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Psy malgré moi, Tome 3 : De l'art d'infliger une violence ordinaire



Résumé

Ariane-super-psy à la rescousse ! Même pas peur !... Enfin presque. Le taxeur de la poly s’en prend à elle quand elle veut protéger ses nouvelles « patientes ». C’est le cauchemar. La peur infiltre son quotidien. Ariane se demande comment elle va s’en sortir. Si elle s’en sort... Ça prend des vacances, un psy ?

source : http://www.courteechelle.com/dossier-3-de-lart-dinfliger-une-violence-ordinaire

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Classement en biblio - 32 lecteurs

extrait

20 septembre

Je meurs de chaleur pendant que Roxanne bloque la porte du cagibi comme pour m’obliger à affronter mon nouveau rôle de « super psy ». Non mais, j’espère que tous les matins du monde ne ressembleront pas à ça, parce que j’aimerais vraiment pouvoir souffler un peu. Depuis que j’ai commencé l’école, je m’occupe des autres non-stop. Je soulage plus de personnes en difficulté qu’un psy de l’Institut Pinel, si ça se trouve. Vraiment, un peu de repos ne serait pas de refus, mais le devoir m’appelle. Ou plutôt me crie après …

Je suis debout face à mes patientes du jour : trois blondinettes minuscules qui me regardent avec des yeux de caniche affolé. J’inspire et me jette à l’eau, en invitant mes lilliputiennes à s’asseoir sur les vieux seaux posés à l’envers ici et là dans le cagibi.

— OK, les filles, quel est votre problème ?

En m’entendant prononcer cette phrase, je sens des petits frissons de contentement me chatouiller l’échine. Je trouve que je fais drôlement professionnelle, même si je n’ai jamais consulté de psy de ma vie. Ma famille et moi avions droit au soutien psychologique lorsque ma sœur est décédée, mais on a préféré passer notre tour. Enfin. Je ne sais pas vraiment comment ça se passe dans un bureau de psy. À part au cinéma où l’on montre un patient étendu sur un divan pendant que le psy fait « mm » ou cogne des clous. Peut-être que je devrais leur dire de se coucher… Roxanne se racle la gorge pour me sortir de mes pensées. Roxanne… Hey ! En temps normal, une psy reçoit seule ses patients. Mais je ne peux pas mettre mon amie à la porte comme ça, d’autant plus qu’elle a l’air tellement heureuse de me trouver des « cas ». Je me lève et prend Roxanne à part.

— Roxanne, si tu restes, il faut qu’on s’entende sur quelque chose…

— Quoi ?

— Tu ne dois pas répéter ce qui se dit ici. C’est confidentiel.

— Coudon, me prends-tu pour un panier percé ?

— Non, c’est juste pour que ce soit clair…

— Je suis capable de la fermer !

Mon amie semble un peu froissée, mais bon. Il faut respecter l’intimité des patients. Je retourne à mes moutons.

Les trois filles regardent par terre. Je prends une grande respiration et répète la question.

— On a entendu dire que tu pouvais nous aider, lance la plus grande des trois. Je m’appelle Camille. Elle, c’est Alexandra. Et elle, Jorane. (Elle pointe les deux autres petites blondes. Des lilliputiennes, que je dis !) On est toutes les trois en deuxième secondaire. Notre problème… Un gars de cinquième menace de nous casser la gueule si on ne lui donne pas ce qu’il réclame.

— Il vous menace ?

— Oui, ça fait quelques mois qu’il s’amuse à ce petit jeu. Il nous menace, on lui donne ce qu’il veut, croyant qu’il va nous laisser en paix. Eh non ! Ça recommence ! explique Alexandra.

— L’année dernière, il a réussi à me soutirer cent dollars. J’ai même dû voler de l’argent dans le porte-feuille de mon père. Autrement, il avait juré de me faire passer un mauvais moment, renchérit Camille.

— C’est un taxeur, lancé-je tout haut, trop contente d’avoir mis illico le doigt sur le bobo.

Soudain, je remarque que Roxanne devient blanche comme un drap. Peut-être qu’elle n’a pas déjeuné. Un cas à la fois.

— Oui, un vrai taxeur ! Ce matin, il a volé le iPod de Jorane. C’est pour ça qu’elle est bouleversée. Sa grand-mère venait de le lui offrir. Et elle n’ose rien dire à ses parents.

Jorane se remet à pleurer.

— Le taxeur vous attaque même si vous êtes plusieurs ?

— Non, il attend qu’on soit seule, poursuit Camille. Il nous suit sur le chemin de la maison. Comme j’habite dans le même quartier qu’Alexandra, on n’a pas de problème. On se rend ensemble à l’école. Mais Jorane est seule, il s’en prend donc à elle.

— Vous n’avez pas pensé à le dénoncer au directeur ?

— On l’a fait, mais le directeur n’a pas pu nous aider. Tant qu’on n’a pas de preuve, il ne peut rien faire. Et le directeur, tout comme les profs de l’école, a peur du père de Josh. C’est un avocat féroce, explique Alexandra.

— Josh, c’est le prénom du taxeur ?

— Oui. Josh Bernard. Ça te dit quelque chose ? demande Camille. Un grand brun hyper baraqué.

— Non, ça ne me dit rien. Roxanne, tu nous aides à le coincer ?

Roxanne se lève, me regarde en faisant non de la tête et sort du cagibi. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Vraiment, cette fille a le don de me foutre les boules. Mais pas le temps de m’arrêter à ça, je dois trouver une solution pour mes lilliputiennes. En plus, la cloche sonne.

— Écoutez, les filles. Je vais me renseigner pour savoir ce qu’on peut faire. Pour l’instant, je vous conseille de ne jamais être seules sur le chemin de la poly.

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Commentaires récents

Or

Wow sa me rappel des souvenir de secondaire, quand j'ai lu cette série... c'est vraiment très bon !!! c'est un livre très facile a lire puisqu'il n'a pas beaucoup de pages, mais bien qu'il n'est pas épais l'histoire est bien raconter et très intéressante.

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