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« Margaret prétend qu'elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. — Quoi ! s'écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non... Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu'on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d'œil rapide. Dans cette chronique grinçante de l'aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.
Une lecture exceptionnelle pour ma part pour la profondeur des sujets traités et la psychologie des personnages travaillés dans ce roman par l'autrice.
Nous voici confrontés à la haute société aristocratique du début du 20ème siècle vivement critiquée par l'autrice pour son immobilisme et son hypocrisie morale. Confrontée à des changements majeurs de la société, elle fera preuve d'aveuglement, d'arrogance et restera conservatrice jusqu'au bout, persuadée du bien-fondé de son existence et de sa toute puissance.
L'autrice aborde avec finesse et doigté le terrible emprisonnement des individus dans leur classe. Les conventions et la pression sociale qui les enchaînent et les rendent malheureux.
Comment porter le poids de ses responsabilités, échapper à son destin et s'affranchir de son milieu social ? C'est à travers le personnage de Sébastien qui se débat tant bien que mal pour s'affirmer en tant qu'individu que l'autrice tente de répondre à ces questions.
Une chronique acerbe et sans complaisance de cette société que l'autrice dépeint avec une plume percutante et simple. Je regrette juste qu'elle n'ait accordé que peu de place à Viola qui sera la seule dans cette histoire à faire preuve de courage et à réussir à s'affirmer.
Une réussite à mon sens et je lirai sans nul doute d'autres livres de cette autrice.
L'action se déroule dans la haute aristocratie anglaise, dans les années 1900. Sébastien et Viola vivent avec leur mère Lucie au château de Chevron, entourés d'une nuée de serviteurs et de nombreux amis. L'étiquette et les codes de la bienséance président à chaque acte de la vie quotidienne : on se reçoit, on va faire la saison à Londres, les jeunes filles sont présentés au monde à 18 ans, on prend amant ou maîtresse mais en respectant les convenances. L'auteure fait une peinture sans indulgence de ce milieu à la Belle Epoque. Mais les temps changent et on voit émerger des idées nouvelles en la personne d'Anquetil, simple roturier, tourné vers l'avenir plus que vers le passé. L'industrialisation, le progrès, l'avènement de l'automobile feront le reste sous le regard horrifié des douairières
Avec ce livre j'ai découvert l'univers de Vita Sackville et je crois que je poursuivrai la lecture de cette auteure
Résumé
« Margaret prétend qu'elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. — Quoi ! s'écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non... Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu'on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d'œil rapide. Dans cette chronique grinçante de l'aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.
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