Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 698
Membres
1 027 523

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Stefan Zweig

Auteur

Autriche Né(e) le 1881-11-28
Brésil 1942-02-23 ( 60 ans )
5 420 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par ninanina 2009-08-21T16:52:35+02:00

Biographie

Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche. Fils d'un riche industriel israélite, il put mener ses études en toute liberté, n'écoutant que son goût qui l'inclinait à la fois vers la littérature, la philosophie et l'histoire. L'atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale favorisa chez le jeune Zweig la curiosité du vaste monde, curiosité qui se transforma vite en boulimie, le poussant vers toutes les premières théâtrales, toutes les nouvelles parutions non encore saluées par la critique, toutes les nouvelles formes de culture. Il y fit ses études, et, à 23 ans, fut reçu docteur en philosophie. Il fit ses débuts avec de jolis poèmes où dominait l'influence de Hofmannsthal et de Rilke, dont il parle longuement dans son autobiographie, "Le Monde d'Hier". Parmi ceux-ci, notons "Cordes d'argent"(1900) et "Les Guirlandes Précoces"(1907). Il obtint également le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Zweig publiait alors une plaquette de vers, une traduction des meilleures poésies de Verlaine, et écrivait des nouvelles. Passionné de théâtre, il se mit bientôt à écrire des drames : "Thersite"(1907), "La Maison au bord de la mer"(1911). Mais Stefan Zweig jugeait que "la littérature n'est pas la vie", qu'elle n'est "qu'un moyen d'exaltation de la vie, un moyen d'en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible". Son ambition était alors "de donner à mon existence l'amplitude, la plénitude, la force et la connaissance, aussi de la lier à l'essentiel et à la profondeur des choses". En 1904, il alla à Paris, où il séjourna à plusieurs reprises et se lia d'amitié avec les écrivains de l'Abbaye, Jules Romains en particulier, avec qui, plus tard, il adapterait superbement le "Volpone", que des dizaines de milliers de Parisiens eurent la joie de voir jouer à l'Atelier, et dont le succès n'est pas encore épuisé aujourd'hui. Infatigable voyageur, toujours en quête de nouvelles cultures, il rendit ensuite visite, en Belgique, à Emile Verhaeren (1855-1916), dont il deviendrait l'ami intime, le traducteur et le biographe. Il vécut à Rome, à Florence, où il rencontra Ellen Key(1849-1926), la célèbre authoress suédoise, en Provence, en Espagne, en Afrique. Zweig visita l'Angleterre, parcourut les Etats-Unis, le Canada, Cuba, le Mexique. Il passa un an aux Indes. Ce qui ne l'empêchait pas de poursuivre ses travaux littéraires, sans efforts, pourrait-on penser, puisqu'il dit : "Malgré la meilleure volonté, je ne me rappelle pas avoir travaillé durant cette période. Mais cela est contredit par les faits, car j'ai écrit plusieurs livres, des pièces de théâtre qui ont été jouées sur presque toutes les scènes d'Allemagne et aussi à l'étranger...". Les multiples voyages de Zweig devaient forcément développer en lui l'amour que dès son adolescence il ressentait pour les lettres étrangères, et surtout pour les lettres françaises. Cet amour, qui se transforma par la suite en un véritable culte, il le manifesta par des traductions remarquables de Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, de son ami Verhaeren, dont il fit connaître en Europe centrale les vers puissants et les pièces de théâtre, de Suarès, de Romain Rolland, sur qui il fut l'un des premiers, sinon le premier, à attirer l'attention des pays de langue allemande et qui eut sur lui une influence morale considérable. Lorsque éclata la 1ère Guerre Mondiale, Zweig, comme son ami Romain Rolland en France, ne put se résigner à sacrifier aux nationalismes déchaînés la réalité supérieure de la culture par-dessus les frontières. Ardent pacifiste, il fut profondément marqué, ulcéré par cette guerre ; non seulement, sur le coup, elle lui inspira de violentes protestations ("Jérémie", 1916), et même plus tard, comme dans "Ivresse de la Métamorphose", qui ne fut écrit que bien après, vers 1930(pour la première partie) et 1938(pour la seconde, qui elle surtout incriminait la guerre), mais c'est cette guerre qui fut à l'origine de ce souci constant de n'être pas dupe des valeurs morales factices d'une société en décadence, qu'on retrouvera dans toutes ses nouvelles. Il explique d'ailleurs tout cela avec ferveur dans "Le Monde d'Hier". Zweig fut toute sa vie un personnage socialement assez bizarre, souvent tenté par le nihilisme. Vers 1915, il se maria avec Friederike von Winternitz. Il quitta Vienne en 1919 et vint s'installer à Salzbourg, d'où il écrivit beaucoup de ses nouvelles les plus célèbres, telles "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", "Amok", "La Confusion des Sentiments", "La Peur"... En moins de dix ans, Zweig, qui naguère n'avait considéré le travail "que comme un simple rayon de la vie, comme quelque chose de secondaire", publiait une dizaine de nouvelles - la nouvelle allemande a souvent l'importance d'un de nos romans - autant d'essais écrits en une langue puissante sur Dostoïevski, Tolstoï, Nietzsche, Freud - dont il était l'intime - Stendhal, etc... qui témoignent de la plus vaste des cultures. Puis suivit la série de ses écrits biographiques, où il acquit d'emblée une certaine autorité avec son "Fouché". Mais hélas ! Hitler et ses nazis s'étaient emparés du pouvoir en Allemagne, et les violences contre les réfractaires s'y multipliaient. Bientôt l'Autriche, déjà à demi nazifiée, serait envahie. Dès 1933, à Munich et dans d'autres villes, les livres du "juif" Zweig étaient brûlés en autodafé. Zweig voyait avec désespoir revenir les mêmes forces brutales et destructrices que lors de la 1ère Guerre Mondiale, sous la forme, pire encore, du nazisme. En 1934, il partit en Angleterre, à Bath. Ce départ suscite d'ailleurs bien des polémiques chez les biographes de Stefan Zweig; certains soutiennent l'hypothèse très plausible qu'il partit en exil devant l'imminence de la guerre et la montée de l'antisémitisme, tandis que d'autres affirment qu'il est simplement parti approfondir sa recherche sur Marie Stuart, dont il écrivait la biographie. En 1938, il divorça de Friederike, avec qui il garda tout de même des liens d'amitié étroits. Il se remaria ensuite avec une jeune secrétaire anglaise, Charlotte Lotte Elizabeth Altmann, qui peu après tombera gravement malade. Mais depuis l'abandon de sa demeure salzbourgeoise son âme inquiète ne lui laissait plus de repos. Il parcourt de nouveau l'Amérique du Nord, se rend au Brésil, fait de courts séjours en France, en Autriche, où les nazis tourmentent sa mère qui se meurt... Et la guerre éclate. Déjà en 1940, lorsqu'il préparait une conférence sur sa Vienne tant aimée, il avoua à Alzir Hella - ami intime, qui plus tard traduisit nombre de ses oeuvres en français - "Vous serez battus". Zweig voit répandues sur l'Europe les ténèbres épaisses qu'il appréhendait tant. Il quitte définitivement l'Angleterre et gagne les Etats-Unis, où il pense se fixer. Las ! L'inquiétude morale qui le ronge a sapé en lui toute stabilité. Le 15 août 1941, il s'embarque pour le Brésil et s'établit à Pétropolis où il espère encore trouver la paix de l'esprit. En vain. Le 22 février 1942, Stefan Zweig rédige le message d'adieu suivant :

"Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.

Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.

Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."

Afficher en entier

Livres de Stefan Zweig

Classement dans les bibliothèques

Diamant
1 835 lecteurs
Or
2 624 lecteurs
Argent
2 044 lecteurs
Bronze
1 303 lecteurs
Lu aussi
1 927 lecteurs
Envies
3 081 lecteurs
En train de lire
129 lecteurs
Pas apprécié
158 lecteurs
PAL
2 081 lecteurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 7.81/10
Nombre d'évaluations : 2 504

15 Citations 1 133 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Stefan Zweig

Sortie Poche France/Français : 2019-09-05

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Shinies 2024-04-10T10:09:25+02:00
Le Joueur d'échecs

Je n’ai pas grand-chose à en dire. De mal comme de bien. On ne fait qu’effleurer le sujet, les échecs, la folie, la passion et la guerre et, quelque part, ca reste suffisant. Ca se laisse lire, tout simplement. Et ca me donne envie, au final, de faire une partie d’échecs, so, what else ?

Afficher en entier
Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2024-04-10T17:04:13+02:00
La Peur

Découvrir Stefan Zweig, c’est accepter d’entrer dans les méandres de la psychologie, de naviguer dans les eaux troubles et de tenter de voir la lumière dans de multiples infinités.

Découvrir Stefan Zweig, c’est ouvrir une porte qu’il est bien difficile de fermer. Un écrivain de génie qui, en quelques lignes, capte votre attention et vous retient prisonnier sans aucun remord. Je suis fascinée par cette capacité à faire d’un simple sujet/intrigue, un récit d’une juste complexité. Il effeuille, lignes après lignes, il décortique le moindre geste, la simple attitude, le comportement avec magnanimité, justesse. Un regard transperçant, honnête qui dévoile l’intimité, l’incongru, l’invisible. Il joue avec les codes du roman noir et de l’érotisme. Une lecture à la fois déconcertante, magique, captivante qui m’a enchaîné à l’indicible. Une expérience vivifiante, bouleversante et unique.

Six nouvelles, six histoires qui nous plongent dans la manipulation, la sournoiserie, la beauté, le souvenir, l’invisible et l’amour.

« La peur » ou « Angoisses » retrace l’emprise de la peur d’une femme infidèle découverte. « Révélation inattendue d’un métier » nous décrit la vie d’un pickpocket aux abois. « Leporella » nous plonge dans la vie d’une domestique qui voue une admiration sans borne au maître de la maison. Un amour pur confronté à la folie. « La femme et le paysage » met en scène jeune homme pris au piège d’un séjour suffocant au cœur de la campagne. « Le bouquiniste Mendel » confronte le savoir, la connaissance à la barbarie. « La collection invisible » nous plonge dans l’amour puissant d’un homme envers sa collection de tableaux.

Je suis tombée amoureuse de Stefan Zweig. Sa manière d’écrire, de magnifier, de décrire la moindre imperfection et perfection, m’a subjuguée.

Lu dans le cadre de la lecture commune #balancetonclassique de @soraya_lettrice_ et de @lepinguoinquilit.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par mimidu0960 2024-04-18T15:49:59+02:00
Lettre d'une inconnue

Un récit qui est assez court mais bourré de sentiments.

La femme qui écrit à l'écrivain passe par toutes émotions et nous plonge dans sa solitude et sa tristesse

Afficher en entier
Commentaire ajouté par FleurDeVelours 2024-04-18T22:06:22+02:00
Le Joueur d'échecs

Du grand Zweig... Une histoire étonnante, tellement bien menée, amenant des réflexions sur ce qu'est le talent, le mérite, le génie, mais aussi la folie. Un récit fabuleux et une écriture toujours aussi agréable.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Plassans 2024-04-20T07:57:12+02:00
Lettre d'une inconnue

Ce livre traite de l'amour à sens unique, l'amour à en être obsédé, l'amour sans hésitation mais l'amour non partagé.

Il nous questionne sur l'attention et le regard que l'on porte aux autres, notre rapport à ceux-ci et la place que nous les laissons occuper dans notre vie.

Ce livre est très beau, très touchant, mais horrible et bouleversant à la fois.

Entre la détresse de l'inconnue qui conte son histoire, son amour dévorant, déchirant pour l'homme qui ne l'a jamais connu, et notre souffrance à nous, lecteurs, qui sommes impuissants, seulement spectateurs de ce mal-être et de cette fatalité inévitable.

Cette lecture m'a laissé un goût amer car elle m'a rappelé que dans la réalité les histoires ne sont pas toutes des contes de fée, et que tout n'est pas toujours bien qui finit bien.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par id0ntg1v3afuck 2024-04-27T20:43:35+02:00
Amok

Un roman assez dur, mais qui explore les coins les plus sombres de l’âme comme le fait si bien l’auteur. On plonge dans cette histoire, une histoire aux mille tournants pour un homme. Qui est désespéré et n’a plus rien à perdre. C’était un roman touchant à sa manière.

La plume de l’auteur nous happe toujours, elle est sublime.

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Jules-cesar 2024-04-28T17:32:46+02:00
Lettre d'une inconnue

Je devais remplir mon quota d'avril et ce (court) livre était dans ma PAL depuis longtemps. Je me suis plongée dedans le temps d'un voyage en train, le temps d'une lettre, le temps d'une vie.

Un très beau texte, sur l'amour dit-on, bien que le mot adoration me semble plus adéquat. Une adoration qui ne m'a pas totalement convaincue, malgré la plume talentueuse de Stefan Zweig.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Sidoignon 2024-04-28T18:23:10+02:00
Lettre d'une inconnue

Rapide comme expérience mais sympa

Afficher en entier
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

J'ai eu du mal à me plonger dans le récit, l'histoire ne m'a pas accrochée.

J'ai eu l'impression que l'auteur faisait étalage de son vocabulaire varié, avec de longues phrases pour décrire une seule émotion, une expression faciale, qu'il me devenait alors difficile de ressentir ou d'imaginer.

Des expressions comme "à son plus haut paroxysme" combinées à certains sous entendus sexistes (ce roman date du début 20e siècle) m'ont fait grimacer tout le long du livre.

Après Le jouer d'échecs et Lettre d'une inconnue, je suis un peu déçue.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Hanayu 2024-05-07T17:36:35+02:00
La Confusion des sentiments

Mon premier Stefan Zweig...et certainement pas le dernier.

Il nous livre ici une "romance interdite" de par les Préjugés et les mœurs de la période concernée.

L'on assiste au bouillonnement étudiant, à l'admiration ambiguë d'un élève pour son mentor, au trouble naissant qui devient ardent quand l'un est au contact de l'autre.

C'est un premier amour inattendu, qui bien que balbutiant (et longtemps inavoué), sera dévastateur à vie.

Beaucoup d'émotions dans le silence, tant de passion derrière les mots.

On en veut au monde extérieur qui a ravagé ce qui aurait pu être une belle histoire ; mais qui restera pour toujours tristement inachevée...laissant dans le coeur des protagonistes une douleur tacite et lancinante.

Poignant de bout en bout. Et superbement écrit.

(Aparté : Le titre correspond idéalement au contenu.)

Afficher en entier

On parle de Stefan Zweig ici :

Dédicaces de Stefan Zweig
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

LGF - Le Livre de Poche : 68 livres

Grasset : 20 livres

Gallimard : 10 livres

Robert Laffont : 9 livres

Payot : 9 livres

Belfond : 9 livres

Stock : 8 livres

Le Livre de Poche : 6 livres

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode