Le roman de la rose

Après avoir beaucoup entendu parler de ce roman, j'ai décidé de me lancer, non pas sans appréhension au vu du nombre de pages et de digressions. Finalement, je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout car Jean de Meung m'a complétement perdu avec la suite du roman, et ses multiples digressions sur des centaines de pages qui n'apporte rien à l'intrigue et qui donc perdent complètement. En revanche, j'ai apprécié le roman original de Guillaume de Lorris que j'ai trouvé intéressant notamment par toute la dimension allégorique emblématique de ce roman, qui fait qu'on l'apprécie ou non.

J'ai du lire le roman de la rose pour mes cours de Fac ... Et sincèrement, c'est très intéressant. L'histoire en elle même pourrait en surprendre plus d'un, car le roman de la rose est tout sauf un roman conventionnel. Et sachez que c'est le principe, c'est l'un des tout premier roman de l'histoire, si l'on va par là. Il est une sorte de guide de l'amour courtois, si l'on veut. Un roman charmeur, et amusant, qui reflète bien les convenances de l'époque, en matière d'amour ...

Si j'ai beaucoup aimé Le roman de la rose en lui-même pour son magnifique penchant poétique révélateur de la nature humaine et de sa manière d'aimer, la suite de ce roman repris par un autre auteur est, à mon avis, de trop. Celui-ci semble en profiter pour écrire sur des sujets divers et nombreux qui s'éloignent plus ou moins de l'intrigue principale, et même si son discours peut-être également intéressant, on finit par s'ennuyer en attendant le dénouement de la principale histoire.

Une œuvre d'une richesse et d'une complexité splendides, qui offre, dans un cadre de poésie, un panorama des pensées et pratiques médiévales et vient réinscrire cette période dans une certaine -et longtemps niée- continuité.

Un classique amusant, facile à lire... je suis heureuse de m'être plongée dans ses pages !

On y suit un rêve peuplé d'allégories, où un amant essaye, blessé par les flèches d'Amour, essaye de cueillir la Rose dont il s'est épris...

Hélas, celle-ci est gardée par Jalousie, Danger, Honte, Peur et Chasteté... Heureusement que l'amant peut compter sur Ami ainsi que sur Amour qui enverra ses troupes à l'assaut de la forteresse dans "méchants" !

Une épopée tout à fait charmante, qui contient aussi des conseils sur "l'art d'aimer" ou des réflexions philosophiques (parfois, même souvent ironiques sous la plume de Jean de Meûn), sur les religieux, la Nature...

J'ai préféré la partie de Guillaume de Lorris, plus poétique que celle de son successeur qui est, elle, plus satirique.

Une œuvre qui est difficile d'accès, ne serait-ce que par sa taille et le fait qu'elle soit issue d'une aire temporelle bien différente. Néanmoins, cela reste un classique de la littérature française qui offre un regard particulièrement beau et intéressant sur l'Amour, et surtout de la manière dont on pouvait l'appréhender au Moyen Âge.

Un grand classique du Moyen Âge, traduit avec brio. Bien que l'oeuvre soit en deux parties (et que la première soit plus heureuse que la seconde), Le Roman de la Rose est poétique, allégorique. C'est un récit qui peut sembler peu accessible, mais si on fait l'effort de s'y plonger, malgré ce qui semble pour nous être des longueurs philosophiques et théologiques, on s'apperçoit rapidement qu'il s'agit tout simplement d'un texte majeur de la pensée médiévale occidentale, qui aura un impact majeur sur la littérature, mais aussi la société et la condition féminine et amoureuse. Long, mais magnifique !

Il faut pour apprécier ce livre aimer ce vieux français et ses tournures amoureuses langoureuses et descriptives. Moi, c'est toujours avec plaisir que je grapille, mais la lecture la plus profonde fut sur les bancs d'un couvent...l'austérité et le silence des lieux ont du me transporter davantage!

Une page d'écriture à connaître malgré tout!

Un livre qui m'a beaucoup ennuyée.