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Commentaires de livres faits par MarieFlowerPanda

Extraits de livres par MarieFlowerPanda

Commentaires de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Extraits de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Ces dernières années, difficile de ne pas avoir entendu parler de la Corée du Sud, ne serait-ce que par la vague de groupes K-Pop qui nous a submergé : BlackPink, BTS, Ateez pour ne citer qu'eux, ou encore par l'arrivée de ses dramas sur les plateformes de streaming.

La Corée du Sud a su exporter sa culture, faisant de cette hallyu (vague) une machine économique incroyable. Mais la Corée du Sud c'est aussi et surtout l'histoire d'un tout petit pays qui a su au fil des siècles résister aux différents envahisseurs et construire son identité dans l'adversité et la souffrance.


Juliette Morillot nous propose de découvrir ce pays à travers 100 questions, en partant de ses fondations historiques. Car il est impossible de comprendre la Corée d'aujourd'hui sans tourner notre regard dans son passé.

La Corée du Sud en 100 questions est un ouvrage absolument passionnant qui permet de mieux appréhender la culture coréenne, dans cette société ambiguë, toute en paradoxes.

J'ai beaucoup aimé le format de cet ouvrage, que l'on ait déjà des connaissances sur ce pays d'Asie ou pas. Les chapitres, chacun abordant un thème précis par le biais d'une question, sont relativement courts et n'excèdent que très rarement les trois pages. C'est donc, comme vous vous en doutez, un ouvrage qui peut se montrer parfois trop succinct sur certains points. Mais, l'auteur nous propose une liste d'ouvrages complémentaires très intéressants qui nous permettent, si on le souhaite, d'approfondir le sujet.

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la partie sur la colonisation japonaise, qui m'a permis de mieux comprendre les rapports très complexes qu'entretiennent ces deux pays.


Conclusion
La Corée du Sud en 100 questions est un ouvrage très intéressant qui permet de mieux comprendre comment un petit pays asiatique maintes fois envahi a su préserver sa culture et son identité au fil des siècles et comment, aujourd'hui, il est devenu un acteur économique incontournable.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/la-cor%C3%A9e-du-sud-en-100-questions-la-tyrannie-de-l-excellence-de-juliette-morillot
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Si la fin du troisième tome ne m'avait pas plus convaincue que cela, il n'en reste pas moins que La Sélection est une saga qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir et de facilité. Ce nouveau tome ne fait pas exception. L'auteur reprend exactement les éléments qui ont fait son succès et les réutilise ici. Vous l'aurez donc compris, il est encore et toujours question d'histoires de coeur ! le but politique de la Sélection n'est évoqué que très brièvement, ce que je regrette car l'univers de Kiera Cass gagnerait à être étoffé davantage sur ce point. C'est dommage ! le pays est donc en proie à de nombreux problèmes politiques certes, mais ce qui compte avant tout, c'est que notre chère princesse trouve son âme soeur ! Et là, les choses s'annoncent particulièrement compliquées.

Le style d'écriture est toujours aussi simple et efficace, ce qui rend la lecture particulièrement agréable, rapide et l'histoire aussi légère que prenante.
Seul point négatif : je trouve le livre un peu trop prévisible pour le moment. J'espère que l'auteur saura incérer des éléments de surprise concernant les relations amoureuses parce qu'en ce qui concerne la structuration du récit, rien n'a vraiment changé.

Avec L'Héritière, Kiera Cass reprend les ingrédients qui ont fait le succès des trois premiers livres, change quelques petits détails et hop, le tour est joué ! Succès garanti !
Il ne faut donc pas s'attendre à être surpris (loin de là !) mais tout comme les trois premiers tomes de la Sélection, celui-ci reste une bonne lecture. J'espère cependant que ce nouveau chapitre d'Illéa sera mené différemment et que l'auteur nous réserve de bonnes surprises !
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date : 14-07-2022
Conquise par la sublime couverture de Solstices, je me suis laissée tentée par cette lecture qui s'est révélée fort agréable !

S'inspirant fortement de la France de la fin du XVIIIème siècle et plus précisément de la période de la Révolution (1789), l'histoire prend place dans le Royaume d'Aroue, en pleine tourmente révolutionnaire. La Princesse Gemma est envoyée loin du Château de Montanges afin d'assurer sa protection, avec sa dame de compagnie Rosalie. Mais ce que personne ne pouvait prévoir, c'est que la jeune femme allait se retrouver seule et abandonnée, au beau milieu d'une populace qui n'attend que de passer la corde autour de son cou de sangbleu.

Prenant alors la fuite, elle croise la route d'un jeune homme qui, sous ses airs de rustres, va malgré tout lui tendre la main et l'aider à se cacher des paysans en colère. Bien que complètement perdue et effrayée, Gemma voit dans cette fuite l'opportunité de prendre sa vie en main. Maudite, elle ne pense pas que son mariage arrangé avec le Vicomte d'Arbrenoir lui permettra de lever la malédiction. Qui plus est, le Vicomte souffre d'une réputation abominable ! Adepte de la magie noire, cet homme bien plus âgé qu'elle la répugne au plus haut point par ses terribles mœurs. On est loin du mariage d'amour ! Gemma prend donc la fuite mais la malédiction continue les ravages sur son corps à chaque solstice, l'emprisonnant toujours plus dans la souffrance. Est-elle condamnée à vivre ainsi ?

Dans sa course, elle trouve refuge au Domaine de Villarval où Edmond, le maître des lieux, n'hésitera pas une seule seconde à l'aider. Mais la jeune femme se gardera bien de lui révéler son identité car il en va de sa vie ! Mais qu'en est-il de Laurent dont le regard perçant semble mettre au jour tous ses secrets ?

Solstices est un roman qui se lit avec beaucoup de facilité et très rapidement. La plume de Laetitia Arnould et élégante et soignée, ce qui rend la lecture vraiment agréable. Bien que se déroulant dans un monde imaginaire, j'ai eu l'impression de remonter le temps, dans une France d'une autre époque, ayant été marquée par le même type d'événement. Est-ce que l'évolution sera identique ?

Au-delà de la dimension romancée, Solstices met surtout en avant une jeune femme dont la vie a déjà été décidée, et qui est bien déterminée à la reprendre en main. Et ce, peu importe sa condition sociale. Se relevant à chaque épreuve, elle apprend de ses erreurs tout en restant elle-même. Ses doutes, ses craintes s'effacent progressivement devant sa volonté d'aller de l'avant.

Conclusion

Solstices est un roman qui marque par sa simplicité, mais une belle simplicité. Romance fantastique, c'est une invitation à voyager, au cœur d'une France d'une autre époque où la magie serait toujours présente.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/solstices-de-laetitia-arnould
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date : 12-07-2022
Artemis Fowl fait partie de ces séries commencées il y a très longtemps et jamais terminées. Pourquoi ? Aucune idée ! J'ai lu ce premier tome alors que je n'étais encore qu'une jeune ado (y a environ 20 ans). Et je me souviens l'avoir apprécié même si le roman ne m'a pas laissé un très fort souvenir. Il faut dire aussi qu'au milieu des Seigneurs des Anneaux, Harry Potter, Ewilan et bien d'autres, il n'était pas évident de se faire une place. Mais Artemis Fowl avait quand même réussi à s'en faire une toute petite et j'étais sur une bonne lancée jusqu'à ce que… le 2ème tome soit malencontreusement oublié dans un bus. Je soupçonne les fées d'être à l'initiative de ce méfait !!

N'étant pas du genre à renoncer, j'ai donc décidé de me relancer dans le monde d'Artemis Fowl (après rachat du 2ème tome, dans la même édition que le 1er et le 3ème - je vous dis pas la galère !). Bon, pour être honnête, je pense que pour vraiment apprécier cette série, il faut être ado. Artemis Fowl se présente comme un anti-héros mais un gentil anti-héros vraiment très très jeune. Le jeune homme est plutôt doué dans ce qu'il entreprend. Il est même très doué ! Petit génie issu d'une illustre famille de voleurs, il entend restaurer la fortune et le prestige familial. Pour y parvenir, c'est simple : il suffit de voler l'or des fées. Car c'est bien connu, les fées possèdent de l'or en quantité non négligeable. Ce qui est moins connu, c'est leur existence. En effet, celles-ci, ainsi que d'autres créatures magiques, se sont réfugiées sous terre depuis très longtemps au fur et à mesure de l'expansion des humains, le Peuple de la Boue, de leur joli petit nom. Persuadées d'être introuvables, protégées par leur magie et leur technologie, les fées ne s'attendaient pas à ce qu'un jeune adolescent, tout juste sorti des jupes de sa mère, parvienne à percer leur secret. C'est donc avec beaucoup de panique et pas mal d'humour que les fées vont devoir affronter le jeune impertinent !

Le contexte est ici posé : le père d'Artemis est porté disparu et sa mère est devenue folle de chagrin, ce qui laisse le champ libre au petit génie du crime pour commettre ses méfaits sans avoir à se soucier d'arriver à l'heure à l'école en ayant bien fait tous ses devoirs. Au grand dam des fées ! Et plus particulièrement du Capitaine Short qui se retrouve bien malencontreusement embarquée dans cette histoire alors qu'elle voulait juste profiter d'un moment au clair de lune pour recharger ses pouvoirs !

Conclusion
Artemis Fowl, c'est une série pleine d'humour et d'aventure qui s'adresse surtout aux adolescents. C'est rapide, simple, efficace et le nombre de tomes qui suivent laisse supposer une belle évolution des personnages. A voir donc !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/artemis-fowl-tome-1-d-eoin-colfer
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date : 09-07-2022
Et s'il y avait quelque chose après la mort ? Peut-être que nous ne disparaissons pas mais entamons un nouveau chemin vers l'inconnu ? Mais, si nous vivions dans un monde où l'âme des morts ne peut trouver la paix et reviendrait avec violence hanter le monde des vivants ? C'est dans un tel monde que Margaret Rogerson nous propose une incursion avec Vespertine, qui nous emmène dans un univers sombre où aucun mort ne peut reposer en paix.

Artemisia est arrivée très jeune au couvent des sœurs grises. Jeune femme au passé trouble et aux mains brûlées, elle suscite la méfiance de la plupart des gens. Heureusement, elle a trouvé sa place loin de tout et tous au couvent où elle suit les enseignements des sœurs grises, un enseignement qui lui permettra de purifier le corps des défunts afin que leur âme trouve son chemin dans l'au-delà. Marquée dans sa chair par les terribles épreuves de son enfance, elle n'aspire qu'à une vie de recluse.

Mais un jour, son couvent est attaqué et la seule solution pour sauver ses sœurs est de pactiser avec un esprit, l'un des plus puissants ayant jamais existé. De fil en aiguille, elle réalise que les enjeux ne se limitent pas à son seul couvent mais s'étendent à toute la Loraille. Les attaquants sont à la recherche d'une relique très puissante, abritant l'un des esprits les plus puissants ayant jamais existé. Si la relique tombait aux mains de ce mystérieux ennemi, cela signerait la fin de toute vie. Mais pactiser avec une créature des ténèbres n'est pas sans risque. La créature tiendra-t-elle ses promesses ou la trahira-t-elle, menant alors à sa perte le monde des vivants ?

D'emblée, j'ai aimé l'univers créé par Margaret Rogerson. Point de romance ici, il n'est question que de vie et de mort. S'inspirant du Moyen-âge européen, l'auteur a cependant revu les codes : ici, la religion suivie par la population est celle de la Déesse et son représentant n'est nulle autre qu'une femme, une sorte de Papesse. Les similarités avec le Moyen-âge sont telles qu'il est très facile de se plonger complètement dans l'ambiance.

Sombre et sans concession, l'univers impitoyable de Vespertine nous confronte ainsi à des esprits qui, ne pouvant trouver le repos dans l'au-delà, sont affamés. Affamés et insatiables. Au point d'annihiler toute vie. Alors oui, on est sur du Young Adult et l'univers aurait pu être encore plus sombre et complexe à mon goût. La lecture en est donc très simple et ce d'autant plus que le roman ne souffre d'aucun (ou si peu) temps mort - sans jeu de mots, je vous prie.

Mais ça reste du Young Adult et à ce titre, il manque encore un peu de maturité. Cette nouvelle série a un très bon potentiel dans son développement, ne serait-ce que par son duo principal de protagonistes. Le binôme d'Artemisia et du Revenant porte à lui tout seul le récit, permettant de nombreuses touches d'humour noir, pour mon plus grand plaisir ! Quant à Leander, si je ne peux en dire plus pour éviter de vous spoiler, s'est révélé être un personnage aussi intéressant qu'intrigant.

Conclusion

Sans révolutionner le genre, Margaret Rogerson nous propose là une histoire somme toute classique mais efficace et hautement addictive !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/vespertine-tome-1-de-margaret-rogerson
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Tout d'abord, merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour m'avoir permis de lire ce premier tome du Tribut des Dieux de Bleuenn Guillou ! La couverture de ce roman a tout de suite attiré mon œil de passionnée de fantasy et le résumé de l'histoire était particulièrement alléchant : trahison, mensonge, complot et guerres divines, de quoi me convaincre de tenter l'aventure !

Eeeet c'est raté pour moi et ma critique va être, malheureusement, un petit peu sévère. Je ne saurais que trop le répéter : ce n'est que mon avis, qui reflète donc mon ressenti, avec toute sa part de subjectivité. Le but n'est pas de détruire le travail de l'auteur mais bien d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.


Octavia a tout perdu dans un incendie qui a ravagé sa maison et détruit sa famille. Seule rescapée, elle ne parvient pas à se remettre de cette terrible perte. Alors, quand elle rejoint l'Académie pour apprendre la magie du sang, Octavia se met en quête d'un moyen de les ramener. Mais toute magie a un prix et le dieu qui lui répondra pourrait bien une contrepartie bien plus coûteuse. Les dieux, obsédés par leur guerre intestine, se déchirent. D'un côté ceux désireux de préserver le système actuel : choisir celui ou celle qui leur succèdera au bout d'un cycle de cent ans et de l'autre, ceux qui aspirent à l'immortalité. Octavia pourrait se retrouver sans le vouloir l'instrument des dieux. Mais quoiqu'il arrive, Octavia n'en a cure. Tout ce qui lui importe, c'est de ramener sa famille et ce, quel qu’en soit le prix. Alors quand un dieu lui demande de tuer un inconnu, sans s'attarder sur ses motivations, elle accepte. Pour parvenir à ses fins, elle convaincra son meilleur ami Théodore ainsi que Clémence, la fille de la directrice de l'Académie, et Aleksei, l'élève le plus doué de l'école, de l'aider dans sa quête. Faisant fi des principes moraux, elle leur donnera une raison faramineuse pour les persuader.

Mais voilà, là où il y aurait pu y avoir un antihéros que j'aurais adorer détester, j'ai juste détesté Octavia. La jeune fille est absolument antipathique. Quitte à mettre en scène un anti-héros, autant aller jusqu'au bout, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Octavia cumule les défauts : égoïste, antipathique, mythomane, elle est obnibulée par sa peine, sans tenir compte des autres.

J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité conférer une certaine ambiguïté à Octavia mais sans y parvenir. Si la quête d'Octavia est motivée par la peine, cela ne la légitime pas dans ses actes. Alors certes, Octavia n'essaie pas de se donner bonne conscience. En tout cas si peu. Octavia semble savoir ce qu'elle veut et semble prête à tout pour arriver à son objectif. Tout est dans le "semble" parce qu'au final, la jeune femme ne réfléchit pas vraiment à ses actes ni à leurs conséquences, se contentant de foncer tête baissée dans le tas. Tant que ça la mène là où elle veut. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres antihéros d'autres romans plus cohérents dans leur développement. Ces antihéros qu'on déteste mais surtout : qu'on adore détester. Or là, ce n'est pas le cas d'Octavia, qu'il est difficile d'apprécier. Et facile d'être agacé.

Forcément, quand ça n'accroche pas avec le personnage principal, il faut, pour compenser des protagonistes en mesure de compenser. Sauf que Clémence est presque aussi insupportable qu'Octavia. En mal de reconnaissance, elle a une fâcheuse tendance à voler les affaires des autres et a développé une obsession envers Octavia. Sans réelle personnalité, elle se cache la face derrière son hypocrisie. Théodore quant à lui est complètement insipide, bien que gentil et altruiste. Le seul qui était un peu plus intéressant que les autres était Aleksei. Mais là où il y aurait pu avoir une réelle ambiguïté, l'auteur s'est contentée de survoler le personnage.

Bleuenn Guillou est ainsi allée à l'excès dans les défauts d'Octavia, Clémence et Théodore et n'a fait que survoler le personnage d'Aleksei. Or c'est dommage, j'aurais préféré l'inverse, Aleksei ayant un potentiel tellement plus important comparé aux autres. Qui plus est, il était très aisé de deviner dès les premières lignes son rôle. J'ai été même très déçue d'avoir bien deviné.


Mais, au-delà des personnages, ce que je regrette le plus c'est l'intrigue. Il manque un fil conducteur. Si la quête d'Octavia est liée à la querelle des dieux, on peine à en mesurer les réelles enjeux et par conséquent à les lier complètement. L'intrigue est trop légère, trop superficielle et les enjeux ne sont pas assez posés. En quoi la quête d'immortalité de certains dieux impacte-t-elle la quête d'Octavia ? En quoi le pacte conclut peut-il avoir une influence sur l'issue de la querelle ? Lorsque je suis arrivée à la fin, découvrant la réponse apportée, j'ai été vraiment déçue : tout ça pour ça...

Il se dégage de tout ça une impression brouillonne, d'histoire pas finalisée. J'aurais aimé plus de profondeur, plus de développement. Ainsi, le panthéon des dieux est un gigantesque fouillis regroupant tous les dieux de toutes les civilisations. Or si quantité et qualité riment, elles ne sont pas synonymes. J'aurais préféré une présentation et une exploitation d'un nombre moins important de dieux pour un développement plus qualitatif, quitte à ce que d'autres dieux soient introduits plus tard. L'aspect civilisationnel et culturel est complètement absent, au profit d'une pseudo-guerre de pouvoir. Les défauts des dieux mais également des mortels auraient dû être leurs forces. Là, ils ne sont même pas leur faiblesse.


L'auteur avait pourtant tout ce qu'il fallait pour faire un excellent roman. Mais il y en avait peut-être trop et c'est comme si le choix avait été fait de tout mettre dans le même pot. Cela donne une jolie couverture au résumé alléchant mais ne laisse guère place à l'exposition d'un travail de fond, dont je ne doute absolument pas de l'existence.

Conclusion
Le Tribut des Dieux a été une lecture sans guère de surprise. S'annonçant comme un roman sombre et violent, ce roman ne fait que survoler un univers qui avait pourtant du potentiel. Mais porté par une intrigue insuffisamment ambitieuse et par des personnages guère sympathiques, je n'ai pas réussi à accrocher.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/le-tribut-des-dieux-tome-1-octavia-de-bleuenn-guillou
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date : 29-06-2022
Entre 2005 et 2020, plus de 42 000 enfants ont été recrutés et enrôlés par des groupes armés en Afrique de l'Ouest et du Centre (source sur le site AA). Un problème loin d'être anodin qui ne laisse guère de place à l'innocence pour ces jeunes.

En écrivant Blood Scion, Deborah Falaye met donc en question cette problématique qui touche plus spécifiquement l'Afrique car, bien que se déroulant dans un monde imaginaire, l'histoire de Sloane présente de nombreuses similitudes avec la situation africaine.

Blood Scion n'est pas un coup de cœur mais on en n'est pas loin !

Sloane est une Scion et descend d'une très ancienne lignée prenant la source de ses pouvoirs dans celui des dieux. Le sien lui permet de faire appel au feu pour incinérer ses ennemis. Mais elle doit se cacher car si les soldats de l'Empire la trouvent, elle sera exécutée, ainsi que tous ses proches. Elle a juré à sa mère qu'elle garderait le secret sur son identité. Mais sa mère a disparu. Sloane en est persuadée : le Lucis est responsable.

Alors, quand elle se retrouve enrôlée de force par l'Empire pour affronter les Rebelles de l'Ombre, Sloane y voit l'occasion d'infiltrer l'ennemi de l'intérieur et de découvrir la vérité sur la disparition de sa mère. Mais l'adolescente risque sa vie à tout instant. Quand ce n'est pas son pouvoir qui risque de lui échapper aux yeux des soldats, ce sont leurs abominables jeux de compétition qui risquent bien de l'achever. Tuer ou être tuée : il n'y a guère le choix et ce, peu importe les liens qui pourraient l'unir à ses camarades de fortune. Pour survivre, elle devra devenir le monstre qu'ils veulent qu'elle devienne et abandonner son humanité, comme ne cessera de lui répéter son chef d'unité.

Sloane est humaine. Elle n'a rien de parfait, bien au contraire. Elle peut se montrer lâche, courageuse, agaçante comme attendrissante. Ce n'est qu'une adolescente après tout. Sloane a une volonté de vivre à toute épreuve, elle est touchante dans sa force comme dans ses faiblesses. Et il en va de même pour les autres protagonistes. Si l'ennemi à abattre est tout trouvé pour Sloane, qu'en est-il du point de vue adverse ? Les Scions ne sont-ils pas des ennemis redoutables, des êtres dotés de magie prêts à tuer pour retrouver leur gloire passée ? Peut-être que tout n'est pas si tranché. Peut-être que le véritable ennemi est là où on ne l'attend pas ? Chacun lutte pour sa survie, chacun veut vivre et tous sont prêts à se battre pour ça. Sloane plus que les autres.

Deborah Falaye nous emmène à la rencontre d'adolescents qui n'aspirent qu'à être heureux, nous dévoilant leurs rêves et leurs espoirs. Pour mieux trancher dans le vif. Pour mieux nous ramener à la réalité. Le monde est peuplé de monstres. Le monde est cruel. Il n'y a pas de place pour la faiblesse. C'est la loi du plus fort qui règne. Et Sloane va l'apprendre à ses dépens.

Blood Scion relève certes de la fantasy par son aspect magique, par la présence des dieux mais il ne faut guère s'attendre aux autres codes du genre. Ici, la magie et la technologie se mélangent, l'une affrontant l'autre. L'ancien monde, celui des dieux, au nouveau, celui de l'Empire du Lucis. Blood Scion, c'est l'histoire d'une guerre, celle d'un envahisseur ayant pris à parti le peuple dans sa lutte, pour mieux le diviser et régner.

Au passage, l'édition exclusive proposée par Fairyloot est absolument sublime !

Conclusion
Survival fantasy teinté de mysticisme, Blood Scion est le premier tome d'une duologie qui s'annonce explosive ! J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout, jusqu'au moment où Deborah Falaye a décidé d'imposer un dernier revirement de situation avant de mettre un point final à ce premier volet. Ne reste qu'une question : à quand la suite ?

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/blood-scion-tome-1-de-deborah-falaye
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Emilia ne vit que pour une seule chose : assouvir sa vengeance contre celui qui lui a pris sa famille alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Cet odieux assassin lui a proposé un marché alors même qu'il était encore recouvert de leur sang : il lui enseignera son art meurtrier, en échange de quoi, elle devra le tuer. Le papillon parviendra-t-il à s'envoler avant que le serpent ne lui plante ses crocs ?

Lord Dorian Jacobson est, en apparence, le parfait gentleman. Pourtant, beaucoup ignore que derrière cette beauté ravageuse se cache une âme damnée. Emilia est bien placée pour le savoir puisqu'il est son tuteur depuis ses 10 ans, depuis qu'il a fait d'elle une orpheline. Déterminée à éliminer l'objet de tous ses malheurs, Emilia ne reculera devant rien. Encore moins devant les pires atrocités, quitte s'il le faut, à suivre en Enfer Dorian.

Vila Emilia, quel doux nom pour une série si violente se perdant dans des délices paradoxaux. Car tout est dans le paradoxe ici. La laideur dans la beauté, à moins que ce ne soit la beauté dans la laideur ? Le salut dans la perdition… Ou la perdition dans le salut ? Amour, haine, plaisir, souffrance… Voguant de l'un à l'autre, sans jamais s'arrêter, Élodie Faiderbe nous emmène dans une traque sans merci. Dorian est un prédateur assoiffé de sang et il ne se repaît qu'auprès d'artistes aussi sanguinaires que lui. Ou plutôt : se repaît de. Ses proies : des chasseurs, comme lui. À la demande de sa jeune pupille, le tuteur devient son professeur et commence l'enseignement qui le mènera à sa fin. L'occasion d'entraîner Emilia dans les rues londoniennes, à la poursuite de l'empailleur, ce tueur en série qui sème la terreur.

Vila Emilia c'est…
Un enemies to lovers tortueux empreint d'une sensualité horrifique
La tension entre Emilia et Dorian est permanente. Un lien aussi trouble qu'intense les unit. Amour ? Haine ? Leur relation est perturbante. Unis par le crime, unis dans le sang. Dorian est un monstre et la bête en lui réclame chaque jour qui passe son dû. Jusqu'où Emilia est-elle prête à le suivre ?

Une mélopée funèbre fantasmagorique
Un humour noir tranchant
Au sens propre comme figuré, cela va sans dire. Emilia et Dorian nous offrent des réparties cinglantes, à la lecture desquelles il est impossible de résister tant elles sont drôles (et cruelles).

Une ambiguïté sans pareil
Dorian est un psychopathe comme on aimerait surtout ne pas en rencontrer. Ou pas ! Là est toute l'ambiguïté. Dorian est un homme que l'on adore détester. Que l'on déteste adorer. Emilia quant à elle est un ange. Un ange de la mort. Derrière ce visage de poupée ne se cacherait-il pas un monstre ? Un monstre qui prend plaisir à l'enseignement de son tuteur ? Après tout, si Dorian l'a choisie, ce n'est pas pour rien. Peut-être est-il le seul à avoir su déceler sa vraie nature. Pour obtenir vengeance, elle devra surpasser son maître. Qui sait ? Elle pourrait même s'épanouir dans cette voie plus qu'elle ne s'y attendait.

Un hommage aux oeuvres du XIXème siècle.
Le fond comme la forme témoignent d'importantes recherches. Les références historiques et culturelles sont nombreuses et l'auteur n'hésite pas à jouer avec les figures les plus emblématiques de la période. Il est fort probable qu'à l'occasion d'une réception vous croisiez le regard concupiscent d'Oscar Wilde ou encore que vous fassiez connaissance avec Horace Lloyd, son beau-père.

Mais ce sera également l'occasion d'améliorer vos connaissances anatomiques grâce à l'enseignement de ce dévoué Dorian. Emilia est une bonne élève, la surpasserez-vous ? Cela vous éveillera peut-être en vous la vocation médicale ? Je ne saurais que trop vous conseiller d'éviter d'embrasser une carrière criminelle, les perspectives d'avenir étant, disons, plus mouvementées et réduites.

Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains
Les descriptions sont crues, factuelles. L'horreur omniprésente transparaît derrière chaque mot, à chaque virgule, à chaque point. D'une plume élégante, Élodie Faderbe nous impose les pires scènes, les pires violences, qu'elles soient morales ou physiques. Aucune atrocité n'est trop atroce pour Dorian. Alors pourquoi épargner le lecteur ?

Conclusion
Une lecture dérangeante à bien des égards, malaisante mais tellement savoureuse ! Quand l'horreur prête à sourire, quand l'horreur est telle qu'elle en devient une oeuvre d'art, l'horreur se retrouve sublimée dans son essence. Voilà ce que nous propose Élodie Faiderbe avec ce premier tome d'Emilia Vila. Âmes sensibles s'abstenir !


https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/vila-emilia-tome-1-observation-d-%C3%A9lodie-faiderbe
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Bon, comme d'habitude avec les suites, petit trigger warning : si vous n'avez pas lu ou terminé le premier tome de Magnus Chase et les dieux d'Asgard, vous risquez d'être spoilé. À vos risques et périls !

Après être parvenus à empêcher le Ragnarök grâce à l'emprisonnement de Fenrir, Magnus Chase et Samirah pensaient pouvoir bénéficier d'un court repos bien mérité. Mais Loki, lui, en a assez de croupir dans sa grotte et il compte bien tout faire pour en sortir. La disparition du marteau de Thor lui donne alors une occasion rêvée de mettre au point un plan diabolique. C'est d'autant plus retors que Magnus n'a pas le choix : s'il veut empêcher les géants de déclencher une guerre, il lui faut à tout prix retrouver le marteau rapidement, de préférence avant que tout le monde soit au courant de sa disparition, et seul Loki semble en mesure de l'aider.


Ici, pas de surprise : Rick Riordan a trouvé la recette qui marche avec Percy Jackson et la réutilise sans modération avec Magnus Chase. Et c'est toujours aussi efficace ou presque ! Parce que personnellement, ma préférence va quand même à la série de Percy, peut-être grâce à l'effet de découverte. Magnus poursuit son entraînement en vue de la bataille finale mais si celle-ci pouvait arriver le plus tard possible, dans une éternité de préférence, ça arrangerait pas mal de monde. Mais ça, c'est sans compter sur la fourberie de Loki, bien déterminé à s'échapper, quitte à déclencher le Ragnarök au passage. La liberté, ça n'a pas de prix. Bon, peut-être celui de très nombreuses vies, un détail pour un dieu. Magnus, lui, n'est pas d'accord et va s'attacher à tenter de déjouer les plans du dieu de la malice. Mais comment tromper un dieu bien plus vieux que lui et réputé pour sa fourberie ? Dans cette nouvelle quête, il pourra compter sur Samirah et ses amis einherji de l'Hôtel Walhalla mais qu'en est-il d'Alex Fierro, cette enfant de Loki ? Tantôt garçon, tantôt fille, Rick Riordan surfe sur la vague queer en introduisant un personnage transgenre. Se définissant le plus souvent comme une fille, Alex laisse planer un doute quant à son genre. En tant que descendante de Loki, Alex est-elle fiable ? N'est-elle pas plutôt là sur les investigations de son père, prête à trahir à la moindre occasion ?


Humour et aventure, sur fond de mythologie scandinave viennent rythmer cette nouvelle quête de Magnus Chase ! L'occasion de découvrir tout un nouveau panel de personnages, tous plus mythiques les uns que les autres et d'en apprendre plus sur le passé de nos héros, dont notamment Hearthstone. L'elfe a vécu un drame terrible et pour mener à bien cette nouvelle mission, il va devoir se confronter à son passé. Mais il n'est pas vraiment prêt et il n'est pas garanti qu'il réussisse l'épreuve. L'auteur entretient le suspense dans ce tome et nul doute que le dernier volet de la trilogie saura apporter les nombreuses réponses tant attendues. Ou pas ! Après tout, Rick Riordan aime l'effet de surprise et même sur des scénarios hyper convenus, il trouve toujours le moyen de surprendre, avec humour, ses lecteurs.


Conclusion
Ce deuxième volet des aventures de Magnus Chase nous emmène un peu plus à la découverte de la mythologie scandinave, revisitée avec beaucoup de modernité et nous rapproche, page après page, du Ragnarök. Magnus et ses amis parviendront-ils à l'empêcher ?

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date : 27-06-2022
Lu dans le cadre du Challenge Netgalley, Feuilles Volantes est un roman illustré liant trois histoires à trois époques différentes.

Tout commence avec un petit garçon, Max, qui vit avec son père et qui rêve de devenir bédéiste. Passionné par les bandes-dessinées et croyant plus que tout en son projet, il nous fait partager l'histoire de Raoul, un moine copiste au Moyen Âge, qui s'interroge sur de nouvelles techniques d'impression, avant de faire un bond dans le futur, aux côtés d'une jeune femme dont on apprendra qu'elle est la fille du petit garçon.


Alexandre Clérisse propose un récit en forme de boucle temporelle, faisant passer le lecteur du présent au passé ou au futur, de la réalité à la fiction.


D'entrée, j'ai été intriguée par le schéma choisi par l'auteur et j'étais curieuse de voir comment toutes ces histoires imbriquées les unes dans les autres allaient nous emmener dans un voyage temporel déroutant.


Dès les premières pages, on est plongé dans un monde d'où se dégage une ambiance pleine de douceur, une douceur renforcée par l'aquarelle. Max est un adolescent passionné et déterminé à réaliser son rêve. Cependant, la réalité n'est pas simple et il va devoir en prendre conscience rapidement. Son rêve, il ne tient qu'à lui de le réaliser. Certains adultes ne l'en croient pas capable. A lui de les convaincre : l'histoire de Raoul a un potentiel énorme. Alors ok tout n'est pas parfait, c'est plein d'anachronismes et de petites incohérences. A Max d'apprendre comment on construit une histoire et à écouter les conseils et remarques des autres. Cette histoire, nous la découvrons au fur et à mesure de son écriture, au point d'être complètement immergé dedans et de voir les pistes se brouiller progressivement. Quelle est la réalité ? Quelle est la fiction ? Raoul est-il seulement un personnage tout droit sorti de l'esprit d'un petit garçon ? Ou bien est-il réel ? Mais alors, qu'en est-il de Max ?


Alexandre Clérisse nous emmène sur le chemin tortueux de la création. Si au début, les repères étaient assez clairs, au fur et à mesure de la lecture, ceux-ci s'estompaient, perdant un peu plus le lecteur dans des méandres créatifs. Puis Alexandre Clérisse semble lui-même s'être laissé emporté par sa propre création pour se perdre lui-même autant que son lecteur.

C'est donc avec un sentiment de plus en plus confus que la lecture se poursuit. Au point de ne plus réellement savoir ce qui relève de la réalité ou de la fiction, ayant perdu tout repère, spatial comme temporel. A l'approche du dénouement, un espoir se fait jour, l'espoir d'y voir plus clair, de comprendre toute la portée de cette histoire. Mais voilà, celle-ci laisse un goût d'inachevé au lecteur qui sera allé jusqu'au bout du chemin.


Conclusion
Feuilles Volantes est un joli roman illustré qui, pour moi, manque un peu de maturité. Si l'idée de départ était bonne, son développement reste assez brouillon et je me suis très vite retrouvée perdue, ne sachant pas vraiment où l'auteur voulait en venir. Et c'est dommage car une fois la dernière page tournée, c'est ce sentiment qui perdure.

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date : 14-06-2022
Grande adepte de fantasy, ce roman me faisait de l'œil depuis un bon moment. Du coup, quand j'ai eu l'occasion de le découvrir en version audio, je n'ai pas hésité une seconde. J'aurais dû…


Jal est un homme perdu. Amnésique, sa mémoire n'est qu'un vaste puzzle dont il peine à réunir toutes les pièces. Ayant déserté son armée, il se retrouve un jour dans un village de paysans, dans l'autre camp… Pris au jeu des évènements, il se retrouve à devoir assurer leur défense contre cette même armée qu'il vient de quitter. Les villageois semblent d'ailleurs persuadés qu'il est un Guerrier-Mage, ce dont Jal doute cruellement. Mais bon, puisqu'ils ont décidé d'avoir foi en lui, il va tenter de se montrer à la hauteur, plutôt bon gré mal gré. Et puis son nom signifie Celui qui ose, alors autant oser !


Je découvre la plume de Paul Béorn avec Le Septième Guerre-Mage qui a eu son petit succès. Ce roman présente un style d'écriture très simple, tout en fluidité. C'est même très épuré, cash, direct. Paul Béorn va directement à l'essentiel, sans s'embarrasser de fioritures. Ce qui correspond bien au caractère de son personnage, Jal, le narrateur, et qui permet d'avoir un récit hyper dynamique. Mais à trop être tranchant, on se blesse. La récurrence du héros en quête d'identité qui va trouver un but à sa vie est un thème récurrent, surtout en fantasy. Par conséquent, pour se démarquer des autres œuvres, il en faut ! Et pour moi, ce n'était pas assez.


C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi et voici pourquoi.

Je vais commencer par ce qui m'a le plus dérangée dans un premier temps : le format. Commencé dans un format audio, je n'ai absolument pas accroché avec la voix du conteur et sur une écoute de quasiment 20h00, ça joue énormément. J'écoute de plus en plus de roman dans leur version audio et je me rends compte ici à quel point la voix du conteur joue dans l'appréciation du roman.


Est venu un moment où, me rendant compte que ça n'allait toujours pas, je me suis décidée à passer sur la version ebook, histoire de donner une autre chance à Jal. Mais, là aussi, ça ne passait toujours pas. Étant du genre têtu, j'ai quand même persisté dans cette lecture. Et, ô joie, il y a eu un changement, une fois passée plus de la moitié du roman !


Pour autant, même en lecture, je ne pense pas que j'aurais plus adhéré à la première partie de l'histoire.

C'est un récit très cynique, jusque dans l'humour. Et ça, c'était un super bon point de départ. De plus, les chapitres sont très courts, ce qui permet de s'y retrouver facilement à chaque pause. Cela donne un rythme très hachuré, donnant envie de poursuivre, les coupures ayant forcément lieu aux moments les plus importants. Paul Béorn maîtrise le tempo de son histoire et installe une tension qui ne se relâche quasiment jamais. Mais côté personnages, ça ne passait pas du tout pour moi. Jal est tout simplement insupportable. Jal est très insolent. Jal est un rustre.

À aucun moment je n'ai réussi à m'attacher à lui et à peine à Gloutonne, même si leur relation est plutôt sympa. Déjà vue mais sympa. Progressivement, j'ai donc décroché car si la tension est permanente, Jal et ses sempiternelles lamentations ont eu raison de moi.

Jal est en quête identitaire, ses souvenirs sont épars et sa mémoire fragmentée, raison pour ne se soucier que de lui et de Gloutonne. Cela donne une alternance dans le temps, entre le présent et le passé. Mais les nombreux flashbacks apportent un sentiment de confusion qui va de paire avec l'état d'esprit de Jal. Q'est-ce que son maître lui a fait subir ? Quelles atrocités a-t-il vécu ? Une chose est sûre : arraché à sa famille, l'apprentissage auprès du maître est dur et sans pitié. Mais à quelles fins ? Encore un peu et je ne l'aurais jamais su. Arrivée à ce stade de la lecture, j'ai davantage subi l'histoire, au lieu de me laisser porter par elle.


Mais parfois c'est bien d'être têtue. Une fois la première moitié dépassée, j'ai un peu plus accroché. J'ai trouvé Jal beaucoup plus convaincant (et sympathique) lorsqu'il a commencé à évoluer dans son cercle de compagnons. Les autres protagonistes, tels que Holan ou encore Nola ont révélé leur potentiel et se sont montrés bien plus intéressants qu'au premier abord. Si Jal en apprend chaque jour un peu plus sur lui-même, les réponses les plus importantes se trouvent en réalité auprès de ses compagnons. Il lui faudra d'ailleurs trouver la force de tourner son regard vers l'avenir car les événements ont pris une tournure plus intense. Et lorsque l'auteur se concentre moins sur l'égocentrisme de Jal, c'est tout de suite plus intéressant. La quête identitaire de Jal est lassante mais elle est ici contrebalancée par ses interactions avec son cercle. Avec son implication auprès de ses nouveaux compagnons, sa mission auprès des villageois prend tout son sens et une vraie tension s'installe, une tension prête à voler en éclats au moindre moment.


Conclusion
Je ne dis pas que je ressors conquise de la lecture du Septième Guerrier-Mage mais je trouve que la construction du livre est très inégale, tant le contraste entre la première moitié et la dernière partie est grand. Au moins, le fait de persister aura eu pour effet d'adoucir mon avis sur le roman.

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Écouté dans le cadre du Challenge Netgalley, Tant que le café est encore chaud est présenté comme un roman feel good, au succès international retentissant. Sans réellement savoir à quoi m'attendre, je me suis laissée tenter par ce livre dans l'espoir d'y trouver l'effet bonne humeur tant vanté. Et là, grosse déception. Dès les premières minutes, on se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'un roman feel good. Bien que je lise peu de ce genre de romans, j'en ai lu assez pour voir que Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi ne répond pas aux critères du genre.


Un roman feel good apporte joie et bonne humeur à ses lecteurs. Outre un sentiment de lassitude, je n'ai pas vraiment ressenti autre chose à l'écoute de ce roman auquel, malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré. J'ai malgré tout voulu persister jusqu'à la fin mais sans grande conviction ni enthousiasme. Et mon avis n'a pas changé au fur et à mesure de l'écoute.

J'ai trouvé cette lecture très fade. Les émotions auxquelles je m'attendais grâce aux incursions dans le passé ne sont pas présentes. Pourtant, la littérature japonaise est assez atypique et bien qu'épurée, elle est aussi poétique qu'intensive. Mais peut-être est-ce moi qui ne suis pas réceptive et que cette lecture ne correspondait pas à ce dont j'ai besoin au moment où je l'ai commencé. Je ne doute pas que ce roman puisse toucher d'autres lecteurs et visiblement, il semble avoir trouvé un large public, à l'exception de moi.


Quatre femmes vont se rendre au café Funiculi Funicula dans l'espoir de lever tous leurs regrets. Les règles sont relativement simples et nous les découvrons, pour la plupart, très rapidement : on ne peut y croiser que des gens qui sont déjà venus dans le café et le présent ne changera pas, peu importe les actions réalisées dans le passé. Le client doit également s'asseoir à une place bien particulière (à la condition que la dame en blanc veuille bien quitter le siège...) et revenir dans le présent avant que son café ne soit complètement froid. Toutes ces femmes ont vécu des situations difficiles, certaines plus que d'autres. Toutes ont pour point commun les regrets. Si le passé ne peut être changé, peut-être qu'une immersion leur permettra de mieux profiter du présent. Avec un tel topo de départ, je m'attendais à être transportée par les émotions mais il n'en a rien été.

L'aspect extrêmement répétitif du récit, d'un personnage à l'autre, n'a fait qu'accentuer ma lassitude. Trop de longueurs. Trop peu d'émotions. Je suis restée extrêmement distante vis-à-vis de l'histoire, ne parvenant pas à être touchée par ces femmes désireuses de retourner dans leur passé.


Conclusion
Tant que le café est encore chaud n'a pas su tenir ses promesses. A travers quatre situations différents, quatre vies, quatre femmes tout ce qu'il y a de plus banal, Toshikazu Kawaguchi tente de nous livrer un roman feel good. Malheureusement c'est raté pour moi, à moins que ce ne soit le feel good à la japonaise, très différent de celui auquel on a l'habitude.

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date : 14-06-2022
Avec Mythos, Stephen Fry nous livre une relecture de la mythologie grecque intéressante, moderne et humoristique.


Ayant découvert très jeune la mythologie avec des auteurs tels qu'Ovide, Homère ou encore Virgile, j'étais curieuse de voir ce que Mythos pouvait apporter de plus. Et j'ai été plus qu'agréablement surprise avec le parti pris de Stephen Fry qui a décidé de nous conter ces histoires légendaires un peu à la Rick Riordan. Non vous ne trouverez pas de Percy Jackson ici mais vous trouverez autant d''humour que dans la célèbre série. Non il ne s'agit pas d'une réécriture jeunesse mais ce roman se laissera apprécier peu importe l'âge (enfin, peut-être pas pour les plus jeunes).

Est-il nécessaire de revenir sur chacun des mythes racontés ici ? Pas vraiment car il n'y a rien de nouveau à ce niveau-là.

Par contre, la force de ce roman réside dans son modernisme. Stephen Fry est un auteur mais également un humoriste anglais. Il a donc décidé d'allier ces deux facettes de lui ici et cela donne un ouvrage vraiment réussi. Dans sa version audio, c'est encore mieux car Frédéric Souterelle parvient à nous emmener dans la Grèce Antique, à la rencontre des dieux et héros des anciens temps. Outre l'humour, il faut souligner toutes les références au présent dans Mythos. Ainsi, l'auteur nous régale d'anecdotes actuelles, aux similarités parfois troublantes avec les récits contés mais aussi de points étymologiques, éclairant l'usage de certains de nos mots à la lumière de leur histoire.

Ce roman, par son modernisme, nous interroge également sur des sujets qui sont toujours d'actualité, à commencer par la place et le rôle des femmes mais également sur l'ambition des hommes. Les mythes ont une dimension morale indéniable et encore aujourd'hui, leur portée n'en est pas amoindrie. Certes, la lecture que nous pouvons en faire est différente de celle des Grecs de l'Antiquité mais elle reste tout aussi instructive.

Mon seul regret concerne le rythme de ce roman. Si les épisodes sont abordés chronologiquement, j'ai fini par ressentir une petite lassitude en raison de l'aspect répétitif de la construction, ce qui est dommage. Mais ça ne gâche en rien le plaisir de cette lecture/écoute. J'ai juste fait une petite pause pendant quelques jours avant de m'y remettre et de nouveau, j'ai apprécié Mythos.


Conclusion
Stephen Fry nous propose avec Mythos une plongée au cœur de la Grèce Antique à travers ses mythes les plus marquants. Teinté d'humour, ce roman, dans sa version audio, permet ainsi de passer un très bon moment.

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Je suis plus que ravie de m'être lancée dans le challenge Netgalley 2022 car sans ça, je serai probablement passée à côté de cette petite pépite : Tête de Pioche, une bande dessinée jeunesse à l'héroïne au caractère bien trempé.


Tête de Pioche vit à la montagne avec sa grand-mère, leur vie rythmée par le cycle des saisons, en harmonie avec la nature. La petite fille a d'ailleurs un talent particulier, bien pratique pour sa vie de montagnarde : elle sait parler avec les animaux ! Un talent qui va lui être d'une grande aide quand elle va se lancer dans un périple sans nom jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour voir sa soeur faire un numéro de claquettes sur scène ! Têtue comme une mule (d'où son surnom !) mais incroyablement courageuse, la petite fille va faire des rencontres mémorables au cours de son aventure. À commencer par des trafiquants, bien déterminés à ce qu'aucun enfant ne vienne perturber leur activité. Mais c'est sans compter sur l'entêtement de Tête de Pioche, encore plus déterminée non seulement à sauver les animaux mais également à rejoindre sa soeur à temps !


J'ai adoré cette nouvelle série. Si ce premier tome peut se lire seul, arrivée à la fin, je n'avais qu'une hâte : que la suite sorte ! Parce qu'ok, les enfants sont la première cible de cette bande-dessinée mais il est impossible de résister à Tête de Pioche, tant elle est attendrissante et drôle. Nous avons là une histoire ultra dynamique, agrémentée de visuels aussi jolis que lisibles. Et ce dernier point n'est pas un des moindres car combien de bandes-dessinées, y compris jeunesse, présentent parfois des difficultés de lecture ?! Ici, bien qu'étant en version dématérialisée, à aucun moment je n'ai eu de mal à déchiffrer les bulles.


Conclusion
Avec ce premier tome de Tête de Pioche, Frédéric Brrémaud et Giovanni Rigano signent là le début d'une série jeunesse prometteuse dont j'ai hâte de découvrir la suite !

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Gambling School est une série dont on a pas mal entendu parlé pendant un moment. Comme j'avais envie de la découvrir, je me suis dit que j'allais me lancer dans la lecture de sa version manga. Mais parfois, quand on a la tête ailleurs, on fait des bêtises. Ben là, c'est ce qui m'est arrivé. Au lieu de prendre le premier tome de Gambling School, j'ai pris celui de Gambling School Twin. En même temps, le "Twin" est marqué en tout petit ! Je me cherche des excuses mais bon, quand on n'est pas doué, on n'est pas doué, faut se rendre à l'évidence.


Gambling School Twin est le spin-off de la série Gambling School. Nous y suivons Mary, une jeune lycéenne boursière admise dans l'une des écoles les plus prestigieuses du pays. Mais voilà, en tant que boursière, il va lui falloir redoubler d'efforts pour s'imposer auprès de ses camarades tous issus de la haute société. Or, d'entrée, l'intégration s'annonce difficile : il lui faut payer une somme importante pour ne pas être ravalée au rang de "bête" et devenir ainsi l'esclave attitrée des autres élèves. Mais Mary est une jeune femme ambitieuse et fière qui n'entend pas se laisser rabaisser.

Pour s'en sortir, elle va accepter de jouer aux jeux de hasard de l'école contre ses camarades. C'est là la spécificité de cette école : afin de stimuler l'esprit de compétition de ses élèves, tous appelés à devenir des personnalités influentes en raison de la richesse de leur famille, une fois les cours terminés, ils sont autorisés et même fortement encouragés à organiser et à participer à différents jeux de pari. L'enjeu : des sommes colossales.

Mais comment entrer dans le jeu quand on a rien ? Mary va alors prendre des risques inconsidérés pour tenter de s'élever et il lui faudra faire preuve de ténacité et d'ingéniosité pour gagner.


On est tout de suis plongé dans l'ambiance du lycée. La compétition règne et même si les règles sont les règles, tous les coups sont permis, y compris la triche. Hyper dynamique, ce premier tome nous embarque donc dans le quotidien mouvementé des élèves de Hyakkaô et plus particulièrement, de Mary qui, je suppose, est un personnage important de la série principale. La violence est omniprésente. Les coups les plus bas sont permis, les bizutages sont monnaie courante et s'il n'y a pas de sang, c'est une violence psychologique à laquelle les personnages sont sans cesse confrontés. Mary va devoir redoubler d'efforts et de prudence si elle veut réussi à s'imposer, ce dont je ne doute pas vu son très fort caractère !


Conclusion
Gambling School Twin est le spin-off d'une série qui a d'ores et déjà su s'imposer auprès des fans de seinen. Rythmé et addictif, il nous plonge dans une ambiance casino mais au lycée. Si la lecture de la série principale n'est pas indispensable, ceux qui se seront plongés dedans dans l'ordre de publication apprécieront certainement mieux le Twin.

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Si vous me suivez, vous avez déjà dû voir passer la chronique d'Un Shiba Couleur d'Automne de Laetitia Arnould sur le blog. J'avais beaucoup aimé cet album illustré mettant à l'honneur la saison automnale à travers les yeux d'un petit chien tout mignon.
Ici, Laëtitia Arnould nous propose de poursuivre la découverte des saisons avec le printemps. Et que dire ? Si ce n'est que ce nouvel album est tout aussi beau que le précédent ?
Plein de poésie, empli de douceur et de tendresse, C'est le printemps, petit shiba ! nous emmène pour une ballade pleine de fraicheur et de bonne humeur. Notre petit héros sur patte va alors faire la rencontre de petits êtres sur patte aussi mignons que lui !

J'aime beaucoup ce concept proposé par les Éditions Twinkle et j'espère bien que l'été et l'hiver s'ajouteront prochainement au catalogue !

Conclusion
Magnifiquement illustré et porté par une plume légère et poétique, C'est le printemps, petit shiba ! nous propose une ballade aux côté d'Orion pour découvrir les merveilles printanières !

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Lu dans le cadre du Challenge Netgalley 2022, Mon boss est nul, mais je le soigne ! est un court ouvrage feel good sur les pires situations de management que l'on puisse rencontrer (ou subir selon sa position).

Gaël Chatelain-Berry, à la longue carrière de manager, nous propose avec cet ouvrage quelques clés d'amélioration, que l'on soit manager ou managé. L'idée étant de solutionner la plupart des conflits et/ou difficultés.

Afin d'étayer ses propos, l'auteur a créé le personnage de Bob, qui regroupe absolument tous les pires traits du mauvais manager. Imbu de sa personne, persuadé de bien faire, têtu, dévoué à son travail à l'excès, Bob cumule les défauts. Au grand désarroi de son équipe !

On a tous été confronté à un Bob à un moment donné. On a tous été un peu Bob aussi (à moins d'être absolument, irréprochablement parfait). Bob est donc la caricature du mauvais manager et tout au long de l'ouvrage, Gaël Chatelain-Berry va nous proposer deux points de vue : celui de Bob et celui de son équipe.

En tant que manager, la lecture de cet ouvrage m'a conforté dans ma pratique professionnelle, ne serait-ce que par un point avec lequel je suis absolument d'accord et auquel je m'attache tous les jours : ne jamais oublier que l'humain est au cœur du métier de manager. Les erreurs arrivent, c'est normal. Non pas qu'il faille les laisser se répéter mais il faut comprendre pourquoi elles arrivent et toujours tenter de les anticiper et d'aller vers le mieux. Il faut savoir tirer le meilleur de ses équipes, pas les écraser. Et en tant que responsable, il nous appartient de montrer l'exemple. Mais voilà, il ne faut pas oublier que les managers sont aussi des êtres humains, avec leur lot d'émotions, leurs forces et leurs faiblesses également. Et que les équipes aussi participent de ce management car il faut savoir manager son manager. D'où le double point de vue de l'auteur tout au long de l'ouvrage, l'idée étant d'apporter des clés pour faciliter le quotidien de tous les membres de l'équipe.

Alors oui, certaines situations sont particulièrement caricaturales et sont abordées avec beaucoup d'humour. Parfois, ce côté caricatural peut même faire douter du réalisme de ces situations. Et pourtant… Vous seriez surpris par l'invraisemblance de certaines situations qui arrivent bel et bien ! Sauf que si cet ouvrage les aborde avec recul et humour, dans la vie quotidienne, cela peut créer des tensions et épuiser les équipes, voire en mener certains au burn-out. Malheureusement, soyons réaliste, nous ne vivons pas au pays des bisounours et des licornes : certains individus ne souhaitent nullement s'inscrire dans une attitude de bienveillance et ont les dents tellement longues qu'ils ne rayent pas le parquet mais creusent plutôt de nouvelles fondations. Leur credo : écraser pour se valoriser. Alors qu'accepter ses limites n'est nullement une faiblesse et que la force réside dans cette reconnaissance et notre capacité à nous entourer des bonnes personnes (et les valoriser pour cela !). Mais bon, comme on dit : la roue tourne et le karma finira bien par les rattraper.

Mon boss est nul, mais je le soigne ! n'aborde pas ce point car sa position est essentiellement optimiste. Et si ça fait du bien, cela ne veut pas dire que ce manuel est une solution à lui tout seul ni qu'il prévoit les remèdes à toutes les situations. Il propose de bonnes pistes d'amélioration et c'est déjà pas mal !

Conclusion
Mon boss est nul, mais je le soigne ! est un manuel de management à destination des managés comme des managers. Abordant avec humour les pires situations managériales que l'on puisse rencontrer, Gaël Chatelain-Berry partage son expérience et nous livre ici des pistes de réflexion afin que toutes et tous puissent s'épanouir dans son environnement professionnel quotidien.


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date : 24-05-2022
Le Roi Cerf, qui a récemment été diffusé au cinéma est ici dans sa version manga. Lorsqu'il est évoqué, immanquablement le parallèle avec Princesse Mononoké est fait. Et il faut dire que si pour moi, il ne l'égale pas, il n'en est pas loin. En effet, ce manga est absolument magnifique, tant par ses graphismes que par son scénario.

Tout commence avec l'histoire d'un royaume, tombé sous la domination de l'ennemi. Si des poches de résistance ont longtemps lutté, celles-ci sont quasiment désormais éteintes. Certains prisonniers sont ainsi tombés en esclavage, dont Van. Une nuit, la mine est attaquée par des loups, porteurs d'une maladie mortelle, dont on ignore tout. Or Van, mordu, survit. Avec Yuna, une petite fille, ils parviennent à s'enfuir. Mais l'Empire a appris leur existence et envoie son médecin le plus réputé sur ses traces, dans l'espoir de trouver un remède à cette maladie qui pourrait bien décimer tout le pays si elle n'est pas arrêtée.

Je n'ai pas encore vu le film mais cette version manga m'a donné très envie de le découvrir. L'histoire est prenante, bien rythmée et nous promet bien des révélations à venir. Ce premier tome consiste surtout en une mise en place, les bases de l'intrigue étant ici posée. À commencer par la relation entre Van et Yuna. Van fait partie d'un ancien clan réputé pour avoir longuement résisté à l'envahisseur, les Rameaux Solitaires, mais qu'en est-il de la mystérieuse fillette qui l'accompagne ? Lors de l'attaque des loups dans la mine, l'un d'eux s'est saisi de la petite fille pour l'emmener. Parvenant à la sauver in extremis, Van a été mordu et fait montre de capacités particulières depuis. Pourquoi tenter d'enlever Yuna ? Et comment cela se fait-il que Van ait survécu à la morsure alors que tant d'autres en meurent ? Que signifie la soudaine réapparition de la maladie ? Punition divine ? Malédiction contre l'envahisseur ? Complot ? Au milieu de cette guerre de pouvoir entre un royaume envahisseur et un royaume à genoux, Van, lui, ne pense qu'à une chose : protéger Yuna. Mais en aura-t-il seulement l'occasion ?

Conclusion
Ce premier tome du Roi Cerf nous emmène au cœur d'un royaume déchiré par la guerre et dont les rapports de force vont à nouveau vaciller suite à la réapparition d'un mystérieux mal. Alors même que la population est décimée jour après jour par la maladie, un espoir se fait jour en la personne de Van, seul homme ayant survécu à la maladie connu. Mais derrière les conflits de pouvoir et la propagation de la maladie mortelle, une autre vérité est sur le point d'émerger. Van et Hohsalle sont-ils prêts à l'entendre ? Seule la suite nous le dira !

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Lou ! est une série de bandes-dessinées à destination des plus jeunes à l'héroïne particulièrement attachante.

Lou est une petite fille qui vit avec sa maman sur les bords dans leur petit appartement. Jusqu'ici, tout ce qu'il y a de plus normale. Oui mais Lou vit une vie trépidante. Drôle et attachante, elle va partager ses aventures dans son journal intime.

Une maman ado et geek, un petit chat tout mignon, un nouveau voisin peace & love et bien d'autres personnages avec lesquels on va faire connaissance au fil des pages.

Lou vit seule avec sa mère dans leur petit appartement. Et puis, alors que Lou n'a d'yeux que pour son petit voisin trop canon mais qui ignore tout de ses sentiments, un nouvel habitant emménage dans son immeuble. L'occasion de pousser sa mère dehors ? Elle qui ne sort quasi-pas, préférant passer son temps sur sa manette ! Alors de fil en aiguille, page après page, nous découvrons avec beaucoup d'humour et de tendresse le quotidien de Lou et de ses proches dans une bande-dessinée aux couleurs acidulées.

Et puis on se rend vite compte que ce petit monde grandit, évolue, jour après jour.

Conclusion
Lou ! c'est une bande-dessinée drôle et attendrissante qui se lit et s'apprécie à tout âge. Est-il encore nécessaire de la présenter, elle qui a marqué tant d'enfants depuis les années 2000 ? Je ne pense pas. Personnellement c'est toujours avec autant de plaisir que je me replonge dans cette série !

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Après avoir terminé le tome précédent, je n'avais qu'une hâte : me plonger dans ce volet. Sauf que, j'ai fait traîner quelques mois car se lancer dans cet ultime tome marquait la fin des aventures de Catherine, Ambrose, Tash, March et Edyon. Et je n'étais pas prête ! Oui, je sais, c'est assez paradoxal.

Le démarrage a été assez difficile pour moi car il traînait beaucoup trop en longueur. Alors que les précédents tomes avaient posé avec dynamisme de bonnes bases, les préparatifs de la bataille finale ont pris énormément de temps ici. Heureusement, progressivement, le rythme s'accélère, des révélations se font jour et là, on se dit que c'est bon, on avance enfin ! Puis de nouveau des lenteurs avant de repartir avec des rebondissements. Ce qui fait que j'ai eu plus de mal à me plonger complètement dans ce volet final. Pourtant, les révélations sont de taille ! Les mystères entourant les démons sont (en partie) levés et surtout, nos héros, avec tous leurs défauts et qualités, évoluent et deviennent adultes. Des choix difficiles vont leur être demandés et même imposés. A de multiples reprises, ils vont ainsi devoir s'affirmer et faire preuve de courage. En particulier Edyon, lui qui a su se montrer fuyant, pour ne pas dire carrément lâche, à de multiples reprises. Ces adolescents jetés dans un monde cruel vont lutter pour l'avenir des royaumes et les libertés de tous. Mais à quel prix ? Catherine ne peut laisser place plus longtemps à la tyrannie de son père. Elle ne peut encore moins la laisser s'étendre aux royaumes voisins. Mais pourra-t-elle compter sur ses alliés ? Ne risquent-ils pas de plier face à l'ennemi à tout moment ? Tash restera-t-elle coincée à tout jamais dans les tunnels souterrains ? March parviendra-t-il à regagner l'amour d'Edyon ? Ambrose et Catherine ont-ils un avenir ensemble ? La mort de Tzayn pourrait grandement faciliter leur choix. Mais est-ce réellement souhaitable ?

Toutes ces questions trouvent ici une réponse et même si j'espérais une autre fin pour Catherine, d'autres choix, il faut reconnaître que ceux-ci sont parfaitement cohérents avec son personnage. Forcément qui dit tome final, dit choix final. Et si la guerre est au cœur du récit, l'amitié et l'amour sont également très présents. Sally Green maîtrise son récit et sait parfaitement amener ses lecteurs vers la fin voulue. Par conséquent, on ne peut pas dire que l'évolution de ses personnages est surprenante, au contraire, elle est même parfaitement logique et cohérente avec leur caractère. On les voit grandir, gagner en maturité et prendre leurs responsabilités, que l'on soit d'accord ou pas avec eux.

Sally Green conclut par une fin ouverte, ce qui pourrait laisser supposer une nouvelle histoire avec d'autres personnages ou potentiellement avec certains membres de la petite équipe. Personnellement, j'ai un tête un personnage que l'on a peu vu au fil des tomes mais qui s'est révélé particulièrement intriguant et je ne serai pas contre une suite le concernant.

Conclusion
Sally Green nous livre avec A feu et à Sang un final bien maîtrisé pour une trilogie fantasy qui aura su se montrer captivante jusqu'au bout.

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Les annales de la Compagnie Noire de Glen Cook est l'un de mes cycles de fantasy favori. Sombre à souhait, cette série nous emmène sur les traces d'une compagnie de mercenaires qui n'ont rien d'enfants de chœur. Recrutés par la Dame, ils ont pour double mission de mater la rébellion et d'empêcher le retour du Dominateur.

Si le dernier tome nous laissait bien loin des Terres du Nord, Port of Shadows nous propose un petit retour en arrière, à l'époque où la Dame régnait encore et où le retour du Dominateur était une menace bien réelle.

Je ne dois pas être la seule fan de la série à attendre désespérément la suite des chroniques depuis plus de 10 ans… Lorsqu'en 2018, Port of Shadows a été publié, j'étais plus qu'enthousiaste et me suis dit que j'allais attendre patiemment la traduction française. Quatre ans plus tard, il m'a fallu me rendre à l'évidence : ce n'est pas demain la veille que celle-ci sera publiée. Donc je me suis lancée, non sans appréhension, dans la lecture en anglais. Et que dire ? Même s'il y a certains tomes que j'ai nettement préféré à d'autres, autant celui-ci n'a pas été à la hauteur de mon enthousiasme et de ma patience. Pour moi, c'est un peu le tome fan-service, écrit pour satisfaire en partie la curiosité des lecteurs mais pas indispensable. A moins qu'il n'apporte une nouvelle pierre à la suite (qui verra peut-être, potentiellement, éventuellement, possiblement, hypothétiquement le jour un jour - en version originale, parce que pour la version française, autant dire que là, je suis carrément au désespoir).

La famille Senjak est entourée de mystères et il est très difficile de connaître les vrais noms de la Dame et de ses sœurs (ou de n'importe quel autre sorcier s'il est un tant soit peu prudent). Si Glen Cook a lâché des infos par-ci par là au fil des tomes, dans ce douzième volet, il apporte une grosse confusion à une situation familiale bien compliquée et mystérieuse. Volontaire ou pas ? Je ne saurais dire. Oubli de l'auteur ou volonté de brouiller les pistes ? Toujours est-il que certaines des affirmations précédentes sont complètement remises en cause ici. La lecture des premiers chapitres laisse l'espoir d'en apprendre enfin plus sur la Domination et ses dirigeants. Et quelque part, cet espoir n'est pas déçu. Mais il l'est également car soit les informations ne sont pas suffisantes pour permettre des certitudes soit c'est tellement confus voire incohérent avec tout ce qui a été dit précédemment qu'on se dit que l'auteur a oublié ce qu'il a déjà écrit.

Après, cette confusion est à l'image du ressenti de Toubib, narrateur de l'histoire, d'où peut-être, une volonté de Glen Cook. En effet, trois parties alternent dans ce roman pour trois points de vue : celui de Toubib, s'inscrivant dans le présent, et celui de deux autres personnages (dont l'un est une des sœurs Senjak) vivant sous la Domination et dont les témoignages nous parviennent grâce aux chroniques trouvées par Toubib. Lui-même le dit à plusieurs reprises : sa mémoire lui fait défaut et ses souvenirs semblent altérés voire même occultés. Peut-on se fier à ces anciennes chroniques quand le chroniqueur lui-même n'est pas fiable ?

Progressivement, au fil des chapitres, les liens entre les trois points de vue se resserrent pour ne former qu'une seule et même intrigue. L'intérêt du Dominateur pour le Port des Ombres ne peut se comprendre qu'à la lumière des ombres du passé. J'ai beaucoup aimé cette alternance des époques. Déjà, la partie dans les Terres du Nord est ma préférée. Si j'ai adoré la suite des aventures de la Compagnie Noire, le premier cycle est inégalable. Mais en plus, on en apprend enfin plus sur la Domination et les relations entre les Asservis, la Dame et le Dominateur ! Tout ce que j'attendais depuis si longtemps (et là, vous voyez où je veux en venir avec ce côté fan-service ?) ! Et enfin, parce que Goblin et Qu'Un-Œil sont des personnages emblématiques et que leur duo est exceptionnel. Mais pas dans ce tome… Trop effacés à mon goût, je n'y ai pas retrouvé le piquant de leur relation et de leurs coups fourrés.

En tant que midquel, je m'interroge sur la place de ce tome dans le cycle. Sert-il de tome introductif à d'autres personnages tels qu'Ankou, Baku et Shin ? J'aimerais bien car ce trio était très intéressant bien que pas assez exploité à mon goût. Apparemment, Port of Shadows est l'association de plusieurs nouvelles, ce qui expliquerait en partie le manque de liens entre certaines parties et les nombreuses longueurs qui en résultaient. Pour autant, j'ai bon espoir de retrouver La Compagnie Noire non pas dans une de leurs aventures passées mais dans une vraie suite !

Conclusion
Si je devais résumer ce tome en un seul mot, ce serait : confusion. Que celle-ci soit volontaire de la part de l'auteur, ou pas, et malgré tout l'amour que je porte à cette série, cette confusion suscite un léger sentiment de déception. D'un côté, il est agréable de retrouver certains des personnages les plus emblématiques du cycle mais de l'autre, c'est trop superficiel, pas assez exploité. Mais en attendant de voir un jour A Pitiless Rain publié, il faudra s'en contenter.

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J’avais déjà eu l’occasion de découvrir la plume de l’auteur avec le premier tome de La Guerrière d’Argalone – Des Amours Maudites. Si celui-ci ne m’avait guère convaincue, j’ai été plus qu’agréablement surprise de découvrir cette nouvelle œuvre de Frédéric Arnould. Le style d’écriture, ainsi que l’histoire, témoignent d’une belle évolution, aussi bien de la plume que d’une plus grande maturité.

Là (et las), vous vous dites : « ok, elle blablate encore et toujours (comme d’hab quoi !) mais Pour une meilleure vie, kesako ? ».

Eh bien, Pour une meilleure vie, c’est un récit à la croisée d’Hunger Games et de Divergente, le tout habilement rehaussé d’une petite pointe de fantastique. Tout au long de ma lecture, je n’ai pas pu m’arrêter de penser à l’un ou l’autre des deux récits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche et que le mélange est plutôt efficace. Si je vous dis que je l’ai de loin préféré à Divergente, vous me croyez ?


Sur cette brève introduction, venons-en donc à l’histoire. Dans un monde relativement similaire au nôtre, à une époque future indéterminée, la société se retrouve scindée en deux : les riches et les pauvres / les nantis et les privilégiés. Certes, a priori rien de particulièrement original. Mais là c’est beaucoup plus fragmenté et redoutablement plus efficace. Tous ceux qui n’appartiennent pas aux nantis ne servent qu’en tant que ressources. Bien que cela ne soit pas évoqué comme tel par le gouvernement, les nantis doivent sans cesse produire pour assurer les beaux jours de la classe dominante et sont exploités jusqu’à leurs dernières forces. Courber le dos chaque jour un peu plus jusqu’à épuisement… Et gare à ceux qui oseraient se rebeller ! Le gouvernement ne tolère aucune parole, aucun comportement dissidents !


Émie, une jeune fille de la classe inférieure, vit de plus en plus difficilement cette oppression. Son père, dont elle était très proche, est un jour abattu pour avoir caché des armes chez lui. Intransigeants, les soldats de la milice l’abattront sans aucune forme de procès. La vie d’Émie, de sa mère et de ses deux sœurs s’en retrouve encore plus marquée. Manger à leur faim est un luxe qu’elles ne connaissent plus. Mais le plus difficile, c’est la peur, cette peur incessante qui marque chaque instant de leur vie : peur d’avoir dit une mauvaise parole, d’avoir fait un mauvais geste, peur de perdre un proche… Peur de ne pas passer les tests… Régulièrement, le gouvernement organise des examens qui sont, pour lui, l’occasion de détecter tout dissident : les magiciens. Nul ne sait ce qu’il advient pour ceux dont les tests se révèlent positifs… Les magiciens représentent un trop grand danger pour le gouvernement, qui ne peut prendre le risque de les voir évoluer au sein de la classe des pauvres. Émie vit donc dans un état de crainte permanente. Un peu rebelle dans l’âme (forcément, sinon ce n’est pas drôle), elle sait qu’elle ne pourra pas continuer ainsi éternellement. Lorsque sa mère lui annonce qu’elle va se marier de nouveau, mais qu’en plus son nouvel époux appartient à la classe honnie des privilégiés, Émie voit tout son monde s’écrouler. Comment sa propre mère peut-elle tous les trahir ainsi ? Cette nouvelle vie dans un monde qui lui est totalement étranger et hostile va définitivement faire basculer sa vie. Allant de révélations en révélations, il n’appartiendra qu’à elle de reprendre la main sur sa vie.


Conclusion
Rythmé et sans temps mort, j’ai trouvé ce roman très addictif. Frédéric Arnould effectue un savant dosage pour donner au lecteur l’envie de continuer à lire sans abandonner une seule seconde les héros de Pour une meilleure vie. Dans un univers riche et complexe, l’auteur a su donner vie à des personnages tout aussi complexes avec une bonne dose d’action et de suspense. J’ai hâte de me plonger dans la suite !

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Il y a des achats qui se font sur un coup de tête. Celui-ci en fait partie. Captivée par la sublime édition, intriguée par le quatrième de couverture, c'est conquise que je ressors de la lecture de ce premier tome de Blackwater.


L'histoire prend place à Perdido, au nord de l'Alabama, au début du XXème siècle. La ville a fait face à une terrible épreuve : la soudaine crue a englouti la plupart des habitations et les plus riches ont vu leurs scieries lourdement endommagées.

Alors qu'Oscar Caskey et son employé Bray parcourent à bord de leur embarcation la ville encore submergée, ils découvrent la présence d'une femme dans un hôtel qu'ils pensaient pourtant totalement évacué. Si Bray se montre d'emblée méfiant vis-à-vis de l'inconnue, allant jusqu'à faire preuve de superstition, Oscar lui n'oubliera en aucun cas sa galanterie et son devoir de secours. Cette mystérieuse femme dit s'appeler Elinor Dammert et être venue pour un poste d'institutrice. Or, suite à la montée subite des eaux, elle n'a plus nulle part où loger ni aucun moyen de subsistance. C'est donc sans hésiter qu'Oscar lui propose l'assistance de la famille Caskey.

Mais Elinor semble bien déterminée à faire plus que bénéficier de l'assistance de la riche famille. Progressivement, la jeune femme au passé mystérieux s'impose au sein de la communauté de Perdido, au grand dam de Mary-Love Caskey, la matriarche de la famille au caractère bien trempé. Simple jalousie de sa part ? Ou bien a-t-elle vu en Elinor une arriviste de première, déterminée à lui voler son influence au sein de Perdido ? Et puis, quel est le lien entre la soudaine crue de la rivière et l'arrivée d'Elinor ?


D'emblée, on ne peut être que frappé par l'ambiance qui règne à Perdido. Alors même que la ville se reconstruit, il règne une ambiance lourde et pesante. Avec beaucoup d'efforts et d'investissement, les habitants de la ville voient peu à peu leur quotidien s'améliorer. Pourtant, leur vie est teintée d'une peur permanente et sous-jacente : celle de perdre à nouveau tout ce qu'ils ont bâti de génération en génération en l'espace de quelques instants. La rivière, déjà réputée pour sa dangerosité - une créature y résiderait au fond et dévorerait les pauvres malheureux qui auraient la mauvaise idée de s'y baigner - peut à tout instant sortir de son lit et tout emporter. Mais Elinor est catégorique : il n'y aura pas de nouvelle crue. Comment peut-elle en être aussi sûre ? Une chose est certaine : ses paroles, pleine de bon sens, ont un effet apaisant sur les gens. A l'exception de cette chère Mary-Love, qui ne voit pas d'un très bon œil l'arrivée de cette inconnue et qui est bien déterminée à l'éloigner d'elle et surtout, de sa famille, à commencer par Oscar, qui n'est pas insensible au charme de la jeune femme ! Mais Elinor est déterminée à ne pas se laisser faire. Mary-Love aurait-elle enfin trouvé une adversaire à sa mesure ? Pendant que les deux femmes s'affrontent, les événements étranges se multiplient à Perdido...


Blackwater est-elle une saga familiale où deux femmes s'affrontent pour l'amour d'un seul homme, pour leur place au sein d'une communauté ? Oui. Non. Pas tout à fait (n'oublions pas la dimension fantastique, sur laquelle je ne m'attarderai pas pour ne pas vous gâcher tout le plaisir de la découverte). Blackwater, c'est surtout une histoire horrifique comme seuls savent le faire les grands noms de la littérature du genre. Rien de trash, pas de descriptions morbides et sanglantes. Non, l'horreur réside ici dans les situations les plus banales de la vie quotidienne. L'horreur vient des êtres humains et de leurs agissements, de leur égoïsme (mais pas que ! A vous de le découvrir). La tension est palpable et va crescendo pour nous mener à toute vitesse au bout d'un premier tome parfaitement maîtrisé et réussi.


Conclusion
Du fantastique, de l'horreur et du mystère, le tout saupoudrés d'un humour noir et cynique... Il n'en fallait pas plus à Michael McDowell pour nous livrer une série palpitante et addictive. Les éditions Monsieur Toussaint Louverture nous proposent ici une réédition sublimée de Blackwater et entretiennent le suspense en publiant chacun des six tomes tous les quinze jours. Quinze jours, vous me direz c'est peu. Oui mais non. Pas quand un tome se dévore en seulement quelques heures. Les quatorze jours d'attente qui suivent sont longs. Très longs !

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Là où réside l'hiver, un roman hivernal, au doux son des flocons de neige tombant du ciel. Les éditions Twinkle étoffent progressivement leur catalogue avec de très beaux ouvrages, aussi bien dans la forme que dans le fond.

Là où réside l'hiver, c'est une ode aux saisons. C'est une ode à l'amour, à l'amitié, à la planète.

Edda Nigthingale, héritière du domaine de Moonland, vit sous la tutelle de sa belle-mère depuis la mort de ses parents. Or, la cohabitation n'est vraiment pas évidente entre les deux. Si Edda souhaite plus que tout au monde préserver les bois de Moonland, il en va tout autrement de sa belle-mère, Miranda Glasting, qui aimerait avoir le contrôle total du manoir pour mieux raser ses bois…

En parallèle, il existe un autre monde, un monde invisible aux yeux du commun des mortels. Celui des gardiens des saisons, ces êtres capables de prendre une forme humaine comme animale et dont le rôle est de protéger le cycle naturel des saisons. Or, leur mission se voit chaque jour plus difficile à accomplir en raison des activités humaines. Le réchauffement climatique, la déforestation, la pollution, l'assèchement des sols... autant de maux qui, si les humains ne prennent pas rapidement conscience des conséquences de leurs activités, signeront la fin des saisons.

Tout commence donc en plein hiver, au plus fort du froid, alors qu'Edda se voit complètement mise à l'écart du lieu qui l'a vue grandir. Sa belle-mère a réussi à l'éloigner de Moonland en l'envoyant travailler en centre-ville, l'obligeant à dormir sur place. Le prétexte : les retours du soir en ce temps hivernal sont bien trop dangereux, un accident pourrait si vite arriver ! Mais la jeune fille est bien déterminée à protéger Moonland et ne tiendra guère compte des ordres. Jusqu'au soir où un terrible accident se produit. Afin de sauver celle qu'elle considère malgré tout comme sa sœur, Ally Glasting, Edda tombe dans un étang gelé. Pour Ally, c'est sûr, Edda ne peut pas avoir survécu à sa chute et Miranda s'empressera de l'enterrer. Du moins, d'annoncer sa mort. Car son corps n'a pas été retrouvé. Ce que tout le monde ignore, c'est qu'un être veillait dans l'ombre. Cet être, ce n'est nul autre que Jack Frost, qui a été captivé par la sensibilité d'Edda. Edda semble en effet faire preuve d'un don particulier, qui la rend particulièrement réceptive aux activités des protecteurs. Situé entre les deux mondes, Jack peine à trouver sa place car il n'est affecté à aucun mois, contrairement aux autres protecteurs et fait ainsi montre d'une curiosité plus importante envers certains êtres humains. Lorsqu'il voit Edda sombrer dans les eaux glaciales, il ne réfléchit pas et décide de la sauver.

Lorsque la jeune fille revient à elle, elle découvre un monde parallèle, merveilleux et étrange et pourtant intimement lié à celui des humains. Bien que de courte durée, son absence suffira cependant pour la destruction des bois de Moonland. Or, leur destruction ne représentera pas seulement une perte sentimentale, elle marquera également le début de la fin des saisons. Déterminés à sauver l'hiver, les deux mondes vont devoir agir de concert très rapidement.

Puisant ses sources dans les différents folklores et plus particulièrement scandinave et slave, ce récit nous emmène à la rencontre d'êtres fabuleux. Conquise par la merveilleuse couverture, je craignais cependant un récit trop jeunesse, au message écologique trop évident comme on peut parfois en rencontrer. Or, il n'en est rien. Ce récit aux allures de conte fait au contraire preuve de maturité et de subtilité. D'une plume digne des contes de notre enfance, Laetitia Arnould nous montre l'importance de la question écologique et nous pousse à nous interroger sur nos actions et leurs conséquences sur la nature, et par la-même, sur notre avenir. Il ne s'agit pas là d'un argumentaire écologique mais bien d'une fable à plusieurs niveaux de lecture, qui parvient à la fois à nous transporter dans un monde féérique tout en nous invitant à la réflexion.

Conclusion
Un roman aux tonalités hivernales, empreint de magie et de féérie. Puisant son inspiration dans le folklore, Là où réside l'hiver est une ode aux saisons et à la nature, mené par une plume enchanteresse.

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J'ai découvert Pense à moi d'Emmanuelle Aublanc dans sa première version, publiée sous le titre Ne M’Oublie Pas. Et même s’il ne s’agit pas d’un coup de cœur, j’ai malgré tout apprécié cette lecture, qui au-delà de la dimension sentimentale, nous sensibilise à certains sujets difficiles.


Sara a décidé de démarrer une toute nouvelle vie en allant vivre auprès de sa mère et de son nouveau conjoint à Monterey. Laissant la grande ville de New-York derrière elle, elle était loin de s’imaginer que sa vie changerait irrémédiablement avec la rencontre de Simon. Mauvais garçon, ce jeune homme collectionne les filles. Doté d’un physique avantageux, toutes se jettent à ses pieds. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il les traite particulièrement bien. Mais que cache sa détermination à ne pas s’attacher ? Sara a été prévenue : en tombant amoureuse de lui, il la fera souffrir comme jamais elle n’a souffert. En succombant au charme de Simon, Sara était loin de se douter de la terrible vérité… Quel sombre secret cache Simon ?


A-t-on affaire à une énième histoire d’amour entre un bad boy et une gentille fille de bonne famille ? Oui et non. Nous allons ici dans un autre type d’histoire, dont le sujet a déjà été traité plusieurs fois. Vais-je vous dire de ce qu’il s’agit ? Non. Pourquoi ? Pour vous laisser la surprise. Est-ce que j’ai apprécié cette lecture ? Oui. Cependant, je n’ai pas été transportée autant que je l’aurais souhaité… Si cette chronique va être assez critique en pointant les nombreux défauts du roman, ne vous y trompez pas, ce n’est pas parce que je l’ai détesté, bien au contraire, mais je suis sûre que le potentiel pour en faire une histoire bien plus addictive y était.


Cet ouvrage s’adresse à un public adolescent : l’âge des personnages, le contexte dans lequel se déroule leur histoire (au lycée), les sujets abordés (les premiers émois, l’amitié…) orientent énormément le roman vers ces lecteurs cibles. Idem pour la façon dont ces différents sujets sont abordés. En effet, l’auteur utilise le présent et la première personne du singulier pour son récit, alternant entre les points de vue de Sara et Simon. Je dois avouer que dès les premières pages, lorsque je me suis rendue compte de cela, il m’a fallu faire un effort pour poursuivre car je ne suis pas une adepte de ce parti pris d’écriture (ce qui n'empêche pas les bonnes surprises). Mais cela a le mérite d’ancrer rapidement le contexte et de faciliter l’immersion du lecteur dans la tête des personnages. Personnellement, cela a plutôt tendance à avoir l’effet contraire sur moi… Si dès les premières lignes, je savais donc que je ne serai pas conquise par le style d’écriture, je me suis concentrée sur l’histoire en elle-même, qui est plutôt sympathique.

Si celle-ci n’apporte en soi aucune surprise et aucun rebondissement, dans la mesure où elle est extrêmement prévisible, je l’ai trouvée touchante et émouvante. Mais voilà, je n’ai pas été transportée par les émotions à la lecture de cet ouvrage. Les personnages auraient pu être beaucoup plus attachants et je suis sûre que l’auteur avait la capacité pour le faire. Il se dégage de l’ensemble une superficialité à laquelle s’ajoutent de trop nombreux clichés. Pour avoir déjà lu plusieurs histoires traitant du même sujet, celle-ci n’apporte malheureusement rien de plus. Pourtant le sujet offre matière à réflexion et j’aurais vraiment aimé que pour une fois, on aille plus loin dans son traitement. Et je trouve que cela aurait été plus intéressant au lieu de se focaliser sur les émotions de l’héroïne.

Sara a d’ailleurs eu tendance à m’agacer à plusieurs reprises, bien qu’elle se montre très courageuse, honnête et persistante jusqu’au bout. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le comportement des personnages assez incohérent avec leur âge. Je trouve Sara bien trop jeune pour avoir un tel comportement et certains types de réflexions. Au début présentée comme une adolescente, elle semble prendre plus de 10 ans en seulement quelques pages, ce qui ne me semble pas forcément justifié par les événements du début… Et cela était d’autant plus flagrant dans son couple. Je lui ai nettement préféré Simon, beaucoup plus attachant et dont la maturité peut largement se comprendre et se justifier par sa situation difficile. C’est ce manque de crédibilité dans leur couple qui m’a régulièrement perturbée voire agacée tout au long de ma lecture. J’aurais ainsi préféré qu’Emmanuelle Aublanc leur donne quelques années de plus pour apporter plus de cohérence et de crédibilité à son histoire.

Pourtant, ce n’était pas le potentiel qui manquait. Ce premier tome de Pense à moi se laisse lire avec une très grande facilité et j’ai malgré tout été curieuse de découvrir la suite, même si je m’en doutais fortement. La fin triste et abrupte m’a fait un petit pincement au cœur.

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Toute petite, je me suis très vite passionnée pour les récits mythologiques et plus particulièrement, ceux des mythologies grecques et scandinaves. Et même si je ne percevais pas toutes les subtilités de ces histoires, leur portée ou encore leur symbolique, j'étais captivée dès les premiers mots.

Le premier tome de Nectar et Ambroisie nous emmène à la découverte de la mythologie grecque aux côtés de deux enfants très spéciaux !
Ce roman illustré est une petite pépite ! Certes, il est principalement à destination des jeunes adolescents (à partir de 10 ans) mais il s'apprécie autant avec plusieurs décennies supplémentaires.

Trouvés par hasard par Artémis, la déesse chasseresse, Nectar et Ambroisie ont été recueillis sur l'Olympe et élevés par Héra mais nul ne connait quoique ce soit de leur passé. Cela ne les empêche pas de mener une vie heureuse au milieu de toutes ces divinités.

Alors que la planète gèle encore plus chaque jour qui passe, les deux enfants se disent qu'il serait peut-être bien de rétablir le cycle des saisons sur Terre avant que toute vie ne disparaisse. Impossible de convaincre Déméter, à l'origine de cette période glaciaire, la déesse ne voulant rien entendre tant que sa fille Perséphone ne lui sera pas rendue. Mais Hadès, subjugué par sa beauté et qui l'a donc enlevée, ne veut rien entendre et aucun dieu n'a réussi à le convaincre, pas même Athéna, pourtant réputée pour son intelligence et sa ruse ! C'est dire comme il est têtu... et amoureux !

Nectar et Ambroisie décident alors en toute discrétion (et surtout à l'insu de tous les autres dieux) de s'introduire dans le Royaume des Enfers pour convaincre Hadès de relâcher Perséphone. Pendant que les immortels poursuivent leurs palabres pour déterminer qui ira parler à Hadès, Nectar et Ambroisie, eux, ne perdent pas de temps. Première étape : trouver l'entrée. Une fois cela fait, il leur restera bien du chemin à parcourir et de nombreux dangers à affronter. Il faut dire aussi que ça aurait été plus simple de se rendre aux Enfers s'ils étaient morts. Mais en étant bien vivants, il leur faudra donc ruser.

Sabina Colloredo propose une réécriture à la fois originale et drôle des mythes grecs, adaptée à un jeune public, sans pour autant mettre de côté leur part la plus sombre. D'ailleurs, l'auteur se permet même de pousser à la réflexion via quelques petites remarques ou questionnements de ses personnages, tels par exemple les infidélités de Zeus envers Héra. Elle a ainsi astucieusement mêlé à la trame originale une nouvelle histoire, celle de deux enfants vifs et pleins d'humour au passé mystérieux. Les bases sont ici posées et j'espère qu'on en apprendra plus dans le prochain tome qui mettra cette fois à l'honneur Médée. J'ai hâte de découvrir la suite !

Visuellement, j'ai été agréablement surprise. Le parti pris est tout en contraste d'ombres et lumières, avec seulement quelques touches d'orange vif et j'adore le rendu final qui donne une touche très moderne à l'ensemble.

Conclusion
Nectar et Ambroisie s'annonce d'ores et déjà comme une très bonne série jeunesse. Sabina Colloredo revisite avec humour les récits de la mythologie grecque tout en promettant une aventure palpitante aux côtés de deux jeunes héros au passé mystérieux.

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