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Le Trésor de l'île sans nom



Description ajoutée par anonyme 2018-04-08T12:49:24+02:00

Résumé

Il existe une île sans nom, qui n’est répertoriée sur aucune carte et qui cache au fond de son volcan éteint le trésor d’une bande de pirates. Si un bateau s’approche, le réveil du volcan est simulé, à grand renfort de feu et d’explosion, si bien que l’île n’est jamais visitée. Nul ne sait donc qu’elle abrite aussi les « coquins » : Morbleue, Flibuste, Gargousse, Babord, Tribord, Cayenne et Fantine sont tous enfants de pirates. Ils reçoivent sur l’île une éducation de qualité. Pas question qu’ils ne parcourent les mers, comme leurs parents. Mais le jour où, ceux-ci partis, une caravelle espagnole file droit sur l’île, sans dévier sa course, les coquins n’ont pas d’autres choix que de se dévoiler et protéger leur secret.

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Classement en biblio - 31 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lectriceaddict31 2018-11-18T11:44:24+01:00

Il existe une île, perdue au milieu de l'océan, qui ne porte pas de nom.

Une île qui n'apparaît sur aucune carte.

De loin, on peut apercevoir, au centre de cette île sans nom, un volcan. Tutoyant les nuages, il est éteint depuis des années.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Colyn-99 2021-09-11T11:13:41+02:00
Lu aussi

Petit roman d’aventure agréable à lire, qui nous régale de ses quelques illustrations. Une joyeuse bande de jeunes pirates qui doivent improviser face à un envahisseur têtu. Beaucoup d’humour et de courage !

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Commentaire ajouté par Shaynning 2021-02-14T06:13:11+01:00
Argent

Petit protégé de la famille Poulpe Fiction, ce sympathique roman sur le thème de la piraterie est une trilogie remplie de détails originaux et donnant la tribune à une brochette d'apprentis-pirates hauts en couleurs.

Ce qu'un pirate de renom possède de plus précieux - hormis un généreux butin - c'est sa progéniture. D'un commun accord, quelques grands noms de la piraterie ont donc caché leurs enfants sur une île sans nom - avec le butin, tiens, histoire de mettre les œufs dans le même panier - avec un volcan faussement actif, des épaves placée sur les berges et quatre gardiens adultes, le tout pour décourager d'éventuels envahisseurs. Pour les six enfants qui vivent là, ce n'est cependant pas un paradis. Loin d'être encouragés à marcher dans les pas de leurs parents, ont tentent au contraire de leur enseigner la bienséance, l'étiquette et le savoir aristocratique, afin qu'ils puissent un jour faire parti de l'élite. C'est mal connaître Morbleue, Flibuste, Babord et Tribord, Fantine et Cayenne, qui espèrent un jour prendre la mer. En attendant, il y a un navire qui approche et malgré tout le show de boucane supposer décourager les curieux, celui-là semble bien décidé à accoster, cachant en son bastingage un personnage sinistrement jeune et méchant, le capitaine Gonzalo de la Rabida, sous pavillon espagnol. Mais s'il n'est pas là pour le trésor, alors, que veut-il?

Alors, dans ce roman, on a une joyeuse bande d'enfants comme je les apprécie: diversifiés, complices, créatifs et débrouillards. J'adore le fait que Morbleue ait une moustache dessinée au dessus de la lèvre pour avoir un trait commun avec son papa. Ça lui va d'ailleurs très bien. J'apprécie aussi l'audacieuse et courageuse Fantine, qui a le physique d'une princesse, mais le tempérament d'une exploratrice. Un coup de cœur également aux jumeaux Babord-Tribord, deux garçons sensibles et réfléchis. Cayenne est plus timide, mais est aussi irrémédiablement honnête ( un sacré trait de personnalité pour une petite fille de pirate!) et Flibuste souffre d'une maladresse ( ou d'un lunatisme) qui lui nécessite l'aide de Cacatoie, un perroquet fort en gueule discourtois et insultant. Une sacrée équipe, dirait-on. S'ajoute à eux les quatre adultes sencés en prendre soin, eux aussi assez variés ( une mention à Dame Frégate, précieuse et soignée demoiselle qui pourtant vit avec des pirates).

Comme c'est essentiellement un roman d'aventure, on a donc pas un rendu psychologique profond sur les personnages, mais dans ce genre, je les trouve tout-de-même assez diversifiés et attachants. Bien sur, on aura l'occasion de mieux les connaitre dans les deux autres tomes.

L'île en elle-même est intrigante, aménagée de manière originale, surtout avec ce faux-volcan. On a un bon appuis visuel grâce aux jolies images plutôt mignonnes. Les prénoms sont tous assez "pirate" dans le genre jeunesse ( Rien à voir avec les noms qu'on retrouve chez les vrais pirates).

Un petit détail qui m'aura amusé est celui des aspirations des parents pour les Coquins ( les six enfants). Au cours d'une lecture sur les vrais pirates, j'ai appris entre autres choses ( notamment que les perroquets n'étaient pas des animaux domestiques de pirates) que les Capitaines pirates se travestissaient en gens de la Haute. Vêtements de nobles, bijoux d'apparat, perruques, plusieurs pirates s'accaparaient ainsi un statut que jamais ils n’auraient, mais qui les faisaient rêver. C'est donc historiquement vrai cette volonté d'accéder au statut social suprême ( pour l'époque) et donc, quand on entend dans ce roman que les parents habillent leur enfant en uniformes "noble" et les éduquent comme tels, c'est donc plutôt crédible.

La fin souffre de quelques manques de précision, notamment sur les vols nocturnes de Fantine dans le trésor dont on ne connait pas la finalité. Aussi, vers la fin, il y a tellement de mouvement entre les petits groupes de personnages qu'on s'y perd un peu. Et les stéréotypes ayant la vie dure, je me doutait bien que la belle, blonde et précieuse Fantine n'était pas pirate - le contraire aurait été trop beau- même si au moins, elle a une cervelle et des muscles.

C'est donc une petite trouvaille rigolote dont je lirai surement la suite.

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Argent

J'ai beaucoup aimé ce petit roman jeunesse et illustré avec merveille. Les personnages sont drôles et attachants. Dès le début ils nous sont décrits chacun avec une particularité, un détail qui les rend immédiatement réalistes et sensibles.

On suit les Coquins à travers une aventure haute en couleur, en originalité et intense ! Et aussi très drôle ! Dans laquelle des messages importants sont abordés avec légèreté et maîtrise. Sans s'y attendre on y parle d'adoption, de confiance en soi, d'acceptation de la différence et bien évidemment d'amitié !

Au final on est fière de ces petits Coquins et j'ai hâte de les retrouver dans de nouvelles aventures

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Bronze

Roman jeunesse emprunter à ma petite sœur. J'ai passé un agréable moment en compagnie des coquins. Bande de joyeux enfant pirates, prêt à tout pour protéger leur île des méchants qui tente de venir accoster dessus.

On fait la rencontre des enfants de plusieurs grands pirates qui sont sur une île pendant que leurs parents navigue sur les mers en quête de trésor. De leurs côtés les enfants jouent, font leurs devoirs et rêve d'aventure. Un jour, un bateau approche et les coquins vont devoir s'allier et usez de stratagèmes pour protéger le trésor de leurs parents.

Une aventure jeunesse de qualité, qui donne un sentiment de réconfort lors de la lecture. J'ai adoré suivre cette avalanche de stratagèmes pour protéger le trésor. Les coquins sont attendrissants et dotés d'un humour ravageur. Les enfants ont chacun un caractère bien définis. Et les nombreux dessins permettent une immersion total dans leurs univers. Une vraie belle découverte jeunesse que j'ai hâte de poursuivre avec le tome deux.

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Bronze

Une très belle découverte au pays de jeunes pirates prêts à tout pour protéger leur île. Les personnages sont drôles, les illustrations magnifiques.

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Argent

Cette année entre autres envies littéraires m’est venue celle de relire plus de littérature middle grade, c’est à dire de la littérature jeunesse dirigée vers un public plus jeune que mes lectures habituelles. Et quoi de mieux pour me replonger dans cette tranche d’âge que lire un livre de Poulpe fiction, la génial maison d’édition dédié aux plus jeunes. Et comme j’avais très envie depuis un moment de découvrir les histoires de pirates proposé par Gilles Abier et illustré par la talentueuse Mini Ludvin. À l’abordage !

Il existe aux confins de l’océan une île, une île sans nom. C’est sur cette île qui a pour système d’alarme des chats prêts à donner de la voix en cas d’attaque que les pirates les plus redoutables des océans cachent leur plus précieux trésors. Oh bien sûr il est question d’or, de diamants et d’objets de valeur mais aussi et surtout de leur progéniture, une bande d’enfants vifs et pleins d’imagination qui ne rêvent que d’une chose : marcher un jour dans les traces de leurs parents.

J’ai vraiment passé un super moment avec ce petit roman qui allie à la perfection une bonne dose d’humour et une grosse cuillère d’aventure dans une ambiance digne des meilleures histoires de pirates. Mais il va sans dire qu’au delà de l’ambiance un peu dingue et qui sent bon la poudre à canon et les embruns, ce qui fait avant tout le charme de cette histoire ce sont les personnages.

À commencer par ce que l’on surnomme les coquins, soit les enfants de pirates. Ils sont six, âgés d’une dizaine d’années et dotés d’un esprit vif, d’une détermination sans faille et d’une imagination débordante. On adore Morbleue qui se dessine une moustache au crayon noir pour ressembler à son papa, Fantine qui n’a de cesse de raconter à tout le monde qu’elle n’est pas la fille d’un pirate, les jumeaux Bâbord et Tribord, Flibuste toujours dans la lune et accompagné de son perroquet grossier et enfin Cayenne la plus jeune de la troupe qui est absolument adorable. Tout ce petits monde accompagné de quelques adultes hauts en couleurs est prêts à tout pour défendre l’île quand un bateau l’accoste.

Il y a tout ce qu’il faut dans ce roman : aventure, amitié, humour, émotion et une bonne dose de folie douce. On rit beaucoup et on tourne les pages, richement illustrées pour certaines, à toute vitesse en essayant de voir comment les enfants grâce à leur complicité et à leur inventivité vont réussir à duper ces adultes intrus venus envahir leur île. Et quand il n’y en a plus il y en a encore puisque le cliffhanger final au lieu de nous apporter des réponses soulève de nouvelles questions qui laissent à penser que ce n’est pas la dernière aventure qui attend les coquins.

Un très chouette roman d’aventure pour les petits et les grands à partir de neuf ans. On n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer avec cette joyeuse bande qui donnera matière à imaginer pour les plus jeunes et rappèlera aux lecteurs les plus âgés leurs jeux d’enfants qu’en on s’imaginait qu’on été de terribles pirates. Il me tarde de retrouver les coquins dans le second volet de leurs aventures, en mer cette fois-ci.

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Bronze

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve à bord de mon somptueux navire et je me fais ainsi Capitaine Nanette d'un jour. Je ne vous promets pas de délicieux bâtonnets de poisson comme Findus ou du rhum à foison comme notre vénérable Jack Sparrow (comment ça, y'a plus de rhum ?!), encore moins de vous emmener au pays imaginaire à bord d'un Jolly Roger majestueux flottant dans le ciel étoilé de Londres ; néanmoins, avec moi, vous allez découvrir un petit roman jeunesse absolument délicieux, remplis de couleurs exotiques et de nobles aventures, qui titillera à coup sûr l'âme d'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : braver les interdits avec panache et beaucoup d'ingéniosité et d'imagination. Alors, prenez place à bord de mon superbe Lunartic et direction l'île sans nom ! Vous êtes prêts, les enfants ? (Oui, Capitaine !) J'ai pas entendu ! (Oui, Capitaine) Oooooooh, c'est parti ! À l'abordage !

Ce que j'ai tout d'abord énormément aimé dans Le trésor de l'île sans nom, c'est le fait qu'on sente à quel point l'auteur, Gilles Abier, tient à son histoire, à ses personnages. Il existe un véritable lien entre l'écrivain et ce que son imagination a produit, ce qui fait que l'île sans nom qui, comme son absence de nom justement l'indique, pourrait être n'importe quelle île, est en réalité un endroit comme aucun autre sur Terre à nos yeux. On sent que l'auteur y a mis du sien et beaucoup de cœur pour créer cette bulle hors du temps que fut pour moi cette très agréable lecture. On prend instantanément ses marques sur l'île sans nom, comme si l'on y avait toujours vécu en compagnie des adorables coquins et du personnel dévoué de leurs parents. C'est un lieu tout ce qu'il y a de plus convivial, vivant, absolument charmant. Mais ne vous fiez pas à son apparence trop paisible et à son volcan éteint qui en serait presque décevant (il tranche avec le paysage paradisiaque de façon si majestueuse, il manquait juste la lave pour que ça fasse son petit effet !) car l'île recèle bien des curiosités. À commencer par des chats sentinelles qui n'hésitent pas à pousser sur le miaulement dès qu'un bateau ennemi est en vue ! Rien que ce petit détail veut tout dire : l'île sans nom est un endroit qui nous séduit dès que notre pied en foule le sable chaud. Alors oui, les chats sont absolument irrésistibles mais ce serait vexer un certain volatile que de ne pas le mentionner parmi les animaux extraordinaires et fascinants de l'île ! Un perroquet qui parle, cela ne vous excite guère, j'imagine. Et pourtant, je peux vous assurer que Cacatois (le pauvre, son nom est loin de lui rendre justice !) a la langue bien pendue et qu'il est ainsi très divertissant d'écouter ce qu'il a à dire. En effet, Cacatois ne manque pas de culot et les fous rires sont légion avec lui ! C'est un oiseau avec un sacré caractère mais il n'est pas là que pour amuser la galerie et enquiquiner son petit monde : c'est aussi un animal de compagnie extrêmement utile et attachant. Cacatois a réussi tout au long du roman à me redonner le sourire jusqu'aux oreilles et à faire fondre mon petit cœur. Sachez aussi que je suis sa fan numéro 1 ! Autant vous dire que je le défends sans arrêt, quoiqu'il puisse dire ou faire. À ce niveau-là, l'objectivité en devient totalement obsolète. Vous l'aurez compris, l'île m'a définitivement adoptée : elle ne manque pas d'atouts pour séduire et j'ai beaucoup goûté cette familiarité qui naît très rapidement entre le lecteur et les différents personnages, on se sent directement comme chez soi et presque coupé du monde. Cela fait un bien fou de se ressourcer dans un univers pétillant et crée par l'auteur avec beaucoup d'amour et de soin. Il n'y a pas de mystères, quand on aime, cela se partage et l'enthousiasme de Gilles Abier pour son monde de pirates admirables est ainsi contagieux ! On passe un moment des plus exquis avec Le trésor de l'île sans nom et, dès qu'on a fini de lire le livre, on a envie de réitérer l'expérience car ce genre de lectures se consomme sans modération aucune !

Un autre point qui m'a énormément plu, c'est l'image du pirate que nous donne à voir Gilles Abier. En effet, ces derniers n'ont jamais eu bonne réputation : ce sont des pilleurs, voleurs, irrévérencieux, sans scrupule, de véritables crapules d'une fourberie éhontée qui ne manquent pas de toupet et dont l'insolence est indigne d'une société civilisée ! Bref, les pirates ont le cœur d'une noirceur sans pareille et on doit les fuir à tout prix, impossible de leur faire confiance ! Ici, Gilles Abier détruit habilement ce cliché ambulant au travers de ses propres pirates et surtout de leur progéniture. Oui, les seigneurs des mers rapportent des items d'une valeur inestimable du monde entier, leur conscience n'est pas irréprochable et leurs actions sont sûrement condamnables... Vous croyez, vraiment ? Personnellement, je réviserais votre jugement si j'étais vous. Gilles Abier, pour sa part, nous dresse un portrait très positif des pirates, ce qui m'a fait grandement plaisir. Certes, il est loin de les porter aux nues mais il rappelle à juste titre que les pirates sont des êtres humains comme les autres, que, s'ils ont dans cette situation de marginaux devant abriter leur famille et amis les plus proches sur une île perdue on ne sait où, ce n'est peut-être pas foncièrement de leur faute... Dès les premières pages du roman, Gilles Abier nous explique que l'image somme toutes répugnante (pour certaines personnes en tout cas) que les pirates renvoient est en réalité une carapace leur permettant de se protéger du ressentiment d'autrui, du regard des autres, qui n'aiment généralement pas ce qui est différent. Par exemple, la mère d'un de nos petits héros se fait surnommer "La Torgnole". De quoi vous en faire trembler d'épouvante, hein ? Sauf qu'en vrai, cette femme est la gentillesse incarnée et cette appellation est juste une façade. On renvoie aux gens l'image qu'ils se sont pré-fabriqués de nous afin de les conforter dans leur idée et qu'ils nous laissent tranquille. Mais beaucoup d'apparences sont trompeuses et se laisser aveugler par des stéréotypes et des peurs infondées, c'est extrêmement triste, vous ne trouvez pas ? En tout cas, je suis bien contente que Gilles Abier inculque aux enfants cette leçon qu'il faut regarder au-delà du paraître et des premières impressions afin de mieux connaître les gens et d'être ainsi moins bête, plus chaleureux et ouvert d'esprit. Cela ne ferait pas de mal à certains adultes de s'en rappeler aussi, je pense...

Autre point fondamental qui fait que ce roman est un vrai régal : les personnages, bien sûr ! J'ai vraiment adoré la bande des coquins et je pense que le jeune lectorat comme les adultes peuvent vraiment s'y retrouver dans la personnalité et les souhaits du cœur de chacun et s'identifier à au moins l'un d'eux. Pour ma part, je me suis sentie proche de chacun des enfants pirates car ils avaient tous un petit quelque chose qui faisait que je me reconnaissais en eux, au moins un trait de caractère commun qui a fait naître une certaine connivence entre eux et moi. Cependant, j'ai bien un personnage parmi ces charmants bambins qui a réussi à devenir mon petit chouchou, ou devrais-je dire ma petite chouchoute, j'ai nommé Cayenne. Cette petite fille toute mignonne à la crinière de feu absolument sublime a su conquérir mon cœur de par son immense gentillesse et sa forte détermination. En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime abord, la timidité touchante de Cayenne ne signifie pas pour autant que cette dernière a tendance à se laisser marcher sur les pieds. Bien au contraire, cette petite bout'choute (bon, elle est un peu trop âgée pour être appelée ainsi - les coquins ayant entre dix et douze ans, voire plus pour Fantine, âgée de quatorze-quinze ans, mais elle a juste une bouille à croquer, je ne pouvais pas résister !) est tout simplement surprenante : elle est une vraie crème mais elle sait également ce qu'elle veut et elle serait prête à remuer ciel et terre pour ceux qu'elle aime. Elle est aussi remarquablement intelligente et futée, elle a toujours des idées lumineuses et un sacré cran, elle affronte ses craintes avec beaucoup d'aplomb et moi je dis, respect ! On ne peut que l'aimer ma petite Cayenne, et lui souhaiter d'avoir la fin heureuse qu'elle mérite, et je suis bien contente que, dans le livre, le reste des personnages, enfants comme adultes ou encore ennemis, l'estiment à sa juste valeur et que Gilles Abier donne à sa propre histoire le dénouement qu'elle mérite. Sincèrement. Mais, même si Cayenne se distingue en étant ma petite chérie adorée, au fond, chaque enfant de l'île a su se faire une petite place dans mon cœur d'artichaut. Morbleue, la digne fille de son père à la moustache dessinée tout à fait crédible (si, si !) fait une remarquable cheffe d'équipe pour cette joyeuse troupe. Elle est à l'écoute des autres, aventureuse et elle démontre à toutes les petites filles qu'on peut être féminine tout en ayant une certaine masculinité en nous, et notamment l'ambition et l'importance d'un homme, que nous sommes autant capables qu'eux de coordonner les opérations et de mener nos propres combats. Flibuste, dont le second prénom est probablement "discrétion", est le bras droit indispensable de Morbleue, avec laquelle il entretient une très belle complicité, sans qu'aucun mot ne soit prononcé. Cela crève les yeux, c'est tout. Flibuste, c'est cette présence amie, silencieuse, cette personne qui sera toujours là à vos côtés pour vous comprendre et vous épauler, sans qu'il n'y ait aucunement besoin de dire quoique ce soit. J'ai trouvé ce garçon très attendrissant et réconfortant. Et puis, c'est le maître du génial Cacatois, et rien que pour ça, je l'aime à la folie, haha ! Bâbord et Tribord, les deux frères jumeaux trop choupinours (oui, tous les enfants sont juste hyper beaux dans cette histoire, et alors ? J'y peux rien, moi !), m'ont beaucoup fait rire. Tous les deux ont plus d'un tour dans leur sac, pour notre plus grand bonheur, et leur connexion entre jumeaux m'a vraiment touchée, c'est quelque chose d'insaisissable et d'inexplicable qui ne peut que nous émouvoir et nous faire chavirer le cœur. Enfin, Fantine, la plus âgée des descendants des pirates, est la seule qui m'a au départ fait une mauvaise impression. Je trouvais sa beauté froide, drapée dans sa fierté et son orgueil, assez peu attirante. Je ne comprenais pas comment on pouvait se sentir mécontent et aigri de vivre dans un tel havre de paix que l'île sans nom avec autant de gens merveilleux qui plus est. Mais je me suis bien fourvoyée sur Fantine, qui avait d'excellentes raisons d'être insatisfaite de son existence de fille de pirate, et in fine, sa force de caractère et sa gaillardise m'ont séduite. J'ai été obligée de m'incliner face à une Fantine qui, bien loin d'être malheureuse comme les pierres comme son nom pourrait le laisser supposer, irradiait de puissance. En voilà une damoiselle ensorcelante qui n'est absolument pas en détresse ! Cet imbécile et imbu de lui même Gonzalo de la Rabida n'a qu'à bien se tenir !

Pour ce qui est des adultes, ils ne sont pas en reste eux aussi ! Tandis que les illustres parents de nos chers coquins voguent à travers les sept mers pour dénicher de beaux butins, ce sont des employés de choc qui s'échinent à prendre soin d'eux et à parfaire leur éducation. On ne voulait que le meilleur pour de la telle graine de pirate, bien entendu ! J'ai tout simplement adoré les personnages adultes, autant que ceux des enfants, et également le fait que la barrière maîtres/domestiques soit in fine totalement inexistante : les enfants et ceux qui s'occupent d'eux lorsque leurs parents sont occupés lors de périlleuses activités forment une véritable famille de cœur, soudée comme les dix doigts de la main et indivisible. J'ai trouvé que l'ensemble de ces personnages formaient un formidable tableau : Damoiselle Frégate, la préceptrice maniérée, apprêtée, très à cheval sur les bonnes manières mais qui, au fond, laisse tout passer à ses chers petits anges dont elle est immensément fière et qui a une part de sauvagerie en elle, elle aussi (chassez le naturel, il revient au galop !) ; Vieux-Boucan, le gardien du trésor sous le volcan qui, sous ses airs revêches, possède un cœur tendre et vaillant qui déborde d'amour incommensurable pour ces enfants et cette belle île ; c'est un homme de confiance dont la loyauté sans failles envers les parents des coquins n'est plus à prouver ; et le meilleur pour la fin, le couple Mal-Lunée et Mal-Embouché, dont les noms leur vont à la perfection et qui régalent autant les papilles gustatives des coquins qu'on se délecte de leurs répliques imparables et absolument brillantes ! Ils m'ont beaucoup touchée ceux-là aussi, comme quoi les opposés s'attirent vraiment : d'un côté Mal-Embouché, un adorable petit vieillard rêveur tout ce qu'il a de plus serviable et généreux qui m'a juste donné envie de l'avoir comme grand-père, de l'autre, Mal-Lunée qui, comme son nom l'indique, a tendance à ronchonner et à réagir au quart de tour en ne mâchant certainement pas ses mots. J'ai tout bonnement adoré sa relation très particulière avec les enfants, et surtout ses échanges musclés avec Cacatois, j'en ai encore le visage fendu d'un immense sourire rien que d'y repenser !

Avant de conclure cette chronique, je n'oublierai pas de vous parler des magnifiques illustrations de Mini Ludvin, qui complètent à merveille le récit et achèvent de le rendre véritablement vivant sous nos yeux ébahis. J'ai notamment adoré le fait que, comme dans le cas d'Orage, petit Seigneur des ténèbres (ma chronique ici) paru dans la même maison d'édition, les illustrations soient ici aussi en noir et blanc. Là où, chez Orage, cela produisait un petit effet gothique tout ce qu'il y a de plus approprié, ici, cela nous donne la sensation de regarder un vieux film des années cinquante, du style L'île au trésor ou Les enfants du Capitaine Grant de Robert Stevenson (à qui l'on doit également le seul et unique Mary Poppins, vous savez à quel point ce film est exceptionnel à mes yeux), tous deux produits par Disney. Je sais, ces films ont été tournés en couleur, mais il n'empêche que les illustrations de Mini Ludvin ont un côté vintage tout à fait irrésistible et puis, je m'imagine carrément Le trésor de l'île sans nom en film car on le vit intensément, on voit les actions défiler sous nos yeux et m'est avis que ça enverrait du pâté en version cinématographique ! En même temps, qui a besoin de ça avec une plume aussi énergique et entraînante que celle de Gilles Abier, allié à l'immense talent de Mini Ludvin, dont le coup de crayon est absolument divin (allez, c'était la rime pauvre du jour !). Ce serait impossible de trouver des acteurs à la hauteur de la manière dont elle a imaginé les enfants et même chaque personnage : ils sont juste par-faits ainsi, on ne peut faire mieux. Chapeau bas, l'artiste !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous rendre sur l'île sans nom par vous même et à constater de vos propres yeux à quel point cet endroit est fantastique. Pour ma part, j'adorerais y retourner pour y vivre d'autres grands moments, que ce soit avec les coquins ou avec leurs formidables parents. Par ailleurs, j'aimerais bien savoir comment ces derniers se sont rencontrés, l'histoire de l'île, comment l'ont-ils trouvée et comment ils en ont fait leur refuge, leur chez-soi qu'il est si bon de retrouver après bien des mois à avoir navigué sur les flots et à avoir eu le cœur lourd en pensant à ses enfants, si loin de par la distance mais toujours dans nos pensées ? Je pense que la jeunesse de la première génération de pirates serait un très bon matériau pour un second livre issu de l'univers de L'île sans nom, si préquel il y a. En tout cas, il y a matière à faire car il reste beaucoup de choses sur lesquelles je me questionne, que je voudrais savoir et voir plus développées. Même une suite ne me dérangerait pas car mes coquins me manquent déjà ! Mais pour le moment, je vais leur laisser profiter de leurs émouvants instants tous ensemble, dans la joie d'être tous réunis et d'avoir combattu pour leur petit îlot, leur maison à eux, là où le cœur se trouve... J'espère avoir l'occasion de pouvoir découvrir et me plonger dans d'autres romans de Gilles Abier, car c'est un auteur dont la plume me plait vraiment beaucoup et je suis vraiment heureuse d'avoir pu faire la connaissance de son imaginaire et de tout ce qu'il a à proposer à la littérature jeunesse. Je remercie infiniment l'auteur pour ce beau message qu'il fait passer à travers ce titre sur l'importance fondamentale de l'amitié, de la famille, et pour nous rappeler aussi que tout ce qui brille n'est pas d'or et que le véritable trésor ne se trouve peut-être pas forcément là où l'on s'y attendrait le plus, qu'il peut prendre d'autres formes et une signification bien plus belle et éloquente. Allier le plaisir à la réflexion est toujours une excellente idée. Bon, eh bien, vous voilà désormais bien arrivés à bon port grâce au Lunartic. J'espère que votre traversée avec moi vous a plu et, vous concernant, vous avez bien de la chance, petits veinards, car votre aventure ne fait que commencer sur l'île sans nom ! Amusez-vous bien avec les coquins et saluez-les bien de ma part !

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Commentaire ajouté par Oryana35 2018-12-26T14:22:02+01:00
Or

Une belle aventure nous attends sur cette île mysterieuse où vit beaucoup d'enfant. Quand un bateau fait tout pour y accoster, les ennuis commencent. Mais on se laisse captivé par cette histoire trépidante.

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Commentaire ajouté par Zelina 2018-11-07T19:37:43+01:00
Or

Un vraiment bon petit roman, plein d'humour et d'aventure ! Il n'y a pas beaucoup de suspens mais l'histoire est bien ficelée, on passe un agréable moment et les personnages sont tellement drôle !

L'Île sans Nom cache un trésor : les enfants des pirates, gardés ici en sécurité pendant que leurs parents arpentent les mers. Ils comptent bien faire de leur rejetons de parfaits gentils hommes et femmes, espérant qu'ils n'embrassent pas leur carrière de pilleurs des mers.

Mais les enfants, eux, ne l'entendent pas de cette oreille !

Alors quand des envahisseurs espagnols, menés par le prétentieux capitaine Gonzalo, un gosse pourri, débarquent sur leur île, ils en profitent pour montrer de quoi ils sont capables. Flibuste, Morbleue, Cayenne, les jumeaux Babord et Tribord, et Fantine comptent bien repousser l'envahisseur.

Spoiler(cliquez pour révéler)En réalité, Gonzalo est venu délivrer Fantine, qui n'est autre que l'Infante d'Espagne enlevé à ses parents bien des années auparavant. Le frère de Cayenne, capturé lors d'un abordage raté, a dû révéler la localisation de l'Île sans Nom et, prisonnier du galion, a dû conduire ses ennemis jusqu'au repère secret.

A force de ruses (aussi farfelues que tordantes et maligne), les enfants parviennent à enfermer leurs envahisseurs dans une grotte et Fantine refuse à ses origines princières pour rester avec ses amis

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Argent

Une superbe découverte et un joli petit coup de coeur ! ^^

J'ai craqué pour les illustrations de Mini Ludvin et le titre qui me promettait de l'aventure... je n'ai clairement pas été déçue !

L'écriture est très agréable à suivre, les personnages sont attachants et intelligents et l'intrigue bien menée et surprenante, malgré le public visé (plutôt jeunes lecteurs, préadolescents).

La fin est très bien ficelée, et au final, j'ai tellement accroché aux personnages que j'aimerai beaucoup les retrouver dans d'autres aventures !

Bref, à lire et à faire lire, de toute urgence ! ^^

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Date de sortie

Le Trésor de l'île sans nom

  • France : 2018-05-03 (Français)

Activité récente

Mimomee l'ajoute dans sa biblio or
2020-10-03T11:54:58+02:00

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