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Résumé
On trouvera ici, sous le même titre et sur un même sujet, deux ouvrages que vingt-sept ans séparent.
Quand les premières Lettres d'un Européen furent écrites, la guerre n'était pas terminée, loin de là; les partages de Yalta n'avaient pas encore découpé les lendemains du monde; la bombe atomique n'avait pas été jetée sur Hiroshima.
En ce temps-là s'organisait chaque nuit, au-dessus de Londres, une atroce féerie. Les projecteurs de la défense antiaérienne découpaient dans le ciel des V et des X géants, V pour Victoire, et X comme l'Inconnu. Entre ces mouvants symboles éclataient les bouquets de la mort, auxquels les gerbes des incendies, au sol, répondaient comme dans un miroir.
En ce temps-là aussi montait du continent, chaque nuit, l'immense soupir des prisons, des tortures, des maquis et de la faim, traversé des rafales sèches des exécutions ou couvert, un moment, par l'écrasement d'une cité…
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