Commentaires de livres faits par Choupaille
Extraits de livres par Choupaille
Commentaires de livres appréciés par Choupaille
Extraits de livres appréciés par Choupaille
Une bonne lecture. Il y a des punchlines et des running gags à foison, cinq compères vieillissants plus qu'agréables à suivre dans leur quête suicidaire, des éclats de rire et quelques moments plus larmoyants : c'est une réussite. J'ai assez débuté de sagas comme ça : Wyld, je l'ai lu comme un one-shot et j'en resterai là ; il s'y prête super ! Je recommande, mais sans précipitation.
Cet album est une VRAIE réussite. Suivre l’exactitude de Lovecraft à l’écrit n'est pas toujours de tout repos, mais Baranger parvient à rendre la nouvelle si vivante que ce serait dommage de passer à côté - surtout que le monde du vivant en a justement sous le coude pour vous coller des frissons ! Bref il fait froid, il fait peur ... et surtout il va faire long avant la sortie du second tome !
Il ne faut pas juger un livre à sa couverture, et Cendres vérifie le proverbe. Snag a fait un impeccable travail éditorial, mais le contenu est faiblard et rappelle « étrangement » Rouille par ailleurs bien, bien meilleur. L'univers est sous-développé, le scénario improbable (jamais vu ça), l'écriture très moyenne et les personnages pas crédibles un instant. Nope, je comprends pas son succès.
Un second tome aussi riche et vivant que le premier. Les nains ont moins à apporter ce coup-ci, mais il n’empêche, ça reste passionnant et ça voyage d’autant plus que leur enquête pousse Torgend, Silja, Evyna et un allié improbable à fouler des contrées qui le sont plus encore. On ne peut que tomber sous le charme de pareil monde industriellement crasseux, et de la conclusion de l’aventure !
Un très bon diptyque qui prend place dans un monde résolument fantastique et industrialisé, façon XIXe bien crasseux et inégalitaire. De la social-fantasy où on croise nains, elfes et orcs pour mieux causer de droits du travailleur, de lutte des classes, de cotisation sociale et évidement de bon gros complot à révéler! Les élections approchent et il y a de la magouille au menu... un régal !
Une réécriture de la chose arthurienne pas évidente à cerner, un siège qui n'en finit pas et des protagonistes à foison au service d'une intrigue qui aurait pu être plus diversifée : c'est pour moi une lecture en demi-teinte que sauve un Chevalier Rouge du tonnerre ! Pour de la dark fantasy où ça bastonne bien et librement inspirée de l'Angleterre moyen-âgeuse, il faut filer lire Miles Cameron.
On parle de l'inné et de l'acquis, de la place laissée au «moi» dans un monde technologiquement si poussé que l'homme d'autrefois n'y a plus vraiment sa place. On cause de prédestination, de la force du vécu dans la construction de l'individu et on peut en remercier Jared Dirac, cobaye des brigades fantômes. Un space-opéra peu mou au milieu mais réfléchi, touchant, convainquant et tout public.
Une dystopie poignante sur trois cents pages, mais pour la fin c'est la DE-CEP-TION : ça se précipite, c'est brouillon ... et surtout extrêmement moralisateur. Il n'empêche, Vox m'aura mis les émotions en vrac et je n'oublierai pas cette lecture. Dans la même veine que La servante écarlate mais moins bien mené sur la durée, je conseille aux amateurs de dystopie emballés par la cause féminine.
Une Reconquista espagnole réinventée opposant Jaddites et Asharites, à peine de la fantasy à vrai dire ... mais un roman qu'on sent très documenté. Il y a une approche cornélienne des relations entre personnages qui vous brise le cœur et à travers ce monde imaginé on a droit à une petite piqûre de rappel historique - ça fait pas de mal. Il n'empêche, c'est excessivement lent et fastidieux à lire.
Un très bon roman qui met la femme à l'honneur. Tout y est question de temps tombés dans l’oubli, il faut se plonger dans le passée pour contrer la menace qui vient du cœur du monde et là où en high-fantasy classique on aurait affronté le Sans-Nom au chapitre deux, Samantha Shannon nous fait languir mille pages - tout juste ce qu'il faut pour développer à fond ses personnages . Extra !
Un second volume qui clôt à merveille cette très, TRÈS belle duologie impeccablement documentée. Un plaisir de fantasy historique que ce dernier tome où la magie prend la place qui lui revient en pays d'Eliande ; il y a des débats théologiques à faire pâlir un sophiste, des querelles interminables entre seigneurs et un ado égaré qui fait enfin place à un certain Merlin l'enchanteur. Parfait !
Le récit se situe là où l'Histoire rencontre la légende, c'est solidement documenté et jugulé à ce qu'il faut d'Imaginaire pour plaire aux amateurs pointilleux de fantasy historique. N'attendez pas de miracle, Merlin ne peut rien pour la Bretagne dont le sort est déjà historiquement scellé ... mais pour le reste, savourez les querelles entre seigneurs, le parfum de la bruyère et du feu de tourbe.
Un court roman gothique avec une ambiance magistrale mais qui s'essouffle malheureusement sur la fin - qu'à cela ne tienne, ici on a quand même bien goûté à la simplicité des frissons qu'on nous a collés ! Pas de vieux lustre poussiéreux ni de corniche lugubre à blâmer, rien que l'impression dérangeante que quelque chose cloche au-delà du seuil : c'est minimaliste, redoutable mais pas inoubliable.
De la Terre a l'espace il n'y a qu'un pas, et imaginez un peu qu'on l'ait franchi il y a des siècles. En toute, TOUTE bonne uchronie, Grand Siècle envoie bouler l'Histoire telle qu'on la connaît pour s'en aller tourbillonner du côté des astres et des constellations - un must-read d'uchronie qui manque toutefois un peu de tripes, mais ça c'est ma préférence personnelle !
Martyrs c'est pas la High Fantasy des champs de batailles et des héros valeureux, c'est plutôt les dessous sales des petites manigances entre factions adverses - ceux qu'on lave sournoisement en famille à l'abri des regards indiscrets du roi. L'ambiance du Reycorax s'y prête méchamment, c'est sombre avec une touche de paranormal qui tombe à point et une chute qui présage un tome deux monumental !
Une revisite morose des récits de buveurs de sang doublée d'un conte de princesse disparue qui sent bon les chrysanthèmes ... et les asphodèles, ça va de soi ! Le roman ne plaira pas à tout le monde mais chez moi ç'a été l'occasion de dégainer une nouvelle fois le plaid et le thé bien chaud. Dépressif s'abstenir, me concernant je pense sérieusement remettre ça l'automne prochain. Si vous êtes en mal d'immortels, de contes et de morosité, Apostasie est là pour vous.
Le cycle de Mithra est une uchronie au top, à la construction un peu décousue malgré tout, mais pour l'idée qui frise le génie, c'est un GRAND oui ! Et si l'empereur Constantin ne s'était pas converti au Christianisme mais à son rival le Mithriaïsme ? Derrière l'uchronie se cache un bon récit de Fantasy historique malgré des personnages un peu faibles et un schéma narratif général très déroutant.
Ce carnaval maladif sorti de nulle part, ces forains suintant on-ne-sait-trop-quoi sous leurs masques abominables, ça vous réveille d'un coup les petites inquiétudes et l'innocente bravoure d'une enfance bercée par Chair de poule. Nostalgie et horreur mêlée, je dis oui ! Une belle plume, des surprises illustratives ; ça envoie du lourd saveur citrouille putride malgré de grosses longueurs.
Une grosse pavasse de dark fantasy francophone un poil surcotée pour moi, mais que de caractère et de crapules qu'on suit avec un plaisir coupable ! La guerre est finie, l'heure à la distribution du butin et Benvenuto Gesufal en fait voir de toutes les couleurs à la noblesse ciudalienne ... un spectacle à ne pas manquer si mille pages bien remplies ne vous font pas peur !
Quand le vécu et le relationnel prennent le pas sur les piou-piou lasers et les vaisseaux désintégrés dans le vide sidéral, quand un septuagénaire s'engage dans les Forces de défense coloniale et fout la misère au stéréotype du guerrier à la tête aussi creuse que les ogives qu'il tire, ça donne un court roman avec lequel se régaler sérieusement, et ça n'augure que du bon pour les tomes à suivre !
Où s'achève l'humain, où débute le saurien ; on ne le sait jamais vraiment et on passe un délicieux quoique frissonnant moment à confondre l'un et l'autre en pleine forêt bourguignonne. Avec Anthelme Hauchecorne et Loïc Canavaggia la bête écailleuse n'en est pas seulement une, ils lui prêtent des intentions et des émotions humaines fortes - un traitement magistral pour une Vouivre de légendes !
Du climat de Vystranie au ton du récit, rien ne manque de piquant ! J'ai adoré ce premier tome. Derrière les rapports et les découvertes naturalistes sur les dragons méconnus de Vystranie se cachent des énigmes à échelle humaine qui pimentent l'intrigue, sans parler de lady Trent et de sa détermination à être reconnue pour ses travaux, et non pour l'utérus que la nature lui a collé. Top !