Le Portrait de mariage

Cette lecture a été l’une des plus soporifique de cette année. Pour être honnête, si je ne l’avais pas écouté en format audio pendant mes trajets, je ne l’aurais même pas achevée. Non seulement il ne s’y passe rien, mais en plus le peu d’actions et de rebondissements sont des affabulations de l’auteure fondées sur aucune réalité historique. On sait en réalité très peu de choses sur la courte vie de Lucrèce de Médicis, et son empoisonnement est aujourd’hui démenti scientifiquement. Tant d’autres personnages historiques auraient pu être choisis pour illustrer l’ambiance et les complots de la cour florentine, pourquoi avoir choisi Lucrèce?

Je n’ai rien contre les fictions historiques, mais dans ce cas, autant inventer un personnage fictif et l’inspirer de personnes ayant existé…

En bref, un roman qui m’a laissée de marbre, et dont les longueurs m’ont profondément ennuyée.

Je ne recommande pas cette lecture.

J'avais particulièrement aimé ma lecture d'Hamlet de la même autrice. J'avais trouvé l'histoire très belle, avec une plume douce, poétique et j'avais vraiment accroché avec l'idée de construire un récit fictif à côté d'un si grand personnage historique dont on se sait plus grand chose.

J'ai donc commencé avec enthousiasme sa seconde fiction historique et j'en ressors légèrement déçue. En effet, la plume est au rendez-vous mais c'est un peu longuet. Le personnage très libre, en dehors des normes qui faisait le charme Agnes, fonctionne un peu moins ici. Lucrèce est moins attachante et l'histoire est trop longue en comparaison avec son développement.

Enfin, point un peu plus anecdotique mais qui a son importance pour moi, l'autrice prend dans ce livre de plus grandes libertés avec les faits historiques, les arrangeants afin de servir son propos ce qui se ressentait moins dans Hamnet.

Toutefois, malgré ces défauts, je me suis fait emportée une fois de plus par la plume de l'autrice qui me plait définitivement et qui sait créer des ambiances qui me touchent.

Ainsi, je recommande cette lecture aux fans d'Hamnet mais peut-être pas comme première approche du style de l'autrice.

La prose est soignée, belle, et les paysages sont décrits de façon très lumineuse. Il y a beaucoup de parallèle entre la nature, les animaux, et l'état d'esprit de notre protagoniste, ce que j'appréciais beaucoup, même si le thème de la captivité puis de la mort était pour moi trop répété. La première fois, il était efficace et tragique, la deuxième fois déjà trop réchauffé.

Et c'est peut-être là le problème majoritaire que j'ai eu avec ce livre : trop de répétitions, trop de longueurs, pas assez de suspens ou de tension, pas de moments de joie pure qui nous ferait ressentir cette nostalgie pour un passé qui était déjà étouffant et difficilement supportable...

Bref malgré le propos important et un résumé prometteur, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et j'en suis bien triste.

Premier livre de cette autrice.

C'est long. L'écriture est soignée, je dois l'avouer et emprunte d'une belle poésie. J'ai, pour ma part, rapproché le fait que l'autrice prenne autant de soin à décrire les animaux et la nature et le caractère de Lucrèce. Ce roman est totalement à l'image de ce personnage principale : délicat et pourtant pleine d'une belle énergie, parfois divagante.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans le livre : l'histoire avance très lentement et en même temps, on peine à comprendre où l'autrice veut en venir et comment nous allons finir par arriver à cette forteresse où Lucrèce sent que son mari veut la tuer.

Il faut s'accrocher, j'ai un peu lu en diagonal certains passages, je l'avoue.

Mais j'ai aimé suivre Lucrèce, surtout à partir de son mariage : tout comme elle, on découvre son maris et peu à peu, elle nous entraine dans cet état étrange qui s'empare d'elle. C'est très difficile à décrire. Mais l'autrice sait parfaitement nous entrainer dans la tête et nous faire vivre les émotions de Lucrèce.

Jusqu'à la toute fin (et pourtant en la connaissant parce que j'ai été tentée de lire les notes historiques de l'autrice à la fin), j'ai espéré pour Lucrèce. Je l'ai admiré aussi. Elle qui sait ce qui l'attend et qui va jusqu'au bout.

Un très beau livre qui vous transporte dans l'Italie de la renaissance et surtout, dans les pas d'une jeune fille qui, comme beaucoup d'autre, doit suivre un chemin qu'on a tracé pour elle... vraiment ?

C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur, le premier étant "L'étrange disparition d'Esme Lennox". Recommandation du Reese's book club, tiré de faits historiques, j'avais envie de découvrir "Le portrait de mariage", l'histoire de Lucrèce, cette pauvre duchesse victime d'un mariage arrangé.

La plume de l'auteur est poétique (même un peu trop, ce qui m'a parfois fait décrocher de l'histoire, pour être honnête). Les faits historiques représentent, à mes yeux, le véritable intérêt de ce roman. J'ai d'ailleurs apprécié le précis historique de l'auteur à la fin du livre.

Je dirais que ce roman est davantage un thriller historique. En effet, dès le début, Lucrèce annonce que son mari va la tuer. Ensuite, on suit son enfance, sa rencontre avec le duc, son mariage arrangé, jusqu'au jour fatidique.

Le personnage de Lucrèce, une jeune adolescente réservée et que l'on prend vite en pitié, est très attachante et l'auteur a réussi à retranscrire parfaitement ses émotions et sa détresse. Le duc, quant à lui, eh bien, je n'en dirai pas plus...

Est-ce que je recommanderais ? Oui, pour la plume poétique de l'auteur, et les éléments historiques fort bien relatés.Si vous n'appréciez pas ces deux aspects, ce roman étant long, il ne vous plaira pas forcément.

Je me suis toujours demandé comment se passe la vie après un mariage arrangé entre un noble, avec des personnes, qui ne se connaissent pas . Surtout que la mariée n'a que 13 ans.

Pour la couverture, elle est magnifique de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur.

J'ai trouvé que les personnages sont bien construit.

On suit l'histoire de Lucrèce, dès sa naissance. On commence quelque temps après son mariage, où elle comprend que son mari veux la tuer. Maintenant à savoir si c'est une impression ou un fait.

En ne parlant que d'Allonso, celui-ci m'a fait penser à barbe bleue. C'est le genre d'homme, qui sait bien cacher sa noirceur. J'ai aiméle personnage de Lucrèce, du début à la fin, elle qui n'était pas dans la norme et dont les parents n'ont pas su s'attacher à elle, m' fait beaucoup de peine. De plus, personne n'a jamais pris soin d'elle. Malgré son message inquiétant ces parents, on juste dit que c'était normal pour des jeunes marié

C’est une lecture tout à fait inédite pour moi, la découverte de l’auteure et de sa plume particulière et sublimement narrative et poétique.

Il m’a fallu quelques chapitres pour appréhender l’héroïne dans ses deux dimensions : l’enfant innocente et impulsive et la femme mariée, la duchesse. Les deux versions de cette même identité, Lucrèce, se répondent dans des chapitres différents alternant entre l’année 1560 (avant le mariage) et 1561 (après le mariage).

Si l’enfance m’a captivée et émue, c’est plutôt le postulat de départ qui m’a tenu en haleine et sur la longueur du roman. Lucrèce est persuadée que le duc veut attenter à sa vie. Élucubration ? Folie ? Jeunesse instable ? Réalité ? Le doute est permis selon les événements présentés. Tout le long du récit, j’ai cherché les indices dans la personnalité de cette jeune fille pour répondre à cette question.

L’auteure est forte pour décrire les émotions, les incidents de la vie, les coutumes, les moments charnières. Elle prend tout son temps, déroulant le fil sans me perdre mais avec une certaine langueur qui, au final, n’est pas déplaisante. Il faut presque attendre les trois quarts du roman pour entrer dans l’action palpitante et la vérité sur ce portrait de mariage. C’est long, ça crée la tension, c’est surprenant ce raffinement au niveau de la caractérisation des personnages, comme la vie en vraie : les apparences font-elles l’homme de qualité ? L’intuition peut-elle se négliger confrontée aux beaux atouts exhibés ?

L’époque historique est fort bien relatée avec ses principes, ses contraintes et ses aberrations.

La vie à Florence et l’Italie sont des cadres superbes pour nous immerger dans cette époque où l’homme noble fait sa loi de vie ou de mort sur autrui et sur ses pairs.

Lucrèce est le regard innocent sur cette société que le lecteur découvre. Petit à petit, elle affermit sa vision pour ne pas se laisser piéger.

Ce récit est passionnant, fortement bien documenté.

La destinée de Lucrèce donne envie de se plonger dans le précédent roman, Hamnet. Si la narration est à la hauteur des révélations de celui-ci, je suis friande à l’avance de ce roman !

Le portrait de mariage est une pépite… qu’il faut savoir attendre un peu et qu’il faut savourer car la chute est brutale et rapide avec trois points de suspension.

Au final : vérité ou fiction ? 😉

1545, Italie. Lucrèce, fille de Cosme 1er et Eléonore de Tolède, naît au sein d’une famille nombreuse. Quelques années plus tard, elle va épouser Alphonse II d’Este et par la même occasion devenir duchesse de Ferrarre. Si au début, la jeune femme semble enthousiasmée, elle ne va malheureusement pas tarder à déchanter.

Décidément, voici le deuxième roman que je découvre de cette auteure, et c’est un véritable petit bijou littéraire. Maggie O’Farrell réussit comme personne à brosser le portrait de personnages historiques et ici, elle ne va pas déroger à la règle.

Dans ce récit, c’est Lucrèce qui va porter l’histoire, et le lecteur suivra ainsi son mariage, mais également son enfance et sa vie de palais auprès de ses parents et de ses frères et sœurs.

L’auteure dresse le portrait d’une jeune fille sensible, qui s’intéresse à tout, et d’une grande espièglerie. J’ai beaucoup aimé les passages sur son enfance dans le palais. Par la suite, j’ai trouvé la jeune femme très affirmée pour son époque, et cela m’a beaucoup plu et touchée.

Bien évidemment, l’auteure part d’événements historiques réels mais tout au fil de son histoire, elle doit elle-même tisser le déroulé des événements et faire ainsi appel à son imagination. Elle le fait réellement avec brio, et même si certains passages peuvent paraître longs, cela n’en reste pas moins très intéressant.

La plume est somptueuse. Je suis conquise par le style si précis, vif et poétique de l’auteure qui réussit à retranscrire au mieux les sentiments et le quotidien de l’époque. J’ai trouvé le schéma narratif très judicieux, puisqu’il alterne entre les chapitres sur l’enfance de Lucrèce, et ceux où elle est mariée.

Un petit bijou littéraire dans lequel l’auteure, une fois de plus, fait preuve d’un talent immense pour nous faire part d’un portrait historique.

J’ai découvert la plume de Maggie O’Farrell avec son roman Assez de bleu dans le ciel. C’était à l’époque, le début de mon blogue et j’en étais à mes tous premiers services de presse. Je me souviens encore de ce roman car la plume de l’auteure avait su me toucher. Et plus récemment, j’ai lu I am, Iam, I am et là, j’ai totalement succombé au charme de cette auteure. Le portrait de mariage est mon troisième roman.

Dès le commencement, l’auteure a su rendre sa protagoniste attachante. Lucrèce a ce petit quelque chose de différent qui la rend singulière et si peu conventionnelle pour l'époque. J’ai adoré ce côté de sa personnalité. Elle est créative, passionnée et son imagination est sans limite. Sa passion pour la peinture, bref pour la vie dans son ensemble a su me rejoindre et cela m’a grandement aidé à apprécier encore plus son personnage.

J’ai apprécié découvrir la vie de cette époque, et ce, malgré que certains éléments m’aient fait grincer des dents. Le côté féministe en moi n’a pas apprécié certaines scènes. Je dois avouer que je suis bien heureuse d’être née à notre époque! Pauvre Lucrèce, j’ai eu parfois tellement de tristesse pour ce qu’elle vivait. J’aurais volontiers affronté les gens autour d’elle pour aller la délivrer. Mais l’aurait-elle vraiment voulu?

Non seulement j’ai apprécié son personnage, mais également l’intrigue qui l'entoure, et ce, malgré que parfois je me demandais où l’auteure allait me mener. Autant j’ai apprécié Lucrèce, autant j’ai pris plaisir à détester sa famille, surtout sa mère, ainsi que son mari Alfonso, ce grand-duc qui a su si bien cacher son jeu! Tout ce qu'il désirait, c'était un héritier et peu importe les conséquences sur sa femme. Mais aux yeux de tous, il désirait que sa duchesse soit parfaite... d'où ce portrait de mariage qui se devait d'être au-delà de la perfection. Non mais quelle hypocrisie!

Un seul petit bémol à ce roman est la structure. J’ai eu plusieurs difficultés avec celle-ci. Certains chapitres ne font que deux ou trois pages, alors que le chapitre suivant peut facilement en faire soixante. Je préfère nettement les chapitres plus courts car cela crée plus de dynamisme au roman. Du coup, les longs chapitres ont souvent tendance à créer des longueurs dans le récit et j’ai effectivement ressenti cela à certains moments.

Tout comme les autres romans de Maggie O’Farrell, je suis toujours aussi charmée par sa plume si imagée! Finalement, j’ai passé un bon moment de lecture. Il est évident que ce roman n’a pas su déclasser I am, I am, I am de mon palmarès. N’empêche que j’ai bien aimé découvrir la vie à cette époque et surtout, Lucrèce a su me toucher!

http://alapagedesuzie.blogspot.com

C'était une lecture sympa. Je m'attendais à beaucoup plus apprécié ma lecture et surtout la plume de l'autrice qu'on m'avait vendue comme très poétique. Si la thématique et la teneur historique est très cool je n'ai pas été emballé plus que ça.