Le marteau des sorcières
Auteur
- Henry Institutoris (Écrivain)
- Jacques Sprenger (Écrivain)
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extrait
Commentaires récents
Le contenu, bien que l'auteur veuille le faire passer pour une science (et ça plutôt bien fonctionné à son époque), ressemble à un condensé de croyances auxquelles il a fermement cru durant ses voyages à travers l'Europe. En lisant ce livre, je me suis fait la réflexion qu'il aurait été bien dangereux de vivre dans cette ère obscure, un ignorant borné pouvait se faire passer pour le plus illustre des savants, auprès de la masse et de ses semblables. Les inquisiteurs étaient triés sur le volet pour leur rigueur à suivre les textes religieux, malheureusement ils se croyaient autant théoriciens que main droite de l'Église, et ça donne un bouquin qui a donné une raison de faire subir les mille malheurs à des innocentes, même s'il fut condamné par le pape et mit à l'Index à sa publication.
Comme quoi la peur humaine peut fausser toutes les croyances et la raison..
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Quoi de mieux qu'un ouvrage sur les sorcière pour connaitre les mentalités, la religion, les superstitions et autres peurs du Moyen-Age. Chaque question nous informe étape par étape du travail méticuleux que doit faire les inquisiteurs pour reconnaitre et traquer les sorcières. Difficile à lire, le style d'écriture étant très lourd, cela ne l'empêche pas d'être intéressant du point de vue historique. Qu'autant de femmes soient mortes dû à l'obscurantisme religieux, ça donne des frissons !
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Une lecture obligatoire pour une sorcière comme moi ! Je voulais savoir de quoi on pouvait bien m'accuser XD Non je plaisante, c'est un ouvrage intéressant sur les mœurs et les pensées de l'épique !
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Date de sortie
Le marteau des sorcières
- France : 2005-03-01 (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- Malleus Maleficarum - Allemand
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Résumé
Le Marteau des Sorcières, Malleus Maleficarum, a été le bréviaire des chasseurs de sorcières pendant deux siècles à travers toute l'Europe. Michelet en avait bien saisi l'importance, qui notait en 1862 : " Aux anciens pénitentiaires, aux manuels des confesseurs pour l'inquisition des péchés succédèrent les Directoria pour l'inquisition de l'hérésie qui est le plus grand péché. Mais pour la plus grande hérésie qui est la sorcellerie, on fit des Directoria ou manuels spéciaux, des marteaux pour les sorcières. Ces manuels ont atteint leur perfection dans le Malleus de Sprenger... " Michelet précise, en outre, l'emploi de ce livre avec une sûre intuition de la pratique judiciaire : " Le Malleus, qu'on devait porter dans sa poche, fut imprimé généralement dans un format rare alors, le petit in-huit. Il n'eût pas été séant qu'à l'audience, embarrassé, le juge ouvrît sur la table un in-folio. Il pouvait, sans affectation, regarder du coin de l'œil, et sous la table, fouiller son manuel... " De ce livre, capital pour la compréhension des contagions de sorcellerie du XVe au XVIIe siècle, on trouve des passages chez les démonologues comme Jean Bodin, le médecin Jean Wier, mais point le texte complet, qui apporte sur la vision du monde propre aux inquisiteurs et sur les fantasmes des sociétés médiévales un témoignage d'une richesse exceptionnelle. Amand Danet, qui en a fait la traduction avec scrupule et probité, a rédigé une présentation qui explore les principales voies d'interprétation suggérées par une longue familiarité avec ce grand texte.
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