http://encore-un-manga.com/2020/03/bloom-into-you-t02-nio-nakatani.html

J'avais hâte de retrouver Yû et Nanami. Leur relation évolue de façon très plaisante tout en conservant cet aspect humain très bien exploité. Yû fait désormais partie du conseil des élèves, elle souhaite apporter son aide à Nanami malgré les sentiments que celle-ci lui porte.

Yû est un peu perdue, elle ne sait pas comment appréhender sa relation avec Nanami qui est toujours aussi insistance quant à ses sentiments. Yû se retrouve aux prises avec ses émotions, comment démêler ce qu'elle ressent ?

Cette suite m'a vraiment plu, si l'ensemble de l'histoire est assez classique, c'est grâce aux personnages que l'histoire se démarque. Un amour non partagé, une amitié étrange et un peu floue, une histoire familiale bouleversante. Cette série est assez touchante, je vous avoue que je ne m'attendais pas à certaines révélations.

La relation de Yû et Nanami est ambiguë, on ne peut pas parler de romance car pour le moment l'amour est à sens unique. Yû est une héroïne altruiste qui pense au bien-être de Nanami avant le sien. Nanami est quant à elle une héroïne difficile à cerner mais cela risque bien de changer dans la suite de leur histoire.

J'aime la façon dont les thèmes sont abordés, les dessins nous offrent beaucoup d'émotions et nous entraînent dans un récit touchant et parfois perturbant. J'aime énormément l'histoire et les personnages tout en ayant une certaine réserve quant à l'avenir de nos héroïnes.

En bref, un second tome qui tient toutes ses promesses. J'ai passé un bon moment et j'aime de plus en plus la complexité des sentiments entre nos héroïnes. On s'interroge pas mal sur les motivations de chacune et c'est vraiment rafraîchissant d'évoluer à leurs côtés.

http://www.lmedml.fr/2020/03/25/eleanor-grey-brittainy-c-cherry/

Brittainy C. Cherry est vraiment un must en terme de romance contemporaine. Elle se démarque une fois de plus avec une histoire touchante, drôle et originale, portée par des personnages terriblement attachants.

Ce récit est divisé en deux parties distinctes. Je vous avoue que j’appréhendais cette lecture, parce que dernièrement je suis très sensible et un rien me bouleverse. Cette histoire m’a émue mais ne m’a pas détruite, ce qui prouve l’excellence de la plume de Brittainy C. Cherry. Sa réputation n’est plus à faire et elle est pour moi une valeur sûre.

Je ne m’attendais pas à dévorer ce roman, je ne m’attendais pas à sourire et à avoir le cœur serré et pourtant ce fut le cas. Eleanor et Grey sont des personnages que j’ai aimé dans les deux parties du roman.

Brittainy C. Cherry nous offre un petit bijou qui ravira les fans du genre. Les nombreuses références à Harry Potter m’ont donné le sourire, j’ai aimé l’ambiance générale qui allie espoir et bienveillance. Eleanor est ce genre d’héroïne que j’adore, drôle, nature et profondément gentille et altruiste. Eleanor est merveilleuse ! Grey est un personnage très intéressant et j’ai craqué pour lui sans retenue. Grey est plus complexe que Eleanor, et ils ont vraiment une histoire magnifique malgré l’aspect dramatique de celle-ci.

Cette histoire n’est pas qu’une romance, c’est une belle leçon de vie. Les émotions sont sincères, pures et tellement bouleversantes. Un véritable tsunami en somme.

Brittainy C. Cherry a cette faculté de me transporter, elle m’émeut et me fait tomber amoureuse de ses personnages. Eleanor, Grey, Lorelei et Karla sont tellement attachants, leur histoire déchirante a su me toucher, tout en me donnant foi en la vie et en la bonté.

L’autrice a fait en sorte d’équilibrer les émotions, il n’y a pas trop de drama, tout semble réel et bien retranscrit au niveau des situations que traversent nos héros. Son écriture fait des merveilles et c’est un nouveau coup de cœur pour moi. Attention les thématiques sont intenses psychologiquement parlant.

En bref, sachez une chose, ce roman est incontournable. Vous allez forcément tomber amoureux d’Eleanor et Grey. Vous allez forcément vivre un moment de lecture exceptionnel. Mon coup de cœur pour ce roman ne se résume pas alors je vous dirais simplement de foncer lire ce livre !

http://encore-un-manga.com/2020/03/frere-a-louer-t01-ichiiro-hako.html

Ichiiro Hako nous offre une histoire tellement touchante et tellement bien orchestrée. Ce premier opus est un gros coup de cœur, tant pour le scénario que pour les dessins pleins de sensibilité et d'émotions.

En lisant le résumé, j'ai été intriguée par la complexité d'une telle histoire. Louer un frère ? Louer les services d'un jeune homme qui jouera le rôle de son grand frère pour remplace celui qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Kanami est une jeune fille tellement touchante, tout ce qu'elle souhaite, c'est être aimée, avoir un peu de gentillesse et de réconfort. Ce que son véritable grand frère n'est plus à même de lui offrir.

La notion d'argent pourrait en déranger certains mais ici dans le contexte de l'histoire, je vous assure que cela a un réel intérêt. Cela n'a pas été un problème pour moi car cela introduit la relation de Kanami avec son faux grand frère. Une relation pansement et apaisante pour notre petite héroïne.

Je crois que c'est la première fois que je ressens autant d'émotions à la lecture d'un manga. Ici j'ai tout perçu, tout ressenti, c'était poignant et intense. Les dessins sont vraiment beaux, on ne peut que s'émouvoir et être captivé par l'histoire qui se déroule sous nos yeux.

Ichiiro Hako aborde des thématiques difficiles telles que le deuil, la souffrance psychologique et cette envie d'être aimé. Le scénario est vraiment bien mené, tout passe à travers les graphismes doux et sensibles. Notre petite héroïne est si mignonne, si attachante, que l'on ne peut que l'aimer page après page.

C'est une histoire douce et amère, on ressent la souffrance de Kanami mais aussi cette immense joie et plénitude qu'elle nous transmet durant les moments qu'elle passe avec le frère qu'elle loue. Il y a une sacrée réflexion derrière chaque prise de décision, on vit les peines et les joies de Kanami, c'est vraiment vivant et très intense.

En bref, coup de cœur pour ce premier opus qui m'a percuté de plein fouet ! Je suis en amour devant les dessins d'Ichiiro Hako et je me suis de suite attachée à Kanami et Makoto. J'ai hâte d'en découvrir plus sur eux et de ressentir de nouveau toutes ces belles émotions.

http://encore-un-manga.com/2020/03/blue-flag-t01-kaito.html

La saga Blue flag me tentait depuis un bon moment, quel plaisir de découvrir enfin l'univers de Taichi, Tôma et Futuba. La première chose qui m'a fait tilt, c'est le coup de cœur que j'ai eu pour les graphismes. Les dessins sont tellement beaux, l'ambiance est vraiment agréable. C'est le printemps, nos héros sont en Terminale et ils vont vivre une année riche en émotions.

Ce premier opus pose les bases d'une histoire qui mêle amitié et amour. Dans un univers scolaire, nous découvrons Taichi, Tôma et Futuba. Ils vont petit à petit former un trio terriblement touchant. Ce sont des personnages solaires, avec des personnalités pleines de nuances. Taichi est un héros sur qui on peut compter, un brin maladroit et très attachant. Futuba est une petite nana guidée par ses sentiments envers Tôma. Elle veut à tout prix réussir à se rapprocher de celui qu'elle aime. Futuba est drôle, alors oui ont rit parfois à ses dépends, elle est candide, j'adore sa façon de réagir et sa gentillesse qui prédomine. On la sent confuse et perturbée par ses émotions, ce qui est compréhensible. J'ai eu un petit coup de cœur pour son personnage. Tôma est sans doute celui qui reste le plus secret dans ce premier opus, populaire et sportif, il réussi tout ce qu'il entreprend. Je sens déjà qu'il va beaucoup m'émouvoir dans la suite de l'histoire.

Les personnages secondaires sont tous très importants, ils forment une constante dans la vie de nos héros. Je pense que l'on en saura aussi plus sur eux au fil des tomes.

J'ai adoré cette lecture, on pourrait croire que le schéma est assez classique et pourtant il y a des détails qui nous offrent de l'originalité. L'histoire est mise en scène avec des illustrations magnifiques, j'ai aimé chaque planche, les pages se tournent et nous plongent dans une histoire touchante. Le coup de crayon est subtil, il met l'accent sur les émotions, il met en relief les différences de chacun et nous amène à ressentir des sentiments naturels et bien amenés. Je me suis sentie dans mon élément, j'ai énormément ri avec nos personnages qui vivent pourtant des situations parfois pas évidentes.

On aborde avec finesse beaucoup de thématiques propres à l'évolution vers l'âge adulte. Nos héros se cherchent, vivent leurs premiers émois, doivent affronter avec sensibilité les élans de leurs cœurs.

En bref, un premier opus qui m'a énormément plu. Les personnages sont géniaux, l'histoire se dévoile page après page pour nous offrir des émotions assez denses. C'est drôle, divertissant et touchant. Je suis déjà conquise rien qu'avec ce tome.

http://encore-un-manga.com/2020/03/faraway-paladin-t01-mitsumi-okubashi-kanata-yanagino-kusaga-gin.html

J'avais terriblement hâte de découvrir le récit de William, ce héros qui se voit offrir une seconde chance. Après sa mort, il se voit attribuer la possibilité de vivre une nouvelle existence aux côtés de trois personnages hors du commun. Trois parents aux capacités extraordinaires. Will va avoir l'opportunité d'apprendre énormément aux côtés de Blood, Marie et Gas. Il va suivre un enseignement riche qui lui permettra de découvrir les vastes secrets de ce nouveau monde. Mais Will sait que sa famille singulière lui cache des choses... Les années passent et il devient plus urgent pour lui de découvrir les moindres secrets de ce monde encore méconnu.

Ce premier opus introduit avec brio l'univers complexe de Kanata Yanagino. Mutsumi Okubashi a fait des merveilles niveau graphisme. L'ensemble est dense et assez harmonieux. J'ai été séduite par les dessins singuliers et très expressifs. Les personnages prennent vie sous nos yeux, on plonge dans un univers intrigant plein de mystère et je vous avoue que j'ai de suite adhéré à l'histoire. J'ai aimé la personnalité de Blood, Marie et Gas. Ils sont vraiment très intéressants, on se pose énormément de question à leur sujet. Je les ai tous apprécié pour des raisons différentes et j'ai hâte d'en savoir plus sur eux.

Dans ce récit, il y a de nombreuses thématiques, le côté fantastique est tout simplement époustouflant car il s'appuie sur une mythologie bien amenée. J'ai été captivée par la complexité de la trame de l'histoire. Will est un héros très attachant, on évolue à ses côtés et on découvre ce monde au contexte historique singulier.

C'est un début très prometteur, les graphismes sont vraiment beaux, ils mettent en scène les personnages avec précision, on ne peut qu'être intrigué par le scénario qui se dessine sous nos yeux. Ce premier tome nous offre beaucoup d'information, on tâtonne et on avance à l'aveugle. Je me suis laissé guider sans résistance et j'ai adoré cette lecture.

En bref, un premier opus efficace. Un univers fantastique maîtrisé et captivant. Des personnages singuliers qui gravitent autour d'un héros très attachant qui à l'opportunité de vivre une nouvelle existence dans un monde qui n'a pas fini de lui livrer tous ses secrets. Saura-t-il percer les mystère de cet univers gouverné par la magie ? C'est une réussite pour moi, j'ai passé un très bon moment avec Will et j'ai hâte de découvrir la suite de son enseignement auprès de ses trois parents hors du commun.

http://encore-un-manga.com/2020/03/rascal-does-not-dream-of-bunny-girl-senpai-t01-hajime-kamoshida-tsugumi-nanamiya-keji-mizoguchi.html

Les éditions Ototo ont le mérite de nous proposer des histoires peu communes qui sortent des sentiers battus. Ici, il s'agit d'une adaptation du light-novel écrit par Hajime Kamoshida et illustré par Keji Mizoguchi. Il y a également la série animée que je n'ai pas eu l'occasion de visionner, ce fut donc une totale découverte pour moi que de lire ce premier opus.

Ce récit étrange m'a autant plu qu'il m'a perturbé. En terminant ce premier opus, j'avais l'impression d'être passé à côté de certains éléments de compréhension, jusqu'à ce que tout s'éclaire. L'aspect fantastique est le petit détail qui m'a parfois dérouté, pourtant il est bien exploité et met en relief des thèmes intéressants.

L'entrée en matière est efficace, que fait cette bunny girl à la bibliothèque ? Et pourquoi personne ne semble la remarquer ? Sakuta Azugawa ne manque pas de reconnaître la célèbre Mai Sakurajima, actrice qui a mis sa carrière en pause. Évoluant dans le même lycée que Sakuta, Mai semble invisible aux yeux des autres, cela entraîne de grosses difficultés dans la vie de la jeune fille. Mais où se situe le nœud du problème ? Cette fresque romantique et fantastique nous ouvre les portes d'un univers comme le nôtre, teinté de surnaturel et de problématiques adolescentes.

Cette lecture est assez riche en terme de réflexion, la preuve je n'ai pas été capable de comprendre la portée de l'histoire du premier coup, cela m'a demandé du temps, un certain recul pour prendre en compte tous les éléments de l'histoire. Les personnages sont singuliers, que ce soit Sakuta, Mai ou bien encore la sœur de notre héros. On gravite dans un univers scolaire bien représenté. Le récit est parfois trompeur, un peu brouillon et semble désordonné. Cet effet flou m'a donné un peu le vertige, il met en avant l'aspect psychologique et fantastique et je vous avoue que j'ai hâte de poursuivre l'histoire pour y voir plus clair.

Niveau graphisme, rien à redire, j'ai trouvé le coup de crayon de Tsugumi Nanamiya très efficace. Les dessins sont expressifs, denses et séduisants. Différents styles se disputent les planches et cela m'a plu car c'était pertinent pour mettre en avant les émotions de nos personnages. Dans cette histoire, on aborde des thématiques percutantes que vous découvrirez au fil des pages, je préfère éviter de trop en dévoiler mais sachez que l'histoire est très touchante, c'est moderne et d'actualité. L'histoire n'est pas seulement divertissante, il y a des prises de conscience et des événements qui m'ont faire réagir tout au long de la lecture.

En bref, un premier opus déroutant qui offre une réflexion assez singulière. J'ai été séduite par l'univers et le coup de crayon de la mangaka, ce qui m'a permis de gommer légèrement l'effet de confusion que j'ai ressenti par moment pendant ma lecture. C'est un premier opus qui pose les bases d'une saga qui allie fiction et réalité avec une certaine audace. J'ai hâte de poursuivre pour éclaircir les zones d'ombres et me faire un avis plus tranché !

http://encore-un-manga.com/2020/03/le-baiser-du-renard-t01-saki-aikawa.html

J'ai craqué sur ce manga à cause de la superbe couverture, et j'avais envie d'un shôjo avec un côté fantastique. Ce premier opus m'a énormément plu, c'est drôle et addictif. Dès la première page, on est propulsé dans le quotidien de Koharu, cette jeune fille qui a le don de pouvoir soigner les entités spirituelles. Elle a en hérité par sa grand-mère. Koharu est une héroïne avec pas mal de caractère et elle en aura besoin pour tenir tête à Iori, un esprit-renard égocentrique qui va faire d'elle sa fiancée...

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai A-DO-RÉ ce premier tome. De A à Z ! J'ai été séduite d'entrée de jeu par le coup de crayon de Saki Aikawa. Beaucoup d'humour, beaucoup de chibi et j'adore tellement quand c'est le cas. L'histoire est vraiment intéressante, le personnage d'Iori rend l'ensemble surréaliste et j'ai beaucoup aimé sa personnalité borderline. Iori est vraiment craquant ! C'est un héros qui a du charisme et qui s'attache très rapidement à Kaharu.

L'aspect fantastique est bien amené, j'ai trouvé l'ambiance agréable, cette lecture nous offre vraiment beaucoup d'humour, des situations décalées et hilarantes. Malgré cette légèreté, la mangaka arrive à conserver une intrigue solide avec des thématiques bien exploitées.

Ce tome introduit l'univers, on s'attache aux personnages et on se délecte des graphismes très détaillés. Je suis sous le charme, c'est indéniable. Comment ne pas l'être avec un duo de héros avec une alchimie intense. La relation se met en place rapidement, mais cela ne m'a pas gêné. C'était drôle de voir Iori s'incruster dans la vie de Koharu. C'est qu'il est têtu le renard !

En bref, totalement conquise par ce premier tome, j'attends la suite avec impatience. Je découvrais le coup de crayon de Saki Aikawa et je suis tombée amoureuse de son style. Je ne peux que vous recommander ce premier tome si vous aimez les shôjos drôles avec une pointe de fantastique.

http://www.lmedml.fr/2020/03/23/jusqua-ce-que-la-mort-nous-separe-avril-sinner/

Jusqu’à ce que la mort nous sépare est une romance très particulière, je n’ai même pas envie de la cataloguer dans le genre qui serait trop réducteur pour qualifier cette histoire. Avril Sinner est psychologue, voyez-vous ça ! Et bien, laissez-moi vous dire qu’elle n’y a pas été de main morte, hein ? Ça l’amuse de ravager le cerveau et le cœur de ses lectrices. Elle se joue de nos émotions et je dois avouer que c’est efficace.

Happée dès les premières lignes, j’ai rapidement découvert l’identité de X, c’est comme cela que je vais l’appeler. J’ai de suite été en phase avec l’ambiance particulière l’histoire aborde des thèmes assez lourds, tels que le deuil, la dépression et l’envie d’en finir avec la vie. Les notions de vie et de mort sont subtilement misent en lumière dans ce récit digne d’un film que je souhaiterai voir sur grand écran. Le potentiel est là pour nous offrir un spectacle exceptionnel. Avril Sinner m’a impressionné, moi la lectrice désabusée. J’ai dévoré ce roman en traversant tellement d’états. J’en ressors troublée et satisfaite.

Je continue de lire pour ce genre d’histoire, pour l’amour des mots qui ont un pouvoir dévastateur. Entre fiction et réalité, Avril Sinner traite ses sujets avec prudence, elle ne travestie aucun sentiment, nous les livre tels qu’ils arrivent. C’est un pari audacieux que de s’être aventuré sur ce genre de récit. Il y a un côté irréel très bien maîtrisé, l’autrice joue avec nos croyances, elle puise dans un infini qui nous happe page après page. C’est fascinant, j’ai flirté avec… Non vous ne saurez pas avant d’avoir lu ce roman hors norme.

J’ai envie que vous lisiez ce roman, envie que vous vous laissiez séduire par la plume d’Avril Sinner. Je ne peux rien vous dire de plus, si ce n’est que ce roman est un joyau, un de ceux que je chéri en tant que lectrice qui recherche toujours plus de sensation. Cette histoire est vraie, humaine et nous sensibilise en tant qu’être humain. Modifie notre regard sur ce que l’on ne connaît pas comme la dépression. J’ai trouvé ce récit tellement intense que j’en frissonne encore rien que d’y penser.

En bref, après cette nouvelle crise de démence, je tire ma révérence en vous conseillant de foncer lire cette histoire. Si vous aimez sortir des sentiers battus, si vous aimez les histoires psychologiques, les romances singulières et percutantes, alors ce roman est fait pour vous !

http://www.lmedml.fr/2020/03/20/everyday-heroes-2-combust-k-bromberg/
K. Bromberg continu sur sa lancée en nous offrant un second opus efficace et addictif au possible. C’est indéniable, les frères Malone ont vraiment de quoi faire craquer les lecteurs. J’avais hâte de lire le tome consacré à Grady, le soldat du feu. Et si l’ensemble reste assez classique, j’ai adoré ce moment de lecture.

Les points forts de cette histoire, ce sont les thématiques abordées et les personnages hyper attachants. J’ai de suite été sous le charme de Grady, c’est un héros comme je les aime. Dylan est quant à elle une de ces héroïnes que j’admire car elle ne rentre dans aucun moule. Elle est naturelle, elle souffre d’un gros manque de confiance en elle et elle ne fait pas une taille mannequin. Je l’ai trouvé tellement touchante et je me suis beaucoup reconnue en elle. J’aime ce genre de femme qui sait rester simple tout en ayant la capacité de faire des choses extraordinaires.

K. Bromberg joue vraiment avec le fait que les trois frères Malone soient irrésistibles et cela fonctionne car ce sont des héros qui ne sont pas comme les autres. Alors oui, ils sont sexy et savent charmer leur entourage mais cela reste d’abord des hommes dévoués pour leurs jobs et leurs familles. Ils sont loyaux, j’aime énormément les personnages secondaires que l’on retrouve avec plaisir d’un tome à l’autre.

J’ai dévoré cette suite, alors qu’en ce moment j’ai du mal à prendre du plaisir en lisant, c’est un tour de force d’avoir réussi à me captiver du début à la fin. Comme je le disais, l’ensemble reste très classique, pas de réelles surprises et pourtant j’ai adoré cette romance.

En bref, un sans faute pour Grady Malone qui m’a énormément plu. Dylan saura vous séduire et vous entraîner dans son univers musical. K. Bromberg use de sa plume addictive pour nous offrir un second opus tout aussi touchant que le premier. Je suis maintenant hyper impatiente de lire le tome réservé à Grayson.

J’étais très enthousiaste à l’idée de lire ce second tome. Erika Boyer nous offre un road trip singulier, un voyage initiatique pour Danny, notre héroïne, à la recherche de ses origines.

Erika Boyer donne la parole à son héroïne dans cet suite, après un premier opus narré par Sandy, nous avons droit à une immersion dans la psyché de Danny. J’ai eu un coup de cœur pour le tome précédent, et si ce ne fut pas le cas ici, cela reste une très bonne lecture, touchante et singulière.

Cette suite a une tonalité différente, moins dramatique tout en restant très forte émotionnelle grâce à des thématiques toujours aussi bien abordées. Je pense que mon état d’esprit à clairement joué sur le fait que je n’accède pas au coup de cœur. Je suis restée un peu spectatrice de ce qui se jouait pour notre héroïne, on prend la route avec nos héros et leurs amis. Etape par étape, on découvre l’ampleur de la quête de Danny, autant dire qu’elle a peu d’éléments pour retrouver ses origines, mais elle sera vraiment soutenue dans ce voyage indispensable pour elle.

Erika Boyer nous dévoile son héroïne, Danny est touchante, c’est une jeune femme moderne qui apprend à vivre et à gérer ses sentiments. L’amour qu’elle porte à Sandy est effrayant, et après un an, elle doute plus que jamais. Le récit se veut plus léger et pourtant il conserve ce côté intense et très intime. On ne suit pas seulement la quête de Danny, on apprend à connaître tous les amis de Sandy, comme on l’avait fait avec ceux de Danny dans le premier tome.

Je trouve que les deux tomes se complètent à merveille, l’autrice met en relief certaines difficultés, elle nous livre ses héros parfaitement imparfaits et cela fonctionne toujours autant avec moi.

Ce tome est une invitation au voyage, vous allez écumer les routes de France, ce qui donne un rythme assez soutenu à l’histoire. Je me suis sentie assez proche de tous les personnages, cette saga n’est vraiment pas qu’une romance. Ce n’est pas l’histoire de Sandy et Danny, c’est une vraie communion entre nos héros et leurs proches. L’histoire de notre héroïne est très touchante et j’ai compris la nécessité d’entreprendre ce voyage, peu importe ce qu’elle trouvera au bout du chemin.

Ce roman c’est une multitude d’émotions, c’est de l’ouverture d’esprit et de la bienveillance. Erika Boyer n’a jamais un discours moralisateur, elle sensibilise en dédramatisant certaines actions, elle nous expose son point de vue sans l’imposer à travers ses personnages, car elle sait illustrer différents propos concernant un même sujet. C’est toujours la force de ses histoires, chaque lecteur peut y trouver ce qu’il aime.

En bref, ce second tome s’avère très différent du premier, cette duologie est moderne, bienveillante et très touchante. Cette histoire est intime, vous allez découvrir les moindres pensées de nos héros. Deux tomes, deux points de vue différents, deux quêtes inoubliables. Je ne suis jamais déçue avec Erika, ses récits savent me parler, ils m’apprennent énormément de choses sur moi-même et m’aident au quotidien. Ce n’est pas rien si je pense souvent à Erika, que ce soit en regardant le ciel ou bien en débattant sur certains sujets. Je souhaite vous recommander cette saga car elle ne vous laissera pas indifférents et quelque chose me dit qu’elle pourrait tout simplement faire vibrer votre cœur.

http://encore-un-manga.com/2020/03/the-killer-inside-t01-hajime-inoryu-shota-ito.html

L'alliance du scénario d'Hajime Inoryu et des dessins de Shota Ito nous offre une oeuvre implacable, un thriller intelligent et surprenant. L'ambiance est un concentré de mystère, de violence et d'effroi. J'ai particulièrement aimé la quête d'Eiji, notre héros.

Le résumé en dévoile beaucoup, aussi je préfère vous conseiller de ne pas le lire, gardez la surprise totale, vous ne serez pas déçus ! J'ai plongé dans le récit en sachant plus ou moins dans quoi je me lançais, mais j'étais loin de me douter de l'ingéniosité de l'intrigue. Ce thriller est diablement bien mené. Angoissant, perturbant et captivant, le récit est orchestré d'une main de maître.

Le style graphique de Shota Ito est une perfection, il met en scène cette histoire avec un trait de crayon acéré. Le décor est posé, l'ambiance est accentué par des dessins sombres et très expressifs. Il y a réelle dualité dans l'histoire, c'est prenant et intense psychologiquement.

J'adore les thrillers, je voulais absolument lire des mangas de ce genre, cela me passionne. Ici, ça m'a donné froid dans le dos, j'ai adoré le cheminement de l'histoire, le puzzle qui s'assemble petit à petit. Le lecteur est sans cesse sur le qui-vive, on vit vraiment les événements en même temps qu'Eiji et il y a de quoi être dérouté.

Eiji est un personnage sympa, je ne souhaite pas trop vous en dire sur lui, vous découvrirez son histoire et vous ne pourrez qu'être captivé par son quotidien trouble. Peu de personnages gravitent autour d'Eiji, ce qui les rend très intéressants. Les protagonistes ont tous cette part de mystère, ce charisme qui les rend indispensables au bon déroulé du scénario. Le dit scénario est vraiment un must ! J'ai tout de suite accroché avec l'histoire très sombre. C'est un thriller qui mêle violence, psychologie et enquête policière.

Le tout est très bien ficelé, j'ai particulièrement aimé les graphismes qui nous permettent une immersion totale dans l'univers d'Eiji. Je préfère vous avertir que le manga est destiné à un public averti, tant pour la violence que pour des scènes plus sexy où il y a un peu de nudité. Les dessins sont détaillés, j'ai aimé cette précision qui met en avant les expressions faciales des protagonistes, les éléments du scénario plus glauques et angoissants. La temporalité est bien exploitée, elle fait partie intégrante de l'histoire et a son importance. On se croirait vraiment dans un film, tout est si bien calibré.

En bref, un premier opus percutant et terriblement efficace. C'est pour moi un sans faute. Le scénario d'Hajime Inoryu est implacable et intelligent. Grâce au coup de crayon de Shota Ito, l'ensemble prend vie sous nos yeux. L'ambiance est sombre et la psychologie est poussée à son paroxysme, gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un thriller assez sanglant qui aborde des thèmes particuliers. Si vous recherchez une lecture machiavélique avec un scénario de dingue, alors n'hésitez pas ! J'ai déjà hâte de lire la suite !

Les éditions Kurokawa ont su piquer ma curiosité avec le premier opus de cette saga en quatre tomes qui est d'ors et déjà terminée au Japon. Je me suis laissé tenter par cette sublime couverture, et le constat est sans appel, ce premier tome a tout ce qu'il faut pour accrocher l'intérêt des lecteurs.

Ce manga ne plaira pas forcément à tout le monde, l'ambiance est assez sombre et froide, l'histoire est narrée par notre héroïne à diverses étapes de sa vie. Dès les premières pages, Jun Ogino met en place son intrigue, c'est percutant et cela a eu le don de m'émouvoir. On comprend assez vite où le mangaka souhaite nous emmener. Le premier chapitre place notre héroïne au centre du récit, autour d'elle gravitent différents personnages. Un père violent, une mère qui prend sur elle pour ses enfants, un frère inexistant... Bref, Aya se sent bien seule. Elle aimerait disparaître, ne plus faire partie de cette famille dysfonctionnelle... Et un jour, elle se découvre le pouvoir de devenir transparente aux yeux du monde extérieur. Durant des années, Aya va tester ce pouvoir exceptionnel, jusqu'à commettre l'irréparable. C'est à ce moment-là que l'histoire démarre réellement.

Si vous aimez les histoires dérangeantes, les ambiances un peu pesantes et froides dans tous les aspects, alors cette saga est faite pour vous. J'ai vraiment aimé ce premier opus, le rythme est assez lent et les graphismes amplifient cette sensation de froideur. Aya est une héroïne atypique et son histoire l'est tout autant. Je n'ai pas eu de mal à comprendre son attitude et elle est finalement attachante malgré un comportement distant et désabusé. Les dessins mettent en relief les souffrances d'Aya, c'est un cheminement intéressant et très intense psychologiquement.

Jun Ogino nous livre une oeuvre singulière et met en scène son héroïne avec son don particulier. Les pages se tournent toutes seules, le récit nous offre des émotions parfois perturbantes mais compréhensibles. J'ai aimé suivre cette héroïne dans sa dérive, les dessins sont assez minimalistes mais j'ai été séduite car ceux-ci cadrent à la perfection avec l'ambiance générale. Tout est cohérent et le final relance totalement l'intrigue pour mieux donner envie aux lecteurs de continuer l'aventure.

En bref, un premier opus singulier avec une ambiance particulièrement froide et sombre. Jun Ogino nous offre un récit atypique qui place l'héroïne au cœur d'une intrigue passionnante. Ce premier tome a tout pour plaire aux lecteurs, les éditions Kurokawa nous proposent une saga qui sort de l'ordinaire avec une réflexion assez poussée sur le quotidien et le destin de notre héroïne. Une très belle découverte.

En lisant le résumé, j'ai su que cette histoire avait le potentiel pour me plaire, bien qu'un peu brouillon, ce premier opus nous offre le début d'une saga fantastique et poétique.

Le synopsis nous donne tous les détails dont nous avons besoin pour nous familiariser avec l'univers, hélas dans ce premier tome, l'ensemble est peu développé, il n'y a pas de marqueurs de temps et on se retrouve souvent perdu car tout va très vite. Pour moi, l'introduction de l'univers est trop floue, difficile de comprendre avec facilité les enjeux de l'histoire, c'est seulement en arrivant à la toute fin que j'avais bien tous les éléments en tête pour me sentir à l'aise dans le récit.

Côté graphisme, j'ai aimé cette simplicité qui laisse place à l'imagination, on visualise bien l'environnement dans lequel nos héros évoluent. Concernant les personnages, difficile de s'y retrouver. Ils sont nombreux et les caractéristiques physiques sont semblables, ce qui peut dérouter car parfois on se demande qui est qui... Malgré tout, j'ai aimé le coup de crayon tout en finesse.

L'intrigue est complexe et la mise en scène un peu maladroite, ou alors c'est de moi que vient le problème. J'ai peiné à comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire, mais la fin de cet opus m'a totalement sauvée et convaincue de poursuivre l'aventure.

L'univers est poétique et intéressant. J'ai aimé la côté artistique et cette chasse aux cristaux. Derrière l'artisanat se joue une dangerosité due à ces fameuses tempêtes de sable.

En bref, un premier opus qui me laisse mitigée sur certains aspects. J'ai eu du mal à comprendre l'univers et les enjeux de l'histoire. Mais au fil des pages, j'ai été séduite par la singularité du récit, le final est surprenant et relance l'intrigue, cela a suffit à me convaincre que la suite pourrait me plaire davantage.

http://encore-un-manga.com/2020/03/the-promised-neverland-9-kaiu-shirai-posuka-demizu.html

Je n'étais clairement pas prête pour cette suite riche en révélations et en rebondissements. C'était réellement le calme avant la tempête ! Et quelle tempête.

Chaque tome semble meilleur que le précédent, comment est-ce possible ? L'intrigue est diablement bien ficelée, c'est machiavélique. Je suis toujours en admiration face au courage de nos héros. Ce tome est vraiment centré sur Emma et ses compagnons de fortune. Ce qui fait que l'on se prend à imaginer ce que Ray fabrique de son côté.

Dans ce tome, on tombe littéralement sur le cul, les révélations m'ont laissé vraiment la bouche grande ouverte. Les yeux écarquillés, et finalement tout s'imbrique, certains aspects de l'intrigue qui étaient restés dans l'ombre refont surface pour mieux nous surprendre.

L'intrigue est diabolique et cette suite est un concentré d'action, ce qui nous offre des graphismes plus violents et intrépides. J'aime cette évolution, les dessins sont très expressifs, ils mettent en relief le danger, des combats sans merci avec beaucoup de rythme. On retient son souffle durant toute la lecture.

Je n'essaye même plus de deviner la suite, je me laisse porter par les événements, ici rien de calme, on est emporté dans une vague d'angoisse et de violence. On découvre certaines vérités qui marquent et rendent le récit plus complexe encore. J'aime vraiment cette saga, nos héros sont ingénieux et prêts à tout ! Ils ont une combativité impressionnante, je suis toujours soufflée par la façon dont ils se dépassent.

En bref, un tome ahurissant, des révélations, beaucoup de suspense et des combats qui nous en mettent plein les yeux. La saga ne s'essouffle pas, bien au contraire. Ce tome nous confirme l'excellence du scénario et j'en redemande, forcément ^^

http://encore-un-manga.com/2020/03/jujutsu-kaisen-t01-gege-akutami.html

Nouveau challenge pour moi que de me lancer dans une telle série de dark fantasy. Jujutsu Kaisen nous offre un univers sombre, rythmé avec une intrigue pleine d'action. Je dois dire que ce premier opus m'a convaincue à plusieurs niveaux. Grâce au scénario et aux dessins puissants. Le coup de crayon acéré de Gege Akutami nous propulse dans un monde peuplé de monstres assoiffés de sang, vous assisterez à des combats épiques orchestrés grâce une magie surpuissante.

Yuji Itadori est une étudiante lambda, membre du club de spiritisme, il ne croit pas une seule seconde aux fantômes... jusqu'à ce qu'une mission tourne mal à cause d'une relique ancienne d'une puissance inégalable. Yuji va se retrouver au cœur d'une aventure surréaliste. Devenu lui-même un fléau, il va devoir repousser l'échéance de son exécution, car le rôle d'un exorciste est d'éliminer la menace que représentent les fléaux.

Ce premier opus introductif est efficace. On se familiarise avec l'univers totalement déjanté de Gege Akutami. L'ambiance est sombre et on sent que la menace est proche. La notion de bien et de mal est bien exploitée. J'ai aimé que la menace soit générée par les émotions des gens, que ce sont leurs propres sentiments qui créent les malédictions. Le mangaka nous présente ses personnages dans une succession de situations périlleuses. J'ai de suite aimé Yuki, il est un peu nonchalant, mais très alerte en ce qui concerne la quête dont il va être le héros. Le début peut sembler classique, notre héros n'est finalement pas si commun que cela et en avalant la maudite relique, il fusionne avec le roi des démons, Ryomen Sukuna. J'ai adoré la transformation qui s'opère chez notre héros qui va devoir combattre pour garder son humanité. Cela crée des scènes assez drôles par moment, ce qui allège l'ambiance très dark.

L'univers se met en place et on assiste aux premiers combats qui en mettent plein les yeux, niveau graphismes j'ai aimé le côté brut et violent qui contraste avec des scènes plus calmes où nos héros élaborent des stratégies. L'intrigue démarre très fort, je suis assez fan du concept et n'ayant lu aucun manga du genre, c'est vraiment une nouveauté pour moi en tant que lectrice.

J'ai été assez sensible au côté humain de la trame historique, notre héros va devoir livrer une bataille sans merci. On discerne pour le moment difficilement le bien et le mal, comment vont-ils mener à bien leur quête ? Y aura-t-il des dommages collatéraux ? Cela nous laisse beaucoup de questionnement, et j'ai aimé cette envie d'aller toujours plus loin dans l'histoire.

En bref, un premier opus efficace et addictif. Cette bombe shônen risque bien de faire forte impression chez les lecteurs. Pour une novice telle que moi, ce fut une belle première immersion dans l'univers de Gege Akutami. Ambiance dark, monstres assoiffés de sang, combats épique et humour sont au rendez-vous !

http://encore-un-manga.com/2020/03/our-little-secret-t06-ema-toyama.html
Ce sixième opus me confirme bien que le tome précédent était vraiment une transition. Cette suite nous offre des surprises et des révélations concernant Aoba. J'en suis ravie car son personnage commençait clairement à m'agacer au plus haut point.

Bref, cet opus relance l'intrigue, pousse nos héros à se dépasser. Le triangle amoureux est pleinement installé, Aoba et Nao vont se livrer une bataille sans pitié pour avoir le cœur de la jolie Mayo. Au niveau de la romance, rien de folichon, on reste dans le très classique. Ce qui rend cette suite originale, c'est les rebondissements surprenants qui surviennent vers la fin.

Mayo est toujours impliqué dans son rôle à la maison de l'écoute, la pauvre s'investie tellement pour les autres, pour maintenir un certain équilibre dans le groupe. Cette histoire sans prise est tête est agréable à lire, quand on pense ne plus être surpris et bien la mangaka nous joue un tour de magie pour relancer l'intrigue.

En bref, un sixième opus plus rythmé avec des révélations et des rebondissements qui nous offrent de la nouveauté, et cela fait du bien. Il reste deux tomes, je me demande comment cela va se terminer. Tout ce que je sais, c'est que cette lecture est sympathique et que je m'amuse plutôt bien aux côtés de nos héros.

http://encore-un-manga.com/2020/03/the-promised-neverland-8-kaiu-shirai-posuka-demizu.html

Chaque tome nous offre des émotions sensationnelles, cette suite ne déroge pas à cette règle. Après avoir trouvé le premier refuge, Emma et Ray doivent poursuivre leur quête en laissant leurs petits protégés en sécurité. Ils vont s'apercevoir du danger extérieur et leur périple de plusieurs jours va les épuiser...

Leur nouvelle étape est de rejoindre Goldy Pond, mais que vont-ils y trouver ? Doivent-ils toujours suivre la piste de William Minerva ?

Ce tome nous offre peu d'avancement dans l'intrigue en soi, pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le danger rôde à chaque pas que franchissent nos héros. Emma et Ray doivent supporter cet énergumène qui ne leur veut pas que du bien. On peine à apprendre des choses sur ce personnage quelque peu détestable. Je n'ai qu'une envie, savoir ce qu'il a vécu et ce qu'il a prévu de faire avec nos héros.

Le monde est infesté de démons, c'est une réalité qui n'arrivera pas à détourner nos héros de leur objectif. Rejoindre Goldy Pond. Emma et Ray font preuve de courage, ils se dépassent physiquement et use de toutes leurs forces... Je les adore, ce sont des personnages auxquels on s'attache énormément !

Ce tome nous dresse le portrait terrifiant des démons que notre trio vont affronter, je dois dire que l'effroi est au rendez-vous. Il y a davantage de scène de combats et de luttes ce qui change vraiment les graphismes. On ressent l'urgence, la peur et la rage de vivre de Ray et Emma.

En bref, un tome toujours aussi captivant, nos héros sont loin d'imaginer ce qui les attend sur le chemin de Goldy Pond. La réalité s'avère encore plus machiavélique. L'univers est intense et l'intrigue vraiment intelligente, chaque tome est un régal.

http://encore-un-manga.com/2020/03/5cm-per-second-t02-makoto-shinkai-yukiko-seike.html

Après mon coup de cœur pour le premier opus, j'avais hâte de me plonger dans cette suite à la tonalité si différente. J'ai trouvé ce second tome riche en émotions, hélas j'en suis ressortie moins enthousiaste qu'à la lecture du tome précédent.

Le style est authentique, très touchant et l'histoire nous heurte page après page. J'ai eu du mal avec cette notion de fatalité, et pourtant c'est criant de vérité.

Les vies de nos personnages s'entremêlent et j'ai vraiment été troublée par cet ensemble assez brouillon par moment. C'est une histoire très poétique tant sur le fond qu'à travers les dessins d'une grande finesse. Les années passent et cet amour interfère toujours dans les choix de nos personnages. On comprend aisément qu'un tel amour laisse une empreinte indélébile. Et c'est ce qui rend l'histoire très belle.

Le cheminement de l'histoire est vraiment perturbant par moment, je vous avoue que j'ai été perdue dans mes pensées, je ne sais pas vraiment si j'ai réussi à percevoir toutes les nuances de cette histoire. Les messages qu'elle souhaite transmettre.

En bref, un second tome mélancolique et onirique. Ce récit m'aura marqué même si cette suite m'a moins enthousiasmé que le premier opus. Les dessins et la sensibilité de l'histoire en font une lecture originale et qui pousse à la réflexion.

http://encore-un-manga.com/2020/03/derriere-le-ciel-gris-t01-sugaru-miaki-loundraw.html

Ce premier opus nous plonge dans une ambiance extrêmement particulière. Il faut savoir que les thèmes abordés sont assez durs. Malgré cela, j'ai vraiment aimé ce moment de lecture singulier.

Kumorizora, notre anti(héros) a la faculté de pousser les gens au suicide. Tâche qui ne lui posait pas de problème jusqu'à ce qu'il doive exécuter notre héroïne. Pourtant le mode opératoire est toujours le même mais avec Aozora, rien ne se passe comme prévu. Auraient-ils plus de choses en commun qu'il n'y paraît ?

Cette lecture m'a vraiment bouleversée. Le scénario nous offre une réflexion intense et limite onirique. Nos héros sont comme qui dirait au pied du mur sans savoir s'ils sauront se sortir de leur situation Le côté fantastique guide le lecteur, lui permet d'avoir sa propre opinion, un ressenti unique et exaltant.

Le rythme est plutôt lent, nous laisse le temps d'encaisser tous les éléments qui composent cette histoire. Cela crée un effet un peu anxiogène, on est dans l'attente, troublés par le comportement de nos personnages.

Derrière le ciel gris... Le titre ne pouvait pas être mieux choisi. Ce premier tome est assez sombre, nos personnages sont spéciaux, c'est le moins que l'on puisse dire. Leur histoire les pousse vers des jours moins sombres. L'espoir et l'envie de vivre ne sont jamais loin malgré la dureté permanente.

Le scénario prend vie grâce à des dessins qui ne s'encombrent pas du superflu. L'accent est mis sur l'environnement de nos personnages, sur les expressions de leurs visages et il y a quelque chose d'irréel dans cette histoire qui est tout de même palpable. C'est un sentiment difficile à transcrire tant il sera différent d'un lecteur à l'autre.

En bref, une lecture troublante avec une part de réflexion qui engloutit le lecteur. J'ai aimé la lenteur de l'histoire, la simplicité des échanges entre nos héros et la foule d'émotions qui assaillent le lecteur. La collection MoonLight offre vraiment des récits singuliers et originaux qui nous poussent dans nos retranchements.

http://encore-un-manga.com/2020/03/le-prix-du-reste-de-ma-vie-t01-sugaru-miaki-shouichi-taguchi.html

Toute vie est inestimable et aucune ne vaut plus qu'une autre. Vraiment ? Dans ce cas, seriez-vous prêt à estimer la valeur de la vôtre ?

Cette question prend tout son sens lorsqu'on lit ce premier opus. Le prix du reste de ma vie nous offre une réflexion très intense sur la valeur de notre vie. Kusunoki fait le bilan de sa vie, le constat est sans appel, à tout juste trente ans, il n'a rien accompli de notable. En difficulté financière, il ne sait plus quel tournant va prendre sa vie. Jusqu'à ce qu'on lui dise qu'il est possible de revendre son espérance de vie, son temps ou sa santé... Kusunoki a du mal à y croire, comment est-ce possible ?

Par curiosité, il se rend dans cette mystérieuse boutique et il décide de vendre son espérance de vie en conservant trois mois qu'il devra passer aux côtés d'une assistante, Miyagi, qui veillera à ce qu'il se tienne bien durant ce laps de temps.

J'étais décontenancée en débutant cette histoire, on plonge directement dans un environnement monotone et percutant. On se retrouve forcément en Kusunoki, on se pose directement la question fatidique... Combien vaut notre vie ? Serions-nous prêt à le savoir et à passer le pas de la vendre ?

Le scénario de Sugaru Miaki est une fois de plus très intéressant, le cheminement de l'histoire est captivant, bien qu'un peu sombre. On suit notre héros, le bilan de sa vie est un vrai coup de massue pour lui. Grâce à Miyagi, il va ouvrir les yeux sur son existence. Des choix s'imposent pour les trois mois qui lui restent à vivre.

Cette oeuvre est une fiction et pourtant tout semble réel. Les remises en question des personnages, leur histoire est touchante et on ne sait vraiment pas où on va. Les illustrations de Shouichi Taguchi sont en totalement harmonie avec le côté mélancolique de l'histoire. J'ai trouvé les dessins très expressif, minimalistes mais très délicats.

C'est un premier opus qui se lit relativement vite, on se sent concerné par l'existence de notre héros, cela nous renvoie à nos propres expériences. Il y a beaucoup de thématiques qui sont abordées, toutes profondément humaines et passionnantes.

En bref, un premier opus qui m'a énormément plu grâce au scénario singulier et aux dessins délicats et minimalistes. Il règne une ambiance surréaliste dans cette histoire, la réflexion est permanente et quand on arrive à la fin on ne peux qu'apprécier les moindres aspects du récit. C'est divertissant mais surtout inspirant et original.

Nous sommes déjà au cinquième opus sur les huit qui composent cette saga. Je suis toujours aussi emballée par l'histoire, surtout depuis que Nao a plus de place dans l'intrigue. Après les interminables hésitations d'Aoba, cela fait du bien quand ça avance de cette manière.

Mayo est entre deux garçons qu'elle apprécie énormément. Avec des sentiments amoureux pour Aoba, difficile de répondre à la déclaration de Nao. Cette saga est vraiment sans prise de tête, on suit les personnages dans leur quotidien. Le sport, l'amitié et l'amour sont au centre du récit.

Ce shôjo est somme toute assez classique dans le schéma, pas de grosses surprises mais cela suffit à nous offrir de bons moments de lecture. Les personnages secondaires s'affirment et on découvre le passif d'Aoba grâce au club de basket rival du sien.

En bref, un tome qui sert un peu de transition, qui apaise certaines rancoeurs, qui consolide les relations entre nos héros. J'aime toujours autant l'ambiance de ce shôjo ! Et je ne peux que vous le recommander.

Les éditions Delcourt/Tonkam lance Moonlight, une collection qui m'a de suite attiré. Cette collection met en avant des récits touchants, mélancoliques et oniriques.

Avec Parasites amoureux, plongez au cœur d'un récit qui met en scène un jeune homme au chômage et une lycéenne qui se sont mis en marge de la société.

Comment réapprendre à vivre lorsque l'on s'est volontairement exclu de la société pendant de longues années ?

Ce premier opus nous ouvre les portes d'un univers singulier, pas différent du nôtre. On trouve aisément notre place dans l'histoire très touchante de Kôsaka et Sagani. Le scénario est captivant, un peu perturbant par moment de par son aspect fantastique. Fiction et réalité se mêlent avec mélancolie et sensibilité.

J'ai été vraiment surprise par l'ambiance générale de ce premier tome, les thématiques sont illustrées avec des métaphores, avec des situations détournées pour mieux nous faire adhérer au récit singulier mis en scène par Sugaru Miaki. Le coup de crayon de Yuki Hotate est efficace, tantôt minimaliste, tantôt détaillé, il nous permet de ressentir beaucoup d'émotions. J'ai adoré les gros plans sur nos héros, cette façon de nous retransmettre leur quotidien et leurs problèmes respectifs.

La psychologie des personnages est vraiment bien travaillée, on n'a aucun mal à comprendre les doutes des personnages, leurs difficultés à se réinsérer dans la société en s'aidant mutuellement. Kôsaka et Sagani ont leurs propres troubles, ce fut fascinant de les voir évoluer, de suivre leurs déboires à travers une succession de planches aérées. En parallèle de leur relation, la trame fictionnelle nous offre un univers fantastique captivant. Je vous avoue que je me suis laissé surprendre jusqu'à la toute fin de ce tome.

En bref, un premier opus convaincant qui nous offre une ambiance mélancolique avec un côté fantastique fascinant. Le récit met en scène deux personnages aux prises avec leurs troubles et leurs difficultés à se réinsérer dans la société actuelle. Sugaru Miaki nous offre un scénario singulier très touchant et qui fait réfléchir, les graphismes de Yuki Hotate amplifient la singularité de l'histoire avec des dessins délicats et un trait de crayon original. C'est une vraie réussite, j'ai passé un excellent moment aux côtés de nos héros atypiques qui évoluent dans une société moderne telle que nous la connaissons.

http://encore-un-manga.com/2020/03/sayonara-miniskirt-t01-aoi-makino.html

Sayonara miniskirt n'est pas un énième shôjo lambda. Ce manga révolutionne le genre en proposant une réelle réflexion sur le rôle et la place des femmes dans notre société actuelle. Aoi Makino nous offre un premier opus percutant qui traite des thématiques fortes. Harcèlement, sexisme et misogynie sont au cœur de ce récit. Exploités dans une intrigue à suspense, ces thèmes permettent au lecteur d'évoluer dans un univers réel et captivant.

Le ton est donné dès les premières pages, j'ai eu un coup de foudre pour le coup de crayon de la mangaka qui est un régal pour les yeux. Les graphismes sont détaillés, très expressifs. Il y a des différences de tons entre les scènes plutôt calmes et celles qui nous offrent de l'action. J'ai été très réceptives aux émotions de Nina, notre héroïne.

Après une agression, l'ancienne leader du groupe Pure Club, a décidé de retourner à l'anonymat. Nina retrouve le chemin du lycée pour y mener une vie plus simple et loin des projecteurs. Terminé la jolie poupée parée de jupettes à froufrous. Nina arbore une coupe de cheveux à la garçonne et porte des pantalons au lieu des minis-jupe de l'uniforme du lycée. Et elle entend bien passer inaperçue aux yeux des gens. Elle sera la cible du jugement des ses camarades et tâchera de surmonter cela au même titre que ce qu'elle a vécu dans le passé.

Faut-il renier sa féminité par souci de sécurité ?

Cette question est plus que légitime à l'heure actuelle... Dans ce shôjo, la mangaka a mis en lumière de façon intelligente tout ce qui ne va pas dans notre monde actuel. A travers des situations percutantes, elle sensibilise ses lecteurs. Nina va devoir mener un combat quotidien pour retrouver la sérénité et se réapproprier sa féminité.

J'ai tout de suite accroché à l'histoire, il faut dire que l'ensemble est très bien mené, il y a un côté thriller qui apporte beaucoup de suspense et qui je l'avoue fait froid dans le dos. Cette lecture est vraiment originale et d'une importance capitale à notre époque. Elle fait évoluer les mentalités, pointe du doigt certaines inégalités. On a tendance à fermer les yeux sur trop d'abus et ce manga met cela en évidence.

J'ai été scotché par cette lecture, on plonge vraiment dans un univers bien construit à la frontière du réel, j'ai été très émue par l'histoire de Nina, par sa volonté d'avancer dans sa vie. Et puis le côté fictionnel est haletant, on s'interroge et on spécule facilement. Il y a pas mal de dialogues, ce qui rend l'histoire assez riche en interactions. Aucun temps mort, le rythme est soutenu et vous entraîne vers une fin qui donne furieusement envie de lire la suite.

En bref, un shôjo engagé qui met les femmes à l'honneur dans une oeuvre aussi divertissante qu'intelligente. Aoi Makino nous offre une intrigue rondement bien mené, avec une trame historique qui flirte avec la réalité de notre société. Un manga percutant, moderne et addictif. C'est une vraie réussite, ce premier opus ne manquera pas de vous émouvoir et de vous offrir une réflexion pertinente !

http://encore-un-manga.com/2020/03/mon-coloc-d-enfer-t05-keiko-iwashita.html

Je le dis dans chaque chronique, et je le répète une fois de plus... Je suis totalement accro à ce shôjo ! J'aime tout, littéralement. Chaque tome est rafraîchissant.

J'avais hâte de retrouver Miko et Matsunaga après un final un peu frustrant. Et je peux vous dire que cette suite nous offre beaucoup d'humour et de belles émotions. J'ai adoré les moments de complicité de nos héros. Miko est complètement amoureuse de Matsunaga, mais cette fichue différence d'âge creuse un fossé entre eux. Notre héros agit comme un protecteur envers elle, mais sa carapace se fragilise petit à petit.

Je craque totalement pour Matsunaga, je suis faible et je me laisse séduire un peu plus à chaque tome. Ici, il est fidèle à lui-même, mais il relâche un peu sa vigilance envers Miko en se laissant aller à quelques confessions. Je suis total in love du couple qu'il forme avec Miko, ils sont tellement mais tellement mignons.

De nouveaux obstacles se dressent sur le chemin de notre duo infernal, et je me ronge les sangs, moi je vous le dis. Je spécule sur la suite, j'imagine mille et un scénarios ^^ Dans cette suite, l'amitié et la confiance sont des thèmes qui sont mis en avant avec beaucoup de justesse, j'ai vraiment aimé les mises en situation.

Cette saga se lit toujours bien, c'est drôle, léger avec un petit touchant bien dosé. Si je vous dis que je suis en amour devant les dessins ce ne sera un secret pour personne.

En bref, un cinquième opus excellent, j'ai ri (énormément), gloussé (à multiple reprises), soupiré (à certains moments) et j'ai passé un super moment avec Miko, Matsunaga et leurs amis.

http://encore-un-manga.com/2020/03/don-t-fake-your-smile-t01-kotomi-aoki.html

Les éditions Akata ont le chic pour sortir des sagas qui abordent des thématiques actuelles. Don't fake your smile ne fait pas exception, cette saga en neuf tomes nous offre une histoire pleine de sensibilité qui explore la difficulté d'être adolescent dans notre monde cruel.

Ce premier opus est excellent. On s'attache très rapidement à Gaku, Niji et Hiyori. Gaku est amoureux de Niji en secret et les événements de ce tome vont bouleverser l'univers de nos trois héros. Le coup de crayon de la mangaka est subtil, tout en finesse. Il y a peu de dialogues et les illustrations parlent d'elles-mêmes.

Ce shôjo est authentique, unique et original. Pas de clichés, ni de superflu. Les thématiques sont abordées avec justesse et intelligence. Tout s’imbrique dans une intrigue qui fait froid dans le dos.

Les dessins sont vraiment beaux, le style de la mangaka est singulier et très expressif. Je vous avoue que j'ai dévoré ce premier tome, j'ai vraiment aimé l'ambiance générale qui retranscrit une certaine réalité. On admire tous les personnages pour le combat qu'ils mènent. Ce n'est pas une lecture lambda, il y a une belle réflexion derrière les rebondissements et on arrive très vite à la fin. Il n'y a pas trop de drama, tout est équilibré, il y a aussi des moments drôles pour apaiser les affres des vies de nos héros.

En bref, j'ai passé un excellent moment avec ce shôjo moderne et plein de finesse. La mangaka nous offre une saga en neuf tomes qui risquent bien de ne pas nous laisser indemnes. Laissez-vous tenter par cette histoire qui promet de belles heures de lecture.

http://encore-un-manga.com/2020/03/chobits-t01-clamp-0.html

En débutant ce premier opus, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. La surprise a été immédiate. Dans cet univers, les pc ont des formes humaines. J'ai trouvé cela tellement novateur, quelque peu déroutant mais finalement terriblement addictif.

Hideki est un étudiant fauché, autant dire que ce n'est pas idéal pour posséder un ordinateur. Jusqu'à ce qu'il en trouve un dans une benne à ordure. Ce pc arbore les traits d'une magnifique jeune fille, le problème c'est qu'elle n'a pas de système d'exploitation et qu'elle ne sait dire que "chii". Ce mot qui va devenir son prénom. Hideki doit trouver une solution efficace pour faire fonctionner son pc qui semble avoir un potentiel hors norme.

Ce premier tome est efficace, on découvre l'univers progressivement. Notre héros est à mourir de rire, un peu obsédé sur les bords, mais adorable. Avec Chii, il va découvrir ce qu'un pc est capable d'accomplir, surtout que Chii n'est pas un pc lambda. Le jeune homme va alors tout faire pour comprendre comment se servir de Chii grâce à l'aide de plusieurs personnages très intéressants.

Chobits nous ouvre les portes d'un monde moderne où la technologie avancée a pris le pas sur les interactions sociales. J'ai trouvé cela super intéressant surtout à notre époque où le virtuel prend beaucoup de place dans nos vies. L'oeuvre de Clamp est captivante, on ne cesse de réfléchir, on rit beaucoup aux dépends de notre héros. Tout est bien ficelé, et les graphismes sont minimalistes mais très inspirants.

L'ambiance est un mélange de fiction et de réalité. J'ai beaucoup aimé les messages transmis avec la trame de fond. La technologie a évoluée et offre des possibilités infinies en terme d'utilisation d'un pc. Chii en est un... et pourtant c'est à nos yeux une jeune fille qui est doté d'une intelligence artificielle hors norme. Elle est attachante, mignonne et très intéressante.

Le scénario nous offre beaucoup d'émotions. On ne peut s'empêcher de s'attacher aux personnages, je ne sais pas ce que nous réserve la suite, je sais que j'ai hâte de retrouver cet univers.

En bref, un premier opus convaincant et efficace. Clamp nous offre des dessins minimalistes qui mettent en relief un monde pas si éloigné du nôtre avec une technologie avancée. Hideki et Chii nous entraînent dans une intrigue rythmée et pleine de suspense. L'univers nous est décrit avec précision et l'humour apporte un côté léger qui se marrie a merveille avec une réflexion pertinente sur nos interactions sociales.