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Une malédiction. Un trésor caché. Un sorcier en pantoufles molletonnées.
Trois... Repérer sa cible.
Deux... Se mettre en position.
Un... Bondir !
Neuf est une orpheline contrainte de voler dans la rue pour mériter le gîte et le couvert. Jusqu'au jour où elle dérobe le bibelot qui va enfin changer sa vie : une maison tenant dans le creux de la main et sur laquelle pèse une terrible malédiction.
La rencontre avec ses habitants – un magicien sans pouvoirs, un troll majordome ou une éminente cuillère en bois – ne se fera pas sans heurts... ni sans éclats de rire !
Oseras-tu franchir à ton tour la porte de La Maison à l'orée de la magie ?
Neuf lutta pour reprendre haleine et vit qu'elle se trouvait emmêlée avec un troll, un magicien et un plumeau. Elle se secoua pour se libérer et jeta un regard en direction du placard, puis vers les grands yeux jaunes et profonds d'Eric, et elle regretta intérieurement d'être incapable de lui adresser un simple petit mot.
Mais "merci" ne faisait pas partie de son vocabulaire. Car cela signifiait être redevable à quelqu'un, et la jeune voleuse ne voulait plus jamais revivre cette situation. Elle était seule contre le monde et c'était tant mieux - parce que le monde lui avait tourné le dos. Le monde ne lui apportait jamais de fraises.
C'est dans mon pilou pilou et mes chaussons tout chauds que j'écris cette chronique. Il fat bien cela pour vous expliquer ce qui se produit dans ce premier tome. Je dois avouer que la couverture m'a appelé d'elle-même, et du jeunesse fantasy, j'aime beaucoup, parce que je recherche toujours des livres pour mes collégiens et il serait parfit pour ceux qui ont besoin de s'évader de leur quotidien. Une maison, non pas en pain d'épices, même si elle attire les clients peu potentiel de sucreries, non ici une maison particulière, avec des murs difformes. Il suffit de la regarder pour comprendre qu'elle est mystérieuse. Oui, mais pour la voir, il faudrait une loupe, ou une main capable de toquer à la minuscule porte d'entrée. Parce qu'au départ, cette maison tient dans la bourse d'une jeune femme, qui sera volée etc etc pour en venir à avoir la même taille que les autres maisons. Est-ce que tout le monde la voit ? Mystère, mais Neuf va faire la rencontre de personnages haut en couleur, perdus et surtout désespéré de se voir peut-être mourir si elle ne leur vient pas en aide, alors, vous feriez quoi ?
Neuf est donc orpheline depuis longtemps, bosse pour Poches qui s'en met plein les fouilles avec tous ceux qu'il a recueilli et notre petit brin d'adolescente doit montrer qu'elle mérite sa place dans leur taudis qui leur sert de maison. Alors qu'elle tombe par hasard sur une belle dame avec une bourse pleine, l'aventure commence sous la forme de cette maison qui va lui apprendre, pas les bonnes manières ni l'entraide, juste le besoin de survivre. Non, je rigole, enfin peut-être, peut-être pas. Il est vrai que récupérer au bras d'une personne un bien qui n'est pas à soi n'est pas sympathique, mais plus nous avançons dans le texte plus nous comprenons le caractère et le pourquoi elle agit ainsi. Car Neuf qui tient son prénom de Poches pour des raisons bien expliquées dans le texte n'a pas vraiment le choix. Alors cette maison c'est une aubaine, dans le sens où elle pourrait obtenir ce quelle désire le plus : la liberté ? Probablement, le fait de pouvoir vivre en paix ? Oui aussi, mais il y a d'autres points plus forts bien cachés au départ. Une maison qui contient des habitants peu... orthodoxes, capable d'être plus que loufoque, de jouer avec la magie et de vivre un véritable enfer ! Imaginez des tableaux qui ne veulent pas tenir droits sur les mur ? Impensable ! Je crois que ce qui m'a le plus amusé, c'est le fait que le squelette dans le placard de quiconque se révèle être véridique par ici et que le sortir ne lui ferait pas de mal, le dépoussiérer aussi, mais passons.
Une aventure qui va plaire aux ados et je compte bien la proposer à mon cdi (on croise les doigts) Il s'agit d'une premier tome d'une trilogie, mais si vous vous arrêtez, vous ne ressentirez pas de manque, car l'histoire est complète. Après il est clair qu'on a envie de savoir quelles autres aventures Neuf pourrait bien avoir. Une maison farfelue, une couverture colorée et tout autant que la demeure (je parle du loufoque), des personnages qui sont amusant. Les émotions vont vite. On peut facilement détester le caractère de Neuf, jusqu'à en comprendre le pourquoi elle est ainsi. Tout est bloqué, pas par magie, mais les bisous câlins ne sont pas quotidien (est-ce qu'elle sait ce que c'est ? Bonne question) et puis la gentillesse encre moins, alors elle a dû apprendre à survivre avec des codes qui ne plaisent pas à tout le monde et ne va pas avec la société qui 'entoure. Mais en creusant un peu, en effritant le masque qu'elle garde en permanence, on sent qu'elle recherche certains d'entre eux, comme le bibliothécaire qui lui montre quelque chose de bon. Neuf est une ado comme ceux et celles que je côtoie tous les jours et il faudrait un dictionnaire pour décrypter leur langage et leur comportement. À force, avec du temps, c'est plus facile c'est certain, mais pour autant, ils ont les émotions plus vives et une santé mentale plus fragile. Il suffit d'un rien pour qu'ils soient en colère ou en pleurs (et j'en ai beaucoup des comme ça), mais aussi des ados qui ne montrent rien, par peur de se montrer tels qu'ils sont. Ceux-là sont plus en danger, parce qu'ils étouffent leurs émotions et ce n'est pas bons. Pour le coup, Neuf est toujours "méchante", en colère, prête à mordre, mais il y a beaucoup de circonstances qui l'ont amené à ce stade.
Alors cette rencontre avec ce jeune magicien, enfin jeune, toujours en pyjama (n'y voyez aucun inconvénient) passons et ses... amis ? va la détourner de son objectif. Ô pas au départ, elle va vouloir mettre la main sur LE trésor de la maison, mais petit à petit, sans qu'elle en prenne conscience elle va devenir quelqu'un de meilleur. Il faudra du temps encore pour qu'elle s'en rende vraiment compte, mais les infimes parties qui se modifient, nous le voyons aisément.La maison est elle-même un véritable personnage avec ses placards qui ne s'ouvrent que s'ils le veulent, enfin le placard à thé... Lui c'est un véritable récalcitrant. Un jardinet tout mignon (enfin évitez la nuit dedans, et les soirs de... enfin les jours où... bref il y a un planning où il vaut mieux ne pas longer certains trottoirs trop proche de ces lieux ! Comme le résumé l'indique, une malédiction rôde, des événements imprévus tombe sur notre personnage principal qui va devoir se mettre à la place des condamnés, il n'y a pas d'autres mots pour cela. Sera-t-elle capable de déjouer ce plan funeste ? Alors là, c'est une autre histoire, parce qu'elle qui se croit si maligne et douée m'a semblé totalement à côté de ses pompes. Mais c'est tout le contraste de cette lecture avec des personnages qui sont totalement à l'opposé les uns des autres. Elle est trop "sérieuse" et les habitants sont bien trop fous (comme certaines pièces de l'habitation par ailleurs. C'est susceptible un livre tout de même !)
Le rythme est rapide, à la manière de vivre de Neuf et parfois ses émotions sont trop froides par moment. Mais c'est mon côté adulte qui parle parce que je suis certaine que certains de mes collégiens se reconnaitront dans l'un ou l'autre de ces personnages et puis il s'agit de magie ! Un soupçon de demeure impériale de la Belle et la bête (non point de musique là-dessous, mais une cuillère intrigante) un peu de Harry Potter avec les tableaux, et plein de petites choses amusantes qui me rappellent certaines histoires de magie. Rien de tel pour illuminer des heures de lecture pour nos ados. Il se lit rapidement et l'intrigue apporte pas mal de thèmes très important : l'isolement, l'amitié, la confiance, la découverte, l'avarice, le besoin et bien d'autres encore telle que la famille qui n'est pas forcément celle des liens du sang. Une aventure extraordinaire pour les jeunes avec également des créatures et curiosités à découvrir tout au long de la lecture.
En conclusion, un récit amusant qui entraine une jeune orpheline dans une aventure farfelue à souhait. Des personnages décalés, des objets animés, des lieux improbable au cœur même de la maison, une maison qui n'a ps dis son dernier mot pour une histoire de... vengeance dirais-je. L'auteur apporte de nombreux thèmes intéressants et une façon de suivre les péripéties de notre super pas héroïne du tout du prénom de Neuf de façon drôle et attachante. Cette ado n'a pas sa langue dans sa poche, un caractère bien trempé, mais en regardant de plus près, il est certain qu'elle a déjà un sacré vécu et que la suite de sa vie risque d'être à jamais chamboulée avec la rencontre de cette magie. C'est rythmé et entrainant. Laissez-vous surprendre par ce premier tome qui peut se suffire à lui-même, mais je compte bien continuer avec le tome 2 afin de voir son évolution.
La lecture m'a fait sourire tout du long. La malédiction était vraiment amusante. J'y ai trouvé mon compte. Comme du bonbon. Je vais me procurer la suite.
Malgré une belle couverture et un résumé attirant, je n’ai pas aimé et j’ai DNF à même pas la moitié du livre.
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, Neuf est horripilante, Sidéro est insipide, le Dr Cuillère inutile … le seul que j ai bien aimé, c’est Éric le Troll qui est profondément gentil et empathique . Ça c’est pour les protagonistes. Maintenant l’histoire: c’est brouillon (je n’ai toujours pas compris quel est l’âge de Neuf), on nous balance des personnages et des infos sorties de nulle part. Bref, malgré les avis dithyrambiques, je suis profondément déçue.
Titre paru il y a quelques mois chez Saxo et je dois dire que je suis un peu déçue de ce livre…
On va suivre Neuf, une orpheline qui est contrainte de voler pour avoir accès à un toit et un repas… Un jour, elle va voler le mauvais bibelot et se retrouver dans un manoir avec ces drôles d’habitants qui sont victimes d’une malédiction… Alors est-ce que Neuf parviendra à les sauver?
C’est un roman jeunesse qui a un bon potentiel : un univers original, une intrigue originale mais rien ne m’a convaincu… J’ai trouvé ça un peu plat et sans saveur… L’autre bémol selon moi, ce sont les personnages que je n’ai pas du tout apprécié… J’ai trouvé Neuf tête à claque, assez égoïste et un peu hautaine… Je n’ai pas ressenti d’empathie non plus pour les autres personnages que j’ai trouvé assez insipide
L’HISTOIRE: Neuf est une enfant vive et au caractère bien trempé, qui vit dans le nid, un lieu digne des héros de Charles Dickens, où les enfants, contre une paillasse pleine de puces et un quignon de pain, volent dans la rue pour le compte du bien nommé Poches et de son affreuse tête de fouine. Chaque jour, Neuf part donc faire les poches des badauds, guettant tel un chat sa proie. Et quand elle cible cette femme dans la rue et qu’elle lui fonce dessus… pour lui voler ce qu’elle tient, elle découvre son minuscule et étonnant butin , elle n’a pas le temps de dire ouf que… Dans sa main, se trouve un bibelot, tout petit, c’est une minuscule maison, comme “la maison de poupée d’une poupée” et zouh la voilà qui s’étend, s’allonge, cumule les étages et s’agrandit sous ses 👀 de sa vie. « Sa peau était du même gris que l'écorce, une queue noueuse pendait à son postérieur, et elle arborait deux grands yeux jaunes et deux dents ressemblant à des défenses... ainsi qu'un tablier blanc à froufrous et un plumeau glissé à la ceinture. « Mais... », fit Neuf, hébétée, en fixant la créature. Elle n'était plus sûre de savoir comment faire marcher ses jambes. « Toi en retard, gronda la chose. Nous attendre. » Et d'une large main rugueuse, elle saisit la jeune fille par le col, l'attira à l'intérieur et claqua la porte. » Et voilà Neuf introduite dans cette maison à l’orée de la magie, où elle découvre trois locataires pour le moins hors du commun parmi lesquels le troll majordome me à la syntaxe aussi réduite que cette maison, qui vient de l’extraire un peu brutalement de la rue dans laquelle elle se trouvait ! Vexant en plus le troll “Toi dame ?” Et ils l’attendent pour quoi ? Rompre une malédiction qui les empêchent de sortir ? Cela ne la regarde pas… Non, non et… bon après tout, si comme promis cela peut la rendre riche…
AVIS: Alors, la cible, ce sont les enfants à partir de 8 ans mais franchement j’ai apprécié ma lecture, entre Miyazaki et le marais qui pue, saupoudré de Crookhaven avec une once de Damsel… Drôle de mélange, mais drôle tout court et bien écrit. Neuf est une peste aux bords tendres, les personnages qu’elle prend sous sa coupe sont charmants, un peu trop pour moi qui aime la douce pétillance de Calcifer ou la ténébreusité d’Hauru du Château ambulant . Mais j’aurais adoré lire cela enfant, c’est charmant, gambadant, alerte, drôle et nul doute que ceux qui tomberont dedans se lanceront dans les suites qui existent déjà en anglais.
📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat sur Instagram 📚
"La maison à l'orée de la magie" nous a été envoyé en service de presse, je remercie donc la maison De Saxus pour ce don.
Malheureusement, malgré un monde créatif et deux personnages attachants, avoir deux personnages désagréables et une tournure un peu exagérée me laisse perplexe.
Neuf est une jeune orpheline devenue voleuse pour le compte d'un individu nommé Poches, qui exploite d'autres enfants de la même manière. Quand Neuf tente de dérober la bourse d'une femme vêtue de rouge, elle ne se doute pas qu'à l'intérieur de celle-ci, elle va y trouver une toute petite maison. En frappant le minuscule heurtoir, elle permet à la maison de croitre, entre deux ruelles. Dans cette étrange bâtiment vit trois énergumènes, un jeune magicien, un troll majordome et une cuillère de bois docteur. L'étrange maison, qui défi toutes les lois de la logique et de la physique, est également maudite et il incombe à la personne qui a frappé à la porte de lever le sort. Ça, c'est si Neuf le veut bien, car dans les faits, elle trouve les habitants, la maison et la magie en général insupportable, sentiment partagé par le propriétaire de la maison vis-à-vis de leur "sauveuse".
Bon, commençons par le mat qui blesse: Neuf elle-même. J'ai déjà beaucoup de mal avec les personnages exécrables, dont les romans ados sont pollués en masse en ce moment avec tous ces saloperie de bad boys à la con, narcissiques et arrogants, qui se cachent derrière leur passé difficile pour se justifier d'être absolument imbuvables ( et stupides). Neuf me fait penser à eux. Oui, c'est une orpheline, comme des milliers de personnages de la littérature intermédiaire, d'ailleurs. Les auteurs anglais adorent les orphelins, j'aimerais bien savoir pourquoi. Cela-dit, comment peut-on éprouver quoi que ce soit envers ce genre de personnage hostile, au verbe violent, aux répliques cinglantes inutilement, même envers les gestes gentils, incapable de dire "merci" et motivée uniquement par la perceptive d'avoir de l'argent? On lui a promit un bijou précieux en échange de son sauvetage. Neuf évolue peu, sauf à la fin, quand elle a une révélation soudaine. J'ai lu souvent sur des anti-héros et des canailles attachantes, mais dans la plupart des cas, le travail autours de la psyché du personnage nous permettait de voir comment leur pensée évoluait et permettait aussi de mieux cerner comment certains gestes et paroles de la part du personnage laissaient entendre des qualités émergentes et un "bon fond" un "potentiel". On peut être un personnage bourru du fait d'une éducation carencé, mais rester avec un "bon fond", qui dans un contexte plus sain, se met à doucement s'épanouir. Mais ce n'est pas le cas de Neuf. À proprement parler, elle est interaction négative tout du long et j'étais déstabilisé devant la méchanceté qu'elle faisait preuve envers le gentil et empathique Éric, le troll majordome. Cette façon de se braquer est souvent traité par le biais de son enfance, où pleurer, accueillir la gentillesse et se laisser approcher constituent des faiblesses. Néanmoins, je m'interroge: Est-ce que sont des excuses? Est-ce qu'on en reviens à tous ces couillons allergiques aux couleurs qui en veulent au monde entiers qui ne veulent rien savoir de travailleur sur eux-même et se permettent d'être exécrables envers tous les autres? La réalité avec les personnages, tout comme les vraies personnes, c'est qu'ils ont tous des passé avec des difficultés. Certains choisissent la voie facile, celle de la lâcheté, de la violence et du matériel ( voie préférée des bad boys en somme) et d'autres optent pour l'émancipation, le travail sur soi et les projets d'avenir. Neuf semble faire parti du premier groupe presque tout le roman, avant de changer assez brutalement d'idée. J'ai également observé son milieu naturel. Certes, elle n'a aucune possessions et doit voler pour survivre ( comme des tas de personnages intermédiaire, je réitère), mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il manque beaucoup de travail sur la psychologie du personnage principal pour mieux cerner sa vision du monde, car à mes yeux, elle est aussi unidimensionnelle que peu aimable et c'est malheureux. Elle me fait penser à cette brute stupide et profondément haïssable Feyre dans la série "Palais de roses et d'épines" un personnage absolument abjecte car inconstante, violente, méprisable envers les mauvaises personnes et complètement stupide. Neuf n'est pas stupide, mais elle manque de jugement et ne sait pas distinguer un ennemis d'un allier. Bref, elle restera dans ma mémoire comme un personnage raté à laquelle il est difficile de s'attacher et qui ne constitue ni un modèle ni un archétype rafraichissant.
Dans un moindre mesure, Sidéro n'est pas plus attachant. Dans le roman, sont "titre" de famille est resté inconnu, mais j'en propose un "Sidéro le narcissique". C"est un magicien, dont je mentionne tout-de-même l'amusant accoutrement constituer d'un pyjama et des pantoufles fort amusant, qui a une haute opinion de lui même et qui centre ses besoins au détriment des autres. Il ne sait pas reconnaitre ses torts, est généralement peu constructif dans ses commentaires et ne semble même pas réaliser la chance qu'il a d'avoir un cercle de proches. Il est à bout de toutes les altérations de sa maison, je peux comprendre, mais nivelai compétences sociales, c'est pauvre et tend vers le sabotage. Quand on apprend qu'un certain autre personnage lui en veut, c'est drôle, ça ne me surprend pas le moins le monde! La technique est complètement mauvaise, néanmoins et tend à me faire penser que ce même personnage est aussi très égocentrique.
Pour faire contrepoids, le personnage d'Éric était savoureux, même si lui aussi n'a guère évolué. Éric est une sorte de troll, mais à cause de la couverture où l'on voit sa silhouette, je l'imagine un peu comme un mélange entre Pumba du "Roi lion" et "Kronk" de "Un empereur nouveau genre". Éric a un tablier blanc, un plumeau qu'il affectionne et globalement, prend soin de la maisonnée. Neuf et Sidéro sont terribles avec lui, alors qu'Éric est le seul personnage à se soucier des autres. Il remarque les blessures, psychologique et physiques, il essai à maintes reprises de réconforter les deux jeune gens, avant de se faire rembarrer aussi sec, et vient même au secours une fois ou deux, pour se faire rembarrer une fois encore. Mais c'est quoi leur problème à ces deux morons! Bon sang, vous ne méritez pas Éric, bande d'ingrats, ses bonbons, ses mots gentils et son empathie sincère. Et je n'ai pas vu la moindre excuse dans tout ça. Honnêtement, je ne comprend pas ce que l'autrice a voulu faire avec ce personnage, qui est carrément une victime de violence sociale. Ce n'est ni drôle, ni constructif, ni pertinent. C'est juste triste.
Monsieur Cuillère ( "Docteur", en fait) me semblait le plus cool des personnages, il est même sur la tranche du livre...mais il est formidablement absent du deux tiers du roman, occupé à faire des expériences inconnues dans sa chambre. On n'aura pas le moindre indice sur ce qu'il y fait. Là encore, pourquoi donner autant de place à deux personnages détestables alors qu'il y en a deux tellement plus intéressants et rafraichissant? Il a un kilt et une moustache, c'est un bretteur en plus, et on ne nous le présente réellement que vers la fin?
La maison elle-même est une sorte de croisement entre l'univers loufoque d'Alice au pays des merveilles, l'hôtel parallell et la maison de Baba Yaga. Son extérieur ne correspond pas du tout à l'intérieur, les chambres sont innombrables et choisissent leur occupant, elle peut voyager entre deux craques de mondes, a des escaliers qui grincent pour de vrai, un squelette dans un placard ( ohoho, le jeu d'expression), des tableaux posé de travers avec les membres de la famille de Sidéro aux titres accrocheurs, un sucrier vivant, un débardas pas commode, un jardin-cimetière, etc. J'aime bien les maisons qui ont une âme comme c'est le cas ici, même si en soit, ça n'a rien de nouveau. Il a quand même de bonnes idées et la famille de Sidéro semble à la fois gothique et décalée, si je me fis à leur titres. Je réitère, il y a du bon dans ce roman, mais les bonnes idées sont éclipsées par des personnages principaux que j,avais fréquemment envie de tasser du bras: "Bon, ok, bouclez-là deux minutes, y a une maison génial derrière vous, je peux visiter?" Il y a pleins de détails sur cette maison que je n'ai pas eu, du coup, il y a un léger vide quand j'ai terminé le roman.
Côté rythme, là je dirais que s'est bien exécuté. Je l'ai lu en deux temps. J'ai remarqué quelques choix de verbe un brin exagéré et mal ponctué, comme par exemple "tonitruer" ou encore "vociféra". Ce sont des verbe qui sous-entende des hurlements, mais ni le contexte, ni la ponctuation suivent. Ça donne l'impression que Neuf passe son temps à beugler à la moindre insatisfaction, et des insatisfactions, elle en a.
Attention, il y aura des divulgâches à partir d'ici.
L'antagoniste est la mystérieuse sorcière rouge qui a posé une malédiction sur la maison. si elle m'est apparue effectivement mystérieuse au début, quand on découvre son vrai visage...quelle déception. On dirait une enfant immature, mesquine, égocentrique et un peu intense sur les bords, qui est chicane avec son frère pour une idiote histoire de "qui est le meilleur". Vraiment? C'est absurde, comme tournure. On parle d'un sort qui a le potentiel de tuer les habitants de la maison et on apprend que c'est pour une vengeance aussi futile qu'immature? On nous a décrit la sorcière comme une "vraiment maligne", mais je suis désolée pour elle, avec un magicien comme Sidéro, franchement, pas besoin d'être maligne. Et quand Sidéro admet enfin avoir tort, en se disant meilleur en magie qu'elle, il se rétracte juste après. Il ne semble pas l'admettre, finalement. Bref, où allons-nous avec tout ça? Il n'y a finalement pas grand chose qui ait réellement évoluer, la sœur et le frère sont toujours en froid, la maison est encore partiellement maléfique, Sidéro est toujours aussi con et personne ne reconnait l'importance de la présence d'Éric. Et je viens de voir que c'est une série, ce qui signifie que le petit groupe va vivre d'autres aventures. J'espère qu'Éric sera mieux traité et que les deux enfants/presqu'ado/ados ( Ils ont quel âge ces personnages au final?) vont trouver un peu d'humanité quelque part dans leur voyage, ça leur fera du bien.
Pour la fin, j'ai du mal à comprend le volte-face de Neuf. Elle peste de long en large sur la maison, insulte ses habitants, répète à moult reprises qu'elle déteste la magie ( une magie loufoque et pas toujours agréable, je concède), mais passer de "je vais regagner ma liberté grâce à un gros bijou" à "Je suis exactement à la bonne place" a de quoi laisser perplexe. Il n'y avait pas beaucoup de préparation pour cette transition et aucune réelle évolution psychologique en ce sens. Elle se déouvre même soudainement une compassion et une générosité entre offrant un "thé aux fraises" ( référence à la devise de Poches, "la vie ne donne pas de fraises") à Poches, dans une sorte de "cadeau de départ" et offre le fameux bijou au bibliothécaire qui lui a apprit à lire pour qu'il rénove ladite bibliothèque et regarnisse ses rayons. Un beau geste, mais un geste un peu sorti de nul part. Par ailleurs, je n'ai pas comprit la fin: D'où sort le blason? Comment a-t-elle retrouver la maison? Pourquoi la sorcière rouge se donnerait la peine de porter le thé?
Donc, ce roman avait du potentiel, mais les deux personnages principaux ne m'ont pas convaincu. La chimie entre les personnages est un peu malsaine, et le final un peu bâclé. C'est dommage, il y a avait de bonnes idées.
Pour un lectorat intermédiaire du 3e cycle primaire, 10-12 ans+
Hello! J'espère que vous passez un bon dimanche !! À la recherche d'une lecture jeunesse ? Ne passez pas à côté de "La maison à l'orée de la Magie"
Une jolie histoire nimbée de magie avec des personnages improbables. Neuf est une petite voleuse intrépide, mais voilà qu'en dérobant ce qui semble être un simple bibelot, elle se retrouve dans une maison incroyable. Un magicien, une cuillère, un troll et bien d'autres sont prisonniers à l'intérieur et seule Neuf pourra les délivrer de la malédiction que leur a jetée la sorcière. On enchaîne les situations loufoques et on s attache à cette petite orpheline qui n'a jamais connu l'amitié ou la famille.
Neuf bougonne beaucoup, s'agace mais elle a bon fond et on comprend rapidement que ce n'est qu'une carapace qu'elle s'est construite pour survivre. Éric le troll et les maladresses de Sidero feront rire les plus jeunes et le côté famille d'adoption saura toucher les plus grands.
J'ai passé un très bon moment, bien que là on soit vraiment sur un roman jeunesse à partir de 8 ans je dirais. Si vous cherchez un roman à offrir, n'hésitez pas en plus la cover est vraiment canon!
Ce roman jeunesse s’est lu comme on déguste une guimauve, c’était léger avec un goût de pas assez !
Neuf est une petite fille qui a dû apprendre tôt à se débrouiller dans la rue. Hébergée par Poche, un vieux qui oblige les enfants qu’il recueille à voler en échange d’un toit miteux, toujours rabaissée, elle a appris à ne compter que sur elle même, et que montrer ses sentiments c’était être faible. Elle m’a extrêmement touchée car sous sa carapace on sent que Neuf est sensible et espère des jours meilleurs.
Elle finit par voler une petite maison qui est en réalité magique et elle y fait la rencontre de personnages aussi étranges qu’attachants : Éric le majordome troll, Dr Cuillère (une cuillère en bois en kilt) et le maître de maison, un magicien dépouillé de ses pouvoirs, coincés dans ce manoir loufoque aux multiples pièces incongrues.
J’ai littéralement a-do-ré Éric le troll ! Il est tellement sensible et empathique, j’aime sa façon de s’exprimer avec seulement 2 mots, d’appeler Neuf « Dame », et son côté maladroit un peu nigaud m’a bien fait rire.
L’histoire regorge d’aventures palpitantes et de rebondissements inattendus qui m’ont tenue en haleine jusqu’à la dernière page ! J’ai hâte de lire la suite des aventures de Neuf et des habitants de cette fabuleuse maison.
Neuf, orpheline, vit de vol à la tire. Un jour, elle vole une maison miniature dans la bourse d'une dame fortunée. Alors que la maison devient immense, elle toque à la porte et se retrouve dans un lieu sans dessus dessous subissant une malédiction.
Ce roman jeunesse commence sur les chapeaux de roue et le rythme ne faiblit pas ensuite. Je l'ai lu rapidement et je l'ai bien aimé !
Après un début qui a un petit côté Oliver Twist, avec Neuf qui est orpheline et vit sous le joug d'un homme à qui elle doit rapporter ses larcins, on rentre dans un monde beaucoup plus merveilleux et surtout complètement loufoque.
Un magicien sans pouvoir, un troll en tablier et une cuillère épéiste en kilt, ce sont les personnages surprenants que vous rencontrerez. Ils se chamaillent beaucoup et ils m'ont fait bien rigoler. J'aurais aimé qu'ils soient quand même un peu plus développés.
L'histoire est classique : il faut résoudre une énigme pour lever la malédiction, par contre le traitement, lui, est original. L'auteur a mis beaucoup d'inventivité dans son texte que ce soit au niveau de ce qu'il se passe dans les différentes pièces de la maison ou des créatures rencontrées.
Neuf est une héroïne qui n'a pas de relations faciles avec les autres mais j'ai beaucoup aimé son amour pour les livres qui "sauvent" sa vie qu'elle soit quotidienne ou dans l'épreuve de la maison.
Bref, La maison à l'orée de la magie est un petit bonbon acidulé qui plaira beaucoup aux jeunes.
Résumé
Une malédiction. Un trésor caché. Un sorcier en pantoufles molletonnées.
Trois... Repérer sa cible.
Deux... Se mettre en position.
Un... Bondir !
Neuf est une orpheline contrainte de voler dans la rue pour mériter le gîte et le couvert. Jusqu'au jour où elle dérobe le bibelot qui va enfin changer sa vie : une maison tenant dans le creux de la main et sur laquelle pèse une terrible malédiction.
La rencontre avec ses habitants – un magicien sans pouvoirs, un troll majordome ou une éminente cuillère en bois – ne se fera pas sans heurts... ni sans éclats de rire !
Oseras-tu franchir à ton tour la porte de La Maison à l'orée de la magie ?
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