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Commentaires de livres faits par MarieFlowerPanda

Extraits de livres par MarieFlowerPanda

Commentaires de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Extraits de livres appréciés par MarieFlowerPanda

Des romans ayant pour départ une jeune femme qui se découvre un héritage mystérieux du jour au lendemain, il y en a pléthore. Et La maison aux secrets de Catherine Robertson en est un parmi tant d’autres. Seulement, tous ne sont pas lauréats d’un prix, à la différence de celui-ci qui a remporté le prix du Nelson Public Library Award.

April a perdu sa raison de vivre le jour où Ben, son fils de cinq ans, s’est fait renversé par une voiture et a été tué sur le coup. Persuadée de ne plus avoir droit au bonheur, elle ne résiste cependant pas à la curiosité le jour où un notaire anglais l’informe d’un héritage lui revenant. Afin d’en apprendre plus, elle quitte alors la Nouvelle-Zélande pour l’Angleterre où de nombreuses rencontres vont l’amener à revoir sa ligne de conduite de vie et à s’ouvrir de nouveau au monde qui l’entoure. Sur les traces d’un passé familial dont elle ignorait tout jusqu’ici, elle ne s’attendait certainement pas à faire remonter à la surface des secrets qu’il aurait peut-être mieux valu laisser dans l’oubli.

Certes, il s’agit d’un classique du genre et a priori La maison des secrets n’a rien de particulièrement original. Que ce soit pour son point de départ que pour sa forme (alternance passé/présent) ou encore son contexte historique (présent et milieu du XXème siècle – années 1930 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale), il n’y a rien qui se démarque des autres romans du même genre. Pourtant, une fois entré dans La maison aux secrets, il est impossible d’en ressortir. La plume de Catherine Robertson est magique et nous prend dans un piège pour ne nous en libérer qu’à la toute dernière page.

Qu’il s’agisse d’April, d’Edward, de Sunny ou encore de James, aucun de ces personnages ne laisse indifférent. Avec leurs défauts, leurs craintes, ils n’ont rien de parfait t c’est ce qui les rend humains, c’est ce qui les rend vivants. Chacun a ses petites cachotteries, tous n’ont pas eu un comportement exemplaire ou ne serait-ce qu’honnête, agissant même parfois par pur égoïsme. Mais il est impossible de les détester, on a envie qu’ils trouvent le bonheur. Certains vont d’ailleurs le trouver, d’autres malheureusement pas. April en sera le témoin des décennies plus tard. Ces révélations l’aideront-elles à aller de l’avant ? À porter un autre regard sur ce qu’elle a vécu et comment elle le gère ? S’autorisera-t-elle enfin à vivre de nouveau ?

La maison aux secrets est un très beau roman qui nous raconte l’histoire de familles déchirées, d’amitiés mises à l’épreuve et d’amours non partagées. Mais c’est aussi et surtout une ode à la vie.
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date : 04-08-2023
Cela fait maintenant un petit moment que les éditions Charleston ont lancé leur collection poche et parmi leurs premières publications figurait Scandaleux Héritage de Jackie Collins, modeste pavé de 729 pages.
L’avantage de ce genre de littérature, c’est qu’elle offre un moment de lecture simple et sans prise de tête. Pas de réelle surprise, tout en clichés, sexy, ce genre séduit toujours plus de personnes, essentiellement un public féminin. Parfois, on n’en demande pas plus, les clichés ça a aussi du bon de temps en temps. Et puis l’essentiel, c’est de trouver son bonheur.

Si Scandaleux Héritage ne me laissera pas un souvenir impérissable, pour autant il ne laissera pas une trace négative. Mettant en scène trois frères au physique à tomber, il nous plonge au cœur d’un conflit familial qui va les opposer tous les trois à leur propre père, Red Diamond, milliardaire aussi réputé qu’odieux. Personnage détesté unanimement et plus particulièrement par ses fils, le vieux monsieur entend bien pourrir la vie de ses rejetons jusqu’au bout. Pour cela, il n’a rien trouvé de mieux que les convoquer pour une mystérieuse raison. Pensant leur père proche de la fin, les frères acceptent tous de faire le déplacement. Ils ne s’attendaient certainement pas à toutes les révélations qui s’ensuivraient. En parallèle, Liberty, jeune métisse dont la mère travaille pour Red, tente de percer dans le monde de la musique. Et puis qui sait, peut-être trouvera-t-elle l’amour au passage ? Comme Amy. Enfin, du moins c’est ce qu’elle croyait, jusqu’à ce qu’elle rencontre Jett Diamond à l’occasion de son enterrement de vie de jeune fille. Alors encore certaine de son amour pour Max, la voilà toute chamboulée…

Triangle amoureux, révélations chocs, petit suspens, le tout agrémenté des clichés de circonstance font de Scandaleux Héritage un livre bien sympathique à lire, même s’il ne laissera pas une trace mémorable.
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date : 04-08-2023
Besoin de bonne humeur ? Aux livres exquis est un petit roman feelgood qui saura vous redonner un peu de peps en cette période caniculaire !

Chloé est une jeune maman lasse de sa routine, sa (quasi) seule activité consistant à mener à l’école son fils et d’attendre patiemment le retour d’un mari qu’elle ne voit presque jamais. Alors lorsqu’elle tombe sur une annonce pour un poste de serveuse en CDD dans un café littéraire, elle saute sur l’occasion. Mais à peine arrivée que tout démarre en grande pompe, ses relations avec le patron, David, promettant d’être explosives. Quoique… Elle ne s’attendait pas non plus à ce que sa vie de couple vole aussi en éclat. Rien ne va plus avec son mari, alors elle se réfugie dans son nouveau job, Tristan, le frère de David, se révélant un ami sans conteste sur qui compter. Et puis, Aux livres exquis, pas le temps de s’ennuyer, chaque client apporte son lot de mystères. Pourquoi cette mystérieuse dame a-t-elle dessiné Chloé dans son carnet alors même qu’elles ne se connaissent pas ? A-t-elle réellement oublié son carnet à dessins ou l’a-t-elle laissé à dessein au café ? Ne s’agirait-il pas d’une invitation à voyager ?
Il n’en faut pas plus à ses amis pour convaincre Chloé de lever le voile sur ce mystère. Ni une ni deux, la voilà qui décolle pour le Maroc, sur les traces de son passé !

Premier roman de Fanny Vandermeersch, bien que relativement court (environ deux cents petites pages), on a largement le temps de s’attacher aux personnages, à commencer par Chloé, ce bout de femme qui ne se laisse pas abattre par les difficultés et qui garde la tête haute malgré tout ce qui lui arrive. Plein d’humour et un peu décalé, il nous offre une petite romance bien sympathique et nous emmène jusqu’au Maroc, à la rencontre du passé de Chloé.

Aux livres exquis est le genre de roman parfait pour l’été (et même l’hiver, en fait même toute l’année !) : plein d’optimisme, il souffle un vent de bonne humeur qui fait du bien !
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date : 29-07-2023
J'ai eu la chance de découvrir en avant-première le dernier roman de Yannick Giammona : Les Anonymes. L'auteur nous plonge une fois de plus dans un univers sombre et mystérieux, où une société secrète de tueurs en série évolue en marge de la société. Avec une plume glaçante et une intrigue captivante, Yannick Giammona nous entraîne dans un voyage angoissant au cœur de la psyché humaine.

Préparez-vous à être happé par les ténèbres et à vous interroger sur les profondeurs obscures de la fascination pour le mal !


Une plongée dans les ténèbres

Dans Les Anonymes, Yannick Giammona réussit le tour de force de nous immerger dans un malaise constant. Les personnages qu'il nous présente sont complexes et tous plus tordus les uns que les autres. L'auteur parvient à nous faire ressentir leur angoisse et leur terreur avec une intensité remarquable, le comble ! Alors même que ce sont eux qui inspirent la peur la plus viscérale ! Leurs craintes, leurs rêves, leurs désirs, ils partagent tout avec nous, ce qui les rend effroyablement humains. Ils en seraient presque attachants. Presque ! Parce que ce sont de sacrés monstres ! Nous suivons Antoine, dont la vie bascule brutalement, lui infligeant une souffrance incommensurable après avoir connu une joie immense. Baptiste, quant à lui, a passé vingt ans à diriger des réunions au caractère singulier, dont les objectifs restent flous. Et enfin, Solène se retrouve précipitée vers une mort certaine. Le destin de ces personnages s'entrelace avec celui de tueurs en série, remettant en question nos propres notions de bien et de mal. Quelle est la frontière à ne pas franchir ? À quel moment tout a basculé ? Un retour en arrière est-il encore possible ? Est-il seulement souhaitable... souhaité ?

Un questionnement sur notre société

Les Anonymes, c'est aussi une réflexion profonde sur notre société contemporaine. Ici, impossible de ne pas s'interroger sur l'influence des médias et des œuvres culturelles sur les comportements humains, en particulier lorsqu'ils explorent les aspects les plus sombres de la nature humaine. L'auteur explore le paradoxe des tueurs en série, qui, au nom de leur propre morale, s'attaquent à une société composée elle aussi de meurtriers. Cette réflexion perturbante force à la remise en question et surtout, pousse à analyser la fascination plus que troublante pour ces figures emblématiques du mal.

Une plume glaçante

La plume de Yannick Giammona crée une atmosphère oppressante et captivante qui saisit dès les premières pages pour ne plus nous lâcher. Les descriptions minutieuses et percutantes plongent au cœur de l'action (ou dans le cœur pour certains), tandis que la tension est palpable à chaque instant. Je suis passée par tout plein d'émotions fortes, de l'effroi à la fascination, en passant par l'angoisse et l'empathie. J'ai été littéralement happée par l'histoire, le malaise s'accentuant à chaque page tournée.


Conclusion
Les Anonymes de Yannick Giammona est un thriller psychologique saisissant qui plaira sans aucun doute aux amateurs de frissons. L'auteur nous offre un récit captivant, où l'exploration des méandres de la psyché humaine se mêle à une réflexion sur notre propre fascination pour le mal. D'une plume glaçante, dans une ambiance oppressante, Giammona nous entraîne dans une spirale infernale dont il est impossible de s'échapper.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/les-anonymes-de-yannick-giammona
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date : 17-07-2023
Il y a des auteurs à côté desquels il est difficile de passer. Serena Giuliano se retrouve régulièrement en tête de gondole ces derniers temps. Face à la promesse d'une histoire douce et rafraîchissante, aux dépaysement garanti, je me suis laissée tenter. Le roman est relativement court et disponible en version audio, lu par l'auteur elle-même.
J'ai donc profité d'un aller-retour en train sur Paris pour découvrir Luna.
Je venais de terminer la version audio de Sarà Perché Ti Amo, que j'ai apprécié, notamment pour ses descriptions de l'Italie. Et si je n'ai pas été transcendée, l'écoute était agréable. Avec Luna, je m'attendais donc plus ou moins à la même chose. Sauf que... ça n'a pas marché du tout pour moi.

Luna doit un jour revenir à Naples car son père, avec qui elle n'entretenait plus aucune relation, est gravement malade. Or, Naples ne lui manquait pas. En quittant Naples, c'est son passé qu'elle fuyait. Y revenir, c'est retrouver des souvenirs, des personnes auxquelles elle ne souhaitait plus être confrontée. Alors pourquoi être revenue ? Nous le découvrons avec elle, au fil des pages. Son amour de Naples sera-t-il suffisant pour la réconcilier avec son passé ? Au détour d'une rue, à la table d'une pizzeria, auprès de ses amies, de sa famille, Luna se rend compte à quel point tout cela lui avait manqué. Et si le passé était le passé et qu'il n'appartenait qu'à elle d'avancer ?

Si je ne m'attendais pas à une histoire particulièrement complexe, je m'attendais surtout à de l'émotion. Et là, rien.
Sur l'écoute en elle-même, je ne peux rien dire. Serena Giuliano est la voix de son propre roman et celle-ci est très agréable. Là où ça pêche pour moi, c'est le scénario. Je ne peux même pas dire qu'il a été laborieux de terminer ce roman, je n'en ai quasiment rien retenu. C'est la première fois que cela m'arrive, de passer à des kilomètres d'un roman. Pourtant, j'ai suivi l'histoire, je l'ai vraiment écoutée mais rien, absolument rien, ne m'a marquée. Aucune émotion, aucun attachement...
Alors certes, il y a de très belles descriptions de l'Italie, on sent tout l'amour de Serena Giuliano pour l'Italie. Mais pour moi, c'est malheureusement le seul trait que j'en retiens. J'arrive à peine à me souvenir des personnages, et je ne vous parle même pas de leurs prénoms ! Il y a une voisine sympathique, une cousine, un chat... Et ? Basta ! Quand je vous dis que je n'ai rien retenu, ce n'est pas une exagération (et pour une fois, mon côté marseillais n'a rien à voir).

Lorsque je suis allée lire d'autres avis après avoir terminé Luna, je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à être passée à côté de ce roman à cause de son histoire. Pour certains fans de l'auteur, ce serait même son roman le moins bon. Est-ce que cela m'incite à donner une chance à ses autres écrits ? Pas si sûre. Sarà Perché Ti Amo était sympa mais sans plus. Avec cette deuxième lecture, j'ai plutôt envie de laisser tomber, je crois tout simplement que les histoires de Serena Giuliano ne me touchent pas. Peut-être un jour, entre deux lectures intenses, je tenterai un autre de ses romans mais cela est peu probable.

Conclusion
Luna est une lecture facile et fluide mais qui à mes yeux était bien trop insipide. Je n'en ressors même pas déçue tant ce roman n'a suscité absolument aucune émotion chez moi. Je ne peux pas dire non plus qu'il s'agit d'un mauvais roman, Serena Giuliano rencontre pas mal de succès et c'est bien qu'elle a trouvé son public. Mais je n'en fais pas partie, ça c'est sûr.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/luna-de-serena-giuliano
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Voilà une lecture dont je vais me souvenir un bon moment ! Lu dans le cadre d'un partenariat avec son auteur, Jo Colleen, j'ai dû m'y reprendre à deux fois. J'étais sur une très bonne lancée mais suite à des soucis personnels, j'ai dû reporter ma lecture. Pourquoi je vous parle de ça, me direz-vous ? C'est quoi le lien avec un avis lecture ? J'y arrive, j'y arrive !
Alors perdue au milieu de toutes mes galères, et culpabilisant totalement sur le non respect de mes engagements envers Jo Colleen, je me suis replongée dans la lecture de ce premier tome de Démé-Ter Les Trois Couronnes. Et c'est là que vous allez comprendre le lien. Malgré toutes mes difficultés de ce moment, ce roman m'a permis de m'évader temporairement de la réalité. Il a été l'occasion d'une belle évasion, me donnant assez de force pour laisser de côté temporairement mes soucis pour mieux les surmonter ensuite.

Mais ce roman, de quoi parle-t-il ?

Le Corbeau Blanc, premier tome de Démé-Ter Les Trois Couronnes, nous plonge dans un univers post-apocalyptique où l'Europe est divisée entre trois souverains immortels. Dans cette société régie par une coalition impitoyable, la magie est asservie et l'esclavage est monnaie courante. De la fantasy mêlée à de la dystopie. Si j'ai une affection toute particulière pour la première, je ne trouve que très rarement mon bonheur dans la seconde. Une lecture risquée pour moi donc. Et pourtant, ça marche !

Diane est une jeune esclave qui devient la dame de compagnie et garde du corps d'une comtesse. Accusée à tort de vol, elle est condamnée à purger sa peine dans une arène redoutable, sous l'œil vigilant de Thanatos, un personnage légendaire. C'est alors que Diane découvre en elle des dons magiques surprenants, qui éveillent l'intérêt de nombreuses personnes, dont certaines haut placées.

Aux côtés de Diane, il y a Galène, un voleur talentueux hanté par la culpabilité d'une erreur passée. Il est prêt à tout risquer pour se racheter, même si cela signifie faire face aux dangers qui ont coûté la vie à ses parents. Pendant leur fuite, Diane et Galène sont traqués par Thanatos, qui est à la recherche du mystérieux Corbeau Blanc. Leur périple les conduit à travers un continent européen dévasté. Le côté apocalyptique, ce n'était pas de la rigolade !
Ursul et Jérémiah sont juste mémorables, chacun à leur manière évidemment. Perso, j'ai adoré Ursul, qui est vraiment très attachant.

Jo Colleen nous offre ici une vision sombre et déchirante de l'avenir de notre civilisation avec une réflexion profonde sur les conséquences d'une société corrompue et oppressante. L'auteur nous plonge dans un monde où la technologie a échoué, laissant place à un retour aux coutumes et aux modes de vie du passé. Le futur est dans le passé. L'alliance entre l'époque victorienne et l'Antiquité gréco-romaine crée un mélange unique et fascinant.

Ce premier tome est une excellente introduction à l'univers de Démé-Ter. Le rythme effréné de l'histoire crée une tension constante, laissant présager des rebondissements encore plus palpitants dans les tomes suivants.


Conclusion
Le Corbeau Blanc de Jo Colleen est un roman captivant et dystopique qui nous plonge dans un monde sombre et intrigant. Avec des personnages riches et une intrigue palpitante, ce premier tome promet une suite mouvementée et prometteuse. Les amateurs de dystopies et de fantasy trouveront sans problème leur bonheur avec cette lecture !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/démé-ter-tome-1-le-corbeau-blanc-de-jo-colleen
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En quelques mots : Une belle montée en puissance de la série

Dans ce deuxième tome de Solo Leveling, l'auteur nous plonge à nouveau dans un monde où les chasseurs, ces individus dotés de pouvoirs surnaturels, affrontent des créatures monstrueuses. Après avoir été agréablement surprise par le premier tome, j'étais très curieuse de découvrir la suite des aventures de Jinwoo. Action et suspens au rendez-vous !

Sung Jinwoo est un chasseur de rang E qui, suite à un incident tragique, a acquis un pouvoir unique lui permettant de devenir de plus en plus fort. Déterminé à se surpasser, Jinwoo se lance dans des quêtes de plus en plus dangereuses, affrontant des ennemis redoutables. Doté d'une volonté inébranlable, le jeune homme a soif de devenir plus puissant. Mais il est une anomalie et il va devoir se montrer impitoyable pour parvenir à ses fins.

L'action est au rendez-vous, avec de belles scènes de combat. L'évolution de Jinwoo est le point for de cette série. Sa détermination à devenir plus fort, malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin, le pousse à se surpasser, lui qui faisait partie il n'y a pas longtemps des chasseurs les plus nuls, comme en témoigne son rang E.

L'intrigue se développe de manière fluide, offrant de nouveaux rebondissements et des révélations surprenantes. J'ai trouvé qu'il y avait un bon équilibre entre les moments de calme, qui permettent d'approfondir la psychologie des personnages, et les scènes d'action, beaucoup plus dynamiques.

Côté visuel, les personnages sont expressifs, les monstres sont effrayants, et les décors bien détaillés. Cela contribue grandement à l'immersion dans l'univers.

J'aurais tendance à reprocher une fois de plus l'aspect jeu vidéo encore une fois trop prononcé. Et malgré tout, je suis toujours aussi surprise de voir que ça fonctionne. Mais c'est ce petit reproche qui m'empêche de me précipiter sur les tomes suivants à la vitesse de l'éclair. Un tome par-ci par-là pour un rythme de lecture modéré me suffit amplement. Donc, certes ce n'est pas demain la veille que je terminerai Solo Leveling mais pour autant, ce n'est pas une série que je vais laisser de côté.

Conclusion
Le deuxième tome de Solo Leveling vient confirmer l'efficacité de la série. L'histoire est rythmée, l'intrigue se complexifie et le héros évolue progressivement, le tout sur fond de combats épiques. Bref, une bonne série !

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/solo-leveling-tome-2-de-chugong-et-dubu
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges est un portrait audacieux d'une pionnière de l'écriture érotique.


Visuellement saisissante, la bande-dessinée de Léonie Bischoff offre une plongée captivante dans l'univers complexe d'Anaïs Nin, une écrivaine franco-américaine qui a su repousser les limites de la société de son époque. Toutefois, bien que la beauté artistique soit indéniable, j'ai personnellement eu du mal à adhérer pleinement à l'histoire qui m'a été présentée.


Au cœur des années 1930, Anaïs Nin, épouse d'un banquier, lutte contre l'angoisse et cherche à trouver sa place dans une société qui cantonne les femmes à des rôles secondaires. L'œuvre explore ses expériences d'une enfance marquée par les déplacements entre deux continents et trois langues, ainsi que son désir d'être écrivaine. Son journal, sa drogue, son confident, lui permet d'explorer la complexité de ses émotions et d'éveiller la sensualité qui brûle en elle. C'est lorsqu'elle rencontre Henry Miller que sa vie prend un tournant décisif.


Léonie Bischoff dresse avec talent le portrait d'Anaïs Nin, une femme qui a su braver les conventions de son époque en osant publier des ouvrages érotiques. Les illustrations captivantes alimentent le cheminement intérieur du personnage, offrant une immersion visuelle intense dans son monde intime. La bande-dessinée aborde des sujets cruciaux tels que la place des femmes dans la société et leur sexualité, soulignant le caractère révolutionnaire des écrits d'Anaïs Nin.


Cependant, malgré ces qualités indéniables, j'ai eu du mal à véritablement apprécier ma lecture. La complexité de l'œuvre, tant dans le choix du sujet que dans les thèmes abordés, ainsi que sa construction narrative, ont été autant de barrières à mon immersion totale dans l'histoire. Je souligne toutefois qu'Anaïs Nin sur la mer des mensonges a remporté le prix du public d'Angoulême en 2021, et cela n'est pas surprenant compte tenu de la qualité de l'ensemble.


Personnellement, je ne connaissais pas grand-chose de la vie d'Anaïs Nin avant de me lancer dans cette lecture, si ce n'est qu'elle était une écrivaine qui avait réussi à faire publier des ouvrages érotiques. Malheureusement, après avoir terminé la bande-dessinée, je n'ai pas ressenti le désir de me plonger davantage dans ses œuvres. Certains sujets abordés, tels que la relation complexe entre Anaïs et son père, m'ont troublée et dérangée. Bien que je suppose que cela ait été intentionnel pour remettre en question l'ordre moral établi, cela a affecté ma connexion émotionnelle avec le personnage.


Conclusion
Anaïs Nin sur la mer des mensonges est une bande-dessinée qui mérite d'être découverte pour son esthétique magnifique et son portrait audacieux d'une écrivaine en avance sur son temps. Cependant, mon expérience personnelle m'a laissé un sentiment mitigé. La connaissance préalable de la vie d'Anaïs Nin pourrait aider à apprécier pleinement l'œuvre, bien qu'elle ne soit pas indispensable pour en saisir toute la dimension.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/ana%C3%AFs-nin-sur-la-mer-des-mensonges-de-l%C3%A9onie-bischoff
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Je dois dire que ce deuxième tome de la trilogie Nevernight, Les grands jeux, a été à la hauteur de mes attentes. Mia Corvere, l'héroïne du récit, est plus déterminée que jamais à accomplir sa vengeance, et l'auteur, Jay Kristoff, nous plonge dans un univers sombre et violent où les retournements de situation et les révélations sont nombreux.


Dans ce deuxième tome, Mia a réussi à intégrer les Lames de Notre-Dame du Saint Meurtre au sein de l'Église rouge. Cependant, certains remettent en question sa légitimité et estiment qu'elle n'a pas mérité ce titre. Mia poursuit néanmoins ses assassinats au nom de l'organisation, tout en gardant en tête son objectif ultime : se venger des responsables de l'assassinat de sa famille. Mais suite à une confrontation avec un mystérieux ennemi, elle commence à douter des véritables motivations de l'Église rouge.


Lorsque l'annonce est faite que Scaeva et Duomo, les assassins de sa famille, vont participer aux Grands Jeux de Sépulcra, Mia prend une décision radicale. Elle défie ouvertement l'Église rouge et se fait enlever volontairement afin d'être vendue à une troupe de gladiateurs. Son plan est de gagner les Grands Jeux pour s'approcher au plus près des assassins de sa famille et enfin accomplir sa vengeance. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu...


L'intrigue de ce tome est palpitante, et les rebondissements sont nombreux. Jay Kristoff maîtrise parfaitement son récit, alternant les périodes et les points de vue pour maintenir un rythme soutenu du début à la fin. L'auteur assume pleinement son choix stylistique, avec un langage cru et parfois trash, ce qui peut déconcerter certains lecteurs. Cependant, cette trilogie n'est pas destinée aux âmes sensibles. Elle raconte l'histoire d'une jeune fille déterminée, ayant tout perdu et prête à tout pour se venger. Nulle place pour les mots fins et délicats.


L'univers dans lequel évolue Mia est fortement inspiré de l'Antiquité gréco-romaine, et cela se confirme davantage avec les Grands Jeux. On assiste à des affrontements entre esclaves, gladiateurs et bêtes féroces, où la survie est le principal enjeu. Cette esthétique sombre et violente m'a d'ailleurs quelque peu rappelé la série Spartacus de Steven S. DeKnight, tant dans son côté trash que dans la personnalité de certains personnages.



Conclusion
Ce deuxième tome de Nevernight est une lecture captivante et intense. Jay Kristoff nous offre un récit maîtrisé, plein de rebondissements, et son choix stylistique cru et trash contribue à l'atmosphère sombre de l'histoire. Les amateurs d'univers inspirés de l'Antiquité et de récits vengeurs trouveront leur compte dans cette trilogie. Pour ma part, j'ai hâte de plonger dans le dernier tome pour connaître le dénouement de l'épopée de Mia Corvere.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/nevernight-tome-2-les-grands-jeux-de-jay-kristoff
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Depuis toujours, la littérature fantasy occupe une place prépondérante dans mon cœur de lectrice passionnée. Plonger dans des univers imaginaires, parcourir des contrées lointaines et côtoyer des personnages aux pouvoirs extraordinaires sont autant de plaisirs qui m'emmènent hors du temps. C'est avec une impatience fébrile que j'ai ouvert le roman d'une auteure encore méconnue pour moi, Rebecca Roanhorse, et je dois dire que je n'ai pas été déçue par cette expérience.


Dans ce premier tome d'Entre Terre et Ciel, Soleil Noir, l'auteure nous offre une fantasy qui se distingue des récits traditionnels en puisant son inspiration dans les civilisations précolombiennes. C'est un véritable voyage dépaysant qui s'ouvre à nous, une invitation à explorer des contrées exotiques et à découvrir des cultures empreintes de mystères. Dès les premières pages, je me suis laissée emporter par cette fresque envoûtante, où les dieux et les hommes se mêlent dans une danse cosmique aussi fascinante que dangereuse.


Rebecca Roanhorse a également choisi d'adopter une écriture inclusive, où les identifications de genre sont prises en compte. La traduction pour la version française a tenté de respecter au mieux cette dimension inclusive. N'ayant pas encore eu l'occasion de lire des romans qui adoptent cette approche, je me suis demandé si cela allait complexifier ma lecture. Mais non, l'écriture fluide et immersive de l'auteure a rendu l'expérience très accessible.


Au cœur de cette histoire, j'ai été captivée par le personnage de Serapio. Jeune homme aveugle aux cicatrices marquantes, il incarne l'essence même de la détermination et de la foi. Convaincu d'être l'incarnation du Dieu Corbeau, il se lance dans une quête aussi périlleuse que grandiose. Il est impossible de ne pas être frappé par le fanatisme religieux qui émane de son personnage, une facette qui, dans le monde réel, serait inquiétante. Mais dans l'univers fantastique de ce roman, j'ai été totalement happée, oscillant entre horreur et émerveillement face aux événements qui se déroulaient.


L'univers d'Entre Terre et Ciel est d'une richesse et d'une complexité époustouflantes. L'auteure tisse habilement des fils narratifs qui s'entrelacent et se déploient avec brio. Les descriptions détaillées m'ont permis de visualiser chaque recoin de ce monde fantastique, les rites mystiques et les paysages grandioses. La tension monte crescendo au fil des pages, les intrigues se nouent et se dénouent, entraînant le lecteur dans une spirale d'aventures palpitantes.


En refermant ce premier tome, je suis ressortie de ma lecture avec un sentiment de satisfaction mêlé d'excitation. Rebecca Roanhorse a réussi le tour de force de créer un univers fantasy à la fois novateur et captivant, s'inspirant de cultures peu explorées dans le genre. Son écriture inclusive n'a en rien entravé mon immersion, au contraire, elle a ajouté une dimension supplémentaire à cette aventure envoûtante.


Conclusion
Je suis impatiente de me plonger dans le prochain tome de cette saga prometteuse et de retrouver l'univers fascinant d'Entre Terre et Ciel, prévu pour août 2023. Si vous êtes amateurs de fantasy, je ne saurais que trop vous recommander de vous laisser envoûter par ce récit hors du commun.

https://flowerpanda04.wixsite.com/pandaflower/single-post/entre-terre-et-ciel-tome-1-soleil-noir-de-rebecca-roanhorse
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date : 19-06-2023
En quelques mots : Une douce romance au cœur de New York


Bienvenue au Peninsula, un lieu de luxe où les rêves prennent vie et où les désirs les plus fous deviennent réalité ! Notre héroïne, Kathleen, y occupe un poste d'hôtesse d'accueil. Si pour la plupart des clients, elle reste transparente, tout change dès l'arrivée d'Andrew Blake, un magnat de la presse aussi secret que charismatique. Sa curiosité pour Kat la bouleverse, car pour la première fois, elle se sent réellement remarquée. Cependant, les exigences troublantes de ce client énigmatique mettront sa résolution à l'épreuve.


Emily Blaine nous offre ici les débuts d'une jolie petite histoire d'amour. Au fil des pages, j'ai été happée par cette romance naissante entre Kat et Andrew, où humour et légèreté sont les maîtres mots. Mais voilà, le format en épisode a de bons et de mauvais côtés. Personnellement, je ne suis pas vraiment une adepte des nouvelles ou des épisodes qui s'avèrent souvent trop courts pour pouvoir aller en profondeur. Sauf que, parfois, il est bien aussi de lâcher prise et de se laisser porter. C'est ce que j'ai fait avec Dear You. Alors, certes, il ne se passe grand chose dans ce premier tome mais le ton est donné, la romance amorcée. Les protagonistes se mettent en place, prêts à jouer leur rôle. Drôles et attachants, les personnages, Kathleen, en particulier, nous font partager leur quotidien dans cet hôtel de luxe.

Avec sa plume fluide et addictive, Emily Blaine nous entraîne dans un tourbillon d'émotions au sein d'un palace où les désirs cachés ne demandent qu'à être révélés.

Conclusion
Si vous êtes à la recherche d'une lecture légère et romantique, ne cherchez pas plus loin, ce livre est fait pour vous.

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Pa Salt est un milliardaire mystérieux ayant décidé un jour d’adopter sept filles à travers le monde pour leur offrir une vie de rêve. Si la septième sœur n’est jamais venue, les six premières n’en ont pas moins mené une vie parfaite et heureuse. Maia est l’aînée de toutes et la plus proche de leur père adoptif. Durant ses vacances, elle apprend que son père est décédé. Terrible nouvelle pour ces jeunes femmes qui aimaient énormément leur père. Réunies dans la demeure familiale, elles vont découvrir l’étrange héritage qu’il leur a laissé : des indices leur permettant de partir à la découverte de leur passé et de leurs origines.

Maia est la première à se lancer et les révélations seront incroyables. Ses recherches la conduiront tout droit au Brésil sur les traces d’une certaine Izabela Rosa Bonifacio, héritière dans les années 1930 d’une des plus grandes fortunes du pays.


Lucinda Riley prolonge nos vacances au soleil en nous emmenant en plein cœur de Rio, aux pieds du Christ Rédempteur. Maia, c’est l’histoire d’une jeune femme adoptée alors qu’elle n’était encore qu’un nourrisson et qui part sur les traces de son passé afin d’en apprendre plus sur ses origines et sur elle-même. Suivre les traces de Maia, c’est remonter le cours du temps, jusqu’en haut du Mont Corcovado, alors même que le Christ Rédempteur n’est encore qu’à l’état de projet. Suivre Maia dans sa quête d’identité, c’est aussi suivre une histoire d’amour passionné et impossible.

Bien que romancée, l’histoire est extrêmement bien documentée et donne envie d'aller encore plus loin. On retrouve ainsi certaines figures historiques qui vont et viennent au gré des évènements. L'auteur sait éveiller la curiosité chez ses lecteurs notamment grâce aux lettres d'une certaine Izabela Rosa Bonifacio, jeune femme des années 30 mariée à Gustavo Aires Cabral, l’un des plus grands noms de Rio.


L'auteur réussit à nous faire détester et aimer tour à tour ses personnages. Izabela, surnommée Bel, est un personnage complexe et passionné. D'une loyauté absolue à sa famille, la jeune fille aimerait pouvoir remplir tous les devoirs qui sont attendus d'elle. Mais c'est sans compter sur sa nature passionnée qui l'entraîne vers un homme que sa famille ne pourrait accepter. Partir avec lui reviendrait à renier tout ce que sa famille a accompli jusqu'ici et à les jeter aux bans de la haute société brésilienne. Sera-t-elle prête à tout lâcher pour vivre avec son aimé ? Déchirée en permanence entre la raison et les sentiments, elle devra pourtant faire des choix déchirants. Car peu importe ce qu'elle choisira, qui elle choisira, de nombreuses personnes en seront blessées. Raison ou sentiments ? Qui l'emportera ?


En découvrant le passé d’Izabela, Maia en apprendra plus sur elle-même que ce qu’elle pensait. Réservée, elle s’est coupée du monde en décidant de vivre auprès de son père. Quelle blessure cache-t-elle au plus profond d’elle-même ? Au Brésil, elle fera des rencontres inoubliables et sa vie changera à jamais. Les révélations qui lui seront faites l’aideront-elles à se reconstruire ? À surmonter le chagrin et à enfin aller de l’avant ?


Conclusion
Sous une plume enchanteresse, Lucinda Riley pose avec Maia les bases d’une saga qui s’annonce palpitante et riche en émotions. Ode à l’amour et à la passion, ode à la vie, ce premier tome vous emmènera jusqu’au Brésil, aux pieds du mont Corcovado, là où tout a commencé pour Maia.

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date : 02-06-2023
Il est parfois intéressant de se lancer dans des lectures qui peuvent nous surprendre mais il est parfois tout aussi bon de revenir à son genre de prédilection. Pour ma part, il s’agit de la fantasy. Grande adepte du genre, j’ai tendance à m’orienter depuis quelques temps vers des univers particulièrement sombres et à me montrer très exigeante.

Mortis est un roman qui a su attirer mon attention, tant le résumé était attrayant : mystérieux et intriguant, il ne dévoile rien de l’histoire tout en éveillant l’intérêt du lecteur. Alors quand Paul Blanchot m’a proposé de le découvrir, je n’ai pas hésité une seule seconde et bien m’en a pris !


Suite aux meurtres de son époux et de son fils, Ciarane sait qu’elle ne pourra obtenir vengeance que dans la Mort. Alors elle se donne à elle complètement, corps et âme, apportant la dévastation sur le Royaume Millénaire. Il est impossible de résister à la Mort et lorsque celle-ci s’étend, il n’y a plus guère d’espoir. Les Dieux prennent peur. Comment lutter contre la Mort alors même que tôt ou tard, elle finira par tous les accueillir ? Crainte de tous, Mortis peut désormais aller à sa guise dans le monde des mortels et commettre des ravages.


Littéraire de formation, j’aime les tournures alambiquées et complexes, ce que je peine parfois à retrouver dans la littérature contemporaine et qui se retrouve plus facilement dans les classiques. Ici, j’ai été plus qu’agréablement surprise de voir que ce type de plume existe encore parmi les auteurs contemporains, qui plus est, français. Paul Blanchot nous fait découvrir en un peu plus d’une centaine de pages un univers fantastique riche et très travaillé. Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point un récit aussi court peut inversement être beaucoup plus profond que des récits qui traînent davantage en longueur. J’ai même regretté que l’histoire se termine aussi rapidement, tant j’aurais aimé rester plonger un peu plus longtemps dans le monde de Mortis. En effet, le roman est très court, quasi une nouvelle, mais d’une efficacité redoutable. Rythmé et sans presqu’aucun temps mort (sans jeu de mots), l’auteur réussit à captiver son lecteur dès les premières lignes du roman. Encore faut-il accepter de se retrouver déconcerté dès le départ et savoir se montrer patient pour comprendre plusieurs pages plus tard et progressivement toute la complexité de l’œuvre. L’intrigue est amenée petit à petit, laissant au lecteur le temps d’intégrer et d’assimiler chacun des éléments, qui participent à la création d’une mythologie dont il ne fait aucun doute qu’elle a été longuement réfléchie. Le hasard n’a pas vraiment de place ici et c’est donc un roman bien structuré auquel nous avons affaire.


En personnifiant la Mort à travers Ciarane, Paul Blanchot en fait un personnage à part entière, qui ne se contente pas d’observer d’un œil passif le monde qui l’entoure, attendant que la vie quitte les êtres du Royaume Millénaire pour venir la rejoindre. Non, la Mort a décidé de prendre elle aussi sa revanche contre les Dieux, contre le monde qui l’a condamnée dans les ténèbres les plus profondes. Mais sans la vie, la Mort ne peut exister. Elle est elle aussi condamnée. Alors il va lui falloir mesurer ses ambitions. Quand s’arrêtera-t-elle ? Une fois lancée, peut-elle être arrêtée ? J’avoue m’être interrogée au début sur le titre du roman car le chevalier Ornoran apparaît bien comme le personnage principal. Du moins, c’est ce que je me disais jusqu’à ce qu’au fil de ma lecture, je réalise qu’à travers ce personnage au courage exemplaire et à la ligne de conduite indéfectible, c’est bien de Mortis dont il est question. Ornoran et Ciarane ne sont que des prétextes pour aborder ce sujet et c’est à travers le regard du chevalier et de ses actions que le lecteur découvre l’immuabilité de la Mort.

Conclusion
Lugubre à souhait, Mortis est aussi un roman captivant. Dans une ambiance apocalyptique, Paul Blanchot fait de la Mort un personnage à part entière, terrorisant et pourtant intrinsèquement lié à la Vie. Merci beaucoup pour m’avoir permis de découvrir Mortis !

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date : 02-06-2023
Voilà un livre dont j’avais entendu parler depuis longtemps mais dont il m’a fallu encore plus de temps avant de me laisser convaincre de le lire. J’ai entendu et lu beaucoup d’avis positifs sur ce roman, très peu négatifs. Pourtant, bien qu’ayant aimé, je ne peux pas dire que j’ai adoré l’histoire au point de ne plus pouvoir en décrocher.


Colin, un jeune homme à la situation aisée, enchaîne les soirées avec son ami Chick. Mais celui-ci fait un jour la rencontre d’Alise et en tombe fou amoureux. Colin, jaloux de la relation de son ami, espère lui aussi pouvoir trouver son âme sœur. C’est au cours d’une énième soirée, en compagnie d’Alise et Chick qu’il rencontre Chloé. Là, plus aucun doute, il vient de rencontrer la femme de sa vie. C’est le début pour les quatre amis de virées multiples et d’un bonheur partagé. Mais si Colin est riche, il n’en va pas de même pour Chick. Alors, pour aider son ami à épouser la femme qu’il aime, il lui offre la moitié de sa fortune. C’est le début des problèmes pour nos deux couples. Chick s’avère incapable de gérer correctement son argent, bien trop accro à Jean-Sol Partre, un écrivain célèbre. Parviendra-t-il à épouser Alise ? De son côté, Colin, qui voit sa fortune s’amenuiser de jour en jour, va voir son bonheur remis en cause par une terrible nouvelle : Chloé, dont il est éperdument amoureux, a un nénuphar sur le poumon droit. Si la croissance de la plante n’est pas arrêtée, elle risque de mourir… Comment la sauver ?


Du point de vue de l’histoire, j’ai trouvé celle-ci prenante mais j’ai eu plus de mal avec les personnages, que je n’ai pas trouvé attachants. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre l’attachement que les personnages avaient entre eux. Colin ne m’a pas toujours paru fou amoureux de Chloé. Au point qu’au début, j’ai cru qu’il se mettait en couple avec elle par dépit et par jalousie envers son ami. Pourtant, cela ne me paraissait pas coller avec le personnage. C’est pourquoi j’ai vraiment pris le temps de relire le tout et de bien me concentrer sur, cette fois, les personnages et leur ressenti. La deuxième lecture m’a permis vraiment de mieux tous les apprécier même si je trouve que Boris Vian maintient toujours une distance entre ses personnages et le lecteur.

Toutefois, j’ai trouvé que l’histoire était malgré tout prenante et j’avais très envie de découvrir la fin. Si tout commence de la meilleure des façons, très rapidement, les évènements vont se compliquer pour Colin, Chloé, Chick et Alise. La situation dégénère et je voulais voir jusqu’où l’auteur allait oser les plonger. En leur faisant vivre une véritable descente aux enfers, il donne une touche dramatique à ce conte qui démarrait pourtant dans l’optimisme le plus pur.


Du côté du style, je me suis régalée. Ce n’est pas pour rien que Boris Vian est un auteur reconnu et que ses romans ont toujours autant de succès après tant d’années ! L’auteur se livre à des exercices de styles complexes tout au long du récit et c’est un bonheur que de lire un tel roman. Les références littéraires et musicales viennent rythmer une histoire futuriste et romantique pour laquelle on ne peut que se laisser emporter. L’amour, le travail mais aussi la musique et la maladie sont autant de thèmes abordés avec talent dans un récit sous forme d'un conte empli de poésie.


Conclusion
Au final, L’Écume des Jours est un très beau roman qui saura ravir n’importe quel lecteur. Nul doute que certains se laisseront conquérir aisément par cette histoire d’amour sans pitié. Cette œuvre, de grande qualité, est aussi une mine de références culturelles et de techniques littéraires qui montrent là tout le talent de Boris Vian.

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date : 02-06-2023
Je n'ai quasiment jamais été déçue avec les éditions Bragelonne, j'ai même fait de très belles découvertes grâce à elles. Métamorphoses en fait partie !
Sonax est un jeune homme au physique androgyne. Un jour, il décide de fuir son foyer et va se trouver une nouvelle famille dans le milieu du théâtre. À partir de là, sa vie va complètement basculer. Doté d'un réel talent pour la scène, celui-ci lui permettra de découvrir les coulisses d'un monde dont il ignorait tout et où certains sont prêts à tout pour obtenir le pouvoir. En devenant polymorphe, Sonax se retrouve plongé au coeur d'intrigues politiques capables d'ébranler le pouvoir en place et va devoir jouer le plus grand rôle de sa vie !
Samantha Bailly possède une plume merveilleuse et parvient à nous plonger avec une étonnante facilité dans son univers si riche et si vaste ! Une fois commencé, il est quasiment impossible de lâcher Métamorphoses avant la fin ! Si j'ai dû le reposer à plusieurs reprises avant la fin, c'est seulement parce qu'il m'était impossible d'enchaîner des nuits blanches pour le terminer. Autant dire que c'était extrêmement frustrant !

Dans ce genre de roman, l'univers se veut ambitieux. Et là où d'autres nous perdront sous une masse d'informations et de noms tous plus compliqués les uns que les autres, Samantha Bailly réussit à nous livrer toutes ces données progressivement et sans jamais nous surcharger. Ainsi, l'histoire du royaume d'Heldérion et sa structure sont très bien développées. En effet, la religion et la politique ont une place prépondérante avec, en fil rouge, la représentation théâtrale : le monde est une immense scène de théâtre où se jouent intrigues et complots. Et l'auteur ne nous épargne rien car l'amour et les bons sentiments n'ont guère leur place dans cet univers cruel et décadent plein de faux-semblants.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde dans cette lecture et dès les toutes premières pages, j'ai complètement était happée dans l'histoire ! Les rebondissements se succèdent et j'ai pris beaucoup de plaisir à en apprendre davantage à chaque page sur le monde dans lequel évolue Sonax. Chaque début de chapitre nous en apprend un peu plus sur les règles qui gouvernent Heldérion et leur mise en place. Religion et pouvoir sont intrinsèquement liés et c'est ce que vont comprendre les différents protagonistes, parfois à leurs dépens.
De ce côté là, Samantha Bailly a développé un nombre important de personnages. Et ce que j'ai vraiment aimé dans ce livre, c'est le fait que l'auteur soit capable de nous faire aimer et détester tour à tour chacun des personnages.
Sonax est un personnage très complexe. Innocent, il se révèlera très égoïste en grandissant et montrera de nombreux aspects de sa personnalité. En le suivant sur toute une partie de sa vie, nous apprenons à le connaître et à comprendre ses choix, même si parfois ceux-ci ne nous conviennent pas. Pour autant, l'auteur parvient à le garder toujours aussi attachant.
Ainsi, rien n'est tout blanc ou noir. L'auteur nous offre une vision nuancée et réaliste de ses personnages : tous cherchent d'une certaine manière leur propre bonheur et leurs intérêts. Ils se démarquent seulement dans la manière dont ils tentent d'y parvenir. Nwinver, Joscard ou encore Jaspe ne font pas exception à la règle. Seul Béryl se démarque des autres. Gouverné par ses principes, jamais il ne s'en détachera et c'est sûrement ce qui lui vaudra un destin si différent des autres…

Ce livre m'a fait passer par tout plein d'émotions. Parfois j'étais agacée par le comportement de Jaspe ou par l'aveuglement de Sonax tout comme j'étais attendrie par sa relation avec Dune… À plusieurs reprises, j'ai même versé quelques larmes face aux malheurs qui le frappaient.

Un univers très bien construit, des personnages vraiment intéressants et une histoire particulièrement prenante font que Métamorphoses est un coup de coeur pour moi. Difficile de replonger dans un autre livre après cette lecture… D'autant plus qu'il m'a vraiment donné envie de lire Oraisons, la trilogie précédemment écrite par Samantha Bailly et qui reprend certains des évènements présents ici. Adeptes de fantasy, ne faîtes pas l'impasse sur ce roman. Pour les autres, n'hésitez pas non plus à vous plonger dedans, vous ne serez pas déçus !

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Chers lecteurs et lectrices avides de frissons et d'obscurité,


Voici venir la conclusion tant attendue de la saga Vila Emilia d'Élodie Faiderbe. Accrochez-vous, car Émancipation ne vous laissera pas indemnes. Préparez-vous à plonger plus profondément dans les ténèbres et les méandres de l'âme humaine, là où les papillons côtoient les serpents, dans un final intense qui vous coupera le souffle.


Dans ce récit tortueux, Emilia, notre héroïne au cœur meurtri, se retrouve violemment rejetée par son tuteur. Désormais, elle est irrésistiblement attirée par la promesse d'un avenir serein aux côtés de Tobias. Mais les ombres sombres de Dorian refusent de laisser leur lumière s'échapper. Alors que les deux âmes-sœurs s'infligent des blessures en s'aimant, Jack l'Éventreur, le spectre de la mort, s'approche dangereusement du couple de meurtriers. Une confrontation finale, sanglante et bouleversante, se profile à l'horizon.


Ce dernier opus de Vila Emilia offre une plongée vertigineuse dans un abîme de jalousies et de révélations. Les rebondissements se succèdent à un rythme effréné, nous ensorcelant au point de tourner les pages fébrilement. L'histoire, toujours aussi sombre et captivante, nous entraîne dans un tourbillon d'émotions contradictoires, mêlant l'amour et la violence avec une intensité redoutable.


Personnellement, j'ai été happée par ce récit dès le premier tome, et cette suite n'a fait que renforcer mon attachement à l'univers d'Élodie Faiderbe. Cependant, je dois admettre que ce quatrième volet m'a procuré des émotions encore plus intenses, au point de chercher à retarder la fin et ne pouvant me résoudre à tourner les dernières pages. Il y a une certaine beauté dans l'obscurité, et l'auteure manie habilement cette plume ténébreuse qui nous enveloppe jusqu'à nous faire frissonner.


Néanmoins, je dois souligner un point qui, selon moi, a légèrement occulté l'aspect thriller de cette saga : la romance. Bien que l'évolution des personnages et leurs relations soient extrêmement bien construites, j'ai parfois regretté que la passion amoureuse prenne le pas sur la tension psychologique et les mystères qui ont fait la force des premiers tomes. Néanmoins, cela ne diminue en rien la qualité de l'écriture et l'attachement que j'ai éprouvé envers Emilia et Dorian.


Le final de ce tome m'a brisé le cœur. Les larmes ont coulé, impuissantes face à la noirceur de cette histoire. Élodie Faiderbe a réussi à me toucher en plein cœur avec des scènes d'une intensité rare, où les émotions sont si puissantes qu'elles ont laissé des cicatrices sur ma petite âme de lectrice.


Conclusion
Émancipation clôt magistralement la saga Vila Emilia avec une maîtrise narrative admirable et un souffle saisissant. Élodie Faiderbe confirme son talent à nous plonger dans les abîmes de l'âme humaine et à nous confronter à nos propres démons. Un conseil : préparez-vous à être ébranlé, secoué et ému aux larmes. Ce quatrième tome marque la fin d'un voyage sombre, intense et inoubliable.

Signé une adepte des ténèbres et amoureuse des mots.

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date : 31-05-2023
Après avoir été captivée par les deux premiers tomes de Lore Olympus, j'ai enfin eu le plaisir de plonger dans le troisième opus de cette série fascinante de Rachel Smythe. Une fois de plus, l'autrice ne m'a pas déçue, offrant une suite palpitante qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire cette série, qu'attendez-vous ?

Dans ce troisième tome, l'univers complexe et captivant de Lore Olympus continue de se développer, nous offrant de nouvelles révélations et de nombreux rebondissements. Rachel Smythe parvient à renouveler l'intrigue en approfondissant les relations entre les personnages et en introduisant de nouveaux défis pour Perséphone, et son amour interdit avec Hadès.

L'intrigue prend une tournure plus sombre et intense dans ce troisième volet. Les conséquences des choix passés se font sentir, et nos personnages sont confrontés à des dilemmes moraux déchirants. Rachel Smythe explore ici les thèmes de la responsabilité, du sacrifice et de la rédemption, tout en maintenant un rythme captivant et une part d'enchantement.

Les personnages continuent d'évoluer et de se révéler sous de nouveaux jours. Perséphone, en particulier, se trouve confrontée à des épreuves qui mettent à l'épreuve sa force et sa résilience. J'ai admiré sa détermination à affronter les conséquences de ses actes, même lorsque tout semble s'effondrer autour d'elle. Hadès, de son côté, continue d'explorer sa propre humanité et de remettre en question les traditions et les attentes qui pèsent sur lui en tant que dieu des Enfers.

De nouveaux personnages font également leur apparition, apportant de nouvelles dynamiques et de nouvelles intrigues à l'histoire, dont Arès, le dieu de la guerre. Les interactions entre les différents dieux et déesses sont toujours aussi captivantes, et j'ai apprécié les subtilités des relations complexes qui se tissent entre eux.

Sur le plan visuel, les illustrations de Rachel Smythe continuent d'être un véritable régal. Son style artistique unique et détaillé donne vie à chaque page, renforçant l'immersion dans cet univers mythologique revisité. Les couleurs vives et les expressions des personnages ajoutent une dimension supplémentaire à l'histoire, permettant de ressentir encore plus intensément les émotions qui les animent.

Conclusion
Le troisième tome de Lore Olympus est une lecture captivante et émotionnellement intense qui ne manquera pas de ravir les fans de la série. Rachel Smythe continue de nous surprendre avec son récit complexe, ses personnages nuancés et son esthétique visuelle envoûtante. Si vous avez été séduit.e.s par les premiers tomes, vous serez certainement comblé.e.s par cette nouvelle aventure de Perséphone et Hadès dans le monde divin.

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J'ai plongé sans réserve dans le deuxième tome de la saga épique d'Andrea Stewart, L'Impératrice aux Éclats d'Os, et quelle aventure ! Bien que j'aie ressenti quelques hésitations au départ, l'univers envoûtant de L'Empire d'Écume a su rapidement me captiver, me laissant impatiente de découvrir ce qui allait se passer ensuite. Ce tome, riche en rebondissements et en émotions, a su répondre à mes attentes et même les dépasser. Pourtant, ce n'était pas gagné à la lecture des premières pages.

Nous retrouvons Lin Sukai, désormais sur le trône de l'empire. Son règne ne fait que commencer et déjà les problèmes sont là. Régner est loin d'être facile… Les défis se multiplient alors que son peuple se méfie d'elle et que ses alliances politiques se fragilisent. De plus, une armée de concepts rebelles menace de prendre le contrôle sous la direction d'une femme mystérieuse, prête à tout pour s'emparer du trône. Mais ce n'est pas tout, car les légendaires Alanga, ces êtres terrifiants et mystérieux que l'on croyait disparus, sont de retour dans les îles de l'empire, révélant des vérités bien plus sombres que ce que l'on croyait savoir.

Le rythme de l'histoire est lent au début, bien trop lent. Au point que j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'ambiance du roman. J'ai malgré tout continuer, ne serait-ce que pour Mephi que j'adore. Et je vous assure que cela vaut la peine de persévérer ! L'auteure prend son temps pour mettre en place les enjeux, les intrigues politiques et les développements des personnages, et avec du recul, cela s'avère nécessaire pour pouvoir apprécier pleinement l'ampleur de l'histoire. Le moment où tout s'emballe est tout simplement incroyable, nous entraînant dans une série de retournements de situation qui m'ont laissée en haleine jusqu'à la dernière page.

Lin Sukai se révèle comme une impératrice complexe et fascinante, dont les choix sont empreints d'ambiguïté morale. Elle apprend malheureusement à ses dépens le revers de la médaille du pouvoir. Son accession au trône a certes marqué un tournant mais ne résout qu'en partie la situation. Il va désormais lui falloir gagner la confiance des gouverneurs sans l'aide précieuse des concepts. En renonçant au tribut d'os, Lin espère ainsi rallier le peuple à elle. Mais est-ce que cela sera suffisant pour rétablir la paix ? Heureusement, Jovis et Mephi sont là pour apporter une précieuse aide dans la réorganisation des îles. Cependant, les Alangas semblent déterminés à être de la partie. La menace de cet ancien peuple redouté devient de plus en plus tangible et pourrait tout faire basculer.

De manière générale, les personnages sont bien plus et bien mieux développés que dans le premier tome. On perçoit davantage leurs motivations, leurs dilemmes et leurs sentiments. Même si j'ai aimé suivre leurs parcours individuels et voir comment leurs chemins se croisent et s'entremêlent, créant ainsi une toile narrative captivante, ma préférence va sans conteste au duo formé par Jovis et Mephi.

L'univers de L'Empire d'Écume continue de briller par sa richesse et sa diversité. Les descriptions des îles de l'empire et les influences inspirées de la Chine et de ses légendes sont un régal. On se retrouve immergé dans un monde à la fois merveilleux et brutal, où la magie et la politique se côtoient, créant une atmosphère unique.

Si vous ne vous êtes pas encore aventuré dans L'Empire d'Écume, je ne peux que vous encourager à le faire. Andrea Stewart a créé une saga captivante, empreinte de magie, d'intrigues politiques et de personnages mémorables. L'Impératrice aux Éclats d'Os est une suite tout aussi remarquable que son prédécesseur, et je suis impatiente de découvrir ce que le troisième tome nous réserve.

Conclusion
L'Impératrice aux Éclats d'Os est un deuxième tome captivant qui nous transporte dans un univers merveilleux et complexe. Andrea Stewart sait comment tenir ses lecteurs en haleine avec des intrigues bien tissées et des personnages inoubliables. Une lecture que je recommande vivement aux amateurs de fantasy épique et de mondes exotiques !

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En quelques mots : une suite explosive

Un royaume de chair et de feu de Jennifer L. Armentrout nous entraîne une fois de plus dans l'univers captivant et sombre de Poppy et Casteel. Après avoir été transportée par le premier tome, j'étais impatiente de plonger à nouveau dans cet univers riche en intrigues, en trahisons et en passion. Et je dois dire que cette suite ne m'a pas déçue.

Un récit palpitant :
Dans ce deuxième tome, Jennifer L. Armentrout continue de tisser une toile complexe et fascinante autour de ses personnages. Poppy, dont les certitudes ont été ébranlées, doit maintenant faire face aux conséquences de ses choix et affronter un monde qui la considère comme un symbole de monstre. La tension est à son comble alors que les enjeux politiques et les secrets ancestraux menacent de détruire le fragile équilibre d'Atlantia.

L'amour et la trahison :
L'un des aspects que j'apprécie le plus dans cette série est la relation entre Poppy et Casteel. En même temps, From Blood and Ash est avant tout une romance prenant place dans un univers fantasy. L'amour des deux tourtereaux est mis à rude épreuve dans ce tome, alors que la confiance est fragilisée et que les mensonges se multiplient. Leurs interactions sont chargées d'une tension électrique, d'une passion dévorante et d'une incertitude constante. Jennifer L. Armentrout explore habilement les dynamiques de pouvoir et les dilemmes moraux qui se jouent entre eux, nous laissant en haleine jusqu'à la dernière page, même si l'évolution de leur relation est quelque peu convenue. Mais c'est aussi pour cet aspect stéréotypé que j'aime cette série (pour le moment).

Des personnages complexes :
Les personnages de cette saga continuent de se révéler et de gagner en profondeur dans ce deuxième tome. Poppy, en particulier, montre une évolution remarquable. Il vaut mieux, si elle espère survivre dans ce monde déchiré. Elle se découvre elle-même, explore sa force intérieure et refuse de se laisser enfermer dans les attentes des autres. Rebelle jusqu'au bout. Casteel, quant à lui, demeure mystérieux et complexe, dévoilant peu à peu différentes facettes de sa personnalité. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et viennent ajouter du piment à la lecture !

Une plume envoûtante :
Jennifer L. Armentrout possède indéniablement un talent pour captiver ses lecteurs. Sa plume est fluide, immersive et nous entraîne sans difficulté dans les méandres de son récit. Elle parvient à nous faire ressentir chaque émotion, chaque frisson, chaque doute qui étreint les personnages.

Conclusion
Un royaume de chair et de feu de Jennifer L. Armentrout ne m'a pas déçue. L'intrigue complexe, les rebondissements inattendus et les personnages font de ce livre une lecture addictive. Si vous avez aimé le premier tome, vous serez enchanté par cette nouvelle plongée dans l'univers sombre et envoûtant d'Atlantia. Pour ma part, j'ai hâte de me plonger dans le prochain tome pour découvrir ce que l'auteure nous réserve.

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date : 25-05-2023
Comment ne pas être conquise une nouvelle fois par l'univers de Rachel Smythe ? Les couleurs, l'histoire, l'originalité… ce deuxième volume est tout aussi réussi que le premier ! Mon seul regret : l'avoir terminé aussitôt reçu !

Dans ce deuxième tome, Rachel Smythe nous plonge à nouveau dans une réécriture moderne et fascinante de l'enlèvement de Perséphone par Hadès, l'un des récits les plus emblématiques de la mythologie grecque. Après avoir été séduite par le premier tome, j'ai retrouvé avec une grande impatience mes personnages préférés et été emportée dans un tourbillon d'intrigues, de romance et de problèmes divins.

L'intrigue se complexifie :
Le récit débute là où le premier tome s'était arrêté, avec Perséphone et Hadès qui se découvrent une réelle attirance l'un pour l'autre. Cependant, leur relation est loin d'être un long fleuve tranquille. Les obstacles se multiplient, notamment lorsque leur histoire est exposée au grand jour par un journal people. Entre les quiproquos, les rivalités et les intérêts divergents, nos protagonistes doivent faire face à des défis qui mettent à l'épreuve leur amour naissant.

Des personnages nuancés et attachants :
L'un des points forts de Lore Olympus réside dans la caractérisation riche et complexe de ses personnages. Dans ce deuxième tome, Rachel Smythe approfondit davantage les personnalités et les motivations des protagonistes. Perséphone, en particulier, se révèle être une héroïne à la fois forte et vulnérable, confrontée à des choix difficiles et à des conséquences inattendues. Hadès, de son côté, dévoile peu à peu sa profondeur émotionnelle, et j'ai pris plaisir à explorer les différentes facettes de sa personnalité.

De nouveaux défis et de nouvelles intrigues :
Outre les enjeux romantiques, nous découvrons dans ce deuxième tome de nouveaux personnages et des intrigues qui viennent compliquer davantage la vie de nos héros. Menthé, l'ancienne amante d'Hadès, se révèle être un obstacle persistant pour Perséphone, cherchant à semer la discorde entre eux. Apollon, quant à lui, se profile comme un antagoniste menaçant, prêt à tout pour perturber la vie de Perséphone. L'apparition d'Héra et son contrat de stage pour Perséphone aux enfers apporte également de nouveaux développements intrigants à l'histoire.

Une plongée visuelle envoûtante :
Lore Olympus se distingue également par son style artistique. Les illustrations de Rachel Smythe sont magnifiques et pleines de détails, créant un monde visuellement captivant inspiré de l'art classique et de l'esthétique contemporaine. Chaque page est un régal visuel qui complète parfaitement l'histoire, renforçant ainsi l'immersion du lecteur dans l'univers mythologique revisité.

Conclusion
Avec le deuxième tome de Lore Olympus, Rachel Smythe offre une suite palpitante qui ne déçoit pas les attentes des lecteurs. L'intrigue riche, les personnages nuancés et les nouveaux défis apportent une dimension supplémentaire à cette réécriture moderne de la mythologie grecque. Les illustrations magnifiques complètent parfaitement le récit, créant une expérience de lecture immersive et visuellement envoûtante. Si vous avez été séduit.e.s par le premier tome, ce deuxième opus saura vous captiver et vous laisser en attente impatiente de la suite des aventures de Perséphone et Hadès dans le monde divin.

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Connaissez-vous les Terres d'Arran ? Est-ce que les bandes-dessinées Mages, Nains ou encore Orcs & Gobelins publiées chez Soleil vous parlent ?

Oui ? Eh bien Elfes prend place dans le même univers.

Non ? Voilà l'occasion de découvrir un nouvel univers fantasy, aussi vaste que riche !

Je me souviens avoir essayé de lire il y a plusieurs années le premier tome des Elfes. Cependant, je n'avais pas réussi à accrocher et donc pas poursuivi. Pourtant, avec Mages, d'emblée j'ai accroché. La lecture en partenariat était donc la parfaite occasion pour lire plus que les trois premières pages d’Elfes. Et là, ô surprise, impossible de décrocher. Aussitôt reçu, aussitôt lu !

Pour être complètement honnête, je ne comprends pas pourquoi je ne l’ai pas apprécié à sa sortie. Je ne devais pas être dans le bon mood. Tout commence avec la découverte d’un terrible massacre : celui des Elfes bleus de la ville portuaire d’Ennlya. Tout semble accuser un clan d’Hommes du Nord mais Lanawyn et Turin sont déterminés à enquêter. Les répercussions pourraient être désastreuses pour le peuple des Elfes bleus : une guerre est sur le point d’éclater ! Mais il se pourrait que le Messie tant attendu soit proche. La prophétesse a vu en Vaalan un avenir lié étroitement au Crystal sacré, cet objet qui confère de très grands pouvoirs à son porteur. Afin de ne pas tomber entre de mauvaises mains, il avait été caché dans les profondeurs de l’océan, jusqu’à ce qu’un Elfe digne de lui et aux intentions pures se présente. Vaalan pourrait être cette personne, encore faudra-t-il qu’elle survivre à ses gardiens.

Très rapidement, j’ai été happée par le rythme et l’intrigue. Bien qu’ayant un format classique (une cinquantaine de pages), cette bande-dessinée est extrêmement riche. Il y a plusieurs points de vue différents et de multiples intrigues aux rebondissements nombreux. Complots, trahisons, révélations, nos personnages ne sont pas épargnés. Ici, le focus n’est donc pas sur un personnage en particulier, on suit avant tout les chroniques des peuples d’un autre monde : celui d’Aquilon.

Graphiquement, j'ai beaucoup aimé. Les graphismes sont soignés et servent bien la trame. Cependant, je ferai exactement les mêmes reproches que pour le premier tome de Mages : il y a quelques planches pour lesquelles la lecture m'a été plus difficile. En cause : une quantité très importante de texte sur certaines d'entre elles, dans une police bien trop petite pour une lecture confortable. Fort heureusement, ce n'est pas sur l'ensemble de la bande-dessinée et la qualité des dessins est bel et bien présente. Quant à l'histoire en elle-même, elle est très classique et bien amenée, offrant un scénario rythmé et prenant.

Les amateurs de fantasy classique s'y retrouveront parfaitement ici. Magie, elfes, quête, dangers, guerres... Autant d'éléments présent au cœur des Terres d'Arran. L'univers des Terres d'Arran comporte plusieurs séries, chacune se focalisant sur une espèce : Elfes, Nains, Mages ou encore Orcs et Gobelins. Toutes ses séries, bien que pouvant se lire indépendamment, se croisent et se recroisent à plusieurs reprises et les lecteurs les plus assidus apprécieront certainement le fait de pouvoir faire des liens entre elles. Personnellement, je n'ai lu que les premiers tomes d’Elfes et de Mages.


Conclusion
Prenant place dans l'univers des Terres d'Arran, ce premier tome d’Elfes vient poser les bases d’une saga fantasy qui a su s’imposer au fil des années comme un incontournable de la bande-dessinée fantasy. Son univers n’a cessé de s’étoffer avec de nouvelles séries comme Nains, Mages et Orcs et Gobelins. Il s'agit là d'un tome introductif intéressant et dont la lecture incite encore plus à la découverte des Terres d'Arran.

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date : 23-05-2023
Je découvre l'écriture de Lola T. avec ce roman sombre et mystérieux qu'est L'Éducateur. Après ma lecture des trois premiers tomes de Vila Emilia, je souhaitais rester dans une ambiance gothique et sombre. Quand j'ai vu en suggestion de lecture L'Éducateur, je n'ai donc pas vraiment hésité.

Lola T. propose à ses lecteurs une plongée dans un monde alternatif, où les vampires règnent sur les humains. Dans cet univers fantastique très sexiste, dominé par les hommes, les femmes ne sont que de simples faire-valoir et esclaves sexuelles. Élevées dans des couvents, elles sont préparées aux deux seuls rôles qu'elles pourront jamais espérer tenir : celui d'épouse ou de servante. Marie se démarque considérablement de ses consœurs, grâce à son naturel curieux et rebelle. Mais voilà, c'est ce même naturel qui pourrait bien lui attirer de nombreux ennuis et une perspective d'avenir plus que limitée. Lorsqu'elle est sélectionnée, aux côté de Jade, pour devenir la potentielle future épouse du Duc Mac Arthur, Marie y voit-là une possibilité de découvrir le monde. Certes, la fenêtre est à peine plus grande. Laquelle des deux deviendra l'épouse du Duc ? Une chose est sûre : Marie est très mal partie dans la compétition. Mais a-t-elle seulement envie de participer ?

À l'heure des revendications féministes les plus extrêmes, ce roman aurait de quoi froisser. Sauf que le parti pris est complètement assumé par l'auteur et ne m'a pas choqué. On ne dit pas que les femmes soumises c'est bien. Lola T. présente une norme d'un univers complètement différent le temps d'une lecture. Il ne s'agit en rien de propagande sur le rôle et la position de la femme dans la société, juste d'un récit imaginaire.

Si dans l'ensemble, le roman se lit facilement, grâce à une écriture fluide et sans fioriture, c'est sur le développement du scénario que j'ai eu plus de mal. Le récit aurait pu gagner une dimension gothique que j'aurais grandement apprécié. Mais malheureusement, la romance a pris le pas, au détriment du développement de l'univers et de la personnalité des protagonistes et de la dimension fantastique. Une forte impression de superficialité en résulte.

De plus, le scénario souffre d'énormes répétitions, rendant l'histoire encore plus prévisible et une lassitude a fini par me gagner.

Je n'ai donc pas adhéré et j'avais espoir que Marie, qui a un caractère bien trempé, s'émancipe davantage. Mais en même temps, c'est déjà beaucoup si on prend pleinement en considération le monde dans lequel elle évolue.

Conclusion
L'Éducateur n'était pas une mauvaise lecture mais pour autant, je n'en garderai pas un grand souvenir car il ne correspondait pas à mes attentes.

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Une fresque historique captivante aux ruelles envoûtantes.

Quand on a une Pile-à-Lire tellement énorme qu'on se demande s'il ne va pas falloir déménager pour pouvoir lui laisser de la place, il y a des opérations à éviter. Bon, autant vous le dire tout de suite : je suis tombée en plein dans celle de Pocket de l'été : 2 + 1. Babylone, Le Réveil des Passions a donc été acheté dans ce cadre. Sa couleur a tout de suite attiré mon œil et son résumé m'a paru bien prometteur. Babylone, meurtres, complots et amour, que demander de plus ?

Dès les premières pages, Babylone, Le Réveil des Passions nous plonge dans l'atmosphère envoûtante de la cité millénaire. Catherine David et Françoise Bouron nous offrent un voyage captivant dans le VIe siècle avant Jésus-Christ, où la rumeur gronde et les passions s'éveillent. La richesse historique du roman est indéniable, transportant le lecteur dans les ruelles de Babylone, au cœur de ses luttes de pouvoir et de ses mystères.

Sans être un coup de cœur, j'ai bien apprécié ce roman dont la force tient dans la richesse historique. À sa lecture, j'ai été transportée dans les rues babyloniennes, à la découverte d'une cité d'un autre temps aux côtés de ses habitants. On y fait la rencontre de nombreux personnages dont Yasîm ou encore Laliya, une jeune femme très attachante et éprise du beau général Nungal.

Les auteures nous font découvrir une galerie de personnages intrigants et attachants. Yasîm et Laliya se démarquent par leur force et leur détermination. Leurs parcours entrelacés avec ceux d'autres protagonistes, tels que le roi malade Nériglissar, la reine conspiratrice Kassaia et le prince fou Lâbâsi-Marduk, tissent une trame complexe où se mêlent amour, ambition et trahison. Les relations entre les personnages sont habilement développées, ajoutant une dimension émotionnelle à l'intrigue.

Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est à quel point la cité mésopotamienne est sur le point de basculer : le roi guerrier Nériglissar est mourant et se pose plus que jamais la question de sa succession. L'accès au trône de son fils Lâbâsi-Marduk, atteint de profonds troubles mentaux, pourrait détruire tout ce qu'il a construit. Mais Kassaia, la reine-mère, semble bien déterminée à ce que son fils devienne roi, lui, le descendant du grand roi Nabuchodonosor ! Au milieu de ces conflits politiques, le peuple gronde : des cadavres sont retrouvés, terriblement mutilés… Les dieux sont en colère ! Quel rôle Yasîm, Laliya et Nungal vont-ils tenir ? Babylone s'écroulera-t-elle ?

L'intrigue politique et les enjeux de pouvoir sont au cœur du récit. Les auteures nous plongent dans les intrigues de la cour babylonienne, où complots, manipulations et trahisons s'entremêlent. Les mystérieux meurtres qui surviennent dans la cité ajoutent une tension palpable, faisant planer le doute sur l'origine divine ou humaine de ces crimes abjects. Les personnages principaux se retrouvent au cœur de ces événements, confrontés à des choix difficiles qui auront des conséquences sur l'avenir de Babylone.

J'aurais aimé un roman plus tourné sur le thriller et le politique que sur la romance. Non pas que je n'apprécie pas les romances, c'est juste qu'au moment de cette lecture, ce n'est pas ce que je voulais lire. Et il faut dire que le début était plutôt accrocheur avec un bon suspense !

L'aspect romance du roman, bien que présent est trop en retrait malgré une bonne accroche des premières pages, où le suspense prédominait et laissait présager une intrigue plus tournée vers le thriller politique.

Arrivée à la moitié, j'ai progressivement décroché, au fur et à mesure que la romance prenait le pas. Et le roman souffre d'une certaine linéarité, au point d'en devenir trop prévisible. Cela donne une lecture convenue mais malgré tout agréable.

Face à l'évolution du récit, j'ai ressenti une légère déception en constatant la prédominance de la romance qui a conduit à une certaine linéarité. Cette prévisibilité a atténué l'effet de surprise et le potentiel d'intrigue plus intense. Toutefois, malgré ces quelques réserves, la lecture reste agréable grâce à la richesse historique et à l'atmosphère immersive de Babylone.

Conclusion
Babylone, Le Réveil des Passions est un bon roman, à l'histoire prenante et bien amenée. La fresque historique permet une immersion captivante dans la civilisation mésopotamienne et ses conflits de pouvoir et invite les amateurs d'histoire et d'intrigues à la découverte.

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En quelques mots : Une immersion sombre et captivante dans l'univers impitoyable des assassins !

Une fois de plus, je me suis aventurée dans les méandres des mondes imaginaires avec le premier tome de la trilogie Nevernight : N'oublie jamais. Si, comme moi, tu es friand.e de littérature fantasy, ce roman devrait t'emporter dans une aventure palpitante, teintée de noirceur et de vengeance.

Dans un récit d'une maîtrise saisissante, l'auteur Jay Kristoff nous plonge dans un univers impitoyable et complexe. Nous faisons la connaissance de Mia Corvere, une jeune fille qui a survécu de justesse à l'extermination de sa famille et qui se retrouve livrée à elle-même. Évoluant dans une cité bâtie sur les vestiges d'un dieu oublié, Mia est traquée par le Sénat et les anciens alliés de son père. Désormais, son seul but est de se venger, et pour cela, elle décide de rejoindre l'Église rouge, un groupe d'assassins redoutables.

L'histoire se déroule dans une République où règnent les complots, les trahisons et les confrontations violentes. Jay Kristoff nous offre une plongée immersive dans cet univers impitoyable où la survie est incertaine et l'échec, fatal. L'auteur sait manier les rebondissements avec brio, nous tenant en haleine à chaque page. L'intrigue est habilement tissée, révélant progressivement des secrets et des enjeux qui ne font qu'accroître notre intérêt pour l'histoire.

Ce qui rend Nevernight si captivant, c'est la complexité des personnages qui l'animent. Mia Corvere est une protagoniste fascinante, forte et déterminée, prête à tout pour atteindre son objectif. Son évolution tout au long du récit est remarquable, passant d'une jeune fille blessée à une apprentie assassin intrépide. Les autres personnages qui gravitent autour d'elle sont également bien développés, chacun apportant sa part d'ombre et de mystère à l'intrigue.

L'écriture de Jay Kristoff est d'une grande qualité. Son style fluide et imagé nous transporte littéralement dans les rues sombres de la cité et nous fait ressentir les émotions intenses de ses personnages. Les descriptions sont saisissantes, offrant une vision visuelle riche et détaillée de l'univers. L'auteur manie également l'humour avec subtilité, distillant quelques traits d'esprit et répliques sarcastiques qui apportent une touche de légèreté bienvenue dans cette histoire sombre.

Conclusion
N'oublie jamais est un roman qui comblera tes attentes d'adepte avide de fantasy. Jay Kristoff tisse une intrigue complexe et captivante, peuplée de personnages fascinants, dans un univers impitoyable où la vengeance est le moteur de l'action. Si tu es prêt.e à plonger dans les ténèbres et à suivre Mia Corvere dans son périple, alors ce livre est fait pour toi !

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En quelques mots : Une plongée captivante dans les profondeurs de l'âme humaine

Installez-vous confortablement, une tasse de thé fumante à la main, car la troisième leçon de Vila Emilia, intitulée Émancipation, est sur le point de commencer. Emilia, notre protagoniste, nous dévoile enfin ses souvenirs, levant ainsi le voile sur son passé mystérieux. Chaque nuit, elle est attirée par un sentier ensanglanté qui la guide inexorablement vers une vérité impitoyable. Une vérité qui bouleversera tout ce qu'elle connaît et qui pourrait bien la conduire à se perdre elle-même.

Au cœur de ce récit envoûtant, nous retrouvons Emilia, prise entre son attirance inavouable pour son professeur et une tentation nouvelle qui émane tout droit d'Amérique. Oscillant entre l'abandon et l'émancipation, elle se débat avec ses propres démons intérieurs. Pendant ce temps, un tueur sadique sévit dans les rues de Whitechapel, semant le chaos et la mort sur son passage. Cet adversaire redoutable, dont l'ombre plane sur le manoir Soulridge et ses occupants, pose un dernier défi pour Emilia, le papillon, et son serpent.

Ce troisième tome de Vila Emilia nous entraîne encore plus profondément dans l'univers sombre et captivant créé par Élodie Faiderbe. En tant que lectrice assidue de cette série, je peux vous affirmer sans réserve que ce troisième opus est à la hauteur de toutes les attentes. L'histoire se développe avec une intensité grandissante, et les personnages continuent de m'émerveiller par leur évolution. Un émerveillement horrifique et quelque peu sanglant, certes mais si savoureux.

Dès les premières pages, j'ai été de nouveau happée par l'intrigue qui se dessine. Avec les révélations sur le passé d'Emilia, on ressent sa détresse et son combat intérieur, entre la recherche de la vérité et la peur de ce qu'elle pourrait découvrir. L'auteure excelle à nous plonger dans les méandres de son esprit tourmenté (pas aussi tourmenté que celui de son tuteur pour autant), nous faisant ressentir chaque émotion avec une acuité saisissante.

Ce qui m'a particulièrement séduite dans ce tome, c'est l'approfondissement des relations entre les personnages : Les liens qui se tissent, se renforcent ou se déchirent. L'attirance entre Emilia et Dorian, teintée d'une interdiction brûlante, apporte une tension permanente. J'ai également été intriguée par l'introduction de la tentation venue d'Amérique, qui ajoute une dynamique intrigante et laisse présager de nouvelles complications pour notre protagoniste.

L'humour noir, qui m'a tant plu dans les tomes précédents, est à nouveau présent dans Émancipation. Les dialogues piquants et les remarques cyniques des personnages apportent une légèreté bienvenue au milieu de l'atmosphère sombre qui règne dans cet univers. Élodie Faiderbe réussit à équilibrer avec brio les moments d'humour et les scènes plus intenses, créant ainsi une ambiance unique et addictive.

En tant que fervente lectrice de Vila Emilia (et admiratrice de Dorian), je ne peux qu'applaudir le talent de l'auteure pour maintenir l'intérêt et la tension tout au long de ce troisième tome. Les rebondissements inattendus et les révélations surprenantes ne cessent de m'étonner et de me tenir en haleine. Élodie Faiderbe a su créer un univers riche et complexe, où les personnages évoluent avec une profondeur saisissante.

Conclusion
Vila Emilia, tome 3 : Emancipation (1/2) est une lecture incontournable pour tous les amateurs.trices de thriller sombre, d'émotions fortes et de personnages captivants. L'histoire intense et addictive, combinée à l'humour noir, est une véritable réussite. Je recommande vivement cette série à tous ceux qui souhaitent se plonger dans un univers où le suspense et les émotions sont maîtres. Une fois de plus, Élodie Faiderbe a su me conquérir avec sa plume envoûtante, et je suis impatiente de découvrir la suite de l'aventure d'Emilia dans le prochain et dernier tome.

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En quelques mots : une douce valse sanglante où les coeurs se déchirent... (littéralement).

Gros coup de cœur pour ce deuxième tome (PS : merci de laisser mon cœur à sa place) !

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous ma chronique sur le deuxième tome de la série Vila Emilia, Initiation et écrit par la talentueuse Élodie Faiderbe. Pour ceux qui me suivent régulièrement, vous savez que j'avais été séduite par le premier tome de cette saga envoûtante. Eh bien, laissez-moi vous dire que ce deuxième volet a su maintenir mon intérêt et dépasser mes attentes.

Dans ce roman, nous retrouvons notre héroïne tourmentée, Emilia, qui continue son dangereux apprentissage aux côtés de Dorian, son tuteur mystérieux et diabolique. L'histoire se déroule dans un univers sombre et envoûtant, où le désir et la cruauté se mêlent étroitement. Emilia, tiraillée entre son attirance pour Dorian et sa résistance à lui céder, se retrouve confrontée à un dilemme déchirant.

L'intrigue prend une tournure captivante lorsque la disparition d'un domestique oblige Dorian à se détourner temporairement d'Emilia pour résoudre ce mystère. C'est alors que notre jeune protagoniste, par le plus pur des hasards, découvre des enveloppes contenant un précieux trésor : le passé de Dorian. Quatre lettres qui renferment des secrets et des révélations poignantes. À travers ces lectures, le passé et le présent s'entremêlent dans une danse torturée, plongeant les sentiments d'Emilia dans l'abîme du doute.

Élodie Faiderbe, avec sa plume envoûtante, réussit à captiver le lecteur dès les premières pages. Son écriture fluide et poétique nous emporte dans un tourbillon d'émotions. Les descriptions soignées des lieux et des émotions ajoutent une profondeur à l'histoire, nous permettant de nous immerger totalement dans l'univers sombre de Vila Emilia.

Ce que j'apprécie particulièrement dans ce deuxième tome, c'est la manière dont l'auteure a développé la relation complexe entre Emilia et Dorian. Leur dynamique, entre attraction et répulsion, est dépeinte avec une subtilité troublante. On ressent le dilemme d'Emilia et sa lutte intérieure entre sa soif de vengeance et son désir ardent. C'est un jeu de séduction malsain, où chaque mot échangé résonne d'une tension palpable.

De plus, les enveloppes renfermant le passé de Dorian apportent une dimension supplémentaire à l'histoire. Ces fragments de vie nous permettent de mieux comprendre les motivations et les tourments du personnage. Elles nous dévoilent une part d'humanité cachée derrière le masque du diable, rendant l'ensemble encore plus complexe et fascinant.


Conclusion
Vila Emilia, tome 2 : Initiation est une lecture passionnante qui ravira les amateurs de romans sombres et envoûtants. Élodie Faiderbe a su créer un univers captivant, où le désir et la cruauté se côtoient avec élégance. Les personnages, notamment Emilia et Dorian, sont complexes et intrigants, offrant une palette d'émotions intenses. Si vous avez aimé le premier tome de la série, je vous recommande vivement de plonger dans cette suite envoûtante.

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