Le pays des loups
Auteur
- Tunde Farrand (Écrivain)
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Classement en biblio - 3 lecteurs
extrait
Soudain une voix féminine pousse un cri strident qui nous vrille les tympans. "Monsieur DIMITRIADIS, je ne vois vraiment pas quel est le problème. Vous avez passé un séjour fabuleux, ici, vous avez vu votre famille tous les jours, vous avez signé ce contrat le cœur léger. Le lieu magique que vous avez entrevu pendant les séances de désincarnation vous attend au-delà. De quoi d'autre avez vous besoin ??
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Je voulais vraiment aimer ce livre. Le résumé était alléchant et le début du roman particulièrement prometteur. Si ma lecture fut plaisante elle en restera malheureusement peu marquante.
Tout démarrait bien. J’ai particulièrement aimé le concept des Dignitoriums, de quoi amorcer une réflexion sur la (fin de) vie. En fait, ce roman aurait pu amorcer de nombreuses réflexions, sur notre système, notre façon de consommer, notre façon de traiter les personnes âgées. En réalité, j’ai le sentiment qu’on n’a fait que gratter à peine la surface et je trouve ça dommage.
En effet, nous allons suivre Alice, qui a presque entièrement vécu sous le nouveau système et qui, en toute logique, ne le remet pas du tout en question. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à elle, tant elle fait preuve d’une passivité remarquable. Tout ce qu’elle apprends, le lecteur l'a deviné depuis de nombreuses pages. Ce qui m’a laissé un sentiment de frustration, une envie d’aller la secouer pour lui ouvrir les yeux. Et puis, de ce fait, toute révélation n’en n’était presque jamais une.
Certaines incohérences m’ont également fait tiquer. Je pense notamment aux tentatives d’explication qui étaient parfois un peu bancales, donnant le sentiment que le monde n’était pas complètement bien maîtrisé par l’autrice ou la réaction de certains personnages comme Spoiler(cliquez pour révéler)le mari d’Alice, dépeint comme quelqu’un s’opposant au système mais acceptant tout d’un coup son sort. Aucune explication ne viendra d’ailleurs étayer ce dernier point, la fin étant, à mon sens, un peu trop simple et rapide. Une espèce de happy end, Alice devient Possédante, sauve son mari, se réconcilie avec sa sœur, obtient la garde de sa fille et sait désormais tous les vices des plus puissants. Un peu trop facile en quelques pages.
Le récit est parfois un peu long, en cause la passivité d’Alice. Néanmoins, la lecture fut tout de même plaisante, l’univers avait énormément de potentiel. Il me reste tout de même un sentiment d’inachevé, d’avoir à peine gratté la surface, alors que ce livre aurait pu offrir bien plus.
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Une fantastique dystopie qui vous laisse un goût âpre surtout en cette période de pandémie. La fiction est si proche de la réalité que des frissons peuvent parcourir le long de votre échine dorsale, et, de surcroît c'est majestueusement écrit. A lire Obligatoirement, sans contexte un coup de cœur
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