Je la veux

Voilà presque un an que j’ai lu « Il me veut » et il était temps pour moi de lire « Je la veux ». Pour mémoire, il s’agit de la même histoire, mais cette fois-ci, du point de vue de Kegan Anderson, le love interest de Rose. Bien que la trame soit relativement identique, je n’ai pas eu cette sensation de relire deux fois la même chose pour la simple et bonne raison qu’on découvre des passages inédits qui sont propres au personnage masculin et dont Rose n’a pas eu connaissance. J’aime beaucoup avoir une histoire des deux points de vue. Ava Lohan a fait le choix d’écrire deux fois son roman, là où d’autres préfèrent alterner les points de vue. Dans tous les cas, cela offre une nouvelle perspective à l’histoire qui remet quand même en cause tout ce qu’on a pu croire ou percevoir pendant la lecture de l’autre tome.

Cette fois-ci, on rentre dans la tête de Kegan. Si on possède déjà une certaine version de son histoire par le biais de révélations et découvertes par le biais de Rose, dans « Je la veux » on pénètre bien plus en profondeur dans la psychologie déviante du personnage masculin. Et pour cause : depuis l’accident de ses parents, Kegan est élevé par son grand-père paternel, et ce dernier en a fait précisément ce qu’il en désirait. Modelé pour répondre aux attentes de son aïeul, il a dû apprendre à survivre quitte à mettre de côté son humanité. Aujourd’hui devenu prostitué de luxe, Dieu du sexe, et à la tête de la Maison suite au décès de son grand-père, Kegan se sent sale. Il ne supporte pas le contact post-coït avec ses clients. Pas plus de les embrasser à moins d’être payé des millions de dollars… Après chacune de ses passes, il vide deux à trois flacons de gel douche pour se défaire de leur odeur. Si de prime abord on pense avoir affaire à un personnage qui se complait dans sa vie, on découvre en réalité un personnage perdu dans une spirale de souffrances psychologiques. Il semblerait qu’il n’y ait absolument aucune rédemption possible pour Kegan malgré ses nombreux essais de soulager sa conscience. Et ce, jusqu’à ce qu’il croise la route de Rose Davis.

Dès les premières pages, j’ai senti que l’histoire allait être bien plus sombre que pour « Il me veut ». Et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai mis plus de temps à le lire que l’autre. L’évolution de Kegan est très lente. Il lutte de toutes ses forces contre les choses que Rose lui fait ressentir lorsqu’elle est près de lui. Par ailleurs, il refuse l’idée même d’avoir des sentiments, préférant justifier tout cela par de l’obsession et de la fascination. Il ne se voit pas comme un homme pouvant être aimé. Il ne pense pas le mériter, et pour cause, son grand-père a eu une très grande influence dans sa façon de se voir. Son endoctrinement est suffisamment puissant pour continuer à avoir de l’importance même après la mort ; alors que techniquement, rien ne retient Kegan au trône de sa prison.

« Je la veux » est clairement une Dark Romance, et donc pas à remettre entre toutes les mains. Malgré l’évolution de Kegan vers un comportement saint, il reste malgré tout assez pervers et manipulateur tout au long du roman. Il n’hésite pas à faire chanter Rose pour obtenir sa soumission et satisfaire ainsi ses envies sexuelles ; bien que celles-ci soient toutes consenties et appréciées par le personnage féminin. C’est un huis clos qui remet également en question la valeur de l’argent, mais aussi celle qu’on se donne. Le sens de la vie et la place des valeurs telles que la famille, etc… ont aussi leur part de remise en question.

On retrouve aussi les quelques références au conte de La Belle et la Bête, comme la rose éternelle, le surnom « La Bête » qui colle à la peau de Kegan. D’ailleurs, le personnage fait une différence entre lui et son membre masculin qu’il surnomme « le dragon »… Un surnom de prime abord ridicule, mais qu’il nomme comme s’il s’agissait d’une entité à part entière. C’est ce qui permet, à nous lecteurs, de bien comprendre le détachement qu’il a à chacune de ses relations sexuelles avec ses clients. Son membre est un outil de travail qui parfois semble avoir une volonté propre et des besoins à satisfaire.

Un rappel me semble nécessaire sur le fait que ce roman s’inscrit dans le schéma type des romans new adult écrits en 2016-2017 et que, par conséquent, les scènes de sexe sont nombreuses. On aime ou on n’aime pas, mais pour ma part, elles ne m’ont pas plus dérangé que dans « Il me veut » car elles ne font pas des pages et des pages, et elles sont assez sobrement écrites. Je déplore cependant les quelques problèmes de traduction et de syntaxes qui semblent avoir persistés. Je ne sais pas qui a traduit ce roman de l’italien, aucun nom n’est mentionné, mais une petite relecture aurait peut-être permis de rendre quelques phrases un peu plus fluides, et moins lourdes.

Pour conclure, je dirais que cette série de deux romans a une histoire originale qui mérite d’être découverte – au moins un des deux romans. J’espère que l’autrice reviendra avec un troisième tome comme elle semble l’indiquer dans les remerciements. Ce serait avec plaisir que je retrouverai Rose et Kegan dans de nouvelles aventures si jamais celles-ci voient le jour.

Agréablement surprise par ce roman. Keagan est né et vit dans un bordel de luxe. Narcissiste, sûr de lui, il use de sa beauté et vit de ses charmes. Quand il rencontre Rose, elle devient son obsession. J'ai beaucoup aimé ce roman malgré les scènes de sexe nombreuses mais nécessaires. J'ai détesté bien souvent le comportement de Keagan mais comment pourrait il en être autrement quand on a été éduqué de la sorte. Je l'ai maudit, je l'ai plaint mais je les aussi aimé au delà de ses démons et de ses craintes. Je recommande cette lecture !

Je me suis lassée au 10 eme chapitre il ne se passe rien Rose en extase permanente devant son Magnifique DIEU mais qui n'avance pas. le héro ou s'interroge toujours sur ses motivations obscures

J’attends de voir la fin pour donner mon avis mais pour le moment je suis satisfaite.

Ce livre a réussi à me faire voyager mais je reste un peu sur ma faim

Approche très intéressante d’un livre aux univers morose. Je recommande

J’ai adoré cette univers ainsi que les personnages avec leur caractères bien trempés.

Long, ennuyeux, mal écrit ou mal traduit. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants.

Je ne conseille pas...

J’ai commencée par un extrait de « il me veux » puis comme Kegan m’intriguais je suis aller jeter un œil sur sa version. Pour comprendre « la bête ». J’aime avoir le ressenti du héro masculin. De rentrer dans sa tête. Du coup j’ai lu directement sa version.

Et bien carrément pas déçue de mon choix. Le fait que se soit l’homme qui se prostitut et non la fille est un choix intéressant et très rarement décrit. Sa nous place dans une optique complètement différente.

Kegan a grandit dans cet univers de perversion, de luxe, d’interdit. Il en est devenu le Dieu, il ne se refuse rien et surtout personne le lui résiste. Mais tous sa a un prix tout comme lui à enseigner son odieux grand-père. Il est dans la noirceur la plus totale et est convaincu qu’il ne mérite que les ténèbres. Mais la lumière jaillira dès sa rencontre avec Rose. Elle lui apportera tout se qu’il attends de la vie avec douceur, bien que la pauvre en prendra plein la tête.

Se livre nous apporte une réponse à une question que l’on se pose souvent : En amour, peut-on tout pardonner ?

Pour l’histoire de Kegan et sa Rose la réponse est un OUI.

Par curiosité j’ai lu cette suite.

Certaines choses s’éclaircissent grâce au point de vue masculin mais la qualité de l’écrite restant la même j’avoue avoir sauté énormément de passages.