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Commentaires de livres faits par Maryssandre

Extraits de livres par Maryssandre

Commentaires de livres appréciés par Maryssandre

Extraits de livres appréciés par Maryssandre

J'adore rire de la mort, me moquer d'elle. C'est ma façon de l'écraser. Comme ça, elle fait moins son importante. En me jouant d'elle, je laisse la vie prendre le dessus, prendre le pouvoir. (p. 65)
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date : 21-11-2020 par Biku
Le soulagement de M. Péricourt, il le comprenait enfin, tenait au fait d’avoir perdu une bataille qu’il ne pouvait pas gagner, parce que ce monde, cet adversaire n’étaient pas les siens. On ne peut pas gagner contre quelque chose qu’on ne comprend pas.
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date : 04-03-2014 par anonyme
Nous sommes tous des morts en devenir...
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Il n'y avait rien à dire, c'était l'un de ces moments de l'existence où aucun mot ne peut consoler, où le silence est de mise et la simple présence la seule arme pour réconforter.
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- Pourquoi es-tu toujours si pressé ?
- Parce que, dans mon dos, j'entends toujours le corbillard du temps, avec son moteur à injection, turbocompressé, qui fonce pour me rattraper.
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date : 08-05-2013 par MarieILoveRead
"Parfois, c'est ça aussi, l'amour : laisser partir ceux qu'on aime."
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date : 08-05-2013 par MarieILoveRead
"On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix."
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date : 13-12-2017 par Rowena77
Je savais qu'il ne s'agissait ni de moi ni d'elle. Il s'agissait de dénuement. Nous avions besoin d'oubli, tous les deux, de gîte d'étape, avant d'aller porter plus loin nos bagages de néant. Il fallut encore traverser le désert où chaque vêtement qui tombe, rompt, éloigne et brutalise, où les regards se fuient pour éviter une nudité qui n'est pas seulement celle des corps, et où le silence accumule ses pierres. Deux êtres en déroute qui s'épaulent de leur solitude et la vie attend que ça passe.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Il a de la chance de faire ce voyage. Quelque part, il a de la chance de savoir qu’il va mourir très bientôt. Sans ça il n’aurait jamais pris le temps de partir, de voyager au cœur de lui-même, de voir les choses avec de nouveaux yeux.
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date : 08-03-2017 par sapho
J'avais toujours appréhendé le moment de franchir le pas; maintenant que je l'avais derrière moi, je ne ressentais rien de particulier. J'avais assisté à la tuerie avec le même détachement que j'observais devant les victimes des attentats. Je n'étais plus le garçon fragile de Kafr Karam. Un autre individu s'était substitué à moi. J'étais sidéré par la facilité avec laquelle on passe d'un monde à l'autre et regrettais presque d'avoir mis si longtemps à le redouter. Elle était loin, la chiffe molle qui dégueulait à la vue d'une giclée de sang et perdait la raison dès qu'un échange de tirs se déclenchait; loin, la loque qui s'était évanouie lors de la bavure qui avait emporté Souleyman. Je renaissais dans la peau de quelqu'un d'autre, aguerri, froid, implacable. Mes mains ne tremblaient pas. Mon cœur battait normalement. Dans le rétroviseur à ma droite, mon visage ne trahissait aucune expression; c'était un masque de cire, impénétrable et inaccessible.
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date : 11-11-2015 par Alias-Rosiel
Dors, pauvre âme. Le sommeil est le seul bien qui reste aux malheureux.
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date : 04-06-2017 par anonyme
A vingt ans, il s'était cru libéré des routines ou des préjugés qui paralysent nos actes et mettent à l'entendement des œillères, mais sa vie s'était passée ensuite à acquérir sou par sou cette liberté dont il avait cru d'emblée posséder la somme. On n'est pas libre tant qu'on désire, qu'on veut, qu'on craint, peut-être tant qu'on vit.
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date : 21-11-2010 par x-Key
Comment veux-tu distinguer le faux du vrai, quand on crève de solitude? On rencontre un type, on essaie de le rendre intéressant, on l’invente complètement, on l’habille de qualités des pieds à la tête, on ferme les yeux pour mieux le voir, il essaie de donner le change, vous aussi, s’il est beau et con on le trouve intelligent, s’il vous trouve conne, il se sent intelligent, s’il remarque que vous avez les seins qui tombent, il vous trouve de la personnalité, si vous commencez à sentir que c’est un plouc, vous vous dites qu’il faut l’aider, s’il est inculte, vous en avez assez pour deux, s’il veut faire ça tout le temps, vous vous dites qu’il vous aime, s’il n’est pas très porté là-dessus, vous vous dites que ce n’est pas ça qui compte, s’il est radin, c’est parce qu’il a eut une enfance pauvre, s’il est mufle, vous vous dites qu’il est nature, et vous continuez ainsi à faire les pieds et des mains pour nier l’évidence, alors que ça crève les yeux et c’est ce que l’on appelle les problèmes du couple, le problème du couple, quand il n’est plus possible de s’inventer l’un l’autre, et alors, c’est le chagrin, la rancune, la haine, les débris que l’on essaie de faire tenir ensemble à cause des enfants ou tout simplement parce qu’on préfère encore être dans la merde que de se retrouver seule.
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Il vaquait, marchait sans bruit, il ondulait entre les bureaux, il commentait, arpentait le terrain à pas lent, mais jamais personne ne l’avait vu réfléchir. Il semblait aller tel un poisson à la dérive. Non un poisson ne dérive pas, un poisson suit son objectif. Adamsberg évoquait plutôt une éponge, poussée par les courants. Mais quels courants ? D’ailleurs d’aucuns disaient que, quand son regard brun et vague se perdait plus encore, c’était comme s’il avait des algues dans les yeux. Il appartenait plus à la mer qu’à la terre.
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"Je reviens". Ces deux mots mille fois dits, comme si Adamsberg réassurait sans cesse son entourage, redoutant lui-même de ne jamais revenir. On prend un chemin de forêt, on regarde les arbres, et puis qui sait ?
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date : 20-04-2014 par marine1241
"Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir"
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date : 22-02-2013 par x-Key
Je crois que les enfants ne pardonnent jamais les mensonges de leurs parents.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 21-11-2010 par x-Key
La faiblesse a toujours vécu d'imagination. La force n'a jamais rien inventé, parce qu'elle croit se suffire. C'est toujours la faiblesse qui a du génie.
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- Tout de même, dit le brigadier, qu'est-ce qu'il a dans le crâne, le commandant Danglard, pour savoir tout cela ?
- Du vin blanc.
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Pardon d'offenser ta déesse, mais son humeur commence à m'emmerder.
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date : 22-02-2013 par x-Key
La mort n’est pas seulement la fin de la vie, mais aussi le lieu où la souffrance cesse et où les bons souvenirs prennent racine.
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date : 22-02-2013 par x-Key
On a probablement tort de penser qu’il peut y avoir une limite à l’horreur que peut éprouver l’esprit humain. Au contraire, il semble qu’à mesure que l’on s’enfonce plus profondément dans les ténèbres de l’épouvante une espèce d’effet exponentiel entre en jeu.
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date : 22-02-2013 par x-Key
L'amour des parents pour leurs enfants persiste même lorsqu’il s’agit d’enfants nés aveugles, de frères siamois, d’enfants nés avec les intestins à l’envers. On voit des parents dont les enfants sont devenus en grandissant des violeurs, des assassins et des tortionnaires et qui n’en implorent pas moins la clémence des juges ou la grâce du Président.
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date : 14-12-2012 par Alysse
A ma fille Adèle

Tout enfant, tu dormais près de moi, rose et fraîche,
Comme un petit Jésus assoupi dans sa crèche ;
Ton pur sommeil était si calme et si charmant
Que tu n'entendais pas l'oiseau chanter dans l'ombre ;
Moi, pensif, j'aspirais toute la douceur sombre
Du mystérieux firmament.

Et j'écoutais voler sur ta tête les anges ;
Et je te regardais dormir ; et sur tes langes
J'effeuillais des jasmins et des oeillets sans bruit ;
Et je priais, veillant sur tes paupières closes ;
Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses
Qui nous attendent dans la nuit.

Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche,
Faite d'ombre, sera si morne et si farouche
Que je n'entendrai pas non plus chanter l'oiseau ;
Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe,
Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe
Ce que j'ai fait pour ton berceau.
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À CET INSTANT PRÉCIS, j'entends résonner les mots en moi. Ils gagnent mon cœur, mon esprit, ils envahissent tout mon être : « Si tu savais... » Mercredi 1er mars. Un jour ordinaire, une fin d'hiver qui s'étire à Paris. La salle d'attente, où nous sommes depuis vingt minutes déjà, est coincée entre deux entrées du service de neurologie d'un hôpital pour enfants. De là, nous pouvons voir passer tout le monde. Chaque fois qu'une porte s'ouvre, ma respiration s'arrête. J'espère, autant que je le redoute, voir apparaître le visage de la neurologue ; et savoir, enfin. Depuis son appel hier, le temps paraît interminable. « Nous savons de quoi souffre votre fille. Venez demain à quinze heures, pour que l'on vous explique. Venez avec votre mari, bien sûr. » Depuis, nous attendons.
Loïc est là, tout près, pâle, tendu. Il se lève, marche, revient, s'assied, prend un journal, le repose. Attrape ma main et la serre de toutes ses forces. Mon autre main caresse mon ventre arrondi. Un geste qui se veut apaisant pour la petite vie qui grandit là depuis cinq mois. Un geste instinctif de protection.
C'est là que je l'entends. « Si tu savais... » Cette phrase vient se graver au plus profond de moi. Je ne l'oublierai jamais. Et surtout, jamais je n'oublierai la manière dont je l'ai ressentie : elle portait la souffrance et le calme confiant de qui sait, de qui sait tout. Elle résumait à elle seule l'épreuve qui allait imprimer notre quotidien quelques minutes plus tard. À tout jamais.
Le médecin arrive enfin. Elle nous salue, s'excuse de son retard et nous entraîne dans une petite pièce isolée au fond d'un couloir. Deux personnes nous suivent, dont une spécialiste des maladies du métabolisme que nous avons déjà rencontrée.
Quand on nous présente la troisième personne, mon cœur se serre : c'est une psychologue. Et là, sans prévenir, les larmes me submergent. Avant même de savoir. Parce que d'un coup, j'ai compris. « Si tu savais... »

IL N'Y A PAS DE TONNERRE, pourtant tout gronde. Les phrases me parviennent réduites à l'essentiel. « Votre petite fille... maladie génétique grave... leucodystrophie métachromatique... atteinte dégénérative... espérance de vie très limitée... ».
Non.
Mon cerveau refuse de comprendre, mon esprit se rebelle. On ne parle pas de ma Thaïs ; ce n'est pas vrai ; je ne suis pas là ; ce n'est pas possible. Je me serre contre Loïc, mon rempart.
Alors que tout s'emmêle dans ma tête, mes lèvres formulent une phrase craintive : « Et pour notre futur bébé ?
— Il y a un risque sur quatre qu'il soit atteint lui aussi. Vingt-cinq pour cent de chances... »
La foudre tombe. Tout s'assombrit. On est perdus ! Devant nos pieds, un effrayant trou noir. L'avenir est réduit à néant. Pourtant, à cet instant terrible, notre instinct de survie prend le dessus durant quelques secondes, brèves mais décisives. Non, nous ne voulons pas de diagnostic prénatal. Nous voulons ce bébé. C'est la vie ! Une minuscule petite lumière dans un horizon d'ébène.
La discussion se poursuit, sans nous. Nous n'avons plus la force. Nous sommes ailleurs, nulle part. Maintenant, il va falloir se lever et quitter la pièce. Ça peut paraître anodin. C'est pourtant l'une des choses les plus difficiles à faire. Car ce geste nous replonge brutalement dans je présent, dans notre vie où désormais plus rien n'est comme avant. C'est symbolique : il faut nous relever après le choc et continuer à vivre. Un premier pas. Un petit pas, mais un pas.
Nous nous séparons devant le bâtiment de l'hôpital, hagards, anéantis, vidés. Loïc repart travailler. Rien ne nous avait laissé présager un tel cataclysme. Nous n'avions rien vu venir.
Je rentre à la maison comme un automate. Et là, à peine la porte poussée, je l'aperçois. Thaïs... Elle est debout dans l'entrée, avec son grand sourire, ses joues roses, son air malicieux, ses cheveux blonds. Elle est là tout heureuse, rayonnante, espiègle, confiante. Et aujourd'hui, mercredi 1er mars, c'est son anniversaire. Elle a deux ans.

THAÏS EST UNE PETITE FILLE COMME LES AUTRES. Ou du moins l'était-elle encore une heure auparavant. Jusqu'à ce jour, sa seule distinction notable, c'était sa date de naissance : le 29 février. Un jour qui n'existe qu'un an sur quatre. Un anniversaire les années bissextiles seulement. Ça enchante Loïc. Il clame avec bonheur que sa fille vieillira moins vite. Voilà, c'est sa seule singularité. Ça, et une démarche particulière. Un pas adorable mais un peu hésitant. Je m'en suis aperçue à la fin de l'été. J'aime regarder les traces des petits pieds sur le sable mouillé. Et là, sur une plage tiède de Bretagne, j'ai constaté que Thaïs marchait d'une manière spéciale. Son pouce tourne vers l'extérieur. Mais bon, elle marche, c'est l'essentiel. Elle a peut-être un vague problème de pieds plats, tout au plus.
Par acquit de conscience, à l'automne nous allons voir un orthopédiste. Il ne décèle rien et nous conseille d'attendre un an pour voir si les choses rentrent d'elles-mêmes dans l'ordre. Mais un an c'est long pour des parents. Et puis deux avis valent mieux qu'un. Rendez-vous est pris dans un hôpital pour enfants. Là, le constat est identique.
« Pas de problème, du moins orthopédique, annonce le médecin. Voyez quand même un neurologue. Il peut avoir une explication. »
Nous ne nous inquiétons pas : nous savons que Thaïs n'a rien de grave. Ça se verrait sinon.
Octobre touche à sa fin. Nous sommes comblés d'un bonheur insolent. Après Gaspard qui aura bientôt quatre ans, et Thaïs, nous attendons un troisième bébé pour la mi-juillet. D'ici là, nous aurons déménagé dans un appartement plus spacieux. Nos vies professionnelles nous épanouissent. Et nous nous aimons ! Bref, la vie nous sourit... s'il n'y avait ce petit pied que Thaïs s'évertue à tourner en marchant...
La neurologue ne peut nous recevoir avant la fin de l'année. Nous ne sommes pas pressés. Même si l'assistante maternelle et la directrice de la crèche familiale de Thaïs croient déceler des micro-tremblements de ses mains... Et si elles la trouvent moins souriante ces derniers temps. C'est vrai, mais cela ne nous alarme pas. Thaïs perçoit certainement la présence encore invisible du bébé. Ça la contrarie et la perturbe. L'explication doit être là. Mais ça ne l'empêche pas de continuer à se développer comme toutes les petites filles de son âge. Elle chante, rit, parle, joue, s'émerveille.
Lors de la visite, la neurologue confirme tous ces acquis, mais elle prescrit quand même une série d'examens. En ce début d'année, l'IRM s'avère parfaitement normale. Bonne nouvelle ? Non, pas vraiment, pensent les médecins. Car il faut bien expliquer ce problème de démarche. Le diagnostic s'assombrit. Thaïs refait des tests un peu plus douloureux : prise de sang, ponction lombaire, biopsie de peau. On entend parler de maladies du métabolisme, sans bien savoir ce que cela veut dire, et sans aucune réponse précise. Pour le moment. Puis on nous convoque, Loïc et moi, pour une prise de sang. Nous l'effectuons avec docilité et confiance ; nous sommes à mille lieues de nous douter de ce qui nous attend. Et pourtant, dans quelques jours, notre vie va basculer.
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date : 21-08-2011 par Hrader
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Demain, dès l'aube...
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