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Commentaires de livres faits par MarieFlowerPanda

Extraits de livres par MarieFlowerPanda

Commentaires de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Extraits de livres appréciés par MarieFlowerPanda

date : 23-04-2021
J’ai déjà lu les Chobits il y a longtemps mais j’ai eu envie il y a quelques jours de me replonger dedans. Alors voici une petite chronique !

L’histoire de Chobits se déroule dans un monde similaire au notre mais où les ordinateurs possèdent désormais une forme humaine. Cette technologie fait partie du monde quotidien de notre héros : Hideki Motosuwa, un étudiant fauché. Ce dernier aimerait bien posséder un ordinateur personnel mais il ne peut s’en offrir un, faute de moyens. Cette situation le fait apparaître un peu en retrait de la société : dans un monde où la norme est de pouvoir se connecter n’importe où n’importe quand, Hideki fait figure de marginal.
Sa chance tourne lorsqu’il tombe par hasard sur un robot à l’apparence humaine jeté au milieu des détritus. C’est là le début d’une très jolie romance.
Tchii est un robot atypique : sans aucun système d’exploitation, elle parvient malgré tout à fonctionner et possède sa propre personnalité. Or, il n’existerait qu’un seul type de robots si proches d’un être humain réel : les Chobits. Mais ils appartiennent à la légende urbaine. Et il est difficile d’en savoir plus sur le passé de Tchii, sa mémoire ayant été effacée. Malgré tout, Hideki va s’attacher à elle et s’en rapprocher énormément, à tel point qu’il semble oublier qu’il s’agit d’un robot et non pas d’une personne humaine.
Outre des graphismes sublimes, ce manga est rempli d’humour. L’innoncence de Tchii, qui fait son apprentissage de la vie grâce à Hideki, plonge souvent notre héros dans des situations embarrassantes et même tendancieuses devant les membres de son entourage.
Dans ce premier tome, plusieurs personnages apparaissent et tous semblent cacher une histoire intéressante. Shimbo et son robot de poche Sumomo sont déjà très attachants. Mais pour l’instant j’ai une préférence pour le professeur Takako Shimizu qui m’a bien fait rire en s’invitant chez Hideki pour carrément se saouler.

En bref, ce premier tome pose les bases d’une série qui a su pour moi tenir toutes ses promesses et il m’est toujours aussi agréable de relire ce manga. Les Clamp ont un talent très particulier : avec beaucoup de simplicité, elles parviennent à créer des univers riches et complexes aux histoires prenantes et aux personnages attachants et Chobits ne fait pas exception.
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date : 23-04-2021
Un jour suit l’évolution, sur vingt ans, de la relation entre Emma et Dexter, de leurs années étudiantes jusqu’à l’âge adulte.
Après une soirée un peu trop arrosée, Emma, étudiante brillante et réservée, et Dexter, coureur de jupons notoire, vont passer la nuit ensemble et développer une amitié originale.

La relation de ces deux êtres est tout sauf simple. Elle est avant tout basée sur une amitié indéfectible qui malgré toutes les disputes, les coup de gueule, les réconciliations et autres évènements de la vie, va résister au temps qui passe.
Emma et Dexter sont vraiment très attachants, bourrés de qualités mais aussi de défauts. Il est très intéressant de les voir évoluer au fil des années et de voir les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre se transformer.

L’auteur utilise ici un procédé narratif dès plus original : en effet, nous ne retrouvons les personnages que le 15 juillet de chaque année à partir de leur rencontre.
Cependant, l’histoire est peut être un peu longue à se mettre en place et certains passages m’ont ennuyée. J’ai également été assez agacée par les hésitations de Dexter et d’Emma s’agissant de la nature relation. J’ai donc dû m’accrocher pour finir ce livre. Mais la fin en valait largement la peine. En effet, celle-ci, que j’ai d’abord trouvé vraiment injuste, m’a bouleversée. Mais en y réfléchissant bien, je trouve qu’elle n’aurait pas pu être plus adaptée.

Entre amour, drame et humour, Un jour est un livre plein d’émotions qui suit un couple hors du commun et très attachant malgré ses quelques longueurs. Je le conseille donc à tous les amateurs de belles histoires d’amour mais aussi d’amitié.
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L’histoire de la série Marvin est très simple : Marvin est un jeune homme qui se met du jour au lendemain à assassiner des gens qu’il repère dans le métro. Marvin est complètement dérangé, disons-le. La narration est faite essentiellement de son point de vue, ce qui permet de se rendre compte jusqu’où sa folie meurtrière peut aller : celle-ci ne connaît aucune limite et chaque meurtre est plus atroce que le précédent. Ce qui est perturbant c’est que sans être attachant, on se prend à espérer que la raison l’emportera et mettra fin à ces bains de sang. Mais Marvin est d’autant plus effrayant qu’il trouve une justification à chacune de ses actions bien que par moment, il semble faire preuve de plus de lucidité. Fou à lier, Marvin inspire en même temps une certaine pitié dans ces moments là car il apparaît conscient de l’atrocité de ses actes (avant de vite revenir à sa folie). On attend juste que la bonne personne intervienne et l’arrête.

C’est là qu’intervient Miles, ex-flic tombé dans l’alcool suite au meurtre de sa femme. Mentalement perturbé lui aussi, Miles se différencie de Marvin en ce qu’il cherche à arrêter cette folie meurtrière même s'il possède également sa part d’ombre. Au fil de la lecture, d’ailleurs, celle-ci m’a parue s’accroître. Jusqu’où sa névrose peut-elle aller ?

L’histoire alterne ainsi entre ces deux points de vue. Le style d’écriture m’a laissée perplexe tout le long. Sans fioriture, très directe, l’écriture de Vincent Virgine permet d’insuffler du dynamisme à une histoire qui consiste essentiellement en un enchaînement de pensées. En effet, les descriptions, quand il y en a, servent à comprendre l’état d’esprit de chacun des personnages et non pas spécialement à poser un décor. Ne sont décrits que ce que voient Marvin et Miles. Cela maintient le lecteur dans le flou, donnant encore plus de force aux scènes de meurtre où le gore est très présent.

Pour conclure, Marvin est une série à ne pas laisser entre toutes les mains. Fans de policier et d’histoires sombres, ce livre vous ravira, à la condition bien entendu de se laisser emporter par l’écriture des plus atypiques de Vincent Virgine. Seul reproche : le passage d’un personnage à l’autre n’était pas toujours évident et à plusieurs reprises, j’ai confondu Marvin et Miles.
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date : 23-04-2021
Lady Susan n’est pas mon oeuvre favorite de Jane Austen mais elle permet de se replonger dans son univers si caractéristique.
A première vue, la jolie Lady Susan a tout pour elle : la beauté, l’intelligence, une famille prête à l’accueillir lorsqu’elle se retrouve dans le besoin… Cependant notre héroïne a un problème de taille : elle est incroyablement antipathique. Séductrice et fourbe, cette dernière est loin d’avoir le caractère respectable des veuves de l’époque. Il n’est donc pas étonnant de voir qu’elle n’hésite pas à manipuler tout son entourage pour arriver à ses fins.

Ecrite durant la jeunesse de Jane Austen, Lady Susan est une oeuvre originale à plus d’un titre comparée aux autres écrits de Jane Austen. Il s’agit tout d’abord d’une nouvelle épistolaire. Ensuite et pour la première fois, le personnage principal est incarné par une veuve dont le caractère change radicalement comparé aux autres Elisabeth Bennett et Emma Woodhouse.
En effet, le principal trait de caractère de Lady Susan est sa méchanceté. Aujourd’hui on parlerait même d’une peste ou d’une garce ! Le contraste entre Lady Susan et sa fille Frederica n’en est que plus évident tant cette dernière apparait calme et réservée.
Pourtant, j’ai bien apprécié ce personnage de veuve pas vraiment conventionnelle et que l’on peut même qualifier de sournoise. On ne peut que la respecter pour sa volonté d’indépendance et sa détermination même si c’est vrai que les moyens qu’elle emploie pour arriver à ses fins sont assez douteux surtout pour la société figée et bien pensante dans laquelle elle évolue.

Au côté de Lady Susan, nous retrouvons toute une galerie de personnages secondaires tels que Mrs Vernon, Reginald de Courcy, Frederica, sa fille, ou encore Mrs Johnson, l’amie ou plutôt la complice de Lady Susan. Il est dommage que le format du livre ne laisse pas plus le temps à l’auteure des les développer comme elle a su si bien le faire dans d’autres romans comme Persuasion ou Raison et Sentiments.
Lady Susan contient tous les ingrédients qui ont fait le succès des romans de Jane Austen : des personnages drôles et/ou attachants qui permettent à l’auteur de pointer du doigts tous nos petits défauts ainsi qu’un style fluide et plein d’ironie porté par une écriture toute en subtilité et humour.

Rafraichissante et agréable à lire, cette nouvelle épistolaire se démarque sensiblement des autres oeuvres de Jane Austen notamment grâce à une héroïne des plus originales. En bref, un roman à conseiller à tous les inconditionnels de l’univers austenien.
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date : 23-04-2021
J'ai plusieurs fois eu l'occasion de lire Le Prince au cours de mes études : une première fois au lycée en philosophie puis à la faculté. Ce fut une révélation : Machiavel en serait presque devenu mon maître à penser !!
Toujours d'actualité, les stratégies et théories politiques qu'il développe marquent les esprits par leur relative amoralité : seuls comptent la force et le charisme du Prince c'est-à-dire du dirigeant politique qui se doit d'être un véritable meneur. En effet la société a besoin d'être gouvernée par un homme fort, capable de faire abstraction de ses émotions pour œuvrer dans l'intérêt général. Les spécialistes assimilent tantôt ce Prince à Cesare Borgia tantôt à Laurent de Medicis. Mais une chose est sûre, Machiavel envisage avant tout ce Prince comme un être sachant utiliser la ruse, la douceur ou la violence selon les situations.

Brillant stratège politique, Machiavel aurait beaucoup à dire sur les hommes politiques et les leaders de partis actuels !

Le Prince est très bien écrit bien qu'un peu ardu à lire. Avec sa plume cynique et une bonne dose d'ironie, Machiavel nous expose les stratégies politiques que le Prince se doit d'utiliser pour conserver le pouvoir, assurer sa domination sur le peuple et préserver la souveraineté de son pays.
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date : 23-04-2021
Ayant aperçu cette jolie couverture en librairie avec en fond la Tour Eiffel et un titre mentionnant une période que j’adore (la IIIème République), je savais que j’allais acheter ce livre avant même d’avoir lu le quatrième de couverture. Je l’ai quand même lu et il avait l’air prometteur.

L’histoire est celle de Maude, une jeune provinciale aspirant à plus de liberté et à une vie plus mouvementée. Elle fuit donc son village pour se rendre à Paris. Mais elle est très rapidement rattrapée par la réalité : sans le sou et sans relations, elle risque de se retrouver à la rue. C’est cette situations désastreuse qui la pousse à accepter un emploi des plus atypiques : celui de faire-valoir pour des femmes riches souhaitant être mise en valeur grâce à des personnes laides !

L’histoire de ce livre est des plus originales. Ici, il n’est point question de jolies jeunes femmes dont les atouts les aident à sortir du lot. Bien au contraire, l’héroïne se caractérise par son physique quelconque que certains vont même jusqu’à juger ingrat, bien qu’elle s’en sorte mieux que ses collègues de travail qualifiées à plusieurs reprises de monstres. En cela, j’ai trouvé le livre intéressant puisque pour une fois, ce sont les défauts des personnages qui sont mis en avant. Au fur et à mesure de l’histoire, certains de ces défauts vont apparaître comme des qualités.

J’ai eu quelques difficultés à rentrer dans l’histoire. C’est seulement au bout des 100 premières pages que le récit est devenu intéressant pour moi. En effet, la mise en place de l’histoire, des lieux et des personnages m’a parue assez longue, ce qui n’a pas été facilité par le caractère de Maude, que j’ai trouvé trop hésitant. Maude arrive la tête pleine de rêves à Paris mais va faire face à la dure réalité du quotidien. Si elle ne se laisse pas abattre, pour autant, elle n’en cesse pas moins de se lamenter et d’hésiter en permanence, ce qui m’a agacée.
Pour les personnages secondaires, quelques-uns sortaient quand même du lot (mention spéciale à la duchesse Dubern !). Je regrette que les personnages de Paul et d'Isabelle n’aient pas été plus développés, cela aurait pu donner plus de dynamique à l’histoire.

Ce roman est plus qu’une simple histoire de jeune fille aspirant à un avenir meilleur dans une société en plein développement. Elizabeth Ross, en s’inspirant d’une nouvelle de Zola, Les Repoussoirs, nous incite à nous interroger sur la société et ce que nous en faisons. Sur la couverture, il est écrit « A Paris, tout se vend ». Le commerce de la beauté existant déjà, serait-ce vraiment étonnant qu’une agence faisant commerce de la laideur existe aujourd’hui ? L’auteure nous invite à nous méfier des apparences. Ainsi, dans Belle époque, des personnages physiquement parfaits se révèlent, pour beaucoup d’entre eux, pourris de l’intérieur tandis que ceux à l’apparence disgracieuse apparaissent comme plus humains.

Eloge de la beauté, Belle époque nous invite à modifier notre regard sur ce qui nous entoure. Comme Maude et Paul, tous deux sensibles à l’art, nous sommes invités à regarder différemment autour de nous et à ne pas nous contenter des apparences. Cependant, ce livre reste avant tout un roman jeunesse racontant une jolie petite histoire mais qui a le mérite de nous pousser à nous accepter tels que nous sommes. Nos défauts n’en sont pas forcément aux yeux de tous.
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Fan inconditionnelle de Jane Austen, je suis tombée par hasard sur Les Filles de Mr Darcy. Autant dire que j’étais vraiment enthousiaste à l’idée qu’une suite ait été écrite. Malheureusement, de ce point de vue là j’ai été déçue. Certes, je ne m’attendais pas à retrouver la plume de Jane Austen mais au minimum au respect de l’histoire originale et de ses personnages. Cela n’a pas été le cas.
Elizabeth et Darcy partent en voyage à Constantinople et confient la garde de leurs cinq filles à Lydia et Fitzwilliam. Un premier problème se pose : n’était-il pas plus logique qu’ils soient confiés à Jane et Bingley ? Mais, bon, passons, Lydia, par son caractère frivole pourrait donner du piment à l’histoire. Peut-être qu’Elizabeth et Darcy étaient blasés par leurs filles ? En effet, ces charmantes demoiselles sont, pour la plupart, irrécupérables. En fait, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un (mauvais) copier-coller des filles Bennett. La caricature est même beaucoup plus poussée, ce qui rend difficilement crédibles ces personnages sans compter que s’y ajoutent de nombreux anachronismes voire même de nombreuses incohérences historiques. Les romans de Jane Austen ont cette particularité (qui a fait tout leur succès) de s’inscrire dans une époque donnée en en décrivant tous les travers avec pertinence, humour et subtilité tout en restant intemporels. Ici, avec Les Filles de Mr Darcy, je n’ai rien retrouvé de cet esprit. Bien au contraire, la caricature était tellement poussée par moment que certains personnages en paraissaient beaucoup trop futiles et vulgaires.

Pour autant, malgré ces points négatifs non-négligeables, j’ai quand même passé un bon moment. Mais pour cela, il a fallu que je fasse abstraction de son aspect suite d’Orgueil et Préjugés. Le style d’écriture de l’auteure est agréable et très fluide, l’histoire, bien que clichée, pleine d’action et de rebondissements. Le côté caricatural des caractères des demoiselles Darcy permet bien de toutes les différencier et je me suis surprise à m’y attacher. Dès la lecture du résumé, on sait à quoi s’attendre. Lydia étant l’une des Bennett les plus turbulentes, on sait déjà que quelque chose ne va pas tourner rond pour les miss Darcy. Et bien sûr, cela se confirme très vite. Certaines ne vont pas hésiter à profiter de la situation pour voler de leurs propres ailes (quand le chat n’est pas là, les souris dansent !) et vont montrer de nombreuses ressemblances de caractères avec certaines de leurs tantes. Par ailleurs, le livre n’est pas très volumineux, ce qui permet de le lire très rapidement.

Au final, j’en retire un sentiment assez mitigé. D’un côté, il s’agit d’une romance plutôt sympathique, de l’autre, une mauvaise suite à l’une des œuvres les plus connues de Jane Austen. En effet, la lecture des Filles de Mr Darcy aurait pu être plus agréable si Elizabeth Aston n’avait pas eu pour ambition de faire une suite d’Orgueil et Préjugés. J’avoue avoir pris plus de plaisir à sa lecture que lorsque j’ai mis totalement cet aspect là de côté. Jane Austen est l’un des auteurs sacrés de la littérature anglaise du XIXème siècle et je n’ai pas encore trouvé un seul roman qui faisait une suite digne de ce nom. Peut-être un jour, qui sait ?
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date : 23-04-2021
En général, je n’aime pas vraiment les parodies. Mais étonnamment, j’ai bien apprécié celle-ci. Sans être un chef-d’œuvre, je l’ai lu assez facilement. J’ai trouvé cette parodie de Cinquante Nuances de Grey tout en subtilité.
Amalia Faust, une fille mal dans sa peau, fait un jour la rencontre d’Edouard Green, beau gosse mystérieux. Très rapidement, nos deux protagonistes vont développer une relation pour le moins étrange.
Nous reconnaissons en Amalia Faust l’Anastasia Steel des Cinquante Nuances. Mais la différence est ici notable : Amalia n’est pas une pseudo-laide dans une taille 36 qui attend que sa beauté physique soit révélée. Non, pas du tout ! Si elle n’a pas de style, c’est parce qu’elle est quasiment sans le sou. Travailler en tant que caissière chez Brico, ça ne rapporte pas tant que ça ! Alors elle s’habille comme elle peut, surtout qu’elle ne se sent pas à l’aise avec sa taille 44. Bref, elle n’a rien des canons standards ! Et c’est pour cette raison qu’elle ne comprend pas la soudaine attirance pour elle de ce playboy milliardaire dont la couleur favorite est… Mais non pas le gris, (ce n’est pas Christian Grey) le vert bien sûr ! Tout est vert chez lui sauf ses cheveux (question de style) et sa peau (sinon ça aurait donné une romance avec un extraterrestre). Outre une attirance pour la couleur, cet homme affectionne tout particulièrement les légumes (bio de préférence) qu’il aime déguster à toutes les sauces (je dis bien toutes). D’ailleurs, il a des recettes pour le moins originales qui associent sexe, soumission et brocolis ! Cet amour pour le sexe légumier (SL pour les intimes) lui a été transmis par Doris, une amie de sa mère, de vingt-cinq ans son aînée.

Tout en parodiant Cinquante Nuances de Grey, l’auteure réussit tout de même à nous faire oublier l’original en créant une histoire qui prend sensiblement une autre direction. Au fur et à mesure de la lecture, les ressemblances avec l’univers d’E. L. James sont visibles tout en étant poussées quasiment à l’extrême. Si la relation d’Anastasia et Christian est rapide, que dire de celle d’Amalia et Edouard ? Au bout de deux jours, elle se déclare déjà folle amoureuse de lui et emménage dans son appartement. Au bout de trois mois, elle quitte même son boulot pour lequel, pourtant, elle avait si vaillamment lutté contre son amoureux afin de le conserver. Soumise et nunuche à souhait, Amalia est un personnage attachant dont les remarques m’ont souvent fait sourire.

N’étant pas une adepte des parodies, j’ai quand même apprécié ce livre qui tourne en dérision le sadomasochisme de Christian Grey et sa relation avec Anastasia Steele. Cela tient surtout, je pense, à sa brièveté (seulement 120 pages). Sans être une œuvre exceptionnelle, c’était une lecture agréable et drôle.
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Métronome n’est pas un livre ou un manuel d’histoire quelconque, se contentant d’énoncer des évènements dans un ordre chronologique précis. Non ! Ici, l’auteur fait dans l’originalité. En effet, l’Histoire de France nous est racontée au travers des stations du métro parisien. Chaque station (son emplacement, son nom…) sert alors de prétexte pour découvrir un pan de notre Histoire.


J’aimais beaucoup l’acteur Lorànt Deutsch et j’étais curieuse de savoir si j’apprécierais aussi l’écrivain. L’histoire est une discipline qui m’a toujours intéressée. Il est donc normal qu’à un certain point mon engouement transparaisse dans mes choix littéraires.
Métronome m’a permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de mon pays et surtout de sa capitale. Je sais que ce livre a fait l’objet d’une polémique car certains des faits racontés par l’auteur seraient erronés. Comme je ne dispose pas, à mon niveau, des connaissances nécessaires pour savoir si toutes les informations présentes dans le livre sont historiquement correctes je me contenterai de dire que j’ai passé un bon moment pendant ma lecture.
L’auteur fait la part belle à des anecdotes et des faits divers, souvent drôles. Il ne se contente pas d’énoncer de simples faits historiques ; on sent qu’on a affaire à un passionné d’histoire et cela se ressent dans le style d’écriture enthousiaste qui tente de rendre l’Histoire accessible au grand public.

Même si connaitre l’emplacement des différentes stations du métro parisien n’est pas une obligation pour apprécier le livre mais ne pas pouvoir situer l’emplacement des stations peut s’avérer pénalisant pour le lecteur. Un plan des lignes de métro parisien m’a donc semblé nécessaire (merci internet).

En bref, Lorànt Deutsch arrive à nous faire partager sa passion grâce à son style simple et à son approche originale de l’Histoire, et je trouve qu’en cela Métronome remplit bien sa part du contrat !
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Les vampires sont une nouvelle fois à l’honneur dans une série jeunesse. Théodora et les autres élèves du lycée Duchesne sont membres de familles très prestigieuses et évoluent au sein de la bonne société new-yorkaise. Cependant, la mort suspecte de leur camarade de classe Aggie va venir bouleverser leur train-train quotidien. S’ajoutent à cela de mystérieux symptômes physiques comme des marques bleutées sur la peau, des hallucinations ou une soudaine envie de viande crue… Le lecteur est alors entrainé dans un monde secret et mystérieux où être vampire devient presque synonyme de branché !


On est loin des vampires sages et chastes de Twilight ou du Dracula de Bram Stocker. En effet, la comparaison lorgnerait ici davantage du côté de Gossip Girl ! On retrouve donc des personnages qui apparaissent assez « clichés » au premier abord : l’héroïne en marge de la société, la peste de service, le beau gosse ou encore le meilleur ami un peu looser sur les bords.
Pourtant j’ai trouvé que l’intrigue imaginée par Melissa De La Cruz se démarque. En effet, ses personnages attachants et mystérieux se révèlent finalement beaucoup plus complexes qu’il n’y parait. De plus, au fur et à mesure de l’intrigue, l’auteure arrive à s’éloigner de l’ambiance branchée de Manhattan pour créer un véritable univers qui explique l’origine des vampires de façon très originale.
Ce premier tome pose essentiellement les jalons de la série. Il se concentre surtout sur les relations (amoureuses) entre les différents personnages et l’origine des Sang-Bleu. Il n’y a pas énormément d’action mais l’auteure sait entretenir le suspense tout au long du roman : comment est morte Aggie ? D’où viennent les sang-bleu ? Et quel est le rôle du mystérieux Comité ?
De nombreuses réponses sont révélées aux lecteurs à la fin du roman tandis que d’autres questions restent en suspens et annoncent une suite prometteuse.

L’écriture reste simple et abordable. Si chaque chapitre s’attarde sur le point de vue particulier d’un personnage, Théodora semble sortir du lot de part son importance dans l’intrigue. D’autres protagonistes comme Mimi, peste et snobinarde de premier ordre, et Oliver, le meilleur ami de Théodora, semblent également se démarquer. Ces personnages sont attachants et drôles chacun à leur manière et semblent avoir un rôle important à jouer dans les tomes suivants.

Sans être la série fantastique de la décennie, le premier tome des Vampires de Manhattan pose les bases d’un bon divertissement. Melissa De La Cruz a su se démarquer des séries comme Twilight et Gossip Girl en créant un univers original même si leur influence reste très présente.
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date : 23-04-2021
Sanditon est une oeuvre dont la genèse est assez originale. Commencée en 1817 par Jane Austen qui décédera quelques mois plus tard, elle sera achevée au XXIème siècle par un autre écrivain, Marie Dobbs !
Issue d’une bonne famille aux revenus cependant modestes, Charlotte Heywood va avoir la possibilité, grâce à la famille Parker, de découvrir la petite station balnéaire de Sanditon et ses habitants hauts en couleurs.

Charlotte reste une héroïne sympathique même si elle n’a ni le mordant et la vigueur d’une Elizabeth Bennet ou d’une Emma Woodhouse. Calme, intelligente et posée, c’est une jeune fille qui a un rôle d’observatrice, attentive aux intrigues et évènements qui se déroulent autour d’elle.
Sydney Parker, quant à lui, est un personnage que j’ai trouvé relativement ambigu : jusqu’à la toute fin du roman, on ne connait pas ses réelles intentions. On a l’impression qu’il est toujours en train de manigancer quelque chose : est-il un simple intriguant ou ses actions cachent-elles autre chose ?

Mais dans l’ensemble, il reste un personnage sympathique dont les actions apportent du relief à une intrigue qui sans cela serait un peu monotone.

Sanditon met en scène une galerie de personnages secondaires drôles et savoureux, épinglants les petits travers de la société anglaise du XIXème siècle (travers qui sont toujours d’actualité à notre époque). L’avarice de Lady Denham ou encore les sœurs hypocondriaques de Mr. Parker sont autant de prétextes à des scènes pleines d’ironie.
Pour ceux qui ont lu les autres œuvres de Jane Austen, certains personnages de Sanditon ne sont pas sans rappeler d’autres héros de la romancière. Ainsi Clara, la jeune pupille de Lady Denham, ressemble beaucoup à la Jane Fairfax d’Emma.

Ce roman n’égale pas la plupart des autres œuvres de Jane Austen mais Marie Dobbs s’en sort admirablement bien. Il manque peut-être l’ironie et le mordant des portraits de la société anglaise que Miss Austen savait si bien nous décrire mais l’ambiance des romans austeniens est restituée de manière tout à fait honorable. Au cours de ma lecture, je n’ai pas réussi à deviner du premier coup le moment où Jane Austen cède la place à l’autre auteure.

Sans égaler l’oeuvre originale, Sanditon reste un très bon ouvrage qui fera le bonheur des passionnées de Jane Austen. L’auteure respecte l’époque et le style austenien tout en écrivant un roman de qualité.
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date : 23-04-2021
Kim Newman revisite le mythe du Dracula de Bram Stoker en apportant un simple changement : Jonathan Harker et Van Helsing n’ont pas réussi à vaincre le terrible vampire. Et quelles terribles conséquences pour l’Angleterre !

Dracula est sorti au grand jour et règne désormais sur les Anglais. Conséquence : les vampires sont de plus en plus nombreux dans les rues de Londres et sont des citoyens anglais à part entière. Mais les prostituées vampires sont la cible d’un meurtrier hantant les ruelles de Whitechapel. Deux personnes vont alors être chargées d’enquêter sur ces meurtres : Charles Beauregard et Geneviève Dieudonné. Au fil de leur enquête, ils vont rencontrer de nombreux personnages au nom bien souvent évocateur comme le docteur Seward et Arthur Homwoold (Dracula) mais aussi l'inspecteur Lestrade (personnage emblématique de l'univers de Sherlock Holmes). Nos deux héros vont alors se retrouver plongés au coeur d’un complot qui les dépasse.

Ce roman a été un vrai coup de cœur ! Sur fond d’enquête policière, l’auteur en profite pour nous offrir sa version de Dracula avec des références de toutes sortes. Ainsi, comment ne pas penser à Jack l’Eventreur à la lecture du résumé ? D’autres personnages historiques sont également évoqués et, pour certains, occupent une place plus ou moins importante comme la reine Victoria ou encore Oscar Wilde. L’auteur s’est également amusé à disséminer des références littéraires tout au long du récit : le Docteur Moreau et Lestrade trouvent tout à fait leur place ici. Leurs interventions ou simplement leur mention permettent de rythmer l’enquête des deux héros que sont Charles et Geneviève.
Charles, espion au service du Diogene’s Club, et Geneviève, une vampire, vont donc unir leurs efforts pour découvrir l’identité de Scalpel d’Argent et mettre fin à ses meurtres. En soi, je n’ai pas trouvé leur personnalité très marquante même si j’ai apprécié la façon dont leur relation se développe et le fait que leur passé soit évoqué. Vraiment, le point fort de ce livre est son contexte et l’ensemble de ses personnages, le tout en respectant le Dracula de Bram Stoker (ou, en tout cas, davantage que nombre de livres récents ayant pour personnages principaux des vampires !). Certes, dans l’œuvre de Bram Stoker, Dracula a mis plus de 400 ans avant de sortir de sa Transylvanie alors que chez Kim Newman, il met seulement quelques années pour conquérir l’Angleterre. Mais, bon, peut-être qu’il en avait assez de « perdre son temps » ! D’ailleurs, le fait d’avoir intégrer au récit des extraits du journal phonographique du Docteur Seward permet encore plus de se raccrocher au roman initial.

Je ne me suis absolument pas ennuyée à la lecture d’Anno Dracula, je l’ai même dévoré ! Le cadre, les personnages, le style d’écriture... J’ai vraiment tout apprécié dans ce roman horrifique qui revisite le genre avec quelques touches d’humour. Seul regret : il m’a laissée sur ma faim puisque je ne savais pas qu’il y avait une suite lorsque je l’ai commencé. Maintenant, je n’ai qu’une hâte : aller acheter le deuxième tome.

Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les romans policiers se déroulant à l’époque victorienne. Je le recommande également aux lecteurs lassés par cette nouvelle version du vampire qui ne possède des crocs que pour se donner un style et qui se contente de mettre des lunettes de soleil pour éviter d’avoir mal aux yeux (et non parce que le soleil, c’est vraiment pas bon pour leur santé !).
Par ailleurs, il vaut mieux avoir déjà lu le Dracula de Bram Stoker afin de mieux rentrer dans l’histoire et comprendre le rôle de chaque personnage et les raisons qui les ont poussés à agir. Mais ce n’est pas une obligation.
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J’ai lu cette nouvelle juste après avoir fini le tome 2 de La Sélection afin de patienter en attendant la sortie du troisième volet. Celle-ci se lit très vite et c’est avec plaisir que nous découvrons le point de vue du prince Maxon sur certaines candidates. Mais mis à part cette autre approche des évènements, aucune information majeure n’est apportée pour le reste de la saga et la nouvelle se contente de répéter des passages déjà lus.

Je regrette également que l’auteure ne se soit pas plus attardée sur la façon dont Maxon est tombé amoureux d’America. Certes, il s’agit d’un coup de foudre mais j’aurais souhaité que ses sentiments à lui soient davantage développés.

Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans cette lecture, il est possible de lire Le Prince juste après le premier tome sans se retrouver spoilé pour le deuxième.

Les personnages de Kiera Cass étant assez attachants, cette nouvelle fera donc le bonheur des fans de La Sélection (et des pro-Maxon).
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date : 23-04-2021
Ce livre a été un véritable coup de cœur pour beaucoup de personnes. Je comprends pourquoi mais même si je l’ai apprécié, il n’en a pas été un pour moi.
L’histoire est celle d’Hazel, adolescente de 16 ans atteinte d’un cancer des poumons. C’est donc elle qui nous fait le récit de sa vie et qui nous fait partager ses moments, les meilleurs comme les pires, et ses rencontres. Parmi celles-ci, l’une d’elle va changer sa vie : sa rencontre avec Augustus, adolescent lui aussi atteint d’un cancer. Leur relation, au départ amicale, va rapidement se transformer en une très belle histoire d’amour.
Si ce livre n’a pas été un coup de cœur, cela ne tient qu’à une seule et unique raison : je n’ai pas aimé le style d’écriture de l’auteur. Certes, le récit est fait par une adolescente. De ce point de vue là, John Green a très bien restitué la façon de parler et de penser que pourrait avoir une jeune fille de 16 ans. Mais par moment, Hazel m’a semblée beaucoup trop mature dans ses propos (style d’écriture plus soutenu, réflexion assez poussée) mais cela est peut-être volontaire de la part de l’auteur qui aurait voulu, de cette façon, insister sur les conséquences psychologiques de la maladie. Mais ce style m’a empêchée dès la première page de me plonger dans l’histoire, Hazel apparaissant plus comme une adolescente en crise.
Cependant, au bout d’une centaine de pages, j’ai réussi à me laisser prendre par l’histoire car les personnages sont réellement attachants. Si Hazel me paraissait un peu casse-pieds au début (renfermée, pessimiste, désillusionnée…), progressivement, elle s’ouvre au monde extérieur et grandit. Augustus est lui aussi un personnage attachant et émouvant. J’ai donc trouvé intéressant l’évolution des personnages et pas seulement de ces deux-là (ici je pense surtout à Isaac et Van Houten n'est pas mal non plus !).

Dans la plupart des romans, on espère toujours que les choses vont s’améliorer pour les protagonistes mais ici, l’auteur précise dès le départ qu’il n’y a aucune chance de guérison totale et définitive pour ses personnages, bien au contraire. Il n’y a aucun espoir à avoir, on ne peut donc que leur souhaiter de profiter de leur vie au maximum en attendant la fin. Et c’est sans surprise que certains vont disparaître. Même si je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes, à chaque fois, il n’y a rien de brutal, tout est préparé et amené en douceur. C’est pourquoi, la fin, bien que triste, ne nous laisse pas effondrés, au contraire, les dernières lignes m’ont même fait sourire au milieu de mes larmes.

Si je devais donc résumer ce livre, je dirais qu’il s’agit ici d’une petite leçon de vie qui nous incite à ne pas nous laisser abattre, en dépit de l’issue, qu’elle soit fatale ou pas, et à profiter de chaque moment qui nous est offert. La souffrance fait partie de toute vie, à nous de continuer à avancer. J’ai donc bien apprécié Nos étoiles contraires : même si ce n’est pas un coup de cœur, il reste un livre qu’il faut avoir lu au moins une fois.
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Intéressée par le concept, j’ai décidé de me plonger dans la lecture de Femmes de dictateur. Diane Ducret nous propose avec ce livre d’entrer dans l’intimité des grands dictateurs de l’histoire d’un point de vue original : celui des femmes qui les ont entourés. Il a été une véritable surprise. Ayant déjà lu ce type d’ouvrage, je m’attendais à un récit long et rébarbatif. Sauf que cela n’a pas été le cas!
L’auteure a une plume très agréable : simplicité et efficacité sont ici mises au service de l’écriture historique et biographique. Le livre est divisé en plusieurs parties qui correspondent à chaque fois à un dictateur. L’avantage est de pouvoir les lire dans le désordre, en fonction de ses préférences. D’ailleurs, j’ai plus apprécié certaines parties que d’autres, mais cela tient davantage, je pense, à mes préférences en matière d’histoire plutôt qu’à un problème dans le récit.
Le fait d’avoir abordé la vie de ces personnages marquant de l’Histoire par l’entremise des femmes permet à ces dernières de retrouver la place qu’elles méritaient. Ce livre met très bien en évidence le rôle prépondérant que chacune de ces femmes a tenu mais également le destin le plus souvent tragique qu’elles ont eu.
J’ai apprécié notamment les recherches que l’auteure a réalisées dans le cadre de son écriture. Certes, les férus d’histoire pourraient estimer que l’auteure a trop simplifié. Mais c’est justement pour moi l’intérêt de ce livre qui consiste surtout en une introduction à l’histoire. Il permet d’avoir un premier aperçu d’autres personnages de l’histoire parfois occultés. Donc, oui il s’agit bien d’une vulgarisation de l’Histoire mais pas au sens péjoratif du terme. Moi-même passionnée d’histoire, j’ai déjà lu de nombreux ouvrages de ce type mais parfois certains ont pu me paraître ou trop complexes (quand je n’avais pas déjà d’assez bonnes connaissances de base sur le sujet) ou trop rébarbatifs, trop techniques. A l’opposé, Femmes de dictateur m’a parfois un peu laissée sur ma faim en étant un peu trop sommaire.

Avec Femmes de dictateur, Diane Ducret a su attirer l’attention en nous proposant de nous introduire dans la vie sentimentale de ces grandes figures de l’Histoire. De par son style d’écriture, elle permet ici à de nombreuses personnes qui le souhaitent, d’avoir un premier aperçu de la vie de ces personnages marquants. Rien n’empêche les lecteurs d’aller par la suite plus loin et d’approfondir leurs connaissances avec des ouvrages plus spécialisés.
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Enfin la conclusion de l’histoire de Christian et Ana ! Comme déjà dit pour les deux tomes précédents, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au style d’écriture de l’auteure. Et bien entendu, Cinquante Nuances Plus Claires n’a rien changé sur ce point là.
Nous retrouvons Ana et Christian mariés et heureux de l’être. Cette fois, l’auteure s’est davantage attardée sur la position de chacun des deux protagonistes au sein de leur couple. J’ai donc bien apprécié les petits conflits entre Anastasia et Christian où chacun essaie de trouver sa place, le tout teinté d’humour. L’auteure continue d’obéir aux grands clichés des histoires d’amour, ce qui est sans surprise une fois de plus. Mais malgré tout, étant donné l’originalité de l’histoire, j’aurais bien aimé avoir une fin surprenante et non aussi guimauve.
Si j’ai continué la série, ce n’est que pour une seule raison : la curiosité. J’ai quand même fini par m’attacher aux personnages, et pas seulement Ana et Christian, et j’avais donc envie de savoir ce qu’ils devenaient.
En ce sens, ce troisième tome répond à la question. L’auteure n’a oublié personne, elle leur a offert un happy ending bien mérité après toutes les épreuves surmontées par chacun d’entre eux.

En conclusion, je dirais que ce troisième tome reste le moins bon de la trilogie Fifty Shades que j’ai moyennement appréciée. Si le premier tome avait le mérite de se démarquer des histoires d’amour alors en vogue, ce qui le rendait intéressant, malheureusement, les deux tomes suivants, bien que s’inscrivant en parfaite continuité, n’ont su me faire passer outre la le style de E. L. James. Ce n’est donc pas tant l’univers en soi qui m’a dérangée mais bien plutôt la qualité de l’écriture. Pour finir sur une note un peu plus positive, l’histoire d’amour entre Christian et Anastasia a pour avantage d’être originale avec des personnages intéressants et attachants. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai continué.
Je conseille ce livre à tous ceux et toutes celles qui sont curieux de voir comment nos deux héros parviennent à surmonter tous les obstacles qui se dressent devant eux.
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P.D. James est une auteure de romans policiers très connue, souvent présentée comme la « Reine du crime ». Affectionnant ce genre de romans et grande fan de Jane Austen, j’étais donc impatiente de découvrir la suite qu’elle avait imaginée à Orgueil et Préjugés.
L’idée d’écrire une « suite policière » à ce monument littéraire est un pari osé, original mais aussi très risqué. Le résultat est un roman correct mais un brin ennuyeux qui n’arrive pas vraiment à ressusciter l’ambiance du roman original.

Si P.D. James retranscrit parfaitement l’ambiance « So British » des romans austeniens, l’histoire est longue à démarrer et le rythme de l’intrigue est lent, ce qui est plutôt décevant dans un roman policier. La première partie du livre ne fait que résumer l’intrigue d’Orgueil et Préjugés ce qui devient vite lourd et indigeste pour ceux qui l’ont déjà lu. Mais cela permet également de pouvoir lire La mort s’invite à Pemberley sans pour autant avoir lu le premier roman.
Comme dans tous les romans policiers, l’enquête policière prend le pas sur la romance donc pas de surprises de ce côté là : meurtre, enquête, suspense… Bref tous les ingrédients du polar sont présents. Durant la seconde partie de l’intrigue, j’ai même eu l’impression d’assister à un cours de droit sur la justice anglaise du XIXème siècle !
Si l’auteure arrive à distiller quelques petites touches d’humour tout au long de l’intrigue, on est très loin de la plume critique et ironique de Jane Austen, tellement douée pour épingler les petits travers de la société.

La « Reine du crime » connait ses classiques et cela se voit même si malheureusement ses nombreuses allusions à l’univers de Jane Austen ralentissent l’histoire plus qu’autre chose.
Dans l’ensemble, les principaux traits de caractère des personnages originaux sont bien respectés mais je les ai trouvés assez fades. On peut également se demander ce qu’il a bien pu arriver à Elizabeth et à Mr Darcy. La première est effacée et ne joue qu’un rôle secondaire dans l’intrigue ,quand au second il a perdu de sa superbe et de sa fierté : dommage !

Malgré tout le style de l’auteur est correct pour ne pas dire bon. L’histoire se lit bien et facilement. seul le rythme de l’intrigue pose véritablement problème.

J’ai été assez déçue par La mort s’invite à Pemberley. L’intrigue policière est fade et manque d’intérêts. Le couple mythique formé par Elizabeth et Mr Darcy est quant à lui devenu bien terne. P.D. James nous a habitué à beaucoup mieux.
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L’intrigue de Rebelles se déroule principalement dans les quartiers chics du New-York du XIXème siècle où amour, jalousie, trahison font apparemment partie du quotidien.
Le résumé laisse penser qu’Elizabeth est le personnage principal de ce roman, en réalité cela ne se remarque pas forcément à la lecture du livre. On y suit surtout le quotidien et les aventures sentimentales de quatre jeunes filles et de leur entourage : Elizabeth et sa soeur Diana, Pénélope et Carolina.

Ces jeunes filles essaient, chacune à leur façon, de s’affranchir des contraintes que la société fait peser sur elles. Cependant on peut parfois reprocher à l’auteure des situations et des personnages un peu trop caricaturaux : Diana la féministe convaincue, Pénélope la peste…
Mais heureusement qu’elles sont présentes car elles apportent du relief à l’histoire et empêchent le lecteur de s’ennuyer. En effet, l’héroïne principale, Elizabeth, ne m’a pas vraiment convaincue. Je l’ai trouvée un peu trop plate et transparente au contraire de Pénélope, horrible garce et véritable peste beaucoup plus charismatique.
Si Will et Elizabeth forment un couple touchant, l’intérêt de ce livre réside principalement dans la relation de Diana et d’Henry, deux personnages que j’ai trouvé beaucoup plus intéressants et qui semblent déchirés entre leurs aspirations, leur relation naissante et ce que la société attend d’eux.

Premier tome d’une série comportant trois autres livres, Rebelles n’est pas sans rappeler (énormément) Gossip Girl : des jeunes filles de la bonne société new-yorkaise aiment et se déchirent au beau milieu de fêtes tout en portant de jolies robes. Vu les similitudes des intrigues entre les deux séries, je ne pense pas que ces ressemblances soient le fruit du hasard mais plutôt d’une volonté (assumée ou non) de l’auteure.

Pour moi ce livre alterne entre clichés et originalités. J’ai bien aimé le fait que les chapitres alternent les différents points de vue des protagonistes. De plus, contrairement à beaucoup d’autres livres du même genre, les personnages masculins sont aussi mis en avant, notamment Henry.
L’idée d’assister dès le prologue à l’enterrement de l’héroïne principale était également assez originale et accrocheuse même si, dès les premières pages, on peut déjà se douter de la fin du livre.

Rebelles est un livre agréable à lire mais sans plus. Le côté un peu mièvre semble parfaitement être assumé par Anna Godbersen et ne m’a donc pas vraiment posé de problème. Il ne laisse pas un souvenir impérissable mais est à conseiller à toutes les fans de la série (télévisée et littéraire) Gossip Girl ou aux amateurs de fêtes et de jolies robes.
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Malgré le fait que le premier tome ne m’ait pas vraiment convaincue, j’ai tout de même continué dans l’espoir (vain) d’une amélioration.
Cette fois, nous retrouvons Ana trois jours après sa rupture avec Christian. Bien entendu, le livre n’aurait aucun intérêt si elle le quittait définitivement dès ces premières pages. Donc, sans grand étonnement, elle se laisse séduire de nouveau par Christian (et même très rapidement !). Cependant, on en apprend un peu plus sur le sombre passé de M. Grey. Ce second tome connaît un peu plus d’action que le premier tout en réduisant l’aspect sado-maso. Leur couple va être mis à l’épreuve mais cette fois en raison d’interventions extérieures : un sabotage qui met la vie de Christian en jeu, une ex quelque peu schizophrène, un harceleur… Bref, ce ne sont pas les éléments perturbateurs qui manquent.
C’est pour cette raison que j’ai un peu plus apprécié ce second tome : l’auteure s’est attardée plus longuement sur les caractères des personnages, leur permettant vraiment d’évoluer et leur donnant plus de profondeur (et donc plus d’intérêt). Ce livre aurait pu faire preuve davantage d’originalité mais E. L. James a décidé de ne pas déroger aux clichés du genre, ce qui ne m’a pas déplue. Pour autant, cela a empêchée l’effet de surprise que j’aurais pu avoir au fil de la lecture.
Pour moi, l’intérêt était donc surtout l’approfondissement de certains personnages (en particulier de Christian dont j’avais envie de connaître le passé). Malheureusement, comme pour le premier tome, si l’histoire en elle-même est intéressante, j’ai encore été dérangée par la qualité de l’écriture (avec laquelle j’ai vraiment eu du mal !) et par l’invraisemblance de certaines situations. Pour exemple : le retour de la comparaison avec Icare !
Néanmoins, après avoir lu Sur tes yeux d’Irène Cao, avec le recul je me rends compte que j’ai vraiment préféré la trilogie Cinquante Nuances de Grey à plusieurs points de vue en particulier pour la qualité de l’écriture finalement pas si mauvaise et les personnages plus attachants.

En conclusion, si c’est un livre que certains ont dévoré en quelques jours, personnellement il m’a bien fallu deux bons mois pour en arriver à bout. En effet, le style m’a bloquée dans ma lecture mais j’ai tout de même persisté. L’auteure a réussi à créer une histoire d’amour intéressante entre deux personnages que tout opposait tout en se conformant aux clichés. C’est donc en toute logique que j’ai continué avec le tome 3.
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Dans un Chicago futuriste où les individus sont regroupés en factions (Erudits, Fraternels, Sincères, Audacieux et Altruistes), Tris Prior, jeune audacieuse de 16 ans, cache un lourd secret. Elle est divergente : elle possède des aptitudes et des qualités propres à plusieurs factions. Elle est également capable de résister et de manipuler les simulations élaborées par les Erudits. Elle représente donc une menace pour l'ordre établi !
Dans le Tome 1, nous avions quitté Tris et Quatre dans une ville en proie au chaos après le massacre de la faction Altruiste par les Erudits et une partie des Audacieux. Le Tome 2 reprend exactement où le premier s’est arrêté. Nous retrouvons donc nos deux héros, accompagnés de Marcus, Caleb et Peter, en route pour le siège fraternel dans le but d’obtenir de l’aide auprès des autres factions pour contrer la menace représentée par les Erudits.


J’ai trouvé ce tome beaucoup plus intéressant que le premier : on entre enfin dans le coeur de l’intrigue. L’action est très présente et les rebondissements s’enchainent sans temps mort. Dans ce tome, la lutte entre factions est au coeur de l’histoire. L’atmosphère est beaucoup plus angoissante même si certains dialogues, notamment entre Uriah et Lynn que j’ai beaucoup appréciés, allègent ce côté sombre.
L’auteure a très bien su décrire, sans excès, la violence engendrée par la prise de pouvoir des Erudits, le massacre des Fraternels et la guerre entre factions qui en résulte.

Veronica Roth a imaginé des personnages complexes qui permettent à son histoire de gagner en crédibilité. Les personnages secondaires sont beaucoup plus travaillés et personne n’est vraiment ce qu’il prétend être (mention spéciale à Peter et Caleb). Aucun d’entre eux n’est à l’abri d’être blessé ou tué. Du coup, cela donne davantage d’épaisseur à l’histoire même si ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver avec tous ces protagonistes qui retournent leur veste pour un oui ou pour un non (parfois au détriment de la crédibilité de l’histoire).

Le personnage de Tris prend davantage de relief et est moins égoïste dans ses choix même si certains d’entre eux sont encore discutables et vont mettre en péril sa relation avec Quatre. On en apprend aussi davantage sur le passé de Tobias alias Quatre, le fils de Marcus.

On s’interroge tout au long du roman sur ce qu’est réellement la divergence et sur ce qui se trouve à l’extérieur de la ville des factions. L’auteure répond, en partie, à ces questions à la fin du livre et de manière assez originale. Veronica Roth arrive très bien à ménager le suspense et de nombreux mystères restent encore à éclaircir.

Malgré un premier livre qui ne m’avait pas convaincu, cette saga va en s’améliorant. Ce roman est beaucoup plus mature que le Tome 1 avec une héroïne qui gagne en profondeur ainsi qu'en crédibilité et des personnages secondaires très intéressants. Je suis donc impatiente de lire le dernier tome de cette trilogie dystopique.
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De loin, c’est le tome le plus sombre de la trilogie Kushiel et, peut-être pour cette raison, celui que j’ai le moins aimé. Cette fois, l’histoire est principalement axée sur deux quêtes : libérer Hyacinthe, le meilleur ami de Phèdre mais également sauver Imriel, le fils de la traîtresse Melisande. Ces quêtes mèneront Phèdre et Joscelin aux confins du monde, dans des contrées reculées et oubliées de tous où règnent la démence et la cruauté.
Comme dans les deux tomes précédents, Jacqueline Carey nous fait découvrir un autre aspect de son monde en nous faisant voyager jusqu’au Drujan, ce qui m’a évoquée le continent africain. Là, nos deux héros vont être confrontés à la part la plus sombre de l’humanité qu’il ne leur a jamais été donné de voir. Dans le but de sauver Imriel, ils vont subir des épreuves terribles et n’en ressortiront pas indemnes. Par ailleurs, parviendront-ils à briser la malédiction pesant sur Hyacinthe ?
Si j’ai retrouvé avec plaisir l’univers de Jacqueline Carey, j’ai quand même été un peu déçue. J’aimais le côté "intrigues politiques" en Terre d’Ange. Mais ici, cet aspect là est relégué aux oubliettes. Certes ces intrigues sont toujours présentes en fond mais elles n’ont plus l’ampleur de celles des précédents volets. Ensuite, je n’ai pas vraiment aimé le personnage du Mahrkagir (le grand méchant) tout comme Imriel qui est pourtant un personnage important. D’un côté on avait le mal absolu mais malgré le fond d’humanité que l’auteur a essayé de lui insufflé, je n’ai pas réussi à trouver ce personnage intéressant. Imriel, quant à lui, m’était insupportable au début et par la suite, du fait d’un rôle moindre, ce sentiment s’est un peu apaisé.
Heureusement, la trilogie de Kushiel est avant tout un univers et ce ne sont pas quelques personnages ou lieux déplaisants qui m’ont empêché d’apprécier le livre. En effet, j’ai apprécié que l’auteure revienne plus longuement sur Hyacinthe, personnage emblématique lui aussi de la série et que Phèdre et Joscelin terminent leurs aventures ici.

En conclusion, même si ce dernier tome n’était pas au niveau des deux précédents, Kushiel n’en reste pas moins une excellente trilogie de fantasy marquée par un monde riche et complexe avec une touche d’originalité que je recommande à tous les amoureux du genre.
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Comme le premier, j’ai dévoré ce deuxième tome de Kushiel. Après s’être rendue dans les contrées enneigées de la Skaldie, Phèdre se rend à la Serenissima, cette ville qui n’est pas sans rappeler la Venise de la Renaissance, afin de déjouer un nouveau complot contre Terre d’Anges, ourdi une fois de plus par la terrible Melisande Shahrizai.
L’auteure nous fait ici découvrir les autres cultures composant son univers. Après les peuples tsingano, skaldique et d’Alba, cette fois nous rencontrons les Yeshuites, les citoyens de la Serenissima et même des pirates. Elle parvient encore une fois à donner profondeur et richesse à ce monde complexe tout en nous le faisant découvrir progressivement à chaque nouveau tome.
Phèdre va bien entendu être une nouvelle fois mise à l’épreuve et plutôt durement. L’espionnage et la luxure sont toujours au rendez-vous. Mais avec ce deuxième tome, on comprend que le fil de l’histoire est en réalité la relation entre l’héroïne et son garde cassilin, Joscelin. En effet, si les intrigues donnent une dynamique importante à l’histoire avec de nombreux retournements de situation, ce qui m’a le plus passionnée était la relation amoureuse entre ces deux personnages.
Dans L’Elue, Phèdre va se retrouver plus en danger et isolée que jamais. Joscelin restera-t-il auprès d’elle ou bien le fait d’avoir brisé ses vœux le conduira-t-il à s’éloigner d’elle pour se rapprocher des Yeshuites ? Nos deux héros traversent une crise qui mettra en péril leur couple mais dont l’avenir de Terre d’Ange dépend également. Ils restent, pour moi, les deux personnages les plus charismatiques et les plus intéressants en raison de leurs caractères que tout oppose, bien que d’autres personnages soient tout aussi intéressants.
Ainsi Hyacinthe reste le Maître du Détroit, situation qui le rend malheureusement prisonnier de son île et donc coupé du reste du monde tandis que Melisande abat ses cartes progressivement pour récupérer le pouvoir en Terre d’Ange.

Ce deuxième tome m’a presqu’autant plu que le premier. L’univers est toujours aussi riche, les intrigues complexes, les rebondissements nombreux et les personnages charismatiques. Mais l’ambiance y était également plus sombre et, par moment, les hésitations perpétuelles de Joscelin ont eu tendance à m’agacer. Peut-être est-ce le but de l’auteur puisque celles-ci agaçaient également Phèdre, qui nous raconte le récit de son point de vue.
Les aventures de Phèdre et Joscelin sont toujours aussi passionnantes et une liste des personnages est présente au début du livre afin de pouvoir se remémorer quels sont les principaux protagonistes et leur rôle dans l’histoire, ce qui est d’une grande aide étant donné leur nombre important (certes moindre que dans Le Trône de Fer !).

Pour ceux qui avaient déjà aimé le premier tome et qui n’ont pas encore lu celui-ci, qu’attendez-vous ?
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Une fois commencé, j’ai eu du mal à lâcher ce dernier tome du Destin d’une Déesse. Je l’ai directement enchaîné après avoir fini La Reine des Immortels.
Kate, sur le point d’accoucher, est toujours captive de Calliope et Cronos. Déterminée à sauver son enfant, elle n’hésite pas à passer un marché avec Cronos qui pourrait bien changer l’avenir de l’humanité. Mais est-elle prête à consentir aux sacrifices qu’il exige ? De leur côté, les membres du Conseil mettent tout en œuvre pour vaincre le Titan mais sans Calliope dans leur camp, la guerre semble perdue d’avance.

Des trois tomes, c’est celui que j’ai le moins apprécié et cela tient surtout à une raison : le complexe du martyr dont souffre Kate. Tout au long de l’histoire, elle cherche tous les moyens possibles pour sauver la situation désespérée dans laquelle se trouvent les dieux de l’Olympe. Mais voilà, chacune de ses actions a pour effet d’empirer et non d’améliorer la situation. Ce ne serait pas un problème en soi si elle ne passait pas à chaque fois une éternité à s’attarder sur les conséquences désastreuses de ses actions et à s’apitoyer sur elle-même. Malgré tout, elle reste un bon personnage dont j’ai apprécié de voir l’énorme évolution au fil des trois tomes.
Par ailleurs, heureusement, les personnages secondaires sont présents : Walter/Zeus apparaît plus humain et Henry/Hadès s’affirme davantage. Chez ce dernier, ce caractère bien trempé m’a quand même semblée un peu en décalage avec ce qui ressortait des autres livres où il paraissait plus passif. James reste fidèle à lui-même avec son sens de l’humour qui lui permet d’éclairer les situations les plus sombres.
Etonnamment, j’ai trouvé le méchant de l’aventure, Cronos, assez intéressant et je regrette que l’auteure n’ait pas un peu mieux approfondi son personnage. Pourtant, elle semblait bien partie pour au début. Soucieux de Kate et de son enfant, il est simplement relégué au rang de personnage mégalo et cruel au bout d’un moment. Il aurait été intéressant de creuser, peut-être, un peu plus ce personnage là. Je pourrais faire le même reproche pour Calliope/Héra, elle aussi ravalée au rang de grande méchante à abattre. Jusqu’ici, chaque personnage avait ses raisons d’agir, y compris les méchants et cela leur donnait plus de profondeur et donc d’intérêt.

Toutefois, ces quelques points regrettables (je n’irais pas jusqu’à dire négatifs, ce serait un peu trop) ne m’ont pas empêchée d’apprécier ce roman riche en rebondissements et retournements de situation. Tous les personnages vont traverser des épreuves terribles et aucun d’entre eux n’en ressortira indemne. Certains, même, en mourront !

Bilan : si ce dernier tome est, pour moi, le moins bon de la trilogie, il était quand même bien dans l’ensemble et il constitue une conclusion bien venue. Dans l’ensemble, Le Destin d’une Déesse reste une bonne trilogie que j’ai pris plaisir à lire et que je recommande aux amoureux de la mythologie qui n’ont pas peur des réécritures.
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date : 23-04-2021
J’ai découvert ce livre au lycée grâce à une professeure d’anglais passionnée par les romans du XIXème siècle. Elle m’avait alors recommandée Les Hauts de Hurle-Vent. Quelle découverte ! Ce livre est devenu depuis l’un de mes romans préférés. Complexe certes, mais tellement passionnant !
Ayant déjà lu quelques œuvres des sœurs Brontë, ce roman là demeure jusqu’ici celui que je préfère, loin devant Jane Eyre. Amour, passion, trahison et vengeance se retrouvent mêlés au cœur des terres des Hauts de Hurle-Vent tandis que la puissance des émotions et l’ampleur des évènements y sont accentuées par l’isolement dans lequel les personnages se trouvent. Le plus intéressant d’entre eux est bien entendu Heathcliff, ce bohémien recueilli tout jeune par la famille Earnshaw et qui va follement s’éprendre de Catherine. Mais le personnage est marqué par sa cruauté et son sadisme, n’hésitant pas à torturer pour son seul plaisir les êtres qui l’entourent. Il est en lui-même un paradoxe : éperdument amoureux, le rejet et la perte de celle qu’il aime sont suivis d’actes tous plus cruels les uns que les autres. Décidé à se venger du mal qui lui a été fait durant ses jeunes années, Heathcliff va concentrer tous ses efforts sur la ruine de la famille Earnshaw.
Cependant, il n’est pas le seul personnage détestable. Chaque personnage voit sa part sombre mise en lumière par l’auteure. Tous, exceptée Cathy, possèdent une propension à la cruauté tout en étant marqués par d’autres traits de caractère guère glorieux comme la lâcheté (Linton) ou encore l’indifférence (le pasteur qui regrette seulement l’absence des fidèles à l’église sans se soucier de leurs souffrances).
Ce roman déroge aux normes victoriennes que l’on rencontre classiquement chez des auteurs tels que Jane Austen qui veulent que le méchant soit châtié et où l’histoire se termine par un mariage bien assorti. Au contraire, ici, la cruauté et la mort sont omniprésentes instillant une ambiance lourde et lugubre où la démence règne.

Au final, ce roman est aujourd’hui encore un livre incontournable de la littérature anglaise. Il reste l’un de mes favoris que je prends plaisir à lire et relire encore et encore !
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Ce deuxième tome du Destin d’une Déesse ne m’a pas déçue ! Parfaitement dans la continuité du précédent tome, nous retrouvons Kate six mois après qu’elle ait quitté le manoir d’Eden, en route pour retrouver Henry. Mais ses retrouvailles ne vont pas se passer comme prévu. Une terrible menace refait surface après des millénaires passés dans l’oubli et met en danger tous les proches de Kate. Calliope/Héra n’est bien entendu pas étrangère à cet événement, ce qui complique davantage la situation car les dieux auront besoin d’unir toutes leurs forces pour lutter et sauver l’humanité. La situation devient désespérée lorsque Calliope enlève Henry/Hadès. Kate, accompagnée de ses fidèles compagnons James/Hermès et d’Ava/Aphrodite, va alors se mettre en quête d’aide et trouver une aide plutôt inattendue.

Je me suis laissée emportée par ce deuxième tome tout aussi facilement que par le premier même si cette fois le ton y est beaucoup plus dramatique. Tous les personnages du Manoir des Immortels se retrouvent durement mis à l’épreuve. Il en va de leur survie à tous mais également de celle de l’humanité. Kate, au milieu de ce tumulte, doit quant à elle faire face aux nombreux doutes qui l’assaillent. Elle s’interroge ainsi sur son amour pour Henry mais également sur sa vie d’immortelle. Sera-t-elle capable de diriger l’Autre-Monde au côté d’un homme dont elle doute d’être aimée ? En effet, ce livre est pour moi le livre du doute. L’attitude distante (pour ne pas dire froide) de Henry et l’ombre de Perséphone vont faire trembler les convictions de notre héroïne : leur mariage n’est-il qu’un simple arrangement ou bien est-ce réellement de l’amour ?

J’ai lu très rapidement ce roman (un après-midi) qui possède de nombreux points positifs. Certes, comme pour le premier tome, on y trouve beaucoup de clichés mais personnellement, cela ne m’a pas dérangée outre mesure, bien au contraire. Le style d’écriture reste simple et accessible avec une histoire qui connaît pas mal de rebondissements. Par ailleurs, les personnages restent fidèles à eux-mêmes et il est agréable de les voir évoluer dans un tout autre type de situation. Ava et James sont très présents tout le long du récit même si j’ai regretté qu’Ella/Artémis ne le soit pas autant car ses chamailleries avec Ava étaient assez drôles. Mais cela est largement compensé par le fait qu’Ava trouve une autre personne avec qui se chamailler. Kate continue son apprentissage de sa vie d’immortelle auprès d’un Henry qui mériterait bien d’être un peu secoué de temps en temps (il n’est vraiment pas très fin pour un dieu des fois !), cela éviterait le sentiment de persécution ressenti par nos deux héros !

Au final, c’est sans surprise que j’ai vraiment apprécié La Reine des Immortels. Vu où l’histoire nous abandonne, j’ai bien envie de commencer la suite rapidement.
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date : 23-04-2021
J’ai lu ce livre sur la recommandation d’un proche et franchement je n’ai pas été déçue !

Anna Gavalda nous livre ici des fragments d’histoire, de vie quotidienne : en effet, pas de grande aventure, de scénario invraisemblable, d’héros hors du commun ou de super méchant. L’histoire est relativement simple et c’est ce qui en fait sa force : des personnages paumés, tous très différents, vont essayer de s’en sortir en s’entraidant.
L’auteure nous raconte donc les déboires, les joies et les peines de quatre individus très différents mais ayant tous été malmenés par la vie : Franck le cuistot, Paulette sa grand-mère, Philibert l’aristocrate bègue et passionné d’histoire et enfin Camille, jeune femme de ménage prodige du dessin.
Ces quatre personnages que rien ne prédestinait à vivre ensemble vont se retrouver à cohabiter dans un grand appartement parisien. Apprenant à s’apprivoiser, nos quatre protagonistes vont progressivement s’épauler pour affronter la vie, prendre des décisions qui vont les changer et tout simplement recommencer (ou commencer) à vivre.

Ce livre a été pour moi un véritable coup de cœur. Il nous parle d’amour, d’amitié mais aussi d’optimisme et d’entraide. C’est un livre simple et touchant mais qui ne tombe pas pour autant dans le pathos ou les larmes. Il y a des passages vraiment drôles avec des dialogues réussis. Les états d’âme et les réflexions personnelles de Franck, le cuistot un peu paumé, sont particulièrement réussis : à la fois touchants et amusants.

J’ai trouvé les personnages, qui forment une belle brochette de « bras cassés », assez originaux mais en même temps très réalistes. J’ai beaucoup aimé le personnage de Philibert, aristocrate bègue complétement décalé par rapport au reste de sa famille. C’est un personnage très émouvant qui va trouver le courage de vaincre son handicap grâce au théâtre et qui nous offre une belle leçon de vie.

J’ai eu du mal à décrocher de ce livre, on se laisse facilement emporter par l’histoire qui fait la part belle aux bons sentiments tout en restant très réaliste. Malgré son épaisseur, il est agréable à lire même si j’ai eu un peu de mal avec le style d’écriture de l’auteure, parfois brouillon. En effet, Anna Gavalda a un style peu commun, il m’a donc fallu quelques pages pour me familiariser avec celui-ci.

L’adaptation cinématographique du roman est dans l’ensemble assez réussie et en reprend bien la trame. Cependant, je préfère le livre qui à l’avantage de davantage développer les émotions des personnages et la manière dont la présence des uns et des autres va profondément bouleverser leur quotidien.

En conclusion Ensemble c’est tout est un très beau livre et pour moi le meilleur roman d’Anna Gavalda. C’est un véritable message d’optimisme que je relis très souvent et avec un grand plaisir.
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