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Le Séducteur argentin



Description ajoutée par Gwen42doline 2011-10-06T11:42:20+02:00

Résumé

Pour respecter l'accord que son père a autrefois passé avec les Romero, Isobel sait qu'elle va devoir un jour épouser leur héritier, Rafael, un homme aussi séduisant que détestable.

Un jour qu'elle a cherché à retarder le plus possible en quittant Buenos Aires trois ans plus tôt, et en s'installant à Paris. Mais quand Rafael vient la trouver pour lui signifier qu'il est temps qu'elle devienne sa femme, Isobel comprend que la réalité l'a bel et bien rattrapée. Que faire à présent ? S'opposer à la volonté de ses parents afin de préserver sa liberté ? Mais a-t-elle vraiment le choix ? Si elle refuse, sa famille perdra tout...

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-10-11T00:48:05+02:00

** Extrait offert par Abby Green **

1.

Négligemment adossé au mur du petit salon dans lequel on l’avait introduit à son arrivée, Rafael regarda attentivement la jeune femme qui entrait d’un pas décidé. Isobel Miller faisait partie de ces jeunes privilégiées riches et gâtées qui évoluaient dans les cercles mondains de Buenos Aires. Elle avait un teint très clair, qui lui venait probablement de son père anglais car sa mère, Maria Fuentes de la Roja, était une aristocrate de vieille souche argentine.

Ce soir-là, la jeune femme fêtait son dix-huitième anniversaire et il la rencontrait pour la première fois. Or elle allait devenir…

Rafael sentit son ventre se crisper ; pourtant, son mariage avec elle avait été décidé depuis très longtemps puisqu’il avait à cette époque dix-huit ans.

Isobel se planta devant lui.

– Vous ne pouvez pas me forcer à vous épouser ! s’exclama-t–elle.

Elle avait conscience que sa poitrine se soulevait précipitamment. Elle n’avait jamais été aussi effrayée et intimidée de sa vie. Soudain, elle se sentit affreusement mal à l’aise dans la robe en satin trop ajustée et trop fantaisie que sa mère lui avait demandé de porter pour cette soirée d’anniversaire.

L’homme qui se tenait en face d’elle la contempla tranquillement.

– Votre réticence pourrait être charmante, déclara-t–il d’une voix profonde. Mais je doute de votre sincérité : vous savez très bien que vous n’avez pas le choix. Quand votre grand-père a vendu l’estancia de votre famille à mon père, il a infléchi irrévocablement votre destin.

Sa bouche forma un pli amer.

– Ils ont obtenu tous les deux ce qu’ils désiraient, reprit–il. Votre grand-père a reçu de l’argent, ainsi que l’assurance que l’estancia reviendrait à sa famille, à travers vous et une promesse de mariage en bonne et due forme.

– Mais… Pourquoi ?

– Mon père avait un compte à régler avec votre grand-père, et il était le seul à pouvoir faire une offre pour une propriété aussi vaste. Mais il s’était assuré d’obtenir ce qu’il voulait en échange : un mariage entre son fils et une femme d’une lignée éminemment respectable – vous.

Il lui adressa un sourire dénué de toute chaleur.

– Si les Fuentes de la Roja n’ont jamais perdu leur prestige de piliers de la haute société de Buenos Aires, leur fortune en revanche a sérieusement décru. Il y a dix ans, au moment de cet arrangement, votre grand-père n’a reçu que la moitié de la somme. Profitant de son expérience d’homme de loi, mon père a fait en sorte que votre famille ne reçoive la seconde moitié qu’au moment de notre mariage, le jour de votre vingt et unième anniversaire.

Complètement décontenancée, Isobel ne trouva que répondre. Pourtant, elle savait depuis deux ans maintenant que ce jour viendrait. Mais elle avait enfoui cette perspective au plus profond d’elle-même comme si, ce faisant, cette échéance finirait par ne jamais arriver.

Car l’éventualité d’épouser contre son gré l’un des plus gros industriels argentins lui avait toujours semblé improbable. En outre, comme elle était allée poursuivre sa scolarité en Angleterre, passant presque tout son tempsdans la famille de son père, elle s’était éloignée de la réalité qui l’attendait.

Mais à présent celle-ci se manifestait concrètement devant elle. Une peur atroce lui étreignit soudain la gorge.

– Ce n’est pas ma faute si mon grand-père s’est trouvé obligé de vendre l’estancia et de négocier un tel marché, finit–elle par dire.

Elle ne pouvait admettre ce qui lui était imposé. Cela avait déjà été assez dur de devoir revenir à Buenos Aires, dont la bonne société lui avait toujours paru trop contraignante et conservatrice, surtout après avoir côtoyé ses amis anglais, beaucoup plus décontractés que les jeunes Argentins de son milieu. En Angleterre, elle n’avait bien sûr parlé à personne de ce mariage arrangé – ils auraient trouvé cela affreusement barbare.

Rafael Romero laissa échapper un petit rire sec, qui la désarçonna un instant.

– Etes-vous vraiment aussi naïve, mademoiselle Miller ? Les puissants continuent à dominer le monde en associant stratégie et convenances. Les mariages sont arrangés depuis de très nombreuses générations. Je vous accorde que celui-ci peut paraître un peu plus arbitraire que la plupart, mais au fond il n’est pas différent.

Il lui adressa un sourire cynique qui découvrit des dents d’une blancheur éblouissante.

– Si nous envisagions tous de nous marier par amour, les classes supérieures de la société se déliteraient aussitôt. Et, croyez-moi, je sais de quoi je parle.

Isobel en réprimant un frisson. Avec son smoking légèrement froissé, sa chemise blanche entrouverte et son nœud papillon défait, il dégageait une aura de sensualité brute. Pas étonnant qu’il soit le célibataire le plus convoité de Buenos Aires. Rafael Romero était un spécimen parfait de virilité et d’arrogance.

– Je ne suis pas naïve, répliqua-t–elle en redressantle menton. Et, de nos jours, c’est absolument dépassé d’accepter un tel mariage.

Même si Isobel avait déjà vu des photos de cet homme dans la presse, elle n’avait pas du tout été préparée à l’effet qu’il exerçait maintenant sur elle. Sa peau mate, ses cheveux d’un noir de jais rendaient ses yeux plus étincelants encore. Quant à sa bouche au dessin parfait, elle était charnelle en diable…

Isobel se força à se ressaisir. Cet homme était un riche play-boy, un homme d’affaires habitué à dominer impitoyablement les autres. Elle devait tenir bon et lui montrer qu’elle ne succomberait pas comme un agneau destiné au sacrifice.

– Pourquoi êtes-vous venu ce soir ? demanda-t–elle en redressant les épaules. Je ne vous ai pas invité.

– Vous deviez bien savoir que nous nous rencontrerions tôt ou tard, répondit–il avec un sourire moqueur. Pourquoi croyez-vous que vos parents vous ont fait revenir d’Angleterre ?

A ces mots, une véritable panique s’empara d’elle. Le fait que sa mère ne l’ait pas prévenue de la présence de Rafael Romero la glaçait intérieurement.

– Nous ne nous marierons pas, lança-t–elle avec désespoir.

Il haussa négligemment les épaules.

– Pas maintenant, non. Mais dans trois ans nous serons mari et femme.

Se retrouver coincée dans un mariage de convenance avec quelqu’un qu’elle n’aimait pas était sa pire crainte, elle qui avait vu ses parents devenir de plus en plus cyniques et amers. Isobel voyait son avenir en Europe, à étudier la danse ; mais cela personne encore ne le savait…

– Je ne veux pas vous épouser, décréta-t–elle en se sentant pâlir. Je ne vous connais même pas.

Elle lui adressa un regard farouche et déterminé.

– Je ne veux pas de cette existence. Et je me ficheque vous me croyiez ou non. Je ne désire qu’une chose : m’éloigner de vous le plus rapidement possible et ne jamais vous revoir, ni cette maison, ni cette ville.

Rafael ne répondit rien. La tête un peu penchée, il la couvait d’un regard entre ironie et cynisme.

– Comment pouvez-vous être aussi blasé ? reprit Isobel. Comment pouvez-vous venir ici alors qu’à coup sûr l’une de vos innombrables maîtresses vous attend chez vous ?

Il sourit de nouveau, durement cette fois, sans lui avouer toutefois que c’était dans sa voiture que l’attendait sa maîtresse…

– Je peux vous assurer que ma maîtresse actuelle se fiche éperdument de mon mariage. Elle-même a déjà été mariée, et a divorcé, deux fois. La seule chose qui l’intéresse, c’est de partager mon lit.

– Vous me dégoûtez !

– Je ne suis pas dégoûtant, mais réaliste, gronda Rafael en se rapprochant d’elle. Et je ne vois pas ce qu’il y a de répréhensible dans le fait que deux adultes consentants s’amusent ensemble, sans hypocrisie ni mensonges.

Il laissa errer son regard sur elle avant d’ajouter :

– Quand vous serez adulte vous-même, vous comprendrez un peu mieux de quoi je parle. Mais, pour l’instant, vous n’avez apparemment pas dépassé le stade des amours adolescentes.

Isobel ne s’était jamais sentie en proie à une telle colère.

– C’est dommage que vous n’ayez pas épousé la fiancée pour laquelle vous étiez prêt à risquer cette union intéressée, riposta-t–elle sèchement. Parce que, dans ce cas, nous ne serions pas ici en ce moment. Est–ce à cause de votre charmant cynisme qu’elle vous a laissé tomber ?

Le visage de Rafael s’assombrit brusquement ; enfin elle le déstabilisait ! Quand elle avait fait des recherches à propos de Rafael Romero sur internet, elle avait apprisque huit ans plus tôt il s’était fiancé avec l’éblouissante Ana Perez, en dépit de l’accord passé entre leurs familles. Elle avait vu de superbes photos du couple qui avait l’air très assorti, amoureux et romantique.

Cependant, ces fiançailles avaient rapidement été annulées. Les articles faisaient allusion à un mariage arrangé, mais sans jamais révéler le nom de la promise. Depuis, Rafael Romero jouissait d’une réputation de séducteur insatiable et impitoyable. Aucune de ses liaisons ne durait en effet plus de quelques mois.

– Non, répliqua-t–il alors froidement. Ce n’est pas dommage que nos fiançailles aient tourné court. Au contraire, cela a été une bénédiction. Et quand nous nous marierons, vous et moi, il ne s’agira que d’un arrangement d’affaires – en d’autres termes, le mariage idéal. Il n’y a pas d’échappatoire. J’ai appris à l’accepter, Isobel, et vous l’apprendrez aussi.

Rafael était surpris que les mots soient sortis aussi facilement de sa bouche. Affirmer à cette jeune femme qu’ils se marieraient lui avait soudain semblé… juste, normal. Et ce sentiment d’avoir accepté et intériorisé malgré lui ce destin qu’il n’avait pas choisi le perturbait profondément.

Pendant des années, il avait réussi à ignorer la réalité de ce mariage, jusqu’au matin même, quand son avocat, un vieil ami, l’avait appelé.

– Isobel Miller a dix-huit ans aujourd’hui, avait–il dit. Tu ne crois pas que c’est le moment de te souvenir que ses parents mendient un rendez-vous depuis des mois ? De toute façon, tu n’y échapperas pas, Rafael. Tu dois affronter la réalité. Et puis tu ne rajeunis pas. Plus longtemps tu resteras célibataire, plus tu sembleras instable aux yeux de tes clients potentiels et à ceux de tes partenaires en affaires.

Rafael avait marmonné quelques mots dépourvus de politesse, que Gabriele avait sagement ignorés. Dès quecelui-ci avait mentionné le nom d’Isobel Miller, il avait senti le piège se refermer autour de lui.

– Veux-tu perdre l’estancia ? avait enchaîné Gabriele. Je t’ai déjà prévenu, Rafael : si tu essaies d’échapper à ce mariage, tu t’embarqueras dans un procès long et très fastidieux que tu auras toutes les chances de perdre.

– Ne t’en fais pas, l’avait interrompu brusquement Rafael. Je n’ai pas l’intention de prendre le moindre risque avec mon bien le plus précieux. Et surtout pas à cause d’une femme.

– Je savais que tu verrais les choses ainsi, avait répliqué Gabriele avec un soupir de soulagement. Eh bien, tu sais ce qu’il te reste à faire. Sa mère t’a envoyé une invitation pour la soirée d’anniversaire, n’est–ce pas ?

Isobel aperçut une lueur indéchiffrable dans le regard de Rafael. A quel moment s’était–il autant approché d’elle ? Elle voyait à présent que ses yeux n’étaient pas noirs comme elle l’avait d’abord pensé. Ils étaient d’un brun chaud, profond, dans lequel scintillaient des pépites vertes et dorées.

– Mais vous ne désirez pas m’épouser, dit–elle avec détermination. Alors ne pouvez-vous pas simplement nous donner ce qui nous est dû pour l’estancia, et en finir ainsi avec cet arrangement stupide ?

Rafael constata qu’il s’était trompé sur Isobel Miller. En fait, elle n’était pas si adolescente : elle avait seulement l’air incroyablement jeune. Mais cette conversation lui prouvait qu’elle possédait une maturité propre et une assurance qui le surprenaient.

– Non, ce n’est pas aussi simple, fit–il en secouant la tête.

Il se rendit compte qu’il avait du mal à ordonner ses pensées, car il se sentait de plus en plus troublé par la jeune femme. De tout près, son teint était encore plusclair. Ses cheveux bruns aux légers reflets auburn luisaient dans la lumière faible du bureau. Ils étaient relevés en un chignon trop compliqué, mais qui n’altérait en rien la beauté de son visage. Quant à ses yeux… Immenses, doux comme du velours, avec de longs cils projetant des ombres sur ses joues, ils le fascinaient complètement.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par flora 2019-10-08T13:34:23+02:00
Argent

Une histoire qui débute comme beaucoup d'autre harlequin par un mariage arrangé. Mais qui ce termine avec une très belle fin et au milieu un récit qui te fait passer un super moment de lecture.

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Commentaire ajouté par SuBla65 2017-03-07T19:29:22+01:00
Diamant

Très belle histoire, gâchée par de multiples fautes dans le texte, du début à la fin. C'est désolant car ça brise le rithme de lecture, ça brise la concentration.

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Dates de sortie

Le Séducteur argentin

  • France : 2011-04-01 - Poche (Français)
  • USA : 2010-09-28 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Rafael and Rico, Tome 1 : Le séducteur argentin - Français
  • Bride in a Gilded Cage - Anglais
  • Bride in a Gilded Cage (Rafael and Rico #1) - Anglais
  • Dança de sedução - Portugais
  • Tango in abito bianco - Italien
  • Tango der Leidenschaft - Allemand
  • Danza de seducción - Espagnol
  • 十八歳の許嫁 - Japonais
  • Tango van de hartstocht - Néerlandais
  • Το Τανγκό του Έρωτα - Grec

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