Moi, Léo, 13 ans, auteur imposteur

Certes le monde de l'édition est bien décrit mais je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce récit cousu de fil blanc pour l'histoire principale. S'il était si facile de voler un manuscrit, bien des vocations d'écrivains naîtraient très rapidement !

Ce roman nous garde sous tension jusqu'à la fin. Nous suivons Léonard qui a volé un manuscrit et l'a fait publier. Et ce livre devient prix Goncourt, le plus prestigieux prix remit à un auteur en France. Le secret est très lourd, il le devient encore plus lorsqu'il est interpellé par le véritable auteur qui lui met la pression pour le dénoncer. Sa vie devient un calvaire, une totale perte de contrôle avec tout. Il tente même de se dénoncer et personne ne le croit.

J'ai pensé à davantage de drame tout au long du livre, c'est pour dire comment la trame me mettait les nerfs. Il y a un chapitre clé au début du livre. Il faut lire jusque là pour vouloir savoir ce qui va se passer. A quel moment va-t-il perdre complètement pied ? Un livre très pédagoqique sur le circuit de la mise en papier d'un livre du dépôt du manuscrit jusqu'au lancement en librairie. Vraiment très intéressant et même davantage pour un adulte..

Ce livre m’a tenu en haleine. J’avais beaucoup de mal à interrompre ma lecture pour faire autre chose. Je voulais vraiment savoir jusqu’où irait Leo.

Sophie Adriansen décrit parfaitement les coulisses éditoriales bien que l’histoire soit une fiction. Je la recommande !

J’ai passé un très bon moment avec ce roman. Le sujet est original, j’ai pris plaisir à suivre Léo découvrant les rouages d’une maison d’édition mais également ceux de l’écriture, de la communication et du succès. Je ne suis ni autrice ni éditrice mais, m’intéressant très fortement au domaine du livre, je pense que Sophie Adriansen décrit plutôt fidèlement les ficelles de ces métiers. Mais ne vous attendez pas à un roman 100% réaliste pour autant car le scénario est volontairement tiré par les cheveux.

Étant très sensible aux émotions et aux états des personnages, ce roman m’a vraiment fait ressentir l’angoisse et la pression du mensonge inventé par Léo. Le suspense est très bien maitrisé et les touches d’humour son utilisé avec parcimonie. Malgré ça, c’est un roman calme qui permet un bion moment de détente, d’autant plus que l’autrice à une plume très fluide et agréable à lire.

J’ai aussi beaucoup aimé la chute du roman que je vous laisserais découvrir !

Avec la rentrée, ce roman jeunesse était tout indiqué !

On va suivre Léo qui va faire son stage de 3e dans une maison d'édition. Grâce à un concours de circonstance, une soi-disant idée de génie et une grosse dose d'inconscience, il s'emparera du manuscrit d'un auteur à succès pour y apposer son nom. Avec cet énorme mensonge, il se retrouvera sur le devant de la scène, en lice pour le prix Goncourt.

Déjà, j'ai trouvé génial de découvrir le monde de l'édition, surtout pour les enfants car c'est souvent un domaine bien mystérieux. Et ici, tout s'y rattache intelligemment, jusqu'aux titres de chapitres rappelant les nominés du fameux concours. Les annexes à la fin sont d'ailleurs un plus pour les plus curieux. Même le nom de l'auteur fictif est une référence puisqu'il s'agit d'un acronyme de la véritable autrice. Il y a aussi le clin d'œil à demi-caché de la foire du livre de Brive, mon rendez-vous annuel favori ! Alors comment ne pas craquer ?

Puis voilà le 2e sujet phare de l'histoire : le mensonge. J'attendais le moment où tout allait exploser à la tête de Léo. J'étais mal à l'aise pour lui. Cette mascarade oppressante me serrait la gorge. Pour moi qui ai une peur bleue du mensonge, c'était la goutte d'eau...

Après, je pense que suivant l'âge auquel on lit ce roman, la portée peut être tout autre. Mais j'ai trouvé qu'il donnait à réfléchir et qu'il montrait l'importance du travail et du goût de l'effort. On n'a rien sans rien.

La fin, elle, était un peu précipitée selon moi mais j'étais ravie que Léo n'en sorte pas détruit malgré son acte répréhensible. C'est ce qu'on attend d'un jeunesse !

En bref, l'histoire est un peu trop grosse pour y croire mais l'intention est belle et marche à la perfection. J'ai passé un bon moment qui m'a aussi donné envie de reprendre ma plume !

J’ai beaucoup aimé cette lecture ! L’histoire est assez originale, je n’avais encore jamais rien lu de tel !

La plume est fluide et simple. Les mots utilisés sont abordables pour un jeune âge, et l’histoire est très intéressante à exploiter avec de jeunes adolescents !

J'ai directement été plongée dans l'univers et j'ai énormément apprécié découvrir l'aventure de Léo ! On suit absolument toutes ses pensées, et l'autrice a réellement su donner vie à ce jeune atteint de la maladie "adolescence" comme il dit ! J'ai trouvé le tout très réel et cela a su me convaincre !

Les petites notes à la fin du roman m'ont totalement charmée ! Les précisions et les conseils apportés sont d'autant plus intéressants que le reste de l'histoire ! Si vous le lisez, ne passez pas à côté !

✍️ Captivant

En trois mots : jeunesse - auteur - Goncourt

« Une idée machiavélique, que je regrette déjà d’avoir eue mais que je ne laisserai pas repartir - c’est trop tard. »

➡️ L’idée de départ est très originale, un jeune garçon fait son stage de 3ème dans une maison d’édition où il trie des manuscrits. Il tombe sur le potentiel futur prix Goncourt et va s’en suivre une supercherie incroyable !

« Les romans permettent justement ça : ne pas tout dire. Ne pas tout expliquer. Ne pas donner toutes les réponses. »

➡️ Le jeune Léo apporte un regard différent sur le monde de l’édition. Avantages, bonheurs mais aussi la réalité du quotidien et les désillusions pour ceux qui y travaillent ou les auteurs. Cette partie regorge aussi d’humour pour dédramatiser certaines situations.

De même, si au début on peut être un peu gêné par cette imposture, au fil des pages on se prend réellement au jeu ! Léo est certes parfois surprenant dans ses réactions mais à la fois attachant.

On se demande jusqu’où tout cela va aller… Un certain suspense se crée alors et les pages se tournent toutes seules. La plume fluide de l’autrice n’y est pas pour rien !

« Tu apprendras que faire quelques pas supplémentaires pour vivre une expérience plus enrichissante, ça peut valoir le coup, a rétorqué mon père. »

Un livre pour jeunes adolescents (à partir de 13 ans) qui plaira tout autant aux adultes notamment pour sa vision du monde de l’édition.

Merci aux éditions Scrineo pour ce service de presse via NetGalley.