ai parfois été surprise du comportement de Jeanne qui n’hésite pas à sauter sur le premier homme qui lui plait pour coucher dans l’espoir de tomber enceinte. Il serait plus simple de tenter une FIV ? Non Jeanne n’y pense même pas ! Bien que je comprenne ce désir qui prend totalement possession d’elle, j’ai regretté certains actes de Jeanne.

Le dernier quart du roman nous apporte pas mal de surprises et je dois dire que j’ai été déçu de la tournure que prenaient les événements. Je me suis dit tout ça pour ça ?! En plus, il y a une fin ouverte qui ne termine pas vraiment ce roman et je n’aime pas ça.

Le roman nous parle de 89 mois donc je pensais qu’on allait suivre notre héroïne sur 89 mois, mais ce n’est pas le cas, on la suit que sur quelques mois après sa décision de faire un bébé toute seule.

En bref, j’ai bien aimé cette aventure légère même si j’ai eu du mal avec certains actes de Jeanne. La tournure que prend le roman à la fin m’a déçue.

C’est en me baladant il y a quelques semaines dans les allées du salon Saint Maur en poche que j’ai découvert par hasard ce livre. Attiré par sa couverture et son titre, il n’a pas mis longtemps à rejoindre mon panier.

Dès le début, nous sommes plongés au cœur de la vie à la cour des Borgia. Le père de Francesca a été assassiné et celle-ci n’hésite pas à tout faire pour succéder à son père pour pouvoir découvrir qui est l’identité du meurtrier de son père.

Ce qui m’a le plus plu dans ce roman c’est sans doute le personnage de Francesca. C’est certes une empoisonneuse mais elle n’utilise ses armes que lorsque c’est vraiment nécessaire. Elle aime la vie plus que tout. C’est une jeune femme qui a encore beaucoup à apprendre mais que j’ai trouvé très mature pour son âge.

On suit également toutes les intrigues liées à l’élection d’un nouveau pape lors du conclave. On est plongé au cœur des complots et des manigances avant et pendant le conclave. C’est fou toutes les tractations qu’il y a pu avoir pour l’élection de ce nouveau pape. Les coulisses de la papauté ne sont pas toujours très reluisantes.

J’ai aimé être plongé dans un contexte historique chaotique. J’ai en effet appris qu’à cette époque, les juifs avaient été expulsés d’Espagne et qu’un édit papal les menace d’expulsion de tous les pays chrétiens. J’ignorais complétement ce passage de l’histoire. Bien sûr, ces textes vont avoir une influence sur le cour des aventures de Francesca.

En bref, j’ai adoré être plongé au cœur de la cour des Borgia, ses intrigues politiques et ses complots. La vie de Francesca est loin d’être simple dans un contexte historique loin d’être simple entre élection d’un nouveau pape et sauvetage du peuple juif.

J’attendais avec impatience la sortie de ce roman en poche. Je l’ai acheté il y a peu au salon St Maur en poche et je l’ai fait dédicacé.

L’auteur nous parle ici sans tabou d’un sujet qu’on évoque que trop peu dans la littérature, les crimes d’honneur. Ce sont des actes dont sont victimes les femmes et que l’on fait passer pour des accidents domestiques.

Amenée entre la vie et la mort au service des grands brûlés de l’hôpital de Souleymanyeh, Fatimah mène un combat sans relâche pour vivre et affronter ses douleurs. En parallèle, sa fille Farah s’inquiète de ne plus voir sa mère surtout que personne ne l’évoque dans la famille. C’est comme si elle n’existait plus.

Outre ce combat pour la vie, on apprend au fil des pages la vérité sur ce qui s’est réellement passer le jour de l’accident, qui l’a commis et pourquoi ? Le roman est à plusieurs voies ce qui nous permet de bien comprendre pourquoi on est arrivé là même si c’est horrible.

J’ai été surprise de découvrir l’identité du criminel. Mes soupçons ne s’étaient pas porter sur cette personne pendant un long moment.

Le roman prend un tournant positif alors qu’on ne s’y attend pas, on voit Fatimah se reconstruire tel le phoenix qui renait de ses cendres.

Je connaissais Marina Carrère d’Encausse comme médecin et journaliste, je peux dire que son premier roman est un succès et me donne envie de lire son prochain roman.

C’est une belle mise en avant de ces crimes d’honneurs et surtout de ces femmes qui en sont victime. Malgré le sujet grave, l’auteur arrive à inclure une note positive et de l’espoir dans son roman.

Ce n’est pas la première fois que je lis ce roman et ce n’est sans doute pas la dernière. Cette série de roman est celle qui m’a donné le goût de la lecture quand j’étais adolescente.

Tout d’abord ces livres sont des romans d’aventure, certes dans celui-ci elle met du temps à se mettre en place mais elle arrive quand même. Notre héros se retrouve mêlé à des petites histoires qui se mêlent à la grande histoire. De rebondissements en surprises, le roman ne perd pas en intensité.

Il y a ensuite le héros de notre roman, Blèmia Borowicz dit Boro, juif hongrois, est un jeune apprenti photographe dans une agence à Paris. C’est au départ un personnage simple mais au fil des pages on se rend compte qu’il est culotté et qu’il n’a pas la langue dans sa poche. Malgré sa boiterie, il arrive à se tirer des situations les plus périlleuses. C’est également un homme charmeur et généreux même quand il n’a rien, qui ne laisse pas indifférent celle qui le croise.

Ensuite, ces romans permettent d’inclure les petites histoires de Boro dans la grande histoire. On est immergé au cœur de la France de l’entre deux guerre avec succès.
Les personnages qui l’entourent ont également un rôle à jouer dans ses aventures. Il y a ses compagnons hongrois avec Béla Prakash et Pierre Pazmany en tête mais également Scipion. Les méchants nous donnent froid dans le dos et je n’aimerai pas les croiser.

Dans tous ces personnages secondaires, il y a bien sûr une femme, Marycka Vremler, sa cousine. C’est celle pour qui Blémia se met en danger à plusieurs reprises. C’est également celle dont il est amoureux depuis des années. Mais ce n’est pas un amour simple et les secrets de cette relation atypique nous sont dévoilés au fil des pages.

C’est un roman que je ne peux que conseiller, un roman d’aventure au cœur d’une période sombre de l’histoire avec un héros charmeur au grand cœur.

Ce n’est pas la première fois que je lis ce livre, je l’avais déjà au collège. J’ai voulu le relire pour mon challenge ABC 2016.

Nous suivons donc la rencontre d’Hans et de Conrad. Ce dernier arrive en cours d’année au lycée et va attirer l’attention d’Hans qui n’a pas d’ami. Il se dit que c’est lui l’ami idéal qui lui manque.

On voit cette amitié prendre forme assez rapidement et on la voie affronter les changements de la société allemande avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler.

Si j’ai aimé ce côté de voir l’Allemagne de l’intérieur à cette époque, je n’ai par contre pas pu m’attacher aux personnages. Le roman est bien trop ! Hans est un garçon trop exigeant vis à vis de l’amitié. On peut avoir des doutes concernant Conrad et son comportement mais il est en fait bien courageux.

Le roman est court, on ne peut pas s’attacher aux personnages. L’histoire nous est présenté en surface, on ne perçoit aucun sentiment alors que la relation entre les garçons doit donner lieu à plein d’émotions. Lorsqu’ils se séparent, on ne ressent rien.

Tout est précipité je trouve et j’aurai aimé que l’auteur prenne plus de temps pour nous raconter cette histoire. La vie adulte de l’auteur est résumée sur quelques pages.

En bref, j’ai aimé suivre l’évolution des allemands avec l’arrivée d’Hitler mais j’aurai aimé que l’amitié soie plus développé et moins rapide.

Ce n’est pas la première fois que je lis ce court roman mais c’est toujours avec autant de plaisir que je parcours ces quelques pages.

Ce roman a été publié avant la seconde guerre mondiale, en 1938, il est surprenant de voir comment l’auteur a compris ce qui s’est passé en Allemagne dès le début de la prise de pouvoir d’Hitler en 1933.

Nous suivons donc la correspondance de deux amis entre deux continents. Ce roman est très court mais on voit au fil de la correspondance Martin être séduit par les nouvelles idées qui s’imposent dans son pays. Certains des mots écrit par Martin font mal et reflète parfaitement le climat de l’Allemagne au début du règne d’Hitler.

D’un autre côté, il y a Max qui ne comprend pas tellement le changement de comportement de son ami. Il essaye coute que coute de maintenir cette amitié vouée à l’échec.

Ce roman est glaçant mais montre combien cette auteur a compris avant pas mal de monde ce qui de passait en Allemagne. La fin nous laisse nous poser des questions et nous laisse envisager le pire.

Voilà un livre qui traine dans ma bibliothèque depuis que je l’ai gagné à un concours. Le résumé annonce un livre assez léger alors je me suis dit que c’est ce qu’il me fallait après avoir lu Si c’est un homme.

Viola a épousé un homme plus vieux qu’elle, riche et qu’elle n’aime pas. Après sa mort, sans le sou, elle se retrouve contrainte à vivre chez ses beaux-parents. Là, elle rencontre Victor Spring, le plus beau parti de la région, déjà fiancé, et commence à flirter avec lui.

Je peux dire que si j’ai lu ce roman c’est parce que je croyais que c’était une réécriture de conte, c’est loin d’être le cas. On retrouve bien les grandes idées de Cendrillon mais noyées sous pas mal d’autres inventions de l’auteur.

Le roman est particulièrement plat, il y a beaucoup de longueur. On doit attendre pas mal de temps avant la première rencontre entre Victor et Viola. Et même passé cette rencontre, il n’y a que très peu d’action alors que c’est ce que j’attendais. J’ai plusieurs fois sauter des passages sans être perdue dans l’histoire.

Viola est un personnage auquel je n’ai pas su m’attacher, c’est une jeune femme assez simple. Mais elle est un peu trop naïve et n’a pas de limites. Je me suis beaucoup plus attaché à la cousine de Victor car sa volonté d’arriver à ses fins et de vivre la vie qu’elle souhaite, loin des conventions imposées par son milieu, m’a touché.

En bref, c’est un roman qui a de bonnes idées mais qui est bien trop plat et qui comporte beaucoup trop de longueurs.