La Storia

Nous sommes à Rome, pendant la Seconde Guerre Mondiale : Ida, une veuve qui fait tout pour dissimuler ses origines juives, élève seule ses deux fils, Nino et Giuseppe. Nous les suivons au quotidien dans leur lutte pour survivre dans un monde qui s'écroule. C'est un roman très riche, très long et terriblement émouvant, grâce notamment à la relation lumineuse entre les deux frères. L'unique 'défaut' de ce roman, pour moi, c'est une certaine longueur vers la fin. Ça n'empêche : che bello romanzo !

Une lecture que je remets à plus tard car je n'ai pas réussi malheureusement à entrer dans le récit, pourtant très intéressant. Je pense que je n'étais pas prête ni dans un bon état pour lire cette histoire qui comporte des passages assez durs.

C'est un livre très inspirant et très poignant. Nous suivons le parcours d'Ida, veuve, institutrice et de son entourage de 1941 jusqu'à 1947. J'ai beaucoup apprécié le fait d'avoir suivit la grande Histoire, que nous connaissons tous, par la petite, celle que les personnes ont vécut. Les personnages, confrontés à la guerre et à sa violence sont les protagonistes de cette période historique et j'ai aimé cette piqûre de rappel qui nous montre que les blessures de la guerre sont avant tout vécues au quotidien par la population et très difficiles à cicatriser.

Alors, imaginez- vous à Rome, en plein milieu de la guerre, sous la dictature de Mussolini. Imaginez un jeune soldat Allemand, Gunther, saoul, au pied d'un immeuble d'où s'approche Iduzza, enseignante ayant perdu son mari et mère d'un fils, Nino. Il la suit monter les marches de l'escalier, la voit ouvrir la porte et s'enferme brusquement avec elle dans ce petit appartement du dernier étage du Testaccio.

C'est le début de l'histoire, le commencement d'une aventure poignante dont le but est de survivre ou de, au moins, pouvoir s'endormir en paix.