Commentaires de livres faits par Svane
Extraits de livres par Svane
Commentaires de livres appréciés par Svane
Extraits de livres appréciés par Svane
Le livre se lit très bien, l'écriture est très fluide et passe beaucoup par les dialogues. J'ai dévoré le livre : il est court et se lit très bien.
L'histoire par contre est assez étrange. La relation entre les différents personnages est bizarre, un peu malsaine et perturbante. C'est ce côté sombre et pervers (même si fascinant) de l'histoire qui m'empêche de lui accorder une meilleure note car ce n'est pas une atmosphère que j'apprécie particulièrement.
Cela reste tout de même une bonne lecture qui me restera en mémoire.
J'ai adoré ce tome que j'ai peut-être même préféré aux deux précédents. Je ne suis pas sûre de savoir pourquoi, mais je crois que c'est dû aux deux personnages principaux, car au fond il n'y a pas beaucoup d'action.
J'ai adoré découvrir Angelina sous un autre angle. C'est la plus féminine des filles, mais elle est tout aussi folle que les autres. J'ai adoré comment elle conseillait chaque fille en matière de shopping, et comment elle pouvait être impitoyable en même temps.
Nik est top lui aussi. Il a un certain charme, et sa relation ussi bien avec Angie qu'avec sa famille m'a bien fait rire.
En bref, j'ai adoré ce tome.
Arezou se débat entre tradition, modernité et indépendance, entre ses envies et celles de ses proches. A ses côtés on se rend bien compte que la vie n'est pas simple. Ce roman est vraiment axé autour des femmes et de leur vie, les hommes étant principalement absents (Arezou est divorcée, Mah-Monir veuve).
La plus grosse difficulté de ce roman réside dans le nom des personnages : ils ne sont pas familiers à notre oreille européenne, et on confond donc un peu les différentes personnes sans savoir en plus, si tel mot est un prénom ou un titre (monsieur par exemple). Merci pour le glossaire que je n'ai découvert que tardivement dans ma lecture mais qui apporte quelques explications.
L'un des points forts en revanche c'est cette capacité à nous faire voyager dans l'Iran moderne. On y découvre la culture iranienne, et ce notamment dans les relations entre les personnages.
L'autre force de ce roman est l'écriture de Zoyâ Pirzâd qui se lit toute seule. je ne saurais l'expliquer, mais je l'ai trouvée très fluide et agréable à lire, presque un peu poétique.
En clair, si vous avez besoin d'action, il n'est pas fait pour vous. En revanche, si vous aimez découvrir de nouvelles cultures et que vous aimez les romans calmes, je pense qu'il vous plaira et je vous le conseille.
Dans ce deuxième tome nous suivons Miki et Connall. Pour une fois, l'homme sait ce qu'il veut, et c'est Miki qui a peur de s'engager au vu de son passé. J'adore Miki, elle est extrêmement intelligente, mais aussi complètement perchée et elle n'a peur de rien ce qui donne parfois des situations très drôles.
Ce tome est aussi bien que le précédent, toujours aussi spicy et drôle. J'attends avec hâte de lire la suite sur Angelina.
Dans ce premier tome, l'on rencontre Sara et ses deux amies Miki et Angelina (qui seront les héroïnes des tomes suivants).
Lorsqu'une troupe de motard arrive dans sa petite ville du Texas, la vie va changer pour Sara. entre Zach, le futur chef, et elle l'alchimie est immédiate. Seulement Zach a un secret : il est un loup-garou et il est venu exprès pour Sara.
Le pitch n'a rien d'extrêmement original, mais j'ai été embarquée du début à la fin. La grande force de ce roman ce sont les personnages. Certains éléments intéressants sont abordés : Zach ne veut absolument pas d'enfants, Sara a une cicatrice mais ne la cache pas le moins du monde...
Quant à la romance entre les deux personnages principaux, elle est vraiment très hot. Je ne sais pas si j'aurais autant apprécié ma lecture si je l'avais lu en français car peut-être que j'aurais trouvé certaines de leurs interactions vulgaires, mais en allemand cela ne m'a pas choquée dans ma lecture.
En bref, c'est une Romantasy avant l'heure que j'ai adorée et lue d'une traite.
J'ai eu un peu peur au début avec l'aperçu de l'hôpital psychiatrique car je ne suis pas une grande fan de tous les thrillers psychologiques qui se passent au milieu des fous, mais ce n'est finalement qu'un petit élément de l'enquête et non pas son cœur.
J'ai adoré l'enquête : dès le début du livre Bernard Minier nous met dans l'ambiance avec ce premier cadavre macabre. Puis l'enquête nous emporte sur différentes pistes.
Même vers la fin, quand les soupçons se précisent il y a encore des rebondissements. Et j'ai apprécié la fin car au fond l'explication était assez logique et le dénouement assez réaliste. J'aurais certes aimé en savoir un peu plus ce qu'étaient devenus certaines personnes de l'institut notamment, mais cela ne m'a pas vraiment dérangé.
En bref, je le recommande parce que passé l'appréhension du début (qui m'est donc propre) j'ai été captivée tout au long du roman.
J'ai finalement été un peu déçue parce que le cœur du roman est la romance entre Blake et Callie. Elle arrive un peu trop vite à mon goût et manque un peu de développement. J'ai bien aimé les différents personnages : Callie, Blake et Bold. En revanche, je regrette un peu que les autres membres de l'équipage ne soient pas davantage développés. Après tout, c'est un huis-clos ils vivent ensemble en permanence mais on ne sait rien d'eux.
La fin du livre comporte un peu plus d'aventure, et j'espère que cela laisse présager une suite un peu plus tournée sur l'action que sur la découverte des sentiments des personnages. j'aime bien les récits introspectifs, mais là j'ai eu un moment où j'avais l'impression qu'il ne se passait pas grand chose.
J'ai apprécié ma lecture, mais bizarrement maintenant que j'ai refermé le livre je ressens un manque que je n'avais pas pendant ma lecture.
Ce n'était pas une mauvaise lecture car j'ai pas passé un bon moment. Mais le livre a souffert de ce que je pensais qu'il s'adressait à un public un peu plus âgé, et je m'attendais à ce qu'il y ait plus d'action et moins de romance, car cette romance est vraiment le cœur de l'histoire. J'aime bien la romance d'habitude, mais là, peut-être parce que je ne m'attendais pas à ça, j'ai trouvé qu'il y en avait trop au détriment du reste du livre.
Je suis donc mitigée car j'ai apprécié ce livre pendant que je le lisais, et ce n'est que maintenant que je suis un peu déçue. J'attends donc de lire la suite pour voir comment cela évolue.
Au vu du résumé et des premières lignes, je m'attendais vraiment à suivre un personnage monstrueux, et j'ai plutôt été déçue de ce côté-là. Peut-être ai-je lu trop de thriller, mais si je ne nie pas que Jean-Baptiste est un meurtrier, j'ai déjà vu des personnages bien plus monstrueux, ne serait-ce que dans leur manière d'aborder le monde.
Grenouille est différent. Il ne perçoit le monde qu'à travers son odorat, ce qui nous permet à nous aussi lecteur de l'envisager d'une manière nouvelle. Nous le suivrons dans sa découverte des différents parfums. Grenouille a une absence totale de morale, de notion de bien et de mal : son absence totale d'émotions met même un filtre entre lui et le monde qui l'entoure. C'est peut-être pour cela que je ne l'ai pas ressenti comme si monstrueux. En tout cas, rien ne le freinera dans sa conquête du parfum idéal. Son talent est immense, et l'on ne peut que se demander ce qui serait advenu s'il avait souhaité le commercialiser et le partager davantage.
J'avoue avoir été un peu déstabilisée par la fin (presque plus à Grasse qu'à Paris) qui reflète pourtant l'ampleur de ce parfum idéal.
En bref, c'est un classique très abordable que je conseille car je l'ai adoré.
On y retrouve tout ce pays dingue et magique, et aux côtés de Morrigane on découvrira l'intérieur de la mystérieuse Société Wundrous.
Morrigane va faire de nouvelles rencontres, assister à ses premiers cours et se rapprocher des autres membres de la 919.
En revanche, tout ne va pas se passer comme prévu, et le secret quant à son pouvoir continue de peser sur elle. Ajoutons à cela quelques disparitions et la voilà repartie pour une folle année pleine d'émotions.
J'adore Nevermoor pour son univers complètement loufoque et sa capacité à nous faire rêver. Les personnages sont super marrants, même s'il y en a plusieurs qu'on ne voit finalement qu'assez peu. Ils ont chacun une personnalité un peu plus complexe que ce qu'il semblerait au premier abord. J'adore Mlle Ravy qui est adorable et j'ai hâte d'en découvrir davantage sur les maîtresses Biennée et Meurgatre.
En bref, j'ai hâte de lire la suite !
Cette histoire est très romancée car l'on sait qu'elle se finit bien, et finalement la vie d'esclave est assez peu abordée et bien édulcorée. Pour autant, je pense que c'est une bonne bande dessinée pour commencer à aborder le sujet avec des enfants. Elle a aussi une portée symbolique sur le sens et l'importance de la liberté. Elle évoque aussi l'importance des livres, la chance de savoir lire... Je trouve que derrière son apparence simpliste, elle aborde plusieurs thèmes importants.
Et même en tant qu'adulte j'ai appris des choses : j'ignorais par exemple que la Dominique avait résisté longtemps aux colons blancs.
Du côté positif, j'ai trouvé que le livre était bien écrit. On retrouve toute l'ambiance de l'époque avec quelques références à la fois à des éléments historiques et des œuvres littéraires. On sent la peur entre Blancs et Noirs, les choses acceptées ou non...
J'ai beaucoup apprécié les personnages. Bud n'est pas un détective ami des noirs, au contraire. Il est aussi raciste que les autres, seulement au cours de son enquête il apprendra à connaître un peu plus sa femme de ménage.
Le livre se dévore très vite et est assez addictif. Cependant j'ai assez peu aimé le dénouement. D'une part, je trouve dommage que la piste trouvée par Miss Gloria soit un peu ésotérique : j'espérais une explication plus terre-à-terre. D'autre part, je trouve que le coupable arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
J'ai donc beaucoup apprécié l'enquête, essentiellement grâce aux personnages, mais j'ai été un grandement déçue par son dénouement ce qui m'a fait réviser la note de ce livre.
Pourtant, je pense que cette série a du potentiel, mais si dans le prochain tome Panama ne devient pas la femme forte qu’elle peut être et ne s’éloigne pas de Khamar, je ne pense pas continuer car j’ai vraiment eu du mal à lire l’ensemble des passages où Panama est avec Khamar, soit la majorité du livre. Au contraire j’aurais voulu en savoir un peu plus sur Beladyn et j’ai aimé les excursions sur Songegar.
Je suis intriguée par Fournaise que je vois encore comme un gentil, même si rien n’est sûr dans cette série. Et puis, pourquoi a-t-il banni Beladyn ? Quant à Khamar, on se dit que c’est dommage qu’il soit si manipulateur car il est possible que Panama lui apporte quelque chose de plus profond et intangible, que juste ce qu’il voit. Bizarrement, si je l’ai parfois franchement haï, il y a eu des passages où j’ai espéré que toute rédemption ne soit pas perdue. Funeste est fidèle à lui-même, tout comme Belladone et Véloce. J’aurais aimé que Panama et Vins passent plus de temps ensemble. Tant de non-dits facilement évitables… Cela ressemble certes à la vraie vie, mais c’est toujours très frustrant dans un livre.
C’est donc une lecture que j’ai eu beaucoup de mal à finir mais qui me donne tout de même envie de lire la suite. Il est clair que la relation entre Khamar et Panama n’est pas une fin en soi, mais juste un passage. J’aurais aimé qu’il se finisse plus vite, mais cela ne laisse que présager d’une suite qui a un potentiel explosif car on a l’impression que Panama n’attend pas grand-chose pour se révéler à elle-même. Et puis, entre la fin qui nous tient en haleine et les remerciements de l’auteur qui nous dit que Panama va beaucoup évoluer entre le premier et le second tome, je pense laisser ma chance à la suite. Cependant, si la lecture de ce troisième livre est aussi éprouvante je peux d’ores et déjà dire que je ne m’infligerai pas la suite.
En bref, un tome difficile que j’ai à la fois dévoré et redouté. J’attends donc de lire la suite de la série pour me faire un véritable avis et pour voir si elle n’est pas trop dure pour moi. En tout cas, c’est une vraie dark fantasy, et même si elle évoque une romance problématique, celle-ci est clairement dénoncée.
Médecin, militaire, poétesse... chaque personnages est unique et va nous permettre de découvrir un pan de la vie en Russie.
A leurs côtés, nous verrons l'ascension de Staline, sa montée en puissance et ses conséquences. Nous découvrirons le climat de méfiance qui règne alors en Russie, sa guerre contre le capitalisme, puis la guerre tout court alors que se déclenche la Seconde Guerre Mondiale.
Au travers du portrait d'une famille, Vassili Axionov nous entraîne à travers la Russie de l'époque.
Le livre est gros (plus de 1 000 pages) mais il comporte deux tomes, il ne faut donc pas hésiter à couper la lecture en deux (ce que j'aurais dû faire je pense).
L'histoire est dense, mais l'écriture est simple ce qui fait que l'ensemble se lit assez facilement, même s'il faut retenir les différents noms de personnage (fictifs ou réels) au début du récit.
Enfin, les chapitres sont parfois entrecoupés d'entractes. Certains sont des extraits un peu poétiques avec des réincarnations de célébrités russes dans des animaux et qui n'apportent pas grand chose à mes yeux. D'autres sont des extraits de journaux russes ou étrangers qui offrent un peu de recul et remise en contexte de l'histoire.
Je dirais que la lecture n'est pas particulièrement ardue, mais ce n'est pas un livre qui se dévore en quelques jours : il faut savoir être patient. L'on s'attache à la famille Gradov et l'on vit de nombreuses émotions avec elle : joie, peur, tristesse... Ce pavé qui nous fait découvrir tout un pan de l'histoire russe de l'intérieur vaut vraiment le coup.
Ces éléments ne sont pas très développés, mais cela en fait justement un album adapté pour des enfants car ils ne seront pas noyés sous les explications. De plus, un petit cahier pédagogique à la fin permet de revenir un peu plus précisément sur certains éléments.
D'un point de vue adulte, j'ai été à la fois embarquée et un peu frustrée par ma lecture car tout s'enchaîne assez rapidement sans être très détaillé (il faut dire que je viens de finir un roman de plus de 1000 pages, donc forcément, la BD souffre de la comparaison car elle ne peut être aussi développée). Et finalement à la fin je n'ai pas l'impression qu'il se soit passé tant de choses. Mais cela tient en grande partie au format BD, je vais donc m'empresser d'enchaîner sur le deuxième tome afin d'avoir le fin mot de l'histoire.
Dans l'ensemble, malgré quelques réticences personnelles qui tiennent beaucoup au moment où j'ai lu cet album, je l'ai beaucoup aimé et trouvé particulièrement adapté aux enfants.
J'ai adoré le côté complètement déjanté de la démone de Larkin et de Teague. J'ai également aimé qu'il n'y ait pas de secret et de non-dit qui reste longtemps entre eux. Et j'ai bien aimé le secret de Teague et ce qu'il implique.
De même que j'ai apprécié le fait que Larkin n'a pas besoin de l'aide de Teague pour régler ses problèmes. Dans les autres tomes, les femmes étaient fortes mais finissaient toujours par être sauvées à un moment ou à un autre par leur homme. J'aurais été déçue que ce soit le cas au vu du statut de sentinelle de Larkin.
Objectivement parlant, je n'ai pas l'impression que ce soit le tome le plus complet mais pourtant j'ai été complètement embarquée. J'ai également aimé les quelques scènes de sexe qui ne m'ont pas autant assommé qu'avant. Je commençais à m'en lasser dans certains tomes, mais pas du tout dans celui-ci : elles ne sont pas trop nombreuses et ne sont pas des copier-coller de celles des autres tomes.
En bref, j'ai adoré ce tome ce qui tient essentiellement aux personnages. Le seul petit bémol est que j'aurais aimé voir un peu plus Larkin dans son rôle de sentinelle au quotidien.
Et j'ai hâte de lire l'histoire entre Ella et Vipère : on devrait en apprendre davantage sur les anges déchus.
Dans cette bande dessinée on suit Simon, un garçon considéré comme un peu simplet par son entourage. Il qui décide de traverser l'ouest américain pour aller vendre des dindes à Denver.
C'est un road trip au Far-West que Simon va faire en rencontrant divers personnages, ce qui va nous offrir un petit aperçu de l'époque. Son voyage ne sera pas de tout repos, mais il y fera de belles rencontres.
Les dessins sont très beaux, ils sont assez simples (dans le sens où ils ne sont pas surchargés de détails) ce qui correspond parfaitement au personnage de Simon. Et les couleurs traduisent bien l'ambiance du Far-West.
C'est une très belle œuvre jeunesse qui se lit bien et porte de très belles valeurs.
C'est avec plaisir que je me suis replongée dans ce thriller médiéval. On y retrouve Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, amené à enquêter sur une mort mystérieuse dans une abbaye au milieu des montagnes.
Cette BD est plus complexe que le film car elle regorge d'histoires qui s'imbriquent, alors que le film se concentrait sur l'histoire principale. A chaque morceau d'histoire différente, le style de dessins et les tons changent, ce que je trouve très bien fait. J'ai un peu moins aimé certains styles de dessins que d'autres, amis j'aime bien celui de l'histoire principale.
En revanche, je n'avais pas conscience de la complexité de l'histoire. Grâce au passé d'inquisiteur de Guillaume de Baskerville, on a un regard critique porté sur cette pratique qui cherche à tout prix un coupable. Le texte en lui-même est complexe car il aborde parfois des concepts théologiques et il faut être concentrés pour tous les saisir. De plus, dans certaines des histoires (sur le passé des autres personnages, par exemple) sont évoquées assez rapidement en quelques pages seulement pour ne pas constituer une coupure trop grande avec l'histoire principale. Le pendant de ces quelques pages est que les bulles contiennent beaucoup de texte. Comme il ne s'agit que des histoires annexes, cela ne m'a personnellement pas dérangé.
Je suis juste un peu frustrée car entre toutes les histoire imbriquées et le format court de la BD je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup avancé dans l'enquête, et j'ai hâte de lire la suite.
J'ai été un peu frustrée de devoir attendre la moitié du livre avant de connaître la légende de Sydän évoquée tout le long par les personnages. Mais il est plaisant de voir comment chacun la fête à sa manière.
C'est donc un petit livre qu'il est sympathique de lire en attendant la sortie du tome 4, mais je ne le recommanderai pas avant la fin du tome 2 minimum, voire du tome 3 de préférence. Il n'apporte aucune information supplémentaire à l'intrigue, mais risque de gâcher un peu la découverte de certains personnages.
Le point le plus positif que je puisse dire à ce sujet est qu'il m'a donné envie d'en savoir plus au sujet de la reine Gallicia et que j'espère que nous en apprendront davantage dans les prochains tomes.
Je n'attendais pas grand chose de cette lecture et pourtant j'ai vraiment adoré. Si je devais résumer mon ressenti rapidement, je dirais que j'ai le sentiment de ne pas être passée très loin du coup de cœur sans pour autant avoir eu ce côté addictif qui me donnait envie de ne pas le lâcher (mais j'avais quand même envie d'y revenir).
Revenons à l'hhistoire. On y suit Orégane, une fée, et Marcus un jeune homosexuel (pas magicien) qui sont liés d'une drôle de manière et qui cherchent à rejoindre le royaume des fées. Une fois sur place, ils vont essayer de s'intégrer et vont se retrouver mêlés aux tourments qui agitent le Sidh.
J'ai adoré l'univers complexe créé par Elisabeth Ebory autour du Sidh et surtout je pense que la grande force de ce roman sont les personnages. Ils sont tous gris, cachent des secrets et font des erreurs tout en essayant de faire de leur mieux. La fin n'apporte pas toutes les réponses dans un sens, mais pourtant elle cela reste une fin fermée pour mon plus grand bonheur (je n'aime vraiment pas les fins ouvertes). Elle n'apporte pas toutes les réponses dans le sens où elle se veut réaliste et où les personnages ne savent pas tout. Ils en savent toutefois assez pour qu'elle reste satisfaisante et au contraire apporte cette touche de réalisme.
J'ai vraiment adoré La Famille de l'hiver et le roi-fée, mais c'est une lecture qui demande de la concentration. C'est différent des lectures Young Adult addictives qui se lisent d'une traite : ce roman-ci est plus profond mais demande plus d'attention.
J'ai été quelques fois déstabilisée par les changements de temps utilisés, mais je ne saurais dire si c'est parce que c'est inhabituel de les voir utilisés ou s'il y avait de vraies erreurs de concordance des temps.
En bref, c'est une lecture originale qui ne ressemble à aucune autre et que je suis vraiment très heureuse d'avoir découverte.
L'histoire m'a un peu moins happée. Plus qu'une seul histoire qui durerait tout l'album, on a une histoire principale entrecoupée de plusieurs petites légendes autour du renard.
Il y a donc d'une part Juliette et son histoire avec le renard qui est son animal totem. Si j'en ai apprécié certains passages, ce n'est pas vraiment l'histoire que j'ai préférée car j'ai eu un peu de mal à suivre le côté mystique qui n'était que finalement pas très développé vu qu'assez peu de pages y étaient consacrées.
En revanche, j'ai beaucoup aimé les petites histoires intercalaires, notamment celle autour des saisons ou celle du fils pauvre. Certaines m'ont plus plues que d'autres, mais dans l'ensemble elles se laissaient toutes lires. J'ai même parfois été un peu frustrée parce que j'aurais aimé qu'elles soient plus longues.
C'est donc une belle BD mais à lire comme une succession de petites histoires autour du renard. J'ai d'ailleurs assez apprécé les références des différentes légendes à la fin du livre ("Le Corbeau et le Renard" d'Esope, le roman de Renart, ...)
Dès les premiers chapitres, on est embarqués auprès d'Archibald Renard et de Ferdinand Taupe. J'avais peur que le prétexte du voyage soit un peu décousu, mais pas du tout. Au cour de leur périple, les deux animaux vont faire de nombreuses rencontres et raviver les souvenirs de Ferdinand. Je me suis très vite attachée aux deux protagonistes, et j'aurais adoré rester plus longtemps avec certains des personnages secondaires. Bien sûr, les différents passages ne sont pas approfondis comme dans un livre pour adultes, mais ils permettent tout de même d'aborder des sujets importants.
L'écriture de Mickaël brun-Arnaud aide d'ailleurs beaucoup car elle est très agréable et douce. Cela permet entre autres d'aborder la maladie de l'oublie-tout de manière très simple et humaine. On voit bien la progression de la maladie au fil du livre, et ce côté pédagogique en est la plus grande force.
Enfin, l'intrigue recèle tout de même certaines surprises, même pour un adulte. Cela en fait une lecture que je recommande pour tous les âges.
Sinon, j'ai vraiment apprécié le développement de Tavia qui est d'abord terrifiée par Chase, jusqu'à comprendre que les monstres ne sont pas forcément ceux qu'elle pensait.
Au niveau de l'intrigue, on poursuit la recherche de dragos, et les actions de Chase vienn compléter celles de l'Ordre. J'aurais préféré voir un peu plus les autres guerriers, mais heureusement (et sans suspense) hase va finir par les retrouver.
Par contre, l'homme qui lutte pour accepter ses sentiments ou est volontairement méchant pour "protéger" celle qu'il aime, est un schéma qui commence à me lasser.
Enfin, j''ai trouvé le dénouement un peu facile et rapide. Les interrogations ne restent pas sans réponses, mais je trouve que leurs réponses relèvent un peu de facilités scénaristiques.
Ce tome est donc un bon tome, notamment grâce aux personnages, mais je commence à me lasser un peu de ce type de livres : peut-être que j'ai dévoré la série un peu trop vite (j'ai lu les 10 tomes en moins d'un mois) et je vais donc m'arrêter à la fin de ce cycle.
Je me suis immédiatement attachée à Thiziri. Elle est forte, courageuse mais pas si imprudente que cela. Elle est rejetée par son peuple à cause de son albinisme et pourtant on voit bien qu'elle tient à son frère et sa grand-mère. J'aime beaucoup le fait qu'elle soit Albinos, cela la rend différente des autres, lui donne quelques faiblesses et pourtant cela ne la définit pas dans son entièreté. Ce n'est qu'une caractéristique parmi d'autres, surtout remarquée par les autres.
La nature tient également une place centrale dans le récit. Elle est vivante et consciente dans cet univers, et de mèche avec les Ekomers. Cela rend tout de suite n'importe quelle partie de chasse plus difficile, si l'on sait que la nature qui nous entoure peut prévenir nos pires ennemis. Cela lui donne à la fois un côté féérique et terrifiant.
Les personnages sont tous pleins de nuances, que ce soit Thiziri ou les personnages secondaires. Les méchants ne le sont pas complètement et ont parfois aussi de bons côtés, et inversement ce qui rend le tout très réaliste.
Et du côté de l'intrigue j'ai été tenue en haleine tout le long, et j'ai hâte de voir la suite. J'avais deviné un certain nombre de révélations, mais cela n'a pas du tout gêné ma lecture.
J'ai trouvé le Chasseur un peu trop lisse dans sa découverte des émotions. La romance était un peu trop convenue pour moi. Corinne était complètement obsédée par Nathan au point de ne même pas envisager que cela ne se passerait pas nécessairement comme prévu.
Paradoxalement, j'étais un peu agacée par les passages avec Chase, et pourtant à la fin ils m'ont vraiment donné envie de lire le suivant sans attendre.
J'ai trouvé que ce tome était plus plat que les autres, mais la fin a redynamisé l'histoire et créé un vrai suspense pour la suite.
J'ai apprécié les personnages, mais je pense qu'il m'a manqué quelque chose par rapport aux tomes précédents. L'intrigue n'étai pas aussi palpitante que dans le tome 7, elle mmanquait un peu d'épaisseur, et la relation entre Brock et Jenna manquait également un peu de saveur.
En bref, ça restait une bonne lecture, assez addictive mais un peu en-dessous de ce à quoi les derniers tomes nous avaient habitués.
On y suit Plume, fille de l'aristocratie le jour et rebelle la nuit. Je ne voudrais pas en dire plus, au risque de divulgâcher une partie du livre. Je peux simplement évoquer le fait que dans sa quête de justice, et malgré les meilleures intentions du monde, Plume fera des erreurs, et ne sera pas toujours une héroïne parfaite.
Il y a également Elias d'Aubrey, héritier de la ligue écarlate, et donc destiné à rejoindre le gouvernement du pays, et dont le chemin va rejoindre celui de Plume.
Les personnages gagnent en profondeur au cours du récit et sont bien loin d'être manichéens, ce qui fait la force de l'histoire. Les alliances sont nébuleuses, et si Plume fait facilement confiance on se demande parfois si la trahison n'est pas loin.
L'univers est unique, assez peu développé au début, mais l'on comprend pourquoi au cours du livre : quoi de mieux pour un tyran que de laisser le peuple dans l'ignorance ?
Il est difficile de vendre ce livre sans en dévoiler le contenu, mais je peux dire qu'il a joué avec mes émotions, que son histoire est unique et que je le recommande grandement.
J'ai maintenant très envie de découvrir l'autre roman de l'autrice : Prospérine Virgule-Point.