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À l'époque du commerce triangulaire, quand une esclave tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à la mer. Mais toutes ces femmes ne sont pas mortes, certaines sont même donné naissance à leur bébé. Celles qui ont survécu se sont adaptées à leur environnement et ont fondé une humanité parallèle au fond des océans. Depuis, les sirènes ont oublié l'histoire traumatique de leur genèse. Mais un jour, l'une d'elles, Yetu, va leur rendre la mémoire...
Je crois que j'ai rarement été aussi mitigée pour une lecture.
D'un côté on a une histoire, un concept d'histoire, absolument génial mais complètement spoilé dans le résumé ! Ce qui fait perdre au roman un énorme intérêt. J'aime terriblement le rôle de Yetu dans son peuple (l'Historienne) et de sa façon d'évoluer avec ce travail difficile. Elle nous montre une réflexion sur la mémoire, la lourdeur des souvenirs et comment les vivre sans crouler sous leur poids.
De l'autre on a une écriture très belle et poétique qui perd parfois la direction du récit et qui, du coup, prend des longueurs. Sans être un point négatif j'ai quand même du mal avec la fin, je ne la trouve pas spécialement poétique ou belle, et sans doute trop "fantasiste" pour ce que j'attendais du récit.
J'ai été happée par le récit dès le début (malgré le spoil du résumé) et j'ai pourtant perdu un peu ma motivation quelques pages pour me remotiver ensuite. Un accordéon de motivation pour une lecture originale et qui mérite totalement d'avoir été mise sur papier.
Un roman magistral ! Tout est très intense, qui aborde principalement l'importance de la mémoire et du trauma générationnel, à travers une espèce sous marine qu'on pourrait rapprocher des sirènes, très créatif. C'est vraiment un roman très marquant, que je conseille absolument !
J'ai tout d'abord beaucoup aimé le style de Rivers Solomon, poétique, un poil onirique, mais pas trop pour moi, et j'ai été emporté par la première moitié du roman. Il faut effectivement se laisser porter par l'histoire, car nous aurons les clés de compréhension au fur et à mesure. Au début, j'ai eu un peu de mal à identifier qui parlait et à quelle époque ou période l'histoire se déroulait. On devine ce qu'il s'est passé, mais les évènements ne sont vraiment racontés qu'assez tard dans l'histoire.
Même si l'histoire n'a rien à voir, j'ai beaucoup pensé au Passeur de Lois Lowry, avec l'importance de la mémoire collective, de la transmission aux générations suivantes.
Une fois la moitié passé, j'ai commencé à m'ennuyer.... Une fois ce sujet posé, j'avoue que je n'ai pas forcément vue quel était l'objectif du texte.... Je l'ai terminé sur un gros sentiment d'inachevé, et de tout ça pour ça....
De beaux messages, de belles valeurs, une plume élégante, mais trop peu de surprise dans ma lecture, et pas d'attachement aux personnages.
J'ai un autre roman de l'auteur L'incivilité des fantômes, que je suis curieuse de découvrir malgré tout.
Une drôle d'expérience de lecture dont je ne sais pas trop quoi penser. D'un côté j'ai l'impression que la quatrième de couverture m'a promis une histoire assez différente de celle que je viens de lire ; de l'autre j'aurais aimé que le concept soit davantage travaillé car j'aurais aimé en savoir plus.
La construction de la narration est assez complexe et déroutante, notamment de par l'emploi du pronom "nous" afin de rendre compte de la mémoire collective portée par la narratrice. Il faut prendre la peine de s'habituer à cette particularité pour saisir la subtilité du propos et s'attacher à Yetu dont la quête est aussi fascinante que douloureuse. J'avoue avoir perdu le fil à plusieurs reprises de par le rythme assez particulier de la narration et son caractère pour le moins... opaque ? Mais j'ai apprécié le personnage de Yetu qui mène une quête existentielle et collective fort admirable et nous rappelle le besoin de se souvenir de nos histoires, de notre Histoire.
Une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne mais un concept de base très intéressant.
"Les Abysses" est un roman incroyable. Se déroulant après l'un des moments les plus tragique, les plus terribles de l'Histoire, les thèmes tournent autour du souvenir et la colère portée par ces souvenirs. Mais s'il n'y personne d'autre que soi, pour porter toutes ces mémoires, n'est-ce là une façon de se noyer, en suffoquer sous le poids des âges ? Le principe de mémoire collective ainsi retranscrit était très intéressant. Teinté de colère, de peur, mais d'espoir aussi, "Les Abysses" partage, d'une façon poétique, le poids de la mémoire s'il n'est porté que part une personne. A quel moment sommes-nous nous-même, si nous abritons toutes les mémoires de nos ancêtres ?
La présence d'amour y est forte aussi, l'amour de la communauté, mais aussi pour ses amant.es, Yetu le découvre d'une façon douce et poétique aussi.
Je pense, que c'est un livre important à lire. Non seulement parce que la plume de Rivers Solomon est tout à fait splendide, mais parce qu'aujourd'hui encore, il est important et nécessaire de ce souvenir. Ensuite, j'ignore comment la VO est, mais j'ai trouvé que la façon de ne pas toujours genrer les personnages était incroyable. J'ai lu dans quelques avis que le "nous" était dépaysant, ce que je peux comprendre, cependant, une fois qu'on comprend à qui il fait référence, ça ne pose aucun problème (à mon sens) et pour les plus réfractaire au "iel" je trouve qu'il s'agit d'une alternative intéressante qui mériterait d'être étudiée peut être.
J'ai adoré ce livre, la preuve en est, je lu ces 200 pages en 2 jours. Je vous avoue que ce livre m'a énormément perturbée. Je salut le travail de Rivers Solomon, qui arrive à décrire l'environnement marin comme si c'était le nôtre. Écrit avec une plume magnifique, l'histoire est prenante et intime. La dualité interne de Yetu est troublante: Comment choisir entre son bien-être mentale et l'Histoire de tout un peuple?
Une lecture originale, au bout de laquelle je me suis posée plein de questions.
Ce n'est cependant pas forcément ce à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre.
Sous certains aspects, cette lecture peut sembler complexe, avec des aspects philosophiques parfois dans la réflexion sur l'histoire d'un peuple et son identité.
Parfois, certains aspects du romans sont difficiles à cerner, dans la présentation de la complexité du personnage principal, mais il faut persévérer pour découvrir tout ce qui se cache derrière.
Il est déroutant, mais je pense que si on parvient à le lire, on se retrouve face à une très belle réflexion sur le devoir de mémoire.
Qui est-on et comment conjuguer individualité et communauté ?
Les Abysses est un roman qui pose ces questions dans un des contextes le plus traumatiques de l'Histoire et qui apporte des pistes terriblement actuelles pour nourrir notre réflexion à tous.tes.
On y retrouve des sentiments ambivalents à propos de la difficulté à se sentir exister avec le poids du passé qui nous informe, mais aussi de l'impossibilité d'être en détachement entier avec ceux qui nous ont précédés. A la dérive. La mémoire en ce qu'elle a de bon comme de mauvais, en ce qu'elle a le pouvoir de rassembler comme d'isoler... Au final, Les Abysses se veut porteur d'espoir sans jamais minimiser les écueils de la souffrance, de l'indignation et la colère, la peine, mais aussi sans jamais perdre la force que l'on puise d'une communauté à laquelle on appartient et l'importance de l'entraide.
Mention spéciale pour, en plus de toutes ces belles réflexions, l'inclusivité présente tout au long du récit.
Résumé
À l'époque du commerce triangulaire, quand une esclave tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à la mer. Mais toutes ces femmes ne sont pas mortes, certaines sont même donné naissance à leur bébé. Celles qui ont survécu se sont adaptées à leur environnement et ont fondé une humanité parallèle au fond des océans. Depuis, les sirènes ont oublié l'histoire traumatique de leur genèse. Mais un jour, l'une d'elles, Yetu, va leur rendre la mémoire...
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