Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 558
Membres
1 044 090

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par MarieFlowerPanda

Extraits de livres par MarieFlowerPanda

Commentaires de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Extraits de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Aladin et Ali Baba nous font les 400 coups pour notre plus grand bonheur ! Magi est un manga reprenant l’univers des Mille et une nuits de manière plutôt originale. Amoureux de la version Walt Disney, oubliez-la, cette version n’a rien à voir.
Ici Aladin est un petit garçon plein de mystères. Comme on peut s’y attendre, il est accompagné dans ses aventures d’un certain génie. Mais celui-ci a un nom plutôt banal pour le coup, Hugo (cherchez l’erreur…), et sa maison est pour le moins originale : une flûte (la lampe, c’est démodé !). Ali Baba est, quant à lui, un adolescent rêvant de gloire et de richesse. Leurs chemins vont se croiser, les menant tous deux à des aventures extraordinaires !

Pour la chronique, on va faire simple : j’ai tout aimé dans ce manga ! Voilà, c’est dit, je peux y aller… Non, en fait je reviens, j’ai trop de trucs à vous dire pour vous donner envie de le lire !
L’histoire est celle d’Aladin, un enfant qui ignore tout de son passé. Sa seule certitude est d’être sorti d’une cave avec Hugo, son génie qui est dépourvu de tête. Afin de la lui rendre, il se met en quête d’une lampe. Il croise alors Ali Baba, jeune commerçant qui aspire à un avenir meilleur. Où trouver les richesses nécessaires à son bonheur ? Dans les labyrinthes. Il ne lui reste donc plus qu’à s’y aventurer. Ah, si seulement les choses pouvaient être aussi simples ! Mais non, évidemment. Les labyrinthes sont des endroits mystérieux dont personne n’est revenu. Apparus soudainement dans le monde, ils renferment de nombreux trésors, attisant la convoitise de tous. Armées entières et aventuriers en tous genres y sont rentrés et n’en sont jamais ressortis (à quelques rares exceptions près, sinon, il n’y aurait personne pour dire ce qu’il y a l’intérieur, évidemment)… Pourtant Ali Baba est bien décidé à tenter le coup et va convaincre Aladin de venir avec lui. Car avec Hugo, ils ont toutes leurs chances !

Les personnages sont juste excellents ! Aladin, aussi attachant qu’il soit, est surtout un petit obsédé qui sait bien profiter de son jeune âge pour charmer les demoiselles et se remplir la panse (mais ça, c’est parce qu’invoquer Hugo lui demande pas mal d’énergie). Ali Baba, dans ce premier tome, apparaît comme un personnage beaucoup plus classique : courageux et ambitieux, il développe très rapidement une amitié profonde avec Aladin. Dans l’ensemble, les personnages sont très caricaturaux, ce qui laisse supposer par la suite une histoire des plus basiques, mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ce premier tome, bien au contraire. J’espère que la suite réservera de nombreuses surprises.

Conquise par ce premier volume des aventures d’Aladin et Ali Baba, j’ai vraiment hâte d’attaquer la suite. Magi est un manga bourré d’humour et de personnages sympathiques. Même si l’histoire semble assez classique, la mangaka réussit à nous donner envie de continuer la lecture de la série, ne serait-ce que pour apprécier les dessins.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Cette trilogie est un véritable coup de cœur ! Comment vous parler en quelques lignes seulement de ce pavé ? Je ne vais pas détailler chacun des tomes parce que sinon, on ne s’en sortira pas, tellement je pourrais me montrer bavarde dessus ! Mais vous allez quand même avoir droit à un petit roman, je suis une incorrigible bavarde…

L’histoire se passe en Gaelia, une île divisée en cinq comptés rivaux, à une époque moyenâgeuse où mystères et légendes règnent. Avec La Moïra, nous assistons à la fin d’une époque et au début d’une nouvelle. Aléa, une jeune orpheline, va jouer un rôle prépondérant dans cette transition. Trouvant un jour, par le plus grand des hasards, une bague lui conférant d’importants pouvoirs magiques, elle va perturber l’ordre établi et soulever un vent de panique chez les druides. Vont s’affronter alors deux visions, l’une ancienne, figée et l’autre, nouvelle, prônant l’évolution vers un monde nouveau. Ses ennemis seront nombreux. Aléa devra alors lutter pour accomplir sa mission car elle est le Salmidanach et c’est à elle que revient la lourde charge de façonner l’avenir du monde.

Henry Lœvenbruck mêle habilement légendes celtiques et bretonnes pour donner vie à cet univers fantastique. Grâce à sa superbe plume, il nous embarque dans un voyage merveilleux aux confins de Gaelia. Mais son travail de précision ne s’est pas arrêté aux descriptions de paysages. Les personnages sont extrêmement bien travaillés. Nous suivons l’évolution d’Aléa, adolescente à peine sortie de l’enfance, pour la voir grandir au fur et à mesure de son voyage. A ses côtés, elle réunit une équipe pour le moins originale : Molljn le nain plein d’humour, le druide Phelim, Galiad le magistel (protecteur du druide), Erwan, plus qu’un simple magistel mais également Faith, une barde. Chaque relation entre les personnages est bien approfondie, ce qui les rend encore plus attachants.
La force de ce livre réside également sur un point en particulier : les loups. L’auteur nous montre ici toute sa passion pour ces animaux magnifiques en nous en faisant des descriptions très détaillées, que ce soit de leur apparence comme de leur comportement. Cette œuvre a ainsi pour autre personnage principal une louve blanche, Imala, rejetée des siens pour sa différence et reflet animal d’Aléa. Leurs destins sont liés, pourtant elles vont chacune suivre leur chemin de leur côté. Se croisant et se séparant à de multiples reprises, chacune va poursuivre son périple afin de sauver Gaelia des forces maléfiques qui la menacent. Comme dans beaucoup d’œuvre de fantasy d’ampleur, les protagonistes sont donc nombreux.

Les intrigues politiques sont tout aussi nombreuses et complexes, ce qui permet d’avoir de multiples rebondissements. Les femmes ont un rôle important ici. Car dans ce monde fait par et pour les hommes, elles vont devoir imposer leur vision pour en construire un nouveau où elles auront toute leur place. Secrets, meurtres et trahisons sont par conséquent de la partie. Henry Lœvenbruck a le sens du détail et met habilement à profit tout son savoir pour nous livrer un récit hautement addictif !

La Moïra est un roman fantasy initiatique comme je les aime : à la fois riche et complexe, nous y découvrons un monde enchanteur fait de mythes et légendes avec des personnages tous plus intéressants et attachants les uns que les autres. A ce jour, ce roman demeure l’un de mes préférés dans le genre ! Je ne peux donc que vous le recommander.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Lolita Pille nous livre ici, avec son deuxième roman, le portrait d’une élite à la Gossip Girl. La différence majeure est cependant de taille : de sa plume acerbe, elle met en évidence tous les travers qui la caractérisent dans un style d’écriture trash et percutant.
D’un côté, il y a Manon, jeune provinciale, qui aspire à un avenir fait de gloire, de strass et de paillettes. Elle part s’installer à Paris afin de voir ses rêves se réaliser. Mais Manon est une jeune fille naïve, et certains n’hésiteront pas à en profiter. De l’autre côté, il y a Derek, un beau gosse milliardaire désabusé, qui s’est trouvé un nouvel objectif dans la vie : « briser une existence ». Ces deux personnages, que tout semblait opposer, vont se croiser. Et Derek verra en Manon la personne parfaite pour satisfaire son nouveau credo.
A partir de là, Manon va vivre une véritable plongée dans la folie. Mais Derek ne sortira pas lui non plus indemne de cette histoire…

L’auteure nous livre ici un roman à la fois sombre et trash. Il est difficile pour nous de dire si nous avons vraiment aimé car sur la forme, le livre nous paraît assez brouillon. Le vocabulaire est cru, parfois trop, et cela alourdit le récit. Mais c’est là, en même temps, tout son intérêt et sa réussite : c’est ce qui le rend à la fois prenant et percutant.
Le récit alterne entre les points de vue de Manon et de Derek, ce qui nous permet de bien nous plonger dans l’ambiance et de voir l’envers du décor. Pour autant, cela ne rend pas les personnages plus attachants ou, à défaut, plus sympathiques. Au contraire, ils sont tous plus fous et plus égoïstes les uns que les autres. Même Manon, pourtant si naïve au départ, finira par être corrompue par cet univers superficiel et cruel.

Riche en rebondissements, Bubble Gum est un roman plein d’originalité sur la déchéance humaine. On se laisse facilement embarquer par cette histoire grâce au style d’écriture très fluide. Avec des personnages totalement antipathiques, Lolita Pille réussit à nous livrer une histoire fascinante ! Si vous avez aimé son précédent roman, Hell, je vous conseille celui-ci. Si ce n’est pas le cas, alors je vous le déconseille, Bubble Gum étant exactement dans la même lignée : trash, violent et torturé !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Vous ne vous êtes jamais dit que vous ne serez jamais à la hauteur ? Que vous aviez choisi la mauvaise voie ?
Jeune auteur sud-coréenne, Han-Ah Chung nous livre un message d'optimisme avec Un Balcon sur la Lune, un roman sur la vie et ses difficultés. Il ne faut pas se laisser abattre par les difficultés, au contraire, il faut continuer et perséverer, encore faut-il le faire dans la bonne voie. Les erreurs arrivent, ça arrive à tout le monde. Mais il faut savoir les reconnaître et en tirer des leçons.

Eun-Mi a tout misé sur son rêve : devenir journaliste. Pour cela, il lui faut réussir le concours d entrée. Mais voilà, chaque nouvelle tentative se solde par un échec, au grand dam de sa famille qui l incite très fortement et peu subtilement à réfléchir à son avenir. À bientôt 27 ans, il serait temps de commencer à travailler. Quitte à revoir ses ambitions à la baisse et de travailler au restaurant avec son père et son grand-père. Mais Eun-Mi n envisage pas autre chose que le journalisme. Elle est faite pour ce métier. Du moins, le pense-t-elle Car rien d autre n est envisageable. Rater une nouvelle fois le concours, c est rater son insertion dans la société.

Échec après échec, ne parvenant pas à s insérer dans la société, quelle solution lui reste-t-il ? Pour Eun-Mi, la réponse est simple : le suicide. Si elle ne parvient pas à obtenir la place qu elle souhaite dans la société, alors il ne peut y avoir de concession. Cette place, elle ne peut s obtenir que par le travail, érigé en valeur absolue.
Eun-Mi mise tout sur un rêve qui ne lui correspond pas sans même s en rendre compte. Nulle réussite sans épanouissement. Mais quand sa grand-mère lui propose de rejoindre sa tante astronaute à la NASA aux États-Unis, Eun-Mi n'hésite pas et part la rejoindre. Mais lorsque les retrouvailles ont lieu, c'est une toute autre histoire qui l'attend. Si elle n'envisageait ce voyage que comme une fuite, un exil, Eun-Mi va vite se poser des questions. N y a-t-il pas d autres voies envisageables ? L exil. Mais dans quel but ? Pour trouver mieux ? Ou pour se rendre compte que l exil n est pas une solution en soi. Eun-Mi et sa tante vont alors devoir apprendre à se connaître, l'occasion pour la jeune femme de se remettre en question et de prendre du recul sur la société et ses diktats.

De nombreux thèmes sont ici abordés : la recherche de soi avec notamment la question de la transidentité, qui plus est dans une société marquée par son conservatisme, la recherche du bonheur (pour être heureux, faut-il s'insérer dans la société ? À quel prix ? Le travail, marqueur de réussite, est-il synonyme de bonheur ?) le suicide, le rêve, la modernité et la tradition... Bref, autant de thèmes abordés dans un petit roman, ce qui le rend extrêmement dense.

Conclusion
En suivant Eun-Mi jusqu'aux États-Unis, Han-Ah Chung nous invite à prendre du recul sur la société et nous oblige à nous poser sur ce que l'on souhaite réellement, à apprendre à nous connaître pour enfin nous épanouir.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/un-balcon-sur-la-lune-de-han-ah-chung
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Bon, ça y est. Il faut se rendre à l'évidence. Si je vous écrie cette chronique c'est que... j'ai terminé le quatrième et dernier tome des Prélats de Faneas : La Légende des Amants Séparés ! Pourtant, j'ai essayé de faire traîner, de lutter, de m'empêcher de tourner les pages pour ne pas arriver à la fin trop vite. Mais c'était impossible ! Page après page, je ne parvenais plus à m'arrêter de lire.

Bref, vous l'aurez compris (et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, je vais clarifier ça tout de suite) : j'ai adoré ce dernier tome ! Autant, j'avais apprécié les deux premiers tomes mais sans coup de cœur, autant à partir du troisième, je suis devenue totalement addict ! Et le tome 4 n'a pas fait exception. Loin de là !

Dans ce dernier tome, tout semble perdu d'avance. Maboroshi ne cesse d'imposer sa tyrannie de plus en plus sur tout Faneas. Bien que les apparences laissent supposer une paix relative, en réalité il n'en est rien. Maboroshi s'impatiente. Il veut retrouver Freya et il est prêt à tout pour ça. Peu importe qu'Astéria doive en mourir... Est-il trop tard pour la sauver ? Est-il trop tard pour Faneas ? Tout repose sur les Prélats car Astéria n'a plus la force de lutter. Parviendront-ils à la réveiller ?

Je ne veux pas vous en dévoiler trop donc je vais essayer d'en dire le moins possible mais rien qu'à la lecture des premières pages, j'ai été surprise. Je ne m'attendais pas à ce que l'histoire reprenne à ce point - ceux qui l'ont déjà lu me comprendront ;). Pour autant ça n'empêche pas d'accrocher et même je dirais que c'est tout le contraire car cela crée une tension assez importante et je n'avais qu'une hâte : comprendre ce qu'il s'était passé. Comment on en est arrivé là ? Alors même que tous semblaient si déterminés à sauver Faneas, pourquoi mais ô pourquoi tous ont l'air d'avoir renoncé ? Bien entendu, si le roman fait un peu plus de 600 pages, c'est que finalement, tout n'est pas perdu. Mais ce ne sera pas facile ! Heureusement, les Prélats ont gagné en puissance. Toutes ces épreuves auxquelles ils ont dû faire face les ont marqués et renforcés. Plus puissants que jamais, ils savent néanmoins que sans Astéria, leur mission est vaine... Maboroshi est un dieu. À eux seuls, il leur est impossible de le vaincre. Peut-il seulement être encore vaincu ?

Si je ne suis toujours pas fan d'Astéria, je l'apprécie malgré tout un peu plus depuis le tome précédent. Pourtant, là, j'ai été agacée de la voir se complaire dans son malheur, renoncer et abandonner ses amis. C'était extrêmement agaçant, surtout quand on voit à quels points ses amis ne renoncent jamais et que, quoiqu'il arrive, ils respectent ses volontés. Alors pourquoi les abandonner ???

En revanche, Cléora reste mon personnage préféré. Déterminée, intelligente, c'est une jeune femme qui assume ses sentiments et qui ne lâche rien. De même, Sora a bien grandi depuis Les Terres de l'Exil, et s'il conserve son espièglerie, il a gagné également en maturité et en puissance. Accompagné de Fergus et Hell, les trois amis vont mettre à mal les armées de Maboroshi, mais toujours avec un humour certain ;) Quant à Noctis, il est toujours plus torturé que jamais. Son côté taciturne et colérique a repris le dessus, l'influence d'Hadès n'y étant pas étrangère. Sans jamais faillir à sa mission, son comportement va cependant avoir des retentissements sur sa relation avec Cléora. Kaede, lui, vit une véritable descente aux enfers depuis qu'Astéria n'est plus à ses côtés. N'ayant jamais hésité à se mettre en danger, sa tendance à l'autodestruction a pris le pas. Or, il est l'une des rares personnes à pouvoir sauver Astéria... Pour la sauver, il devra déjà commencé par se sauver lui-même. Et Kellas, c'est le pilier, la valeur sûre, il reste absolument fidèle à lui-même !

Tout s'enchaîne très vite, au point que lorsque je suis arrivée quasiment à la fin, je ne voulais pas continuer pour ne pas quitter définitivement Faneas. Pourtant, une fois la dernière page avec beaucoup d'émotions, j'étais satisfaite. Charlotte Abécassis Weigel a réussi à clôturer Les Prélats de Faneas en leur offrant une vraie fin. Souvent, on peut être frustré de la fin d'une histoire mais là, personnellement, j'étais contente. Il ne pouvait y avoir d'autre fin. Elle était la suite logique de tous les précédents événements et ça ne pouvait pas finir autrement. Alors oui, c'est avec regret que je quitte l'univers des Prélats de Faneas mais en même temps, je suis contente car l'histoire est bien clôturée.

Un grand merci à Charlotte Abécassis Weigel pour m'avoir accordé sa confiance et donné l'occasion de lire une saga épique et forte en émotions dont je ressors à la lecture toute chamboulée. La progression entre le premier et le dernier tome est impressionnante et j'espère qu'après de cette première saga, l'auteur nous donnera de nouveau l'occasion de profiter de sa plume et de son imaginaire.

Conclusion :
La Légende des Amants Séparés est le dernier tome des Prélats de Faneas. Intense et riche en émotions, il clôture avec brio une saga épique dont vous ne ressortirez pas indemne. Les promesses du premier tome ont bel et bien été tenues et même plus encore !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/les-pr%C3%A9lats-de-faneas-tome-la-l%C3%A9gende-des-amants-s%C3%A9par%C3%A9s-de-charlotte-ab%C3%A9cassis-weigel
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une chose est sûre, lorsque j’ai acheté ce premier tome des aventures de Tara Duncan, ce n’était pas à cause de sa couverture. Parce que celle de la première édition était vraiment moche et le résumé ne donnait pas envie. La raison de l’achat était très simple : c’était les vacances d’été, j’avais 14 ans, je lisais énormément et j’avais épuisé le rayon littérature jeunesse du centre commercial à proximité. Il ne me restait plus que ce livre… que j’ai acheté… et je ne l’ai pas regretté !

Je préviens tout de suite, car la plupart d’entre vous en a entendu parlé, et la première chose qui revient sur le tapis est : « ça ressemble à Harry Potter en moins bien ». Alors, oui, il existe de nombreux points communs entre les deux sagas, à commencer par les héros respectifs. Tara (tout comme Harry) entame à peine l’adolescence lorsque d’étranges évènements surviennent. Poursuivie par Magister (un Voldemort nettement moins classe qui ne souhaite pas la mort du héros mais tellement plus drôle !), elle découvre alors un monde où les mythes et légendes sont bel et bien réels : Autremonde. Tara y apprend qu’elle est l’héritière du trône d’Omois (ce qui est identifiable grâce à sa mèche blanche tranchant sa chevelure blonde, c’est plus fashion qu’une cicatrice sur le front) et qu’elle est la plus puissante sortcelière jamais vue. Du coup, forcément, toute cette puissance attire… les garçons ? Certes mais je dirais surtout les ennuis. Heureusement, dans ses aventures elle n’est pas seule (c’est rarement le cas pour les héros de livres en même temps) et ses amis seront là pour la soutenir (sinon, à quoi ils servent ?).
Pour avoir lu les deux séries en parallèle, je trouve que les univers de Sophie Audouin-Mamikonian et de J. K. Rowling sont au final très différents. Chaque personnage de ce premier tome a une personnalité bien à lui, ce qui permet de bien les différencier. Cela est facilité par le côté un peu cliché. Tara, petite blonde intimidée par toutes ces nouveautés, a ainsi pour principale rivale Angelica, une belle brune aristocrate au sale caractère. Robin, le demi-elfe, est le beau gosse du tome. Alors forcément, notre petite bave un peu dessus...
La trame principale est la suivante : Tara, en tant qu’héritière impériale est la clé pour accéder aux objets démoniaques. Or, Magister souhaite y accéder car ces objets lui permettront de dominer AutreMonde. La solution est donc la suivante : il lui suffit d’enlever Tara. Sa tâche ne sera pas aisée, pour ne pas dire impossible.
Le style d’écriture est ici vraiment très simple, ce qui en fait un ouvrage idéal pour les adolescents. Le roman comporte également de nombreuses références aux séries, musiques et évènements qui ont marqué la période à laquelle il est sorti. De ce fait, je peux comprendre qu'une partie de ces références n’atteignent pas spécialement tous les lecteurs. Néanmoins, qu’elles nous parlent ou pas, on ne s’ennuie pas pendant la lecture.

Drôle et prenant, Les Sortceliers est le premier tome d’une série que j’apprécie beaucoup, même encore aujourd’hui, plus de quinze ans après l’avoir commencée. Sophie Audouin-Mamikonian pose ici les bases d’une histoire qui promet. Pleine de rebondissements et de personnages attachants, Tara Duncan est avant tout une série que je conseillerais à un public jeune.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
J'ai eu un coup de cœur pour Assassination Classroom. Si vous ne connaissez pas, en voici un petit résumé.
Il existe une classe au collège Kunugigaoka, la classe 3-E. Celle-ci a une particularité : elle réunit tous les plus mauvais élèves de l'établissement afin d'en faire un objet de honte et de motivation aux yeux des autres. Cette année, ils vont avoir un professeur principal plutôt inhabituel : Koro-sensei, une créature ressemblant à un poulpe et responsable de la destruction quasi-totale de la lune.
Son objectif : détruire la terre au mois de mars suivant. Son programme scolaire : se faire assassiner.
Les élèves de la classe 3-E vont donc avoir un programme scolaire chargé : non seulement ils doivent remonter leurs notes pour réintégrer le parcours normal du collège mais ils doivent aussi assassiner leur professeur. Le tout doit être fait dans la plus grande discrétion car la menace pesant sur la terre est gardée secrète par le gouvernement.

Rien que le titre m’a tapée dans l’œil et promettait un manga original. La couverture aussi puisqu’elle est assez atypique. On dirait un gros smiley au sourire sadique. Le chat du Cheshire se cacherait-il derrière ? Et bien non, à côté de Kuro-sensei, ce chat est un amour ! Notre créature à tête de poulpe (on ne sait pas dans le manga s’il s’agit d’un extraterrestre ou pas) a la peau dure et les pauvres petits élèves de la classe 3-E vont devoir faire preuve de toute l’ingéniosité dont ils sont capables pour en venir à bout.
Dans ce premier tome, nous découvrons donc les principaux protagonistes. Et ils sont nombreux ! Comme l’indique le titre, il est question d’une classe. Même si quelques élèves vont se détacher du lot, l’auteur prend soin de consacrer une partie de l’histoire à chacun d’eux au fur et à mesure que nous avançons dans les tomes. Puis viennent les professeurs : un agent du gouvernement (Tadaomi Karasuma), une assassin professionnelle (au surnom si prévisible mais tellement drôle : Irina Poufanovitch, je vous laisse le deviner !) et une créature indéfinie (Koro-sensei). Il y a de quoi faire avec tous ces personnages et les situations hilarantes s’enchaînent les unes après les autres !
Bien entendu, la portée pédagogique de ce manga n’est pas négligeable et finalement, être dans une classe comme ça ne m’aurait pas déplu ! Ainsi, pour réussir un assassinat, nous apprenons qu’étudier à l’école est primordial et qu'il ne faut faire l’impasse sur aucune matière. Mention spéciale à toutes celles et ceux qui séchaient les cours d’EPS : ils peuvent être super intéressants (si, si, je vous jure). Ici jouer au tennis ne se fait pas avec des raquettes classiques mais avec des couteaux. C’est tellement mieux pour frapper la balle et puis ça a son utilité : pour faire des sushis par exemple… Quoi ?! Je vous vois venir, ce n’est pas parce qu’il est question d’assassiner un prof que, pour autant, dès que les élèves ont des couteaux dans les mains, c’est dans l’intention de commettre un meurtre. Les couteaux sont aussi utiles en cuisine ! Pfff… !
Kuro-sensei est vraiment un très bon prof. Et d’ailleurs, c’est là tout l’intérêt du manga. La relation entre les élèves et leur prof est très ambiguë. D’un côté, ils doivent l’assassiner et n’hésitent pas sur ce point (il faut dire que la récompense les motive largement) et de l’autre, ils lui témoignent énormément de respect et d’affection.

Assassination Classroom est un manga dont la force réside non pas dans ses dessins (au demeurant plutôt simplistes) mais bien dans son histoire loufoque et ses personnages tous plus déjantés les uns que les autres ! Je tenais donc à vous le faire découvrir. Avis aux amateurs psychopathes, ne passez pas à côté !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Avant d’être Tchii, notre petit robot était Elda et elle avait une grande sœur : Freya. Suite à un événement tragique, pour sauver la mémoire de sa sœur, Elda accepte d’oublier son passé. Grâce à Hideki, elle est devenue Tchii. Mais il est temps pour elle de faire un choix. Qui est la personne rien que pour elle ? Hideki, bien évidemment mais ce dernier pourra-t-il assumer ses propres décisions ? Le temps presse, Dita et Jiima sont sur le point de rattraper Tchii…

Voici le dernier tome de la série Chobits. Bien qu’ayant beaucoup aimé cette série, je le trouve un peu décevant car il était plus court et la fin un peu trop prévisible. Alors oui, c’était bien la fin que je voulais. Mais pour avoir déjà lu d’autres œuvres des Clamp, j’ai été un peu déçue car elles nous ont habitués à des fins plus complexes et plus ambigües, ce qui est un peu dommage.
De plus, tout semble précipité ici. En effet, Hideki doit répondre à une simple question : Tchii est-elle la personne rien que pour lui ? De sa réponse, dépendra l’avenir de tous les ordinateurs de la planète. Sauf que, même s’il donne la réponse attendue, je l’ai trouvée assez simpliste et vite expédiée. Bon ok, la ville était en train de s’effondrer à tous les endroits et a commencé à être inondée. Mais ce n’est pas parce que tous les habitants risquent de se retrouver noyés que, pour autant, il faut répondre aussi rapidement !! Surtout qu’il le dit lui-même : il n’est pas question de penser à leur avenir ici mais bien au sien. Mince, il aurait pu prendre quelques pages de plus pour réfléchir ! Je ne sais pas moi, par exemple, pour revenir sur quelques anecdotes de ses moments passés avec Tchii ou avec les autres protagonistes. Bref, j’aime tellement ce manga que je n’avais tout simplement pas envie qu’il se termine…

Même si ce tome était plus court que les autres et plus simplistes, il était agréable à lire. J’aimais beaucoup les personnages rencontrés au fil de l’aventure, or, ici ils sont totalement absents. Seuls mademoiselle Hibiya et les deux robots envoyés par le gouvernement sont présents. D’ailleurs, ces derniers méritaient d’être développés davantage.

Bien que moins bon que les précédents, ce huitième tome de Chobits conclut agréablement la série en nous apportant la fin voulue. Cette série possède de nombreuses qualités : des personnages attachants, des graphismes sublimes et une histoire prenante sur fond de quête du bonheur. Son seul défaut est d’être trop courte.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Ce septième tome est celui des révélations tant attendues sur le passé de Tchii !
Hideki comprend enfin que Tchii est bel et bien un Chobits. Il se lance donc dans des recherches sur internet avec Minoru et Kojima. Mais elles n’avancent pas assez. Yuzuki, soucieuse d’aider son jeune maître, décide de tenter une intrusion dans la banque de données nationales mais Jiima la protège soigneusement et l’expulse, provoquant une perte des données du robot, notamment de celles concernant sa personnalité…
L’ambiance est de plus en plus sombre et ce tome est empreint de tristesse. Si la tentative de Yuzuki a laissé de graves séquelles, elle a également permis de récolter quelques informations. Avec ces cartes en main, Hideki décide d’aller parler à mademoiselle Hibiya afin d’en savoir plus. Le voile est enfin levé sur le passé de Tchii ainsi que sur ses liens avec la logeuse. La réalité se révèle beaucoup plus triste que tout ce qu’Hideki avait imaginé. Alors qu’il prend conscience de ce que tout cela implique pour sa relation avec Tchii, sa logeuse tente de le mettre en garde contre un danger mais il n’a pas le temps d’entendre son avertissement qu’il entend un grand bruit et, inquiet, se précipite vers Tchii.
Ce qu’il ignore encore, c’est que Dita et Jiima ont été envoyés pour détruire Tchii ! Hideki arrivera-t-il à temps pour la sauver ?

Cet avant-dernier tome de la série était vraiment très bon, je dirais même l’un des meilleurs de la série ! En levant presque tous les mystères entourant Tchii juste avant la conclusion, les CLAMP réussissent à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Si son passé n’est plus un mystère, il reste encore des points essentiels à éclaircir : quelle tournure prendra la relation de nos deux héros ? Tchii trouvera-t-elle enfin le bonheur ?
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Frangine est un livre touchant qui aborde un sujet faisant l’objet de nombreux débats en France : les familles homoparentales. Sans aucun voyeurisme et avec beaucoup d’émotion, Marion Brunet met en scène l'une de ces familles.
Joachim et Pauline vont faire leur rentrée au lycée, l’un en terminale, l’autre en seconde. Si les choses se passaient plutôt bien jusqu’ici pour Joachim, Pauline, elle, va vivre une descente aux enfers. Pourquoi ? Prétentieuse, arrogante, superficielle et insupportable ? Non, elle n’est rien de tout cela. La raison alors ? Parce qu’elle possède deux mamans : Julie et Maline. Est-ce un mal ? Non, pourtant certains le pensent et ne vont pas hésiter à faire de cette première année au lycée un calvaire pour la jeune fille. Comment y mettre fin ? Le soutien de sa famille va être déterminant pour l’aider à passer cette épreuve.

Une fois la lecture du roman commencée, je n’ai pas pu m’arrêter avant la fin. L’histoire est racontée par Joachim, le grand frère. Mais cela ne fait pas pour autant de lui le personnage principal. Si on se réfère au titre, on pourrait croire qu’il s’agit de Pauline. Mais c’est beaucoup plus subtil. Il n’y a pas vraiment de personnage principal. Frangine est avant tout l’histoire d’une famille. Comme toutes les familles, celle-ci doit faire face aux difficultés du quotidien. Mais s’y ajoute le regard souvent critique des gens. En effet, il n’est pas facile d’être un couple homosexuel et encore moins d’avoir des enfants. Sous prétexte de leur homosexualité, ces parents sont vus comme incapables d’élever des enfants. Aux yeux de certains, cela constitue même un crime ! Préjugés, insultes et rejet, c’est à cela que doivent faire face nos personnages mais pas seulement : soutien, amour et amitié sont aussi de mise.

En se concentrant essentiellement sur le ressenti de Joachim et Pauline, l’auteur aborde le thème de l’homosexualité de manière subtile et originale. Ici, la question n’est pas « est-ce que des parents homosexuels sont capables d’élever des enfants ? » mais plutôt « qu’est-ce que cela fait d’avoir deux mères ou deux pères ? ». Même s’il s’agit d’une fiction, le roman n’en est pas moins assez réaliste. Nous suivons donc l’évolution des deux adolescents durant le premier semestre de l’année scolaire. Le récit est ponctué de souvenirs ayant marqué l’enfance de Joachim et qui permettent de mieux comprendre tous ces personnages. Le dernier qui conclut le livre m’a d’ailleurs beaucoup touchée (en fait, comme tous les autres, mais celui-là encore plus).
Marion Brunet nous dépeint avec talent le portrait de cette famille pas comme les autres en mettant sans cesse en balance les différents univers :

Le lycée/la maison ;
Joachim et Pauline/ Julie et Maline ;
Julie/Maline ;
Joachim/Pauline.

Nos quatre personnages forment une famille unie et heureuse. Ce n’est pas parce que leurs parents sont homosexuels que les enfants sont malheureux. Au contraire, Julie et Maline se sont attachées à leur offrir tout l’amour et le bonheur dont ils ont besoin et même plus. Mais voilà, le monde extérieur peut se révéler cruel. Et Pauline va très rapidement découvrir « qu’on n’est pas chez les Bisounours ». Face à l’incompréhension générale des autres élèves et aux insultes, Pauline se retrouve encore plus désemparée et isolée lorsque s’y ajoutent les menaces physiques. Souhaitant régler la situation par elle-même, Pauline se renferme, refusant d’en parler à ses parents ou encore à son frère dont elle est pourtant si proche. Joachim n’abandonne pas pour autant et jouera malgré tout son rôle de grand frère protecteur. En apprenant ce qu’il se passe, lui aussi se sent dépassé par les évènements. Alors quand il voit par hasard sa sœur recroquevillée par terre dans sa chambre en train de pleurer, il recule. Cette scène m’a vraiment marquée tellement elle est poignante. Pauline pleure, crie, exprime sa douleur... en silence. Et c’est ce qui fait la force de cette scène : personne ne peut l’entendre, pourtant cette souffrance est visible. Si Joachim décide d’ouvrir les yeux, il n’en va pas de même pour tout le monde, surtout au lycée. Ainsi, ceux qui se disaient amis avec l’adolescente lui tournent du jour au lendemain le dos, par peur d’être jugés eux aussi. D’autres préfèrent s’aveugler, tels certains professeurs qui, sachant les persécutions qu’elle subit, refusent d’intervenir. Il ne s’agit pas d’une volonté de nuire de leur part mais l’aveuglement dont ils font preuve peut se révéler aussi dévastateur que la violence.

Que l’on soit sensible ou pas au thème abordé, Frangine ne laissera personne indifférent. Plein d’émotions et de douceur, ce roman est un coup de cœur. Malheureusement, je n’ai pas le talent de Marion Brunet pour vous faire partager toutes les émotions ressenties lors de ma lecture. Alors, le plus simple est que vous vous lanciez vous aussi dans la lecture de Frangine, vous ne le regretterez pas, promis !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 30-04-2021
L’étau se resserre sur nos personnages. Le dénouement est proche et l’issue semble tragique. Tous vont se retrouver face aux conséquences de leurs actes. Même Naomi ne sera pas épargnée.
Le mariage entre Akiho et Kazuo n’est plus d’actualité. Harcelée par un mystérieux inspecteur, Akiho ne trouve pas le soutien dont elle a besoin auprès de son fiancé et part se réfugier dans les bras de son ex. Naomi est quant à elle de plus en plus terrifiée à l’idée d’apprendre la vérité. Pourtant, elle sait que c’est la seule solution pour retrouver une vie normale. Alors, elle continue de chercher, et ce qu’elle va trouver va tout remettre en question…

Enfin la conclusion de la série que j’attendais avec impatience ! Il était difficile de ne pas aller directement à la fin du manga pour savoir, tellement le suspense était tenace. Et heureusement que je ne l’ai pas fait, l’effet de surprise aurait été totalement gâché ! Parce que la fin est vraiment surprenante et nous renvoie à des éléments qui avaient été évoqués dans le premier tome mais que j’avais occulté, tant l’intrigue autour des personnages principaux était prenante.
L’intrigue est menée de main de maître et on se rend finalement compte que même les plus petits détails ont eu leur importance. La comparaison avec un chef d’orchestre tirant les ficelles dont l’ombre était d’ailleurs très pertinente. Naomi, Akiho, Kazuo, Yasufumi et l’inspecteur Ishikura apparaissent comme des pantins dont on a tiré les ficelles pour en arriver là, à la vérité sur cette fameuse nuit où tout a basculé. Et même si j’avais quelques doutes sur le véritable chef d’orchestre, la révélation sur son rôle dans l’affaire ne m’a pas empêchée d’être surprise tellement je ne soupçonnai pas à quel point il était impliqué. Afin que justice soit rendue, l’instigateur n’a d’ailleurs pas hésité à recourir à des moyens répréhensibles.

Si au début, je ne savais pas trop quoi en penser, à chaque nouveau tome, j'ai trouvé cette série de plus en plus géniale. Et c’est là toute la force de Conductor. La violence est avant tout psychologique et c’est justement celle-ci qui perdra nos protagonistes. Aveuglés par leurs propres peurs, ce sont eux qui vont se laisser manipuler alors qu’ils auraient sûrement pu éviter le piège s’ils avaient accepté d’ouvrir les yeux, ne serait-ce que quelques secondes. Conductor était donc un thriller sombre au suspense haletant qui nous brosse un tableau de personnages tous plus égoïstes les uns que les autres faisant preuve d’une ignorance volontaire, ce qui les mènera à leur perte !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Lors de sa seizième lune, Lena n’a pas été Appelée, n’ayant pu choisir entre la Lumière et les Ténèbres. Mais ce n’est que partie remise. Après la perte de son oncle, Lena ne sait plus très bien où elle en est et cela commence à avoir des répercussions sur sa relation avec Ethan dont elle s’éloigne chaque jour davantage. Leur amour survivra-t-il ? Sans compter que de nouveaux dangers guettent les deux amoureux…

Avec ce second volet, nous retombons dans les clichés du genre. Après s’être trouvé consolidé par leurs aventures dans le premier tome, ici l’amour des deux personnages principaux se trouve mis à mal. Ainsi, Lena peine à se remettre de la perte de Macon et prend conscience des risques qu’elle fait courir à Ethan, un simple Mortel. D’ailleurs, ce dernier se trouve désemparé lorsqu’il constate que de jour en jour les yeux de sa petite amie deviennent dorés. Lena tend chaque jour davantage vers les Ténèbres. Leur amour est impossible. Alors elle prend la décision qui s’impose. Elle quitte tout. Mais pour aller où ? Ethan l’ignore mais il existerait un lieu de légende où il n’est nul besoin de choisir. C’est là que Lena a décidé de se rendre en compagnie d’un mystérieux individu et de sa cousine Ridley. Quels sont les sentiments de Lena pour ce jeune homme ? Ils semblent proches, même trop proches, ce qui suscite la jalousie d’Ethan.

Sans être un chef d’œuvre de la littérature, la saga des Enchanteurs reste sympa à lire. Le style des deux auteurs est très simple et fluide même s’il y a par moment quelques petites longueurs mais cela n’est pas très gênant. Kami Garcia et Margaret Stohl ont ponctué le récit de nombreuses références littéraires, ce que j’ai bien apprécié. Le scénario tient la route et comporte de nombreux rebondissements.
Malheureusement, j’ai trouvé ces rebondissements un peu trop prévisibles. Tout en se démarquant très bien de la trop connue saga Twilight, 17 Lunes obéit aux clichés du genre, ce que j’ai pu apprécier dans 16 Lunes mais qui m’a un peu lassée ici. En effet, le récit à la première personne du singulier nous permet de nous plonger vraiment dans la peau d’Ethan et de connaître absolument tous ses états d’âme. Sauf que ce sont ceux d’un cœur brisé et ce, quasiment jusqu’à la fin. Durant toute la première partie du livre, Ethan, tout en se leurrant sur les raisons de l’éloignement de Lena, ne cesse de douter de la force de leur amour. Puis, vient le moment de la jalousie. Et là, et bien encore des doutes ! Pourquoi Lena a-t-elle agi ainsi, est-ce parce qu’elle n’a plus aucun sentiment pour lui ? Non c’est impossible, elle devait avoir une raison bien à elle. Et ensuite : non, Lena ne l’aime plus, c’est la seule explication possible… Et ainsi de suite…

Heureusement que les évènements s’accélèrent dans la dernière partie du livre et que les personnages secondaires sont toujours aussi intéressants. J’aime beaucoup Link, le meilleur ami qui passe sans arrêt pour un imbécile auprès des filles. Sans jamais renoncer et malgré tous les râteaux, il ne lâche jamais l’affaire. Amma est toujours aussi attachante et drôle. Elle est la seule à pouvoir mettre un Enchanteur des Ténèbres en déroute avec une simple cuillère en bois ! Nous découvrons également une nouvelle facette de certains personnages et leur passé : Ridley et Macon. Un schéma un peu plus complexe se dessine, les personnages de cet univers étant tous reliés d’une quelconque manière les uns aux autres et à Gatlin, ce que j’ai beaucoup apprécié. Deux nouveaux font leur apparition : Olivia et John. J’ai trouvé Olivia très attachante et drôle et j’espère la revoir dans la suite des aventures. John garde ses mystères jusqu’à la fin et j’aimerais en découvrir plus sur lui dans le prochain tome.

En définitive, même si je n’ai pas trouvé ce livre très marquant et comportant quelques défauts (longueurs et clichés à répétition), 17 Lunes comporte assez de qualités pour donner envie de lire la suite : un style d’écriture fluide et agréable, des personnages drôles et attachants pour certains, sombres et mystérieux pour d’autres, et une histoire prenante. Je suis donc curieuse de connaître la suite !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 30-04-2021
Tous les éléments se mettent en place dans cet avant-dernier tome de Conductor. Naomi est toujours à la recherche de ses souvenirs. Qu’ont-ils de si terribles pour qu’elle les ait rayés de sa mémoire ? Quant au cadavre sans tête retrouvé dans l’appartement en face du sien, en quoi lie-t-il la bande d’amis ?
Ce troisième tome nous offre une intrigue prenante au suspense haletant. Bien que nous ne sachions toujours pas qui est le coupable et que certains éléments fournis laissent supposer qu’il se trouve peut-être ailleurs, chacun des protagonistes semble porter un lourd secret et n’est pas blanc comme neige. L’ambiance est donc encore plus sombre et plus lourde qu’avant. Les évènements du passé pèsent sur la conscience des personnages pourtant, ils sont tous déterminés à les fuir mais chacun à sa manière. Seule Naomi souhaite à tout prix retrouver la mémoire. Mais est-ce une bonne chose ? Quel cadavre risque-t-elle de déterrer à remuer le passé ? Un nom surgit du passé : Takumi. Quel est son rapport avec l’affaire en cours ?
Le psychothérapeute est lui aussi un personnage bien étrange. Pourquoi les souvenirs perdus de Naomi l’intéressent-ils autant ? Surtout que l’évocation du nom de Takumi provoque bien des tensions et dissensions au sein du groupe de musiciens. Pourquoi refusent-ils tous d’en parler et recommandent à Naomi de l’oublier ? Takumi a-t-il été tué ? Est-ce bien le cadavre retrouvé sans tête ? Mystère. A cette situation déjà bien compliquée, s’ajoute un autre mystère : l’inspecteur Ishikura, personnage au caractère instable, semble en savoir bien trop pour être tout à fait honnête dans cette affaire de meurtre. Pourquoi refuser de communiquer la plupart des éléments à son collègue ? Ce dernier apparaît d’ailleurs comme une jeune recrue naïve et innocente. L’est-il vraiment ?

L’auteur de Conductor sait faire durer le suspense en nous livrant des informations au compte goutte, nous tenant ainsi en haleine et nous empêchant d’anticiper sur la suite. Certes, chacun des protagonistes pourrait être le coupable. Mais il faut se méfier des apparences et le quatrième et dernier tome sera sûrement plein de surprises !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Conquise par le premier tome de la saga des Anges Déchus, Hush Hush, j’attendais beaucoup de ce deuxième tome. Mais sans être une déception, pour autant, il n’est pas un coup de cœur.

Nous retrouvons Nora et Patch, désormais devenu un ange gardien, au début des vacances d’été, heureux d’être réunis. Mais leur bonheur va être de courte durée. Les archanges n’apprécient pas la relation que nos deux héros entretiennent sans compter que de mystérieux évènements vont pousser Nora à s’interroger sur le sombre passé de Patch. Est-il lié au meurtre de son père ? Peut-elle lui faire confiance ? Toutes ces situations vont mettre leur relation à l'épreuve. Survivra-t-elle aux nombreuses révélations qui seront faites ?

Ma crainte principale pour les sagas concerne toujours le deuxième tome qui est, le plus souvent, moins bon que le premier. Malheureusement celui-ci ne fait pas exception à la règle. Heureusement, il n’est pas catastrophique pour autant.
Encore une fois, la structure est très similaire à la saga Twilight. Nora et Patch ne peuvent pas savourer leur joie d’être ensemble car tout est fait pour les séparer. Afin de protéger l’homme qu’elle aime, Nora se sent obligée de mettre fin à leur relation et va donc s’enfoncer dans la dépression. Sa colère, au départ dirigée contre les archanges, va vite se recentrer sur Patch. Comment ?! Il ose sortir avec Marcie ?! Finalement, Patch n’était rien de plus qu’un vulgaire coureur de jupons… Ce qui n’empêche pas notre héroïne d’être dévorée par la jalousie. Cela va la mener dans des situations assez drôles avec sa fidèle comparse Vee : la vengeance est parfois jouissive.
Je n’avais pas aimé dans Tentation de Stephenie Meyer le fait que Bella plonge tête baissée dans sa dépression et développe un comportement autodestructeur. Fort heureusement, ce n’est pas le cas de Nora ici. Certes, elle n’est pas spécialement heureuse de sa rupture, mais elle ne se laisse pas abattre pour autant et se focalise sur la découverte du meurtrier de son père. Or, ses recherches vont la mener tout droit au cœur du danger. Patch va-t-il l’abandonner à son sort ?
Le fait que ce dernier soit écarté ici permet de retrouver un autre personnage que j’apprécie : Vee ! Pleine d’humour et sans vergogne, elle n’hésite pas à soutenir sa meilleure amie et à l’accompagner dans tous ses périples, quitte à se décrédibiliser totalement auprès d’autres personnes pour lui venir en aide (Scott est-il vraiment si naïf ?).

Ce jeu du « je t’aime… je ne t’aime plus… je te déteste… est-ce que tu m’aimes ? » m’a un peu agacée à la longue, ce qui fait que l’invraisemblance de certaines situations m’a encore plus sauté aux yeux que pour Hush Hush et m’a un peu dérangée. Pour autant, sans être aussi bien que le premier tome, Crescendo reste un bon divertissement qui se lit très facilement. Le style d’écriture de l’auteur n’est pas du tout compliqué et me donne quand même envie de continuer avec la suite.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Nous sommes à Paris, de nos jours. De terribles meurtres en masse ont lieu et nous allons donc suivre plusieurs protagonistes qui, n'ayant a priori aucun lien entre eux, vont pourtant se trouver mêlés à eux de près ou de loin : deux amis, Samuel et Richard, deux policiers Franco et Markez mais également d'autres personnages bien plus mystérieux comme Esperanza, Titi ou encore Lupin.

Seul ce dernier semble avoir une idée de ce qui se passe. Et si jamais les événements lui donnent raison, alors c'est le sort de deux mondes parallèles qui entre en jeu !

Je vous avoue que j'ai bien failli abandonner ma lecture car pendant quasiment la première moitié du roman, j'étais complètement perdue ! J'étais dans le flou complet. J'ai juste compris qu'il y avait plusieurs mondes parallèles, évoluant plus ou moins similairement : l'un, l'Ordinaire, correspondant à notre réalité et l'autre, l'Agartha, peuplé de créatures et personnages tout droit sorties des contes et légendes.

Il y avait beaucoup de personnages, beaucoup d'événements, mais pas assez de liens, pas assez d'explications et trop d'alternance de focus entre les différents personnages.

Néanmoins, Fenriss câle de très nombreuses références de la littérature : on y retrouve ainsi toute une flopée de personnages emblématiques tels que Lupin, la Dame Blanche ou encore le Masque de Fer. J'ai beaucoup aimé que l'auteur parvienne à mettre autant de références pour les mettre en scène dans ce thriller fantastique ! Mais les liens étant difficile à faire, les univers respectifs de chacun de ces personnages étant complètement revus pour le roman, il m'a été difficile de me laisser happer complètement par l'histoire.

Heureusement, la dernière moitié rattrape largement le tout ! Enfin les événements se lient et prennent tout leur sens et à partir de là, il est impossible de décrocher car le rythme devient beaucoup plus soutenu et l'histoire est portée par une très belle plume ! J'ai donc terminé ma lecture sur une note positive et j'espère que la suite sera tout aussi bien !

Si j'ai failli abandonner ma lecture à plusieurs reprises tant j'avais l'impression de passer à côté de certains éléments et de ne rien y comprendre, heureusement que je suis allée jusqu'à la fin parce que la dernière moitié valait le détour. La mise en place a certes pris un peu trop de temps et est assez confuse mais la suite gagne largement en rythme et devient addictive. Enfin, on plonge vraiment dans les enjeux de ce thriller et je suis curieuse de voir ce que va donner la suite.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/carrousel-funeste-tome-1-la-marque-d-ysengrin-de-fenriss
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Ce premier tome de Victorian Fantasy, Dentelle et Nécromancie, nous emmène dans un monde steampunk, en pleine époque victorienne. Là, nous allons suivre Andraste, une jeune sorcière descendant d'une lignée puissante de sorcières. "Invitée" à la Cour par la Reine Victoria en personne, elle va vite déchanter quant à ce qu'elle espérait y trouver. Au milieu du faste, c'est un monde de complots et de trahisons, régi par les sombres desseins de certains. Créature atypique aux cheveux blancs et à la peau qui brûle, elle n'éveillera pas seulement la curiosité mais aussi la convoitise... Et sera confrontée à bien des dangers ! Sa rencontre avec Thadeus, jeune homme mystérieux mais aussi manipulateur et cruel, en est d'ailleurs un, et pas des moindres.

J'ai adoré l'ambiance gothique de ce roman. Il faut faire fi des semblants historiques. Ici, l'époque victorienne ne sert qu'à installer un cadre et une ambiance. L'essentiel se joue avec Andraste, cette jeune femme éprise de liberté. Or, cette liberté a un coût particulièrement élevé. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour sa liberté ? Si elle peut paraître superficielle de prime abord, il n'en est rien et sa véritable personnalité se révélera au fil des pages face aux épreuves qu'elle devra surmonter. À commencer par celle qu'est la simple présence de Lord Thadeus Blackmorgan. J'ai beaucoup aimé le côté absolument antipathique de ce personnage et voir ensuite comment il évolue, comprendre les raisons de son comportement et découvrir les sombres mystères de son passé. Mais ce roman regorge de personnages tous plus intéressants que les autres et on en vient presque à regretter qu'il n'y ait pas plus de pages pour mieux les découvrir.

Conclusion :
Heureusement, Georgia Caldera maîtrise parfaitement son récit et nous mène jusqu'aux dernières pages sans nous perdre une seule fois. Encore plus heureusement, il y a un deuxième tome, De Velours et d'Acier, qui cette fois se concentre sur un autre protagoniste que j'ai adoré suivre (mais ça, je vous en parlerai dans une prochaine chronique !).
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Entre deux romans de fantasy, ça fait parfois du bien de couper avec un autre genre de romans. Du coup, je me suis lancée avec cette romance de Georgia Caldera, auteur que j'apprécie déjà beaucoup pour ses romans fantasy (promis je vous en parle bientôt !).

Depuis des années, Louis et Emma se côtoient sans vraiment se connaître. Lui est populaire et arrogant, toutes les filles se le disputent. Elle, c'est une jeune femme timide et réservée, qui ne souhaite qu'une seule chose : rester inaperçue. Leurs rapports se résument donc à une ignorance cordiale jusqu'au jour où Louis décide d'humilier publiquement Emma.

Mais un tragique accident va remettre les compteurs à zéro. Après avoir mordu la poussière, Louis se heurte à une solitude cruelle et inattendue, qui lui montre la réalité sous un tout autre jour. Emma sera-t-elle prête, elle aussi, à reconsidérer son jugement pour l'aider à se relever ?

Vous l'aurez compris, on est en plein dans l'histoire d'amour compliquée, avec ses hauts et ses bas. Mais c'est plus que ça. C'est aussi l'histoire de deux jeunes adultes, qui doivent apprendre à s'accepter tels qu'ils sont et à s'aimer eux-mêmes pour ce qu'ils sont. Emma et Louis vont apprendre à se connaître et à faire fi des apparences. Car celles-ci cachent parfois de terribles blessures. Sauront-ils les affronter ensemble ?

Honnêtement je me suis régalée avec cette lecture même si j'ai eu un peu de mal avec le début de Nos vagues à l'âme, que j'ai trouvé long à redémarrer. Mais c'est vite passé et j'avais vraiment envie de voir comment la relation d'Emma et Louis allait évoluer.

Conclusion :
Encore une fois, Georgia Caldera ne m'a pas déçue et c'est toujours avec autant de plaisir que je me plonge dans ses superbes romans !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/nos-chemins-de-travers-nos-vagues-%C3%A0-l-%C3%A2me-de-georgia-caldera
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Aujourd'hui je vous parle d'un roman portant sur l'une de mes séries de jeux vidéo préférées, les Final Fantasy, et sur l'un de mes épisodes préférés : Final Fantasy XV.

Pour les gamers, cette franchise historique vous parlera immédiatement. Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'une série de jeux dont le 1er épisode est sorti en 1987. Chaque épisode se veut indépendant et prend place dans un univers magique, où une équipe de héros doit sauver le monde. Classique mais ô combien addictif !

Le dernier épisode en date, le XV, a beaucoup fait parler de lui, en bien comme en mal. Personnellement, je l'ai adoré ! Forcément, il me fallait donc Dawn of the Future, qui n'est ni plus ni moins que la version écrite des épisodes du Season Pass.

Honnêtement, il n'apporte pas grand chose par rapport au Season Pass. Pour exemple, l'épisode d'Ardyn est identique dans les deux versions, le roman ne donnant que quelques tout petits détails supplémentaires. Mais comme j'adore Ardyn et ses répliques cultes, c'est pas grave !! En revanche, il était prévu initialement d'autres épisodes supplémentaires sur console. Or, malheureusement, ceux-ci ne verront jamais le jour (Lunafreya, Aranea). Le seul moyen de les découvrir est donc de les lire ici. Et là, il y a un réel apport.

Est-ce que cela suffisait pour justifier l'achat de ce roman ? À mes yeux de fan, oui, certains vides du jeu ayant pu être comblés. Mais cela m'a également frustrée car j'aurais tant aimé jouer à ces épisodes...

Conclusion :
Bref, vous l'aurez compris, c'est un roman essentiellement à destination des joueurs de FFXV qui permet de prolonger encore un peu l'aventure dans le monde d'Eos.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/final-fantasy-xv-the-dawn-of-the-future-de-jun-eishima
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Grande adepte de Fantasy, depuis quelques années, je me suis tournée vers la Dark Fantasy, genre ô combien sombre qui nous met face à la lie de l'humanité et ne nous ménage pas dans nos émotions. L'Ombre est une trilogie de Dark Fantasy, certes pas la plus sombre que j'ai pu lire mais quand même !

Caim est un assassin talentueux. Tellement talentueux qu'il en obtient toujours les meilleurs contrats. Sa réputation n'est donc plus à faire. Sûr de lui, n'ayant confiance qu'en lui-même, il n'a aucune allégeance envers qui que ce soit. Tant qu'il est payé, il ne rechigne pas à jouer de ses talents de tueur. Il faut dire qu'il a un avantage non négligeable sur ses confrères : Kit, ce fantôme que seul lui est en mesure de voir, peut se matérialiser quasiment où elle veut et l'avertir du moindre danger sans que personne ne le sache. A contrario, elle peut aussi se révéler extrêmement pénible et quand elle s'y met, et il n'y aura personne pour venir en aide à Caim (à moins de passer pour un fou...).

Néanmoins, Caim était loin de se douter qu'en acceptant un simple contrat, il allait se trouver projeté au cœur même d'un complot politique. En effet, son contrat, il n'a pu le mener à bien, sa victime étant déjà morte à son arrivée. Clairement il a été devancé par un autre assassin. Mais pourquoi ? Plusieurs assassins ont-ils été dépêchés sur ce coup ? L'enchaînement des événements laisse plutôt penser à quelque chose de bien pire car tout semble avoir été orchestré pour qu'il porte le chapeau. C'est un complot et pas des moindres ! Mais c'est aussi l'occasion de se débarrasser de lui au passage. Sauf que Caim est un dur à cuire et ne compte pas mourir simplement, comme ça, juste pour faire plaisir à ses ennemis.

Déterminé à sauver sa peau, il se retrouve accompagné dans sa fuite de Josie, la fille de sa supposée victime. Ne lui restera plus qu'à fuir et au passage à convaincre Josie que oui c'est un assassin mais non, ce n'est pas lui l'assassin de son père, tout en ménageant en parallèle la susceptibilité de Kit qui n'apprécie pas d'être légèrement éclipsée par une autre femme... Ça s'annonce compliqué pour Caim !

Dans leur fuite, Caim et Josie vont très rapidement se rendre compte que les enjeux dépassent la simple accession au trône d'Othir. Une sombre puissance est à l œuvre aux confins des Terres Perdues et si elle n'est pas arrêtée, les ténèbres pourraient bien tout engloutir sur leur passage, rendant futile toute prétention au trône impérial...

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. En soi, il s'agit de Fantasy tout ce qu'il y a de plus classique mais l'auteur a totalement réussi à m'embarquer dans son histoire. Alors oui, les clichés de la Fantasy sont présents ici, ce qui rend le scénario quelque peu prévisible. Mais pour autant cela ne gâche en rien la lecture ! Ce n'est pas pour rien que certains éléments sont considérés comme des clichés. C'est parce que bien utilisés, ils contribuent largement à la réussite d'un roman. En tout cas pour ma part, je trouve cela réussi ici. Caim est un personnage avec une grande part d'ombre, complexe et mystérieux. Au fur et à mesure du récit, nous allons en apprendre plus sur ses origines et même si on se doute très fortement de son rôle futur, on a réellement envie de tout savoir sur lui. Son côté sérieux est contrebalancé par Kit et Josie, deux femmes au tempérament de feu. Et comme vous vous en doutez, on va basculer assez rapidement dans un triangle amoureux. Qui de Kit ou de Josie notre assassin va-t-il choisir ? Kit est-elle réellement un simple fantôme ? Pourquoi veille-t-elle à chaque instant sur Caim ? Elle semble pourtant aspirer par moment à retourner dans son monde d'origine... Qu'est-ce qui la retient ? De même, quel rôle est amené à jouer Josie, cette jeune noble qui n'avait à se soucier que de sa garde-robe il y a encore peu ?

Pour trouver des réponses, les trois héros vont devoir risquer leur vie et repousser leurs limites. Or, les Ténèbres qui s'éveillent risque de tout ravager sur leur passage si elles ne sont pas arrêtées. Quel est ce lien qui les unit à Caim ?

Conclusion :
Portée par une plume légère et fluide, la trilogie de L'Ombre nous emmène au cœur des ténèbres en compagnie de Caim, un talentueux assassin et de son fantôme Kit, de qui dépendra le sort de tout un royaume. Caim laissera-t-il les ténèbres tout engloutir ?

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/l-ombre-int%C3%A9grale-de-jon-sprunk
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 28-04-2021
J'admire ces auteurs capables de recréer à eux seuls un univers à part entière, avec ses figures emblématiques, sa géographie, son histoire, sa mythologie... Avec Dragons et Mécanismes d'Adrien Tomas, j'ai voyagé et découvert la Xamorée, cette île peuplée de dragons et d'anciennes tribus gardiennes.

Dague est un voleur et un espion. Quand une mission pouvant rapporter gros lui est proposée, il n'hésite pas plus d'une seconde. Il accepte. Mais peut-être aurait-il dû refuser. Alors qu'il observe le navire qui vient tout juste d'arriver, il voit une adolescente être prise à partie par un jeune homme et son affreux golem biomécanique. Dague ne peut rester de marbre face à cette situation et décide d'intervenir. S'il parvient à sauver Mira, Dague est gravement blessé. À son réveil, il apprend que Mira est l'archiduchesse d'Asthénocle, en fuite après le coup d'État du duc Arlov. Ce dernier, décidé à l'épouser pour asseoir sa légitimité sur le trône ne compte pas en rester à l'intervention de Dague. Il ne reste qu'une seule solution à Mira : fuir le plus loin possible et faire une découverte d'une telle ampleur qu'elle pourra retrouver sa position sur le trône. Alors elle s'enfonce au cœur de la jungle, peuplée de dragons sanguinaires. Dague se retrouve par la force des choses à la suivre. Les deux adolescents vont devoir redoubler de vigilance s'ils veulent survivre alors même que l'arcanium vacille. Cette ressource sur laquelle le fonctionnement de l'ensemble du monde repose semble faiblir de jour en jour. Or, c'est grâce à elle que les Xamoréens ont pu bâtir leur cité et élever des boucliers qui les protègent des dragons. A quoi est due cette perte de puissance ? En se rendant dans la jungle, Mira et Dague pourraient bien faire une découverte capable de changer l'avenir du monde entier. À condition de survivre aux dragons, ennemis de longue date des humains. Et d'échapper à Arlov dont les terribles Juggernauts ne laissent que mort et désolation dans leur sillage...

J'avoue avoir eu un peu de mal aux premières pages du roman. Je sortais d'une lecture que j'ai adoré, mettant elle aussi en scène voleurs et assassins (Six of Crows de Leigh Bardugo). D'entrée de jeu, j'étais donc en pleine comparaison de deux romans qui n'ont pourtant rien à voir, que ce soit dans leurs univers que dans leur écriture. Heureusement, au bout d'une vingtaine de pages, Adrien Tomas a réussi à imposer son monde et j'ai fini par laisser complètement de côté Six of Crows.

600 pages lues en quelques heures, en cause : une lecture addictive et une écriture simple mais efficace. Dragons et Mécanismes réunit deux genres que j'affectionne, la Fantasy et le Steampunk, donc forcément ça partait plutôt bien. Par ce même roman, je découvrais pour la première fois, l'univers d'Adrien Tomas.

Nous avons-là un monde bâti sur un mélange de magie et de technologie. L'arcanium est une ressource énergétique incroyable qui, combinée à la magie, a permis de grandes avancées. Or, à force d'avoir le regard tourné vers l'avenir, tous semblent avoir oublié le passé et les promesses ancestrales sont elles aussi tombées dans l'oubli. Des promesses et des serments ? Pur folklore ! Rien ne peut s'opposer à la science. Et pourtant...

Nous découvrons ici un univers riche et multiculturel où les différences de chacun peuvent être une force. Qu'il s'agisse de Dague, Mira ou même Cuthbert et Shumbi, aucun d'entre eux n'est parfait. Tous sans exception vont devoir affronter leurs faiblesses et faire face à leurs doutes. Dague s'interroge sans cesse sur son passé, Mira est asociale, Cuthbert est nain et Shumbi est indécis.

Si les clichés de la Fantasy sont ici repris, ils n'en demeurent pas moins efficaces. Ok, le roman est relativement prévisible, les traits grossis (notamment ceux des méchants) mais ça ne gâche en rien la lecture. Au contraire, parfois les clichés c'est bien !

Conclusion :
Dragons et Mécanismes nous emmène en plein cœur de la Xamorée, île regorgeant de dangers, en compagnie de deux adolescents que tout oppose et qui vont pourtant parvenir à se lier d'amitié grâce à leurs différences. J'ai vraiment beaucoup apprécié le style d'Adrien Tomas, ce qui m'a donné envie de découvrir ses autres romans, dont Engrenages et Sortilèges qui prend place dans le même monde.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/dragons-et-m%C3%A9canismes-d-adrien-tomas
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Vous connaissez la série des Percy Jackson ? Cet adolescent fils d'un dieu grec qui se retrouve embarqué dans les situations les plus folles pour sauver le monde ?

Rick Riordan nous emmène cette fois sur les traces de Magnus Chase, fils d'un dieu nordique. Et là, il ne s'agira ni plus ni moins que d'empêcher le Ragnarök (ou pas) et donc de sauver le monde (ou pas).

J'ai adoré ce premier tome car on y retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de Percy Jackson mais cette fois avec les dieux nordiques. Alors oui, il y a énormément de points communs avec Percy, que ce soit dans le rythme, l'humour ou même l'évolution du héros. Pour autant, je n'ai pas eu l'impression d'avoir une réécriture de la première série mais bien de deux histoires différentes avec des héros aux nombreuses similitudes.

Comme Percy, Magnus ignore qui est son père. Visiblement, les dieux et le rôle de père, ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus évident. Magnus vit à la rue et tente d'échapper à tout le monde, y compris ce qu'il reste de sa famille. Mais un événement inattendu et qui n'a rien de "normal" va bouleverser sa vie, et y mettre fin. En effet, on ne s'attend pas tous les jours à tomber au détour d'un chemin sur un géant de feu prêt à tout cramer pour obtenir ce qu'il souhaite : une ancienne épée tombée dans le fleuve il y a des siècles. Sauf que pour la récupérer, le géant de feu ne se soucie aucunement des dégâts qu'il va occasionner. Lui, il veut la fin du monde et ne reculera devant rien ni personne. La fin du monde n'attend pas ! Magnus, qui n'est absolument pas d'accord pour que tout parte en fumée, va donc se trouver en travers de son chemin et y perdre la vie. Mais tout va bien, il est mort en héros (ou pas suivant l'avis de certaines mauvaises langues) et se réveille à l'Hôtel Vallhala. C'est là une toute nouvelle vie qui s'offre à lui. Pas pour longtemps parce que le Ragnarök est proche et s'il veut continuer à profiter des plaisirs de la vie de guerrier d'Odin, il va falloir arrêter tout ça. Le voilà parti dans sa toute première quête : retrouver l'Epée de l'Eté afin d'éviter qu'elle ne tombe entre les mauvaises mains et ne tranche les liens du loup Fenrir.

J'avais beaucoup apprécié les cinq tomes de Percy Jackson et honnêtement j'avais peur de me retrouvée face à un bête copié/collé ou au contraire face à quelque chose de tellement différent que je n'adhérerai pas. Mais Rick Riordan maîtrise parfaitement ses histoires et parvient là à nous embarquer dans une toute nouvelle aventure avec de nouveaux héros en conservant ce qui a fait le succès des autres tomes tout en se distinguant complètement. Forcément, les deux univers se recoupent, certains personnages des autres séries faisant de petites apparitions, ce que j'ai beaucoup apprécié. Mais je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler.

L'écriture, toujours aussi simple, n'en demeure pas moins toujours aussi efficace. Que l'on soit ado ou adulte, je ne pense pas qu'il y ait un âge requis pour pouvoir apprécier cette lecture. A partir du moment où l'on apprécie les histoires fantastiques et la mythologie, on ne peut que s'y retrouver.

Conclusion :
Ce premier tome des aventures de Magnus Chase pose là le début d'une nouvelle série d'aventures en compagnie de nouveaux héros qui s'annoncent palpitantes ! Si vous avez aimé la série des Percy Jackson, je ne peux que vous conseillez Magnus Chase. Et si vous ne les avez pas lu, pas de panique, les deux séries peuvent se lire indépendamment.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/magnus-chase-et-les-dieux-d-asgard-tome-1-l-ep%C3%A9e-de-l-et%C3%A9-de-rick-riordan
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Les tout petits formats comme celui-ci ont tendance à m'effrayer quelque peu en raison de leur brièveté. Est-ce qu'en moins de 100 pages il est possible de réussir à créer toute une ambiance et à embarquer le lecteur à sa suite ? Oui, la preuve avec l'épisode pilote d'InqEnqIncEnc très réussi !

Si on vous dit du jour au lendemain que vous êtes l'heureux héritier d'une fortune colossale d'un parent dont vous ignoriez jusqu'à l'existence, vous êtes content, n'est-ce pas ? Pas d'arnaque, juste une toute petite condition. Aïe, déjà vous êtes un peu moins content. Mais non vous inquiétez pas, c'est du sérieux. Il faut juste résoudre un certain nombre d'enquêtes. Oui voilà ça va quoi !

...

...

Des enquêtes paranormales...

Non, non ne partez pas ! Revenez, c'est sérieux ! Bon OK, le risque zéro n'existe pas et il risque d'y avoir quelques situations parfois un peu périlleuses mais ça en vaut la peine !

En tout cas, Denis lui a décidé de prendre le risque. Ce journaliste de guerre va donc effectuer une petite reconversion en enquêteur paranormal. La suite au prochain épisode ! Eh oui, comme pour nos séries favorites qui savent nous obliger à regarder l'épisode suivant, InqEnqIncEnc reprend le même mode de fonctionnement. À partir du moment où j'ai eu hâte de connaître la suite, je me dis que le pari de S. de Sheratan est réussi.

Sept tomes sont déjà parus, neufs sont écrits et le huit va paraître courant mars 2021, chaque histoire est indépendante tout en respectant une trame de fond. La première saison contiendra environ 22 épisodes divisés en deux arcs narratifs de fond. Bref, il n'y aura pas le temps de s'ennuyer !

Sachez que les Inquiétantes Enquêtes d'Incoming Encounters existent en format feuilleton (un livre = un épisode) mais qu'il vous est également possible de les obtenir en pack de cinq épisodes sur le site de La Compagnie Littéraire.

Conclusion :
Cet épisode pilote pose là une trame de départ alléchante extrêmement prometteuse pour la suite. J'ai hâte de pouvoir découvrir la suite parce qu'il est hors de question que j'en reste là !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/les-incroyables-enqu%C3%AAtes-d-incoming-encounters-de-s-de-sheratan
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 28-04-2021
À peine commencé, aussitôt terminé ! Impossible de lâcher ce nouveau roman de Dominique Sylvain à peine plongée dedans. Au bout de même pas 10 pages j'étais complètement happée par le récit !

Tout commence avec un drame terrible, à Séoul, en 1997. Un ancien membre de gang décide de se venger de la pire des manières...

Une vingtaine d'années plus tard, l'histoire reprend à Montréal avec Mark, un policier d'origine coréenne, Jade une collègue, et Jindo, un labrador spécialisé dans la détection de mémoires électroniques. Leur travail les confronte quotidiennement à la lie de l'humanité. Leur dernière enquête semble les mener tout droit à un réseau pédopornographique... Or, très rapidement, des meurtres sanglants vont égrener leur chemin. Quelles sont les motivations du tueur ? Jusqu'où ira-t-il pour assouvir sa vengeance ?

Dès les premières pages, je suis passée par tout un panel d'émotions fortes. Très rapidement, l'horreur de la situation m'a amené les larmes aux yeux. Après la vengeance de Yong-hwan, j'étais partagée. J'ai hésité entre arrêter ma lecture, de peur d'être confrontée à une situation encore plus terrible, et poursuivre, dans l'espoir que ces atrocités soient arrêtées. Finalement, c'est l'espoir qui l'a emporté. Je ne pouvais pas rester sans savoir ! J'ai donc continué ma lecture et quelle lecture ! Jusqu'à la dernière page, le suspens est là. Pas le temps de respirer d'une page à l'autre, il est impossible de s'arrêter de les tourner tellement je tremblais pour Mark, Jade et Jindo. Quand la pression commençait à retomber, c'était pour mieux remonter en flèche.

Roman choral par excellence, l'auteur apporte une touche d'originalité en nous plongeant dans la tête de Jindo, le labrador. Et ce sont les parties que j'ai préféré même si j'attendais toujours avec impatience le passage à un autre personnage. Mark, sombre et torturé est une personne profondément marquée par la vie mais qui malgré tout, recèle une grande sensibilité. Mais il n'ose s'ouvrir aux autres. Si Mark est ténèbre, Jade est lumière. Avec Jindo son fidèle compagnon, elle est un point d'ancrage important, un roc face à la tempête. Mais les évènements vont rudement la mettre à l'épreuve... D'autres personnages vont également partager leur point de vue, dans un style parfois très cru.

Je n'ai pas lu ce roman, je l'ai dévoré. Commencé en soirée, je n'ai quasiment pas dormi pour aller le plus loin possible dans l'histoire. Le lendemain, à mon réveil, la première chose que j'ai faite (après la ballade des chiens bien évidemment, mes deux boules de poil d'amour passent quand même avant tout), c'est de me jeter sur Mousson froide pour le terminer. Heureusement que c'est tombé en week-end !

J'avais peur de tomber sur un énième roman policier à l'enquête quasiment bouclée à la moitié du roman. Or, jusqu'au bout, j'ai douté de la fin, l'auteur menant d'une main de maître son scénario ! J'ai pleuré, tremblé et me suis révoltée face à l'horreur des actes commis mais j'ai aussi ri avec Jindo et son analyse des humains, j'ai repris espoir avec Mark et sa détermination et j'ai gagné en confiance grâce à Jade et son assurance inébranlable.

Conclusion :
Mousson froide est un très bon thriller qui nous plonge très rapidement dans une enquête palpitante où la vengeance personnelle se mêle à de sombres affaires de pédopornographie... Une chose est sûre : il est impossible de rester de marbre à la lecture de ce roman !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/mousson-froide-de-dominique-sylvain
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Avec Ainsi coule le sang de Venise, Floralie Resa nous emmène dans la Cité des Doges, à la fin du XIXe siècle, à la rencontre des sirènes, ces créatures mythiques qui peuplent les mers et les océans.

Clio est une jeune sirène qui ne pourra s'accomplir qu'une fois la cérémonie de mariage avec la Sérénissime réalisée. Or, depuis l'invasion de Napoléon, ce rituel a disparu... Comment devenir une sirène à part entière sans cela ? En attendant le jour où peut-être cette cérémonie symbolique sera de nouveau célébrée, Clio doit chasser et se nourrir de sang.

Néanmoins, cela ne l'empêche pas de mener une vie mondaine tout ce qu'il y a de plus respectable et de faire de nouvelles et surprenantes rencontres. L'une d'elle est celle d'un conteur danois, Hans Andersen, qui semble en savoir énormément sur son peuple. Sauf que les sirènes mènent une vie secrète pour se protéger de leurs plus grands ennemis : les vampires. Hans Andersen, à trop parler, ne risque-t-il pas de toutes les mettre en danger ? Quels sont ses liens avec la délégation française de vampires venue à Venise ? Clio devra se montrer encore plus vigilante si elle ne veut pas leur tomber sous les crocs !

Ce roman étant assez court, personnellement, je l'ai lu en une petite soirée. Sans complexité particulière, on rentre facilement dans l'histoire, l'auteur ne s'attardant que très peu sur les descriptions ou encore sur les origines du mythe. C'est un peu comme si on prenait un train en route. On débarque du jour au lendemain dans le quotidien de Clio et la suivons jusqu'à un certain moment. Si ça permet d'obtenir un rythme soutenu jusqu'à la fin, pour autant à plusieurs reprises, cela paraissait trop superficiel. En effet, l'histoire aurait mérité plus de profondeur et donc de développement. La mythologie relative à la première sirène et aux vampires était très intéressante mais elle n'a, à mon sens, pas assez été développée. On se rend d'ailleurs compte à la lecture de ce roman que l'auteur a de nombreuses références et sait les mettre à profit, mais n'exploite pas assez sa propre mythologie, ce qui est bien dommage !

Conclusion :
Ainsi coule le sang de Venise n'a rien d'un conte onirique qu'Hans Andersen aurait pu nous raconter. Non, c'est plutôt le roman de ce qui aurait pu l'inspirer. Agréable à lire, ce court roman nous emmène tout droit dans la Cité des Doges et ses profondeurs maritimes à la rencontre de sirènes aux écailles flamboyantes.

Avec Ainsi coule le sang de Venise, Floralie Resa nous emmène dans la Cité des Doges, à la fin du XIXe siècle, à la rencontre des sirènes, ces créatures mythiques qui peuplent les mers et les océans.

Clio est une jeune sirène qui ne pourra s'accomplir qu'une fois la cérémonie de mariage avec la Sérénissime réalisée. Or, depuis l'invasion de Napoléon, ce rituel a disparu... Comment devenir une sirène à part entière sans cela ? En attendant le jour où peut-être cette cérémonie symbolique sera de nouveau célébrée, Clio doit chasser et se nourrir de sang.

Néanmoins, cela ne l'empêche pas de mener une vie mondaine tout ce qu'il y a de plus respectable et de faire de nouvelles et surprenantes rencontres. L'une d'elle est celle d'un conteur danois, Hans Andersen, qui semble en savoir énormément sur son peuple. Sauf que les sirènes mènent une vie secrète pour se protéger de leurs plus grands ennemis : les vampires. Hans Andersen, à trop parler, ne risque-t-il pas de toutes les mettre en danger ? Quels sont ses liens avec la délégation française de vampires venue à Venise ? Clio devra se montrer encore plus vigilante si elle ne veut pas leur tomber sous les crocs !

Ce roman étant assez court, personnellement, je l'ai lu en une petite soirée. Sans complexité particulière, on rentre facilement dans l'histoire, l'auteur ne s'attardant que très peu sur les descriptions ou encore sur les origines du mythe. C'est un peu comme si on prenait un train en route. On débarque du jour au lendemain dans le quotidien de Clio et la suivons jusqu'à un certain moment. Si ça permet d'obtenir un rythme soutenu jusqu'à la fin, pour autant à plusieurs reprises, cela paraissait trop superficiel. En effet, l'histoire aurait mérité plus de profondeur et donc de développement. La mythologie relative à la première sirène et aux vampires était très intéressante mais elle n'a, à mon sens, pas assez été développée. On se rend d'ailleurs compte à la lecture de ce roman que l'auteur a de nombreuses références et sait les mettre à profit, mais n'exploite pas assez sa propre mythologie, ce qui est bien dommage !

Conclusion

Ainsi coule le sang de Venise n'a rien d'un conte onirique qu'Hans Andersen aurait pu nous raconter. Non, c'est plutôt le roman de ce qui aurait pu l'inspirer. Agréable à lire, ce court roman nous emmène tout droit dans la Cité des Doges et ses profondeurs maritimes à la rencontre de sirènes aux écailles flamboyantes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Autant l'annoncer tout de suite : Les Saisons de la Tempête est un gros coup de cœur !

En le voyant passer sur les réseaux sociaux des Éditions De Saxus, j'ai tout de suite flashé sur sa magnifique couverture. La pré-commande permettait de l'avoir en édition reliée et dès sa sortie. J'ai craqué. Que voulez-vous que je vous dise ? Je suis faible T.T

Fleur et Jack sont les incarnations physiques du Printemps et de l'Hiver. Pour qu'une saison prenne la place d'une autre, elle doit la chasser et la tuer. Et ce cycle ne connaît aucune fin. Du moins, en ce qui concerne leur enchaînement, c'est la loi du Temps. En ce qui concerne leurs incarnations physiques, il en va tout autrement. Anciens mortels, Gaïa est venue leur proposer un choix alors qu'ils étaient aux portes de la mort : mourir ou vivre en tant que Saison. Mais une Saison, si elle ne vieillit pas, peut tout à fait disparaître complètement...

C'est ainsi que Jack est devenu un Hiver. En tant que tel, il doit se conformer aux règles établies par Chronos et Gaïa. Ces derniers ont mis au point un système de classement, poussant les Saisons à une rude concurrence entre elles. Plus elles arrivent à éliminer tôt celle qui les précède et plus elles résistent longtemps à la suivante, plus elles montent dans le classement. A la clé : l'intégration dans la Garde de Chronos pour les meilleures de toutes ou une Re-localisation pour les autres. Mais si elles se montrent plus faibles, elles descendent alors de plus en plus, jusqu'à passer sous la ligne rouge. Une fois cette ligne franchie, c'est l'Annihilation, la disparition pour elles et leur Superviseur... Il ne reste alors plus rien d'eux...

En devenant une Saison, Jack n'avait pas réalisé qu'il allait renoncer à quelque chose de précieux : sa liberté. Combien de temps peut-il encore supporter ces chaînes ? Il ne cesse de monter dans le classement, au contraire de Fleur, qui elle, s'approche de plus en plus d'une fin inéluctable. Or Jack n'est prêt à laisser Fleur disparaître. Il décide donc de briser le cycle. Mais comment vivre leur amour s'ils sont pourchassés par Chronos ?

Alors certes, le roman est assez épais. Mais je vous avoue que je n'aurais pas été contre rester encore quelques pages dans l'histoire de Jack et Fleur tant je l'ai trouvée envoûtante !

Les premières pages commencent fort avec la mort de Jack. Au moins, on sait comment il est devenu une Saison ! C'est un personnage extrêmement attachant qui sous ses airs déterminés doute de tout, à commencer de lui-même. Courageux et loyal, j'ai beaucoup aimé comment Elle Cosimano réussissait à exploiter son potentiel de leader tout en gardant sa dimension humaine. Déterminé à sauver Fleur, il ne reculera devant rien. Et c'est comme ça qu'il en vient à embarquer Chill, son superviseur et d'autres Saisons dans une course-poursuite qui va remettre en cause tout un système bien établi.

Et si les Saisons n'avaient pas besoin de s'entretuer ? Ont-elles toujours été en conflit ? Les propos du Professeur Lyon vont troubler Jack au plus haut point. Peut-être que Fleur peut échapper à l'Annihilation. Ou peut-être qu'ils vont tous disparaître à tout jamais en le suivant...

Page après page, l'auteur nous emmène dans une course-poursuite éperdue pour la liberté. Jack, Fleur mais également Amber et Julio, tous sont des Saisons mais ont un point commun : ils veulent vivre et retrouver leur liberté. Tous ont laissé des regrets à leur première mort. Tous ont des rêves. Tous les quatre, ils sont prêts à tout pour les réaliser. Mais il y a un prix à payer.

Elle Cosimano parvient à nous faire sentir chaque Saison. Chaque saison a des odeurs qui lui sont propres et elle nous les restitue ici à merveille, pour nous plonger encore plus dans l'ambiance. Jack, l'Hiver, Fleur, le Printemps, Julio, l'Été et Amber, l'Automne... Les éléments et les odeurs se lient et se délient au gré des départs et arrivées des saisons. J'ai beaucoup ce côté très sensoriel du roman qui aidait à se projeter complètement dans l'histoire.

Conclusion :
Les Saisons de la Tempête est une ode à la liberté, à l'amour et à l'amitié. Sur fond de mythologie, Elle Cosimano revisite le mythe de Chronos et de Gaïa pour nous emmener dans les pas de Jack et Fleur, deux êtres qui ne demandent qu'à sortir du cycle macabre qui leur a été imposé.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/les-saisons-de-la-temp%C3%AAte-tome-1-d-elle-cosimano
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Bon là, avec ce tome trois, j'ai pris une claque ! Autant avec les deux premiers, j'ai eu quelques passages où il fallait que je m'accroche pour continuer, autant là, il m'a été difficile de lâcher le roman !

Cléora et Astéria sont en route vers le domaine des grands lacs dans l'espoir de retrouver Morgana et de renforcer leurs pouvoirs. Sur le chemin, elles trouveront la ruine et la désolation apportées par les armées du roi Bosham, renforçant leur détermination pour mettre fin au règne de terreur du tyran. Pourtant, la mission est particulièrement difficile pour Cléora qui a fui son royaume alors même qu'elle le voyait s'effondrer sous ses yeux. Parviendra-t-elle à surmonter la terrible épreuve qui l'attend ? Elle ne peut soutenir Astéria si elle-même ne parvient à trouver la force pour avancer. Fort heureusement (et enfin !!), Astéria a gagné en maturité. Enfin, la jeune reine commence à montrer ses capacités de future dirigeante ! Kaede y est peut-être un petit peu pour quelque chose ;)

Dans L'Alliance d'Amiran, la tournure est beaucoup plus dark et le rythme plus soutenu, le tout porté par un récit de plus en plus mature. Ce qui rend d'autant plus crédible l'aventure des prélats et de leur reine, en gommant progressivement toutes ces petites incohérences qui avaient pu gêner mes précédentes lectures. Honnêtement, j'ai vraiment beaucoup adoré l'aqua-monde et toute la partie qui s'y déroule. Les origines de Cléora ainsi que le passé de ses parents regorgent de mystères et je n'avais qu'une seule envie : en découvrir le plus possible. L'aqua-monde est un univers absolument passionnant et qui reste magnifique, même dans sa destruction. Ayant une préférence pour Cléora, d'une certaine façon, j'appréhendais un peu cette partie du récit, de peur d'être déçue. Mais au final pas du tout ! Et ensuite, tout s'enchaîne ! Si une bataille a pu être remportée dans le tome précédent, la guerre n'en est pas moins terminée et d'autres batailles restent à venir. L'issue n'est pas garantie. De nombreuses personnes vont y laisser la vie et des innocents payer le prix fort. D'où viennent les dragons envoyés par le roi Bosham ? Avec eux, la guerre est quasiment perdue d'avance. Comment les détruire ?

De fil en aiguille, nous en apprenons enfin plus sur les dieux et les légendes du passé, et notamment en quoi Freya est liée à tout ça. Si des doutes étaient permis, ceux-ci sont bien vite levés et la vérité, une fois dévoilée, sera une nouvelle épreuve à surmonter pour Astéria. Or, les tentatives pour défaire Maboroshi se révèlent toutes plus inutiles les unes que les autres. Les jours passant, son pouvoir ne cesse de se renforcer. Finalement, peut-être que le moyen de le battre n'est pas de l'attaquer par la force ? Est-ce qu'Astéria sera prête à tous les sacrifices ?

Conclusion :
L'Alliance d'Amiran est l'avant-dernier tome d'une série fantasy qui ne cesse de s'étoffer de page en page. Le dénouement est proche mais l'avenir de la reine de Faneas et de ses prélats est plus qu'incertains. Sauront-ils rester unis dans les épreuves et surmonter tous les dangers ?

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/les-pr%C3%A9lats-de-faneas-tome-3-l-alliance-d-amiran-de-charlotte-ab%C3%A9cassis-weigel
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0