Maleficium

Un livre qui m'a réconcilier avec les auteurs québécois. J'étais d'avis, à tord, que la bonne littérature fantastique littéraire québécoise n'existait pas. Martine Desjardins avec sa plume raffiné et son écriture pensé , m'a conquise , chaque phrase me donnait envie de lire la suivante. Toutefois, la fin ma dérangé, j'étais excité de lire le dernier chapitre et j'ai été à la foi perplexe et déçue. Quoiqu'il est intéressant de remettre en doute la vision que le lecteur à de sa lecture , j'ai trouvé qu'il y aurait eu matière à avoir une multitude de fin plus intéressante.

Jedois avouer que je m'attendais à beaucoup mieux. Je me suis plongée dedans avec envie, pour autant j'ai mis beaucoup de temps à le finir et je le lisais à contre-cœur parfois.

C'est dommage car le scénario avait l'air passionnant.

Un roman troublant rédigé dans un style riche et fleuri. L'auteure aime la langue française et les confessions de ces pécheurs semblent tout droit issues des nouvelles fantastiques d'un Poe ou d'un Lovecraft, avec des tournures légèrement surannées et une abondance de propositions et de compléments.

La structure est un peu répétitive et peut lasser mais aboutit assez vite à un retournement dans le 8e récit, plus sombre et au changement de ton radical. Une réussite.

Un livre assez surprenant et dérangeant. Les confessions de sept hommes qui sont rapportées ici sont assez mystiques et perturbantes. Leur point commun à tous les sept est d'avoir rencontré une femme étrange et mystérieuse. Une lecture rapide qui ne me laissera pas un grand souvenir

Maléficium est l’un des livres que j’ai pu lire dans le cadre de la rentrée littéraire 2012. J’avoue l’avoir acheté un peu par hasard. La couverture m’a beaucoup plu et laissait supposer un coté très sombre et dépravée à l’histoire. Et la quatrième de couverture n’a que conforté mon envie (et m’a accessoirement fait flipper).

Maléficium est un livre très court qui se lit donc très vite. On y retrouve les courtes (voire très courtes vu la taille du bouquin) confessions de sept hommes. Leur point commun ? Ils ont tous rencontré un jour une curieuse jeune femme.

Tous ces récits sont teintés d’un exotisme qui dépayse et qui est très agréable à lire. On voyage sur différents lieux du globe (à vitesse supersonique…).

Contrairement à ce que je pensais, il ne s’agit pas d’un bouquin sur la corruption des corps à proprement dit. Je n’ai pas trouvé que c’était si noir, si érotique. Pour parler clairement j’ai été déçu dans mes attentes. Je voulais avoir peur. Je voulais de la religion, de la possession, du démoniaque, le tout ayant une allure cauchemardesque. Je n’ai rien retrouvé.

La succession des courtes histoires mettant en scène ces hommes est trop rapide. Les récits sont trop courts, trop répétitifs. J’ai donc eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Les personnages disparaissent trop rapidement au profit d’autres, qui eux-mêmes s’éteignent… trop vite, toujours trop vite. Je n’ai même pas eu le temps de m’attacher à eux.

Tous ces « petits contes noirs » ne se renouvellent pas dans leur construction : Un incipit, l’apparition démoniaque, la victoire apparente du personnage, la chute finale. Du coup, dès la troisième histoire, le suspense n’était plus vraiment là. Je ne m’attendais plus à rien, et j’ai été un peu lasse.

Bref, on m’avait vendu du rêve. J’ai été déçue… Une redondance dans toutes ces histoires qui est devenue lassante. Un exotisme qui était agréable mais qui a malheureusement trop pris le pas sur le coté noir que je recherchais.

Heureusement, ce livre était court, et j’ai donc réussi à le terminer. Mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable…

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