Commentaires de livres faits par BarronsBabe
Extraits de livres par BarronsBabe
Commentaires de livres appréciés par BarronsBabe
Extraits de livres appréciés par BarronsBabe
Wah… dans la catégorie « je suis scotché minou » Thornhill vient de me perforer le coeur bien comme il faut.
Deux narrations.
La première, écrite en 1982 sous forme de journal intime. Celui de Mary, orpheline pensionnaire de Thornhill qui nous livre son quotidien de jeune fille isolée, solitaire et mutique et de son incapacité à se faire des amies.
La deuxième, sous forme de pages illustrées, où nous suivons Ella, une jeune fille ayant déménagé à coté de ce qui semble être les ruines de Thornhill en 2017.
Je m’attendais à lire un conte un peu gothique, et bien que l’ambiance y soit très sombre, j’y ai trouvé un de ces exercices (en beaucoup plus soft) à la American Horror Story ; on se sert des codes de films d’horreur pour dénoncer d’autres formes d’horreur ; celle des banalisations, de la violence qu’on ne nomme jamais ; le harcèlement, les troubles du comportement et l’invisibilisation des outcasts.
Et cette fin est … pfiou.
(renversante)
Je regrette cependant le côté un trop à l'eau de rose du récit et des interactions entre les deux personnages principaux. Cela va un peu vite à mon goût et j'aurai préféré un peu plus de tension, d'attente...
Pour ma part j'ai plus préféré l'intrigue policière qui était vraiment intéressante.
Un gros plus pour l'imagination de l'auteure, avec toutes les avancées technologiques qu'elle a inventé dans son récit : une belle surprise lorsque l'on sait que ce tome a 25 ans.
Une lecture sans prise de tête et agréable !
Carlota est à la fois attachante par son désir de plaire que frustrante à cause de sa grande naïveté. Pourtant, elle parvient à évoluer de sorte à faire les choix qui lui paraissent justes non pas pour elle, mais pour celleux auxquelles elle tient. Une situation qui n'était pas de son fait à la base, elle tente d'en tirer le plus gros possible. A ses risques et périls. Quant au docteur Moreau, il est un homme paradoxe, fervent croyant à la Bible et pourtant c'est l'orgueil qui l'habite. Montgomery, quant à lui, s'adapte facilement à la vie à Yaxaktun et ses habitants. J'ai aussi beaucoup aimé l'amitié entre Carlota et les habitants de la propriété. Je regrette un peu qu'on n'en sache si peu sur Ramona
Les dessins sont très sobres et ajoutent à l'ambiance glauque du roman.
L'histoire est pleine d'incohérences. Déjà, on ne met pas de tissu sur une plaie faite par brûlure, merci. Pas un seul instant, l'héroïne ne songe à s'enfuir. Tout le monde trouve normal de la laisser avec quelqu'un qui la maltraite alors qu'ils sont tous contre le comportement de Ash, ok, bon, ça commence à faire beaucoup.
Je suis désolée, le postulat de base était assez original, mais l'impression que cette histoire est sortie vite fait de Wattpad sans plus de travail derrière est assez désagréable.
Même le héros n'est pas attirant ( déjà d'où un mec qui maltraite une femme pourrait le devenir ? Il lui brûle la main...c'est sexy, ça ? ).
Pour moi, c'est un non. Un non, merci, sans façon.
Ce n'est qu'un exemple, mais voilà, pour moi elle se posait trop de questions inutiles au lieu d'en poser aux gens qui se comportaient très étrangement autour d'elle, du coup elle ne fait que supposer, imaginer, inventer et n'a jamais aucune réponse puisqu'elle ne pose jamais aucune question... Elle subit les mensonges de son entourage et j'avais vraiment envie de la secouer à ce sujet tout au long de ma lecture... Du coup à la fin, nous n'avons aucune réponse sur toutes les bizarreries qui entour le personnage de Monica, ni même sur la disparition des parents...
Après ma lecture plutôt mitigée du tome 1, je refusais de rester sur cet échec et je me suis rapidement procuré la suite, afin de savoir où l'auteure voulait en venir. Et je peux vous dire que j'ai bien fait, par ce que j'ai adoré ce troisième tome, qui m'a séduite de bout en bout. Coup de cœur.
Les moments entre Caspian et Abbey m'ont transporté, et j'ai eu beaucoup de mal à m'arrêter de lire. Chaque fin de chapitre, me donnait envie de lire le suivant.
Il y a bien quelques détails qui m'ont déplu : comme les changements apportés par l'auteure au fil des tomes. J'avais même l'impression qu'elle ne souvenait plus de ce qu'elle avait écrit dans les livres précédents.
En résumé, je ne retiens que du bon de ce troisième tome. Jessica Verday a su nous offrir un récit qui m'a transportée et émue, et je conseille chaudement, malgré un premier tome un peu lent.
Je ressens un petit pincement au cœur en me disant que cette trilogie est terminée, elle restera bien longtemps dans ma mémoire.
Etant donné les nombreux avis positifs que j'avais vu passé à l'époque de sa sortie, j'étais assez motivée à l'idée de le découvrir même si j'aurais mis un peu de temps. Néanmoins, j'ai été coupé dans mon élan à cause des nombreuses longueurs et surtout le mystère. Bien sûr, j'adore ça en temps général mais comme on dit, trop de mystères tuent le mystère et c'est malheureusement ce qui s'est passé !
Dans un premier temps, j'ai été emballée par l'univers proposé par l'auteure puisqu'on se retrouve plongé à la fin du XVIème siècle en France. J'adore être propulsée dans le temps car très souvent, tout est basé sur des faits réels. Bien que ce soit romancé, on y apprend toujours tout un tas de choses. Ici, on n'échappe pas à la règle pour mon plus grand bonheur. Le contexte historique est intéressant et bien amené, d'autant plus que la plume de l'auteure ressemble beaucoup à celle des auteur(e)s d'autrefois. C'est extraordinaire ! Je ne me suis pas sentie submergée car elle a su trouver le bon équilibre.
L'héroïne, Rose, m'a ravie avec son caractère entier. Elle en fait voir de toutes les couleurs à son entourage car elle ne se résigne pas à son statut de potiche au sein d'une société qui n'accorde que peu de place aux femmes. Ce côté est hyper plaisant mais malheureusement, il s'estompe dès qu'elle rencontre le comte Artus de Janlis. Elle se contente de lui obéir même lorsqu'il ne répond à aucune de ses questions. Elle qui est de nature curieuse, elle ne cherche pas vraiment à découvrir ce qu'il lui cache, ni à enquêter par ses propres moyens. Ce retournement de situation et sa dépendance à Artus m'a complètement déstabilisé et surtout agacé !
Quant à ce dernier, comme je vous le disais un peu plus haut, il s'agit de quelqu'un de très secret. A début, j'ai trouvé ça très intriguant en me disant qu'il allait nous en dévoiler davantage au fil des pages, que la relation qui s'établit avec Rose allait l'aider à s'ouvrir... Eh bien non ! Quelle déception !
Pour conclure, malgré un début prometteur grâce à un côté historique passionnant, l'intrigue s'enlise rapidement. Les personnages n'ont pas réussi à me convaincre totalement.
J'ai vu que les résumés des tomes suivants nous embarquaient dans des époques différentes et cet aspect me donnait très envie de poursuivre cette saga, mais si l'intrigue continue de manière aussi lente, je vais devenir dingue !
Les personnages sont attachants et assez réalistes, l'histoire a beau mettre un peu de temps à s'installer, je n'ai pas non plus eu l'impression d'avoir beaucoup de longueurs.
Une très belle réussite.
Gabriel est un auteur qui a connu un très grand succès avec un roman fantastique. Mais c’est aussi un homme qui a un énorme poil dans la main et qui se repose sur ses lauriers. Il a perdu tout respect pour les autres et pour lui même. Quand son agent le laisse finalement tomber, il essaye d’oublier tout cela dans un bar. C’est alors qu’il rencontre 3 fans et enquêteurs en paranormal qui lui proposent de l’accompagner dans une enquête qui sera diffusée à la télé.
C’est pour moi une découverte de l’auteure et j’ai beaucoup apprécié son style et ses idées. Les personnages sont très réalistes et le suspense est savamment dosé. Le côté paranormal ne tient pas toute la place, et pour ceux qui l’aiment, comme moi, avec modération seront comblés. Le climat angoissant est présent durant une bonne partie du roman et heureusement que l’humour de Gabriel permet de respirer un peu.
J’ai hâte de découvrir la suite des ses aventures.
Pourvu qu'il y ait une suite aux aventures du jeune Mickey Bolitar...
Les descriptions du début étaient un peu ennuyantes et un peu fades, ce que je ne m'attendais pas à remarquer.
Mais une fois que le plan (et donc l'action) s'est mis en marche, ce fut addictif jusqu'à la fin.
Le système de magie est particulièrement bien pensé, expliqué et utilisé. Il y a plusieurs rebonds qui font en sorte que les membres de l'équipe doivent changer de plan. On finit par s'attacher aux personnages.
Je ne m'attendais pas à ce que l'histoire progresse aussi vite, j'ai été agréablement surpris. Bref, une belle découverte, j'ai hâte de lire la suite!
Second round avec la compagnie noire. Ni bonne ni mauvaise, juste des soldats et des épées à louer dans une atmosphère de fantasy moyenâgeuse. le quatrième de couv fait référence à Sergio leone pour sa façon de revisiter les Western. Juste analogie. On patauge dans la boue, la fange, on en a jusqu'aux genoux...
Dix ans déjà au service de la Dame, la compagnie s'est forgée une fameuse réputation de nettoyeur de pestilence rebelle, où qu'elle se mette à sentir. Pas si vicieuse qu'on le prétend, mais la terreur la précède où qu'elle aille et les rebelles flanchent et démissionnent à la simple évocation de son arrivée.
La compagnie est envoyée dans la province de Tally, pour mater une énième rébellion avant que la Dame ne l'envoie à Génépi où un très énigmatique château noir attire son attention.
Génépi : Une sale petite bourgade où l'on crève de froid dans la rue, et où les cadavres disparaissent. Corbeau, déserteur avec Chérie (voir Les Annales de la Compagnie noire tome 1) y joue d'ailleurs un rôle primordial.
Mais quel secret recèle ce château noir ? quel secret poursuit la compagnie noire ? la promesse de son anéantissement ?
Ce second tome nous plonge plus profondément encore dans les noirceurs de l'univers crée par l'auteur. Notamment à travers un nouveau personnage "guest star" : Marron Shed, un être veule, poltron, naïf et mesquin mais qui se découvre au fur et à mesure des ressources noires, des résidus insoupçonnés de courage qui font que finalement on va finir par s'intéresser à son devenir.
Il y a moins d'action dans ce tome, où la dimension épique est quasi totalement absente. Il n'y a pas de héros au grand coeur, mais du sale type à la pelle, menteur, tueur. Digne de la compagnie noire quoi...
Cette compagnie noire justement, assez discrète finalement dans ce second tome, presque un personnage secondaire au profit d'individus comme Shed et quelques incontournables comme Toubib.
Une histoire très lente. A ce stade (début de l'action page 280) on ne parle plus d'histoire longue à démarrer. C'est noir certes, mais toujours un peu mou. Dommage.
Un second tome qui marque un tournant dans le devenir de la compagnie noire. La suite à voir : La Rose blanche.
Ce premier tome a une place spécial dans mon cœur.
Honnêtement, ça en vaut le détour, j’ai beaucoup aimé cet univers (très riche) empli de bienveillance et d’action surtout d’action, car ce n'est pas de tout repos d’être mercy.